PAGE D'ACCUEILRECHERCHEINDEX DU SITEREMARQUESENGLISH*
ExpositionsFemme à l'honneurFemmes dans les législature du Canada*

Identification fédérale pour la Bibliothèque nationale du Canada


Hier et aujourd'hui : la place des femmes dans les législatures du Canada

Nouveau-Brunswick

Date où les femmes obtiennent le droit de vote : le 17 avril 1919; les femmes aborigènes : 1963;
le droit de se présenter aux élections : le 9 mars 1934.



Brenda May Robertson


L'honorable sénateur Brenda May Robertson, B.Sc.


Première femme élue à l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick.
Première femme à détenir un poste de ministre au sein du cabinet du Nouveau-Brunswick.


Née près de Sussex (N.-B.) le 23 mai 1929.

      Avec la permission des Archives provinciales du Nouveau-Brunswick (P37-161)


Appartenance politique :

Parti progressiste-conservateur

Carrière parlementaire :

Élue à l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick à l'élection provinciale du 23 octobre 1967 comme députée de la circonscription Albert. Réélue dans la circonscription Riverview. Fut député jusqu'à sa nomination au Sénat le 21 décembre 1984.

Nommée au Cabinet comme Ministre de la Jeunesse du 12 novembre 1970 à 1974, Ministre du Bien-être social du 2 mars 1971 au 17 juillet 1972, Ministre des Services sociaux du 18 juillet 1972 à 1974, Ministre de la Santé en 1976 et du 21 novembre 1978 au 29 octobre 1982 et Ministre de la Réforme du programme social du 30 octobre 1982 au 27 décembre 1984.

Nommée au Sénat le 21 décembre 1984 et à la présidence du Comité permanent du Sénat sur les Privilèges et les Règlements de la Chambre.


Brenda Robertson s'implique déjà activement dans sa communauté comme Présidente de l'Association des femmes du Parti progressiste-conservateur du Nouveau-Brunswick avant son élection à l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick, en 1967. Ses études universitaires l'amènent d'abord à se consacrer à l'économie domestique. Elle y démontre son leadership et son savoir-faire en tant que présidente de l'Association des économistes domestiques du Nouveau-Brunswick.

Sa première réussite est d'avoir été la première femme élue au Nouveau-Brunswick, mais elle sera reconnue pour son travail et dévouement aux causes sociales. Les enfant défavorisés, le chômage, les programmes sociaux, la santé, tout ces domaines sont améliorés par le travail de Mme Robertson.

La nomination au Sénat est le fruit même du travail acharné de Robertson à améliorer la vie des Néo-Brunswickois (es). Comme Sénateur, elle continue à se battre pour les causes sociales. Elle a été membre du Comité permanent sur les affaires extérieures et a présidé le Comité sur les Pêches; elle a été vice-présidente du Comité permanent des affaires sociales, des sciences et de la technologie.

En 1992, Robertson co-rédige avec Solange Chaput-Rolland le livre Chère Sénateur, qui explique selon la vision de ces deux sénatrices, la Chambre du Sénat et l'activité qui y règne. Aujourd'hui, elle est encore présente à la Chambre du Sénat, à Ottawa.

Lectures suggérées:

Robertson, Brenda ; Chaput-Rolland, Solange, Chère Sénateur, Montréal : Libre Expression, 1992., 136 p.

Taylor, James A., «Brenda Robertson: a woman worth watching», United Church Observer, no 36 (Septembre 1972), p. 26-8, 44.


Introduction
Introduction
législatrices canadiennes
Législatrices canadiennes

Canada Droit d'auteur. La Bibliothèque nationale du Canada. (Révisé: 1997-09-29).