Ottawa, le 25
avril 1950
Le très honorable Vincent Massey, C. H.,
président de la
Commission
royale d'enquête sur l'avancement
des
arts, des lettres et des sciences
Ottawa.
Monsieur,
Vous ne l'ignorez pas, j'ai été grandement
impressionné par l'intérêt que le public a
manifesté à l'égard des audiences qu'a tenues
la Commission royale d'enquête sur l'avancement
des arts, des lettres et des sciences, ainsi que
par le nombre et la variété des observations
que vous avez reçues. À cause des nombreux
contacts que vous-même et vos collègues de la
Commission avez eus avec le public de toutes les
parties du Canada, il me vient à l'esprit que
vous pourriez être en mesure de conseiller le
Gouvernement à propos de deux sujets que ne
mentionnait pas expressément votre mandat. Il
s'agit de cette question :
a) les méthodes à suivre en vue de
mettre à la disposition de la population des
pays étrangers des renseignements exacts au
sujet du Canada;
b) les mesures à prendre pour préserver
les monuments historiques.
Mes collègues et moi pensons que les contacts
que vous avez déjà établis avec le public du
Canada vous permettront de nous conseiller sur
ces sujets sans être obligés de recourir à de
nouvelles audiences publiques qui, je m'en rends
compte, vous causeraient des ennuis à cette
étape avancée de vos délibérations.
Soyez assuré que le Gouvernement sera
reconnaissant de tout avis ou commentaire sur les
sujets précités que vous et vos collègues de
la Commission seriez en mesure d'offrir.
Veuillez agréer, monsieur, l'assurance de ma
haute considération.
(signature) Louis-S.
ST.-LAURENT.
[page xx blanche]
|
