Étude d'opinion publique sur des questions électorales - 2e vague – Résultats détaillés du sondage

Version PDF pour imprimer

Principales sources d'information

Près du tiers des électeurs canadiens en avril 2022 rapportent soit la télévision (33 %), soit les sites Web d'actualités ou les applications en ligne (29 %) comme étant leur principale source d'information. Les publications d'organismes de presse ou de journalistes sur les médias sociaux constituent la troisième source principale d'information la plus populaire (14 %). Moins d'un électeur sur dix préfère la radio (8 %), les publications d'amis ou de membres de la famille sur les médias sociaux (7 %), les journaux ou les magazines imprimés (4 %) ou encore d'autres contenus d'information en ligne (2 %). Ces résultats sont dans l'ensemble semblables à ceux obtenus en avril 2021.

Figure 1 : Principale source d'information

Figure 1 : Source principale d'information

Q : En général, laquelle de ces sources médiatiques est votre principale source d'information?
Plusieurs réponses permises.*
Base : tous les répondants (n = 2 504).
Remarque : Le choix de réponse « Sites Web d'actualités ou applications en ligne » d'avril 2022 était inscrit comme suit en avril 2021 : « Nouvelles en ligne, incluant les applications mobiles ». La comparaison est à titre de référence seulement. Le choix de réponse « Autres contenus d'information en ligne (vidéos, podcasts, influenceurs) » a été ajouté en avril 2022; aucune comparaison avec avril 2021 n'a donc été faite.

Description de la « Figure 1 : Source principale d'information »

Ce graphique montre la principale source d'information des répondants. La répartition est la suivante :

Quelques écarts notables entre les sous-groupes de répondants d'avril 2022 :

Intérêt politique

La majorité des électeurs canadiens est intéressée par la politique (70 %), dont un électeur sur quatre (25 %) qui est très intéressé (25 %) et presque un électeur sur deux (45 %) qui est plutôt intéressé. En revanche, environ trois électeurs sur dix (29 %) ne sont pas intéressés par la politique, dont un électeur sur cinq (22 %) qui est peu intéressé et environ un électeur sur dix (8 %) qui n'est pas du tout intéressé.

En avril 2022, s'est manifestée une légère hausse, quoique significative, de la proportion des répondants qui se sont dits intéressés par la politique (25 % par rapport à 22 % en avril 2021), mais aussi de la proportion de ceux qui n'étaient pas du tout intéressés (8 % par rapport à 6 % en 2021). Inversement s'est manifestée une diminution significative de la proportion des répondants qui se sont dits plutôt intéressés par la politique (45 % par rapport à 49 % en avril 2021).

Figure 2 : Intérêt politique

Figure 2 : Intérêt politique

Q : En règle générale, dans quelle mesure êtes-vous intéressé(e) par la politique? Base : tous les répondants (n = 2 504).

Description de la « Figure 2 : Intérêt politique »

Ce graphique montre l'intérêt politique des répondants. La répartition est la suivante :

Comparaison de l'intérêt des sous-groupes pour la politique :

Connaissance des compétences provinciales

La grande majorité des électeurs canadiens (83 %) en avril 2022 sait que le gouvernement provincial est principalement responsable de l'éducation, alors qu'un électeur sur dix (10 %) attribue cette compétence au gouvernement fédéral. Dans des proportions plus faibles, quelques répondants pensent que cette compétence relève du gouvernement municipal (3 %) alors que d'autres ne connaissent pas la réponse (5 %).

Figure 3 : Connaissance des compétences provinciales

Figure 3 : Connaissance des compétences provinciales

Q : À votre connaissance, de quel palier de gouvernement relève en premier lieu l'éducation?
Base : tous les répondants (n = 2 504).
Remarque : Comme il s'agit d'une nouvelle question, aucune comparaison n'a été faite.

Description de la « Figure 3 : Connaissance des compétences provinciales »

Ce graphique montre le palier de gouvernement duquel relève en premier lieu l'éducation, selon les répondants. La répartition est la suivante :

Comparaison de la connaissance des sous-groupes de l'éducation comme compétence relevant du gouvernement provincial :

Connaissance des compétences fédérales

La grande majorité des Canadiens en avril 2022 connaît les compétences fédérales : neuf répondants sur dix savent que le gouvernement fédéral est principalement responsable de la défense (90 %). De plus faibles proportions d'électeurs pensent que cette compétence relève du gouvernement provincial (4 %), du gouvernement municipal (1 %) ou ne connaissent pas la réponse (5 %).

Figure 4 : Connaissance des compétences fédérales

Figure 4 : Connaissance des compétences fédérales

Q : À votre connaissance, de quel palier de gouvernement relève en premier lieu la défense?
Base : tous les répondants (n = 2 504).
Remarque : Comme il s'agit d'une nouvelle question, aucune comparaison n'a été faite.

Description de la « Figure 4 : Connaissance des compétences fédérales »

Ce graphique montre le palier de gouvernement duquel relève en premier lieu la défense, selon les répondants. La répartition est la suivante :

Comparaison de la connaissance des sous-groupes de la défense comme compétence relevant du gouvernement fédéral :

Confiance dans les institutions canadiennes

On a demandé aux répondants s'ils font confiance à sept institutions canadiennes, listées aléatoirement. Parmi les institutions présentées, la plus grande proportion des répondants (74 %) affirme avoir beaucoup ou assez confiance en Élections Canada, suivi de près par la police (72 %). Un peu plus de la moitié des répondants affirme avoir confiance envers le gouvernement provincial (55 %) et fédéral (54 %) ainsi qu'envers les médias (51 %). Moins de deux électeurs sur cinq (37 %) font confiance aux grandes entreprises et sociétés, et seulement un électeur sur cinq (22 %) fait confiance aux plateformes de médias sociaux.

Une proportion significativement plus faible des répondants fait confiance à Élections Canada en avril 2022 comparativement à avril 2021 (74 % par rapport à 78 %). La confiance accordée aux médias a connu une diminution semblable (51 % par rapport à 55 % en 2021), alors que la confiance accordée aux autres institutions n'a pas changé de manière significative.

Figure 5 : Confiance dans les institutions canadiennes (suivi)

Figure 5 : Confiance dans les institutions canadiennes (suivi)

Q : Dans quelle mesure faites-vous confiance aux institutions canadiennes suivantes?
Base : tous les répondants (n = 2 504).
Remarque 1 : À des fins de comparaison, on a réalisé le calcul de la confiance nette, soit l'addition des énoncés « beaucoup confiance » et « assez confiance ».
Remarque 2 : Comme l'énoncé « plateformes de médias sociaux » a été ajouté en avril 2022, aucune comparaison n'a été faite.

Description de la « Figure 5 : Confiance dans les institutions canadiennes (suivi) »

Ce graphique montre la confiance des répondants dans les institutions canadiennes. La répartition est la suivante :

Dans les résultats détaillés du sondage, Élections Canada est également l'institution en laquelle la plus grande proportion d'électeurs (26 %) affirme avoir beaucoup confiance, comparativement à la police (19 %), aux gouvernements fédéral et provincial (10 % respectivement) et aux médias (6 %).

Figure 6 : Confiance dans les institutions canadiennes (résultats détaillés d'avril 2022)

Figure 6 : Confiance dans les institutions canadiennes (résultats détaillés d'avril 2022)

Q : Dans quelle mesure faites-vous confiance aux institutions canadiennes suivantes?
Base : tous les répondants (n = 2 504).

Description de la « Figure 6 : Confiance dans les institutions canadiennes (résultats détaillés d'avril 2022) »

Ce graphique montre la confiance des répondants dans les différentes institutions canadiennes. La répartition est la suivante :

Comparaison de la confiance (beaucoup confiance et assez confiance) des sous-groupes envers ECfootnote 3 :

Opinion sur l'équité des élections fédérales

Règle générale, la majorité des électeurs (81 %) en avril 2022 pense qu'Élections Canada gère les élections fédérales de façon équitable : la moitié d'entre eux pense qu'EC gère les élections de manière très équitable (41 %), et l'autre moitié, de manière plutôt équitable (40 %). À l'inverse, un électeur sur dix (11 %) croit qu'Élections Canada gère les élections de façon inéquitable : 7 % des électeurs croient qu'elles sont gérées de manière plutôt inéquitable, et 4 %, de manière très inéquitable.

Toutefois, une proportion plus faible d'électeurs pense, en avril 2022, qu'Élections Canada gère les élections de façon équitable par rapport à avril 2021 (81 % par rapport à 87 %).

Figure 7 : Équité d'Élections Canada pour la gestion des élections fédérales

Figure 7 : Équité d'Élections Canada pour la gestion des élections fédérales

Q : En pensant aux élections fédérales en général, dans quelle mesure diriez-vous qu'Élections Canada gère les élections de façon équitable ou inéquitable?
Base : tous les répondants (n = 2 504).

Description de la « Figure 7 : Équité d'Élections Canada pour la gestion des élections fédérales »

Ce graphique montre l'opinion des répondants sur le caractère équitable de la gestion des élections fédérales par Élections Canada. La répartition est la suivante :

Les sous-groupes suivants sont plus ou moins susceptibles de penser qu'Élections Canada gère les élections de façon équitable :

Raisons de penser qu'Élections Canada gère les élections de façon inéquitable

En avril 2022, parmi les 11 % des répondants qui pensent qu'Élections Canada gère les élections de façon inéquitable, environ la moitié (52 %) donnent une raison qui explique cette opinion. L'autre moitié des répondants (48 %) n'ont pas de raison particulière de penser ainsi (26 %), ne savent pas (8 %) ou préfèrent ne pas répondre (14 %).

Les raisons les plus courantes de penser qu'Élections Canada gère les élections de façon inéquitable sont les suivantes : la distribution régionale des sièges est inéquitable ou permet que le résultat soit déterminé par l'Ontario et le Québec (16 %); une incertitude par rapport à l'intégrité et à la sûreté électorales ou une croyance que les élections sont « truquées » (11 %); une aversion pour le vote par la poste (7 %). Un manque de confiance générale dans le gouvernement et les politiciens (6 %), des problèmes liés à la désorganisation de l'élection (3 %) et une perception d'un potentiel de fraude électorale (2 %) sont aussi au nombre des raisons citées par les répondants.

Les raisons suivantes de penser qu'Élections Canada gère les élections de façon inéquitable sont mentionnées par une proportion significativement plus élevée de répondants en avril 2022 par rapport à avril 2021 :

Figure 8 : Raisons de penser qu'Élections Canada ne mène pas des élections équitables

Figure 8 : Raisons de penser qu'Élections Canada ne mène pas des élections équitables

Q : Avez-vous une raison particulière de penser qu'Élections Canada gère les élections de façon inéquitable? Réponses spontanées*
Base : Répondants qui ont dit qu'Élections Canada gère les élections de façon plutôt ou très inéquitable (n = 296).
*Comme les répondants pouvaient donner plus d'une réponse, le total peut dépasser 100 %.

Description de la « Figure 8 : Raisons de penser qu'Élections Canada ne mène pas des élections équitables »

Ce graphique montre les raisons pour lesquelles certains répondants croient qu'Élections Canada mène des élections inéquitables. La répartition est la suivante :

Quelques écarts notables entre les sous-groupes :

Confiance relative aux changements électoraux

On a mené une expérience d'échantillon fractionné afin d'étudier si les électeurs font généralement confiance au gouvernement pour proposer des changements à la manière dont les élections fédérales se déroulent et s'ils font expressément confiance à Élections Canada pour proposer de tels changements.

Pour l'une des moitiés de l'échantillon fractionné, près du deux tiers des répondants (64 %) sont d'accord avec l'énoncé : « Si le gouvernement propose des changements à la manière dont les élections fédérales se déroulent, c'est probable qu'il essaie de rendre le processus de vote plus facile ou plus équitable pour tous les Canadiens. » : 18 % sont fortement d'accord et 46 %, plutôt d'accord. Inversement, 14 % des répondants sont plutôt en désaccord avec l'énoncé et 7 %, fortement en désaccord, alors que 15 % ont répondu ne pas savoir.

Figure 9 : Confiance relative aux changements électoraux (gouvernement)

Figure 9 : Confiance relative aux changements électoraux (gouvernement)

Q : Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec l'énoncé suivant? Si le gouvernement propose des changements à la manière dont les élections fédérales se déroulent, c'est probable qu'il essaie de rendre le processus de vote plus facile ou plus équitable pour tous les Canadiens.
Base : moitié des répondants (n = 1 252).
Remarque : Comme il s'agit d'une nouvelle question, aucune comparaison n'a été faite.

Description de la « Figure 9 : Confiance relative aux changements électoraux (gouvernement) »

Ce graphique montre la confiance des répondants dans la capacité du gouvernement à proposer des changements à la manière dont les élections fédérales se déroulent. La répartition est la suivante :

Comparaison de l'accord des sous-groupes avec l'énoncé voulant que le gouvernement propose des changements à la manière dont les élections fédérales se déroulent dans le but de rendre le processus de vote plus facile ou plus équitable pour tous les Canadiens :

Pour l'autre moitié de l'échantillon fractionné, une plus grande proportion des répondants (76 %) sont d'accord avec l'énoncé : « Si Élections Canada propose des changements à la manière dont les élections fédérales se déroulent, c'est probable qu'il essaie de rendre le processus de vote plus facile ou plus équitable pour tous les Canadiens. » : 28 % sont fortement d'accord et 47 %, plutôt d'accord. Inversement, 8 % des répondants sont plutôt en désaccord avec l'énoncé et 3 %, fortement en désaccord, alors que 13 % ont répondu ne pas savoir.

Figure 10 : Confiance relative aux changements électoraux (Élections Canada)

Figure 10 : Confiance relative aux changements électoraux (Élections Canada)

Q : Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec l'énoncé suivant? Si Élections Canada propose des changements à la manière dont les élections fédérales se déroulent, c'est probable qu'il essaie de rendre le processus de vote plus facile ou plus équitable pour tous les Canadiens.
Base : moitié des répondants (n = 1 252).
Remarque : Comme il s'agit d'une nouvelle question, aucune comparaison n'a été faite.

Description de la « Figure 10 : Confiance relative aux changements électoraux (Élections Canada) »

Ce graphique montre la confiance des répondants dans la capacité d'Élections Canada à proposer des changements à la manière dont les élections fédérales se déroulent. La répartition est la suivante :

Comparaison de l'accord des sous-groupes avec l'énoncé voulant qu'Élections Canada propose des changements à la manière dont les élections fédérales se déroulent dans le but de rendre le processus de vote plus facile ou plus équitable pour tous les Canadiens :

Carte d'information de l'électeur électronique

Actuellement, Élections Canada envoie par la poste à chaque électeur inscrit une carte d'information de l'électeur (CIE) indiquant où et quand voter, lorsqu'il y a une élection fédérale.

En avril 2022, la majorité des électeurs (56 %) affirme que si elle avait l'option, elle choisirait de recevoir la carte d'information de l'électeur par voie électronique plutôt que par la poste, tandis qu'environ le tiers (35 %) préfère la recevoir par la poste, et qu'un électeur sur dix (9 %) a répondu ne pas savoir.

Figure 11 : Préférence pour l'utilisation d'une carte d'information de l'électeur électronique

Figure 11 : Préférence pour l'utilisation d'une carte d'information de l'électeur électronique

Q : Lorsqu'il y a une élection fédérale, Élections Canada envoie par la poste à chaque électeur inscrit une carte d'information de l'électeur indiquant où et quand voter. Mais vous avez peut-être l'habitude de recevoir des documents tels que les états de compte bancaire par voie électronique, par courriel ou sur un site Web. Si vous aviez l'option, choisiriez-vous de recevoir votre carte d'information de l'électeur par voie électronique plutôt que par la poste?
Base : tous les répondants (n = 2 504).
Remarque : Comme il s'agit d'une nouvelle question, aucune comparaison n'a été faite.

Description de la « Figure 11 : Préférence pour l'utilisation d'une carte d'information de l'électeur électronique »

Ce graphique montre la proportion des électeurs qui préfèrent recevoir leur carte d'information de l'électeur par voie électronique. La répartition est la suivante :

Comparaison du choix des sous-groupes pour la réception de la carte d'information de l'électeur par voie électronique plutôt que par la poste :

Entrave au processus électoral

On a demandé aux répondants s'ils pensent que différents types d'entrave au processus électoral pourraient avoir un impact sur le résultat de la prochaine élection fédérale au Canada.

De manière comparable à avril 2021, la plus grande proportion des électeurs (77 %) en avril 2022 pense que la diffusion de fausses informations en ligne pourrait avoir au moins un impact modéré sur le résultat de la prochaine élection fédérale, dont quatre électeurs sur dix (42 %) qui pensent que cet élément pourrait avoir un impact majeur. La deuxième plus grande proportion des répondants (65 %) estime que les fonds étrangers étant utilisés pour influencer la politique canadienne pourraient avoir un impact (27 % des répondants pensent que l'impact pourrait être majeur), suivie de près par la proportion des répondants (64 %) qui pense que les pays ou les groupes étrangers utilisant les médias sociaux et d'autres moyens pour influencer l'opinion politique des Canadiens pourraient avoir un impact (27 % des répondants pensent que l'impact pourrait être majeur). Enfin, six électeurs sur dix (60 %) pensent que le piratage, par des pays ou des groupes étrangers, des systèmes informatiques utilisés pour la conduite de l'élection pourrait avoir un impact (29 % pensent que l'impact pourrait être majeur).

En avril 2022, une proportion significativement plus grande de répondants, par rapport à avril 2021, pense que le piratage, par des pays ou des groupes étrangers, pourrait avoir un impact majeur sur le résultat de la prochaine élection fédérale (60 % par rapport à 55 %).

Figure 12 : Perception de l'impact d'une entrave sur le résultat de la prochaine élection fédérale (suivi)

Figure 12 : Perception de l

Q : D'après ce que vous avez vu ou entendu récemment, quel impact les éléments suivants pourraient-ils avoir sur le résultat de la prochaine élection?
Base : tous les répondants (n = 2 504).

Description de la « Figure 12 : Perception de l'impact d'une entrave sur le résultat de la prochaine élection fédérale (suivi) »

Ce graphique montre les pourcentages de répondants qui pensent que différents types d'entrave au processus électoral pourraient avoir un impact sur les résultats de la prochaine élection. La répartition est la suivante :

Figure 13 : Perception de l'impact d'une entrave sur le résultat de la prochaine élection fédérale (résultats détaillés d'avril 2022)

Figure 13 : Perception de l

Q : D'après ce que vous avez vu ou entendu récemment, quel impact les éléments suivants pourraient-ils avoir sur le résultat de la prochaine élection?
Base : tous les répondants (n = 2 504).

Description de la « Figure 3 : Perception de l'impact d'une entrave sur le résultat de la prochaine élection fédérale (résultats détaillés d'avril 2022)  »

Ce graphique montre l'impact que les répondants pensent que différents types d'entrave au processus électoral pourraient avoir sur les résultats de la prochaine élection. La répartition est la suivante :

Comparaison de la propension des sous-groupes à penser que « la diffusion de fausses informations en ligne » pourrait avoir un impact modéré ou majeur sur le résultat de la prochaine élection fédérale :

Fait à noter, les électeurs n'ayant aucune croyance conspirationniste (81 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux en ayant quelques-unes (74 %) le sont moins.

Comparaison de la propension des sous-groupes à penser que « les fonds étrangers étant utilisés pour influencer la politique canadienne » pourraient avoir un impact modéré ou majeur sur le résultat de la prochaine élection fédérale :

Comparaison de la propension des sous-groupes à penser que « les pays ou les groupes étrangers qui utilisent les médias sociaux et d'autres moyens pour influencer l'opinion politique des Canadiens » pourraient avoir un impact, modéré ou majeur, sur le résultat de la prochaine élection fédérale :

Comparaison de la propension des sous-groupes à penser que « le piratage, par des pays ou des groupes étrangers, des systèmes informatiques utilisés pour la conduite de l'élection » pourrait avoir un impact modéré ou majeur sur le résultat de la prochaine élection fédérale :

Opinion sur l'intégrité du système électoral au Canada

En avril 2022, près des deux tiers (68 %) d'un échantillon fractionné d'électeurs pensent que le système électoral au Canada est sûr et fiable, un électeur sur cinq (21 %) pense qu'il est vulnérable à la fraude, et un électeur sur dix (11 %) ne sait pas.

En comparaison avec les résultats d'avril 2021, une proportion significativement plus faible des répondants d'avril 2022 est d'accord avec l'énoncé voulant que le vote soit sûr et fiable (68 % par rapport à 74 %), et une proportion plus élevée affirme que le vote est vulnérable à la fraude (21 % par rapport à 17 %).

Figure 14 : Opinion sur le système électoral au Canada

Figure 14 : Opinion sur le système électoral au Canada

Q : Q : Lequel des énoncés suivants décrit le mieux votre opinion à propos du système électoral au Canada?
Base : moitié des répondants (n = 1 252).

Description de la « Figure 14 : Opinion sur le système électoral au Canada  »

Ce graphique montre l'opinion des répondants sur la fiabilité du système électoral au Canada. La répartition est la suivante :

Comparaison de la foi en la sûreté et la fiabilité du système électoral au Canada des sous-groupes suivants :

Opinion sur l'intégrité du vote par la poste au Canada

En avril 2022, moins de la moitié (46 %) d'un échantillon fractionné de répondants pense que le vote par la poste est sûr et fiable, tandis que le tiers (35 %) pense qu'il est vulnérable à la fraude, et un répondant sur cinq (19 %) ne sait pas.

En comparaison avec les résultats d'avril 2021, une proportion significativement plus faible des répondants d'avril 2022 est d'accord avec l'énoncé voulant que le vote par la poste soit sûr et fiable (46 % par rapport à 51 %).

Figure 15 : Opinion sur le vote par la poste

Figure 15 : Opinion sur le vote par la poste

Q : Lequel des énoncés suivants décrit le mieux votre opinion à propos du vote par la poste au Canada?
Base : moitié des répondants (n = 1 252).

Description de la « Figure 15 : Opinion sur le vote par la poste »

Ce graphique montre l'opinion des répondants sur la fiabilité du vote par la poste au Canada. La répartition est la suivante :

Comparaison de la foi en la sûreté et la fiabilité du vote par la poste des sous-groupes suivants :

Types de fraude électorale

Les électeurs devaient indiquer la fréquence à laquelle ils pensent que différents types de fraude électorale se produisent lors des élections fédérales canadiennes.

En avril 2022, semblablement aux résultats d'avril 2021, deux électeurs sur cinq (41 %) pensent que des personnes se font passer pour d'autres lors des élections fédérales canadiennes, un électeur sur dix (10 %) pensant que ce type de fraude se produit souvent, et le tiers (32 %) pensant qu'il se produit parfois.

Le tiers (35 %) des électeurs pense qu'il arrive souvent (9 %) ou parfois (26 %) qu'une personne vote sans être citoyenne canadienne, et le tiers (33 %) pense qu'il arrive souvent (7 %) ou parfois (26 %) qu'une personne vote plus d'une fois. La plus faible proportion (29 %) pense que le vol ou la modification de bulletins de vote après qu'ils aient été déposés dans l'urne est un type de fraude qui se produit souvent (7 %) ou parfois (21 %).

En comparaison avec les proportions d'avril 2021, une plus grande proportion de répondants en avril 2022 affirme que les types de fraude électorale suivants se produisent souvent ou parfois :

Figure 16 : Perception de la fréquence de certains types de fraude (suivi)

Figure 16 : Perception de la fréquence de certains types de fraude (suivi)

Q : En général, à quelle fréquence pensez-vous que les types de fraudes électorales suivants se produisent lors des élections fédérales canadiennes?
Base : tous les répondants (n = 2 504).
Remarque : À des fins d'analyse, la fréquence totale a été calculée en additionnant le nombre de réponses pour « souvent » et « parfois ».

Description de la « Figure 16 : Perception de la fréquence de certains types de fraude (suivi) »

Ce graphique montre la proportion de répondants qui pensent que des types particuliers de fraude électorale se produisent souvent ou parfois. La répartition est la suivante :

Figure 17 : Perception de la fréquence de certains types de fraude (résultats détaillés d'avril 2022)

Figure 17 : Perception de la fréquence de certains types de fraude (résultats détaillés d

Q : En général, à quelle fréquence pensez-vous que les types de fraudes électorales suivants se produisent lors des élections fédérales canadiennes?
Base : tous les répondants (n = 2 504).

Description de la « Figure 17 : Perception de la fréquence de certains types de fraude (résultats détaillés d'avril 2022) »

Ce graphique montre la perception des répondants sur la fréquence de types particuliers de fraude électorale. La répartition est la suivante :

Comparaison de la propension des sous-groupes à penser qu'il arrive souvent ou parfois qu'une « personne se fait passer pour une autre » lors des élections fédérales canadiennes :

Comparaison de la propension des sous-groupes à penser qu'il arrive souvent ou parfois qu'une « personne vote sans être citoyenne canadienne » lors des élections fédérales canadiennes :

Comparaison de la propension des sous-groupes à penser qu'il arrive souvent ou parfois qu'une « personne vote plus d'une fois » lors des élections fédérales canadiennes :

Comparaison de la propension des sous-groupes à penser qu'il arrive souvent ou parfois qu'une « personne vole ou modifie des bulletins de vote après qu'ils ont été déposés dans l'urne » lors des élections fédérales canadiennes :

Opinion sur les restrictions liées à la COVID-19

En avril 2022, la majorité des électeurs canadiens (77 %) pense que les restrictions de la santé publique liées à la COVID-19 dans leur région ont été raisonnables au cours de la pandémie, dont le tiers (35 %) qui pense qu'elles ont été très raisonnables et deux électeurs sur cinq (42 %) qui pensent qu'elles ont été plutôt raisonnables. En revanche, un électeur sur dix (11 %) pense qu'elles ont été plutôt déraisonnables, et presque la même proportion d'électeurs (9 %) pense qu'elles ont été très déraisonnables. Peu d'électeurs (3 %) ont répondu ne pas savoir.

Figure 18 : Caractère raisonnable des restrictions liées à la COVID-19

Figure 18 : Caractère raisonnable des restrictions liées à la COVID-19

Q : En général, diriez-vous que les restrictions de santé publique liées à la COVID-19 dans votre région ont été raisonnables ou déraisonnables au cours de la pandémie?
Base : tous les répondants (n = 2 504).
Remarque : Comme il s'agit d'une nouvelle question, aucune comparaison n'a été faite.

Description de la « Figure 18 : Caractère raisonnable des restrictions liées à la COVID-19 »

Ce graphique montre dans quelle mesure les répondants pensent que les restrictions de santé publique liées à la COVID-19 étaient raisonnables dans leur région au cours de la pandémie. La répartition est la suivante :

Comparaison de la propension des sous-groupes à estimer que les restrictions de la santé publique liées à la COVID-19 ont été raisonnables dans leur région :

Efficacité politique

En avril 2022, les deux tiers des électeurs (66 %) ne pensent pas que le gouvernement se soucie beaucoup de ce que les gens comme eux pensent : 26 % sont fortement d'accord avec cette déclaration, et 40 % sont plutôt d'accord. Environ la moitié des électeurs canadiens (52 %) sont fortement d'accord (10 %) ou plutôt d'accord (42 %) pour dire que la politique et le gouvernement semblent parfois si compliqués que des personnes comme eux ne peuvent pas comprendre ce qui se passe. Quatre électeurs sur dix (43 %) sont d'accord pour dire que tous les partis politiques sont du pareil au même et qu'ils n'offrent pas vraiment de choix, donc un sur dix (11 %) qui est fortement d'accord et le tiers (32 %) qui est plutôt d'accord

.

Figure 19 : Perception de l'efficacité politique

Figure 19 : Perception de l

Q : En pensant au gouvernement et à la politique au Canada, dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants? Base : tous les répondants (n = 2 504).
Remarque : Comme il s'agit d'une nouvelle question, aucune comparaison n'a été faite.

Description de la « Figure 19 : Perception de l'efficacité politique  »

Ce graphique montre la perception des répondants quant à l'efficacité politique selon leur accord avec des énoncés sur le gouvernement et la politique au Canada. La répartition est la suivante :

Comparaison de l'accord des sous-groupes avec l'énoncé voulant que le gouvernement ne se soucie pas beaucoup de ce que les gens comme eux pensent :

Comparaison de l'accord des sous-groupes avec l'énoncé voulant que la politique et le gouvernement semblent parfois si compliqués que des personnes comme eux ne peuvent pas vraiment comprendre ce qui se passe :

Comparaison de l'accord des sous-groupes avec l'énoncé voulant que tous les partis politiques soient du pareil au même et qu'il n'y ait pas vraiment de choix :

Confiance envers les gens

La majorité des Canadiens (59 %) dit que, en général, on doit être prudent dans nos relations avec les autres, tandis que plus d'un Canadien sur trois (37 %) dit qu'on peut faire confiance à la plupart des gens.

Figure 20 : Confiance envers les gens

Figure 20 : Confiance envers les gens

Q : En général, diriez-vous qu'on peut faire confiance à la plupart des gens, ou qu'on doit être très prudent dans nos relations avec les autres?
Base : tous les répondants (n = 2 504).
Remarque : Comme il s'agit d'une nouvelle question, aucune comparaison n'a été faite.

Description de la « Figure 20 : Confiance envers les gens »

Ce graphique montre l'attitude des répondants quant à la confiance qu'ils accordent aux gens en général. La répartition est la suivante :

Comparaison de la propension des sous-groupes à dire qu'on peut faire confiance à la plupart des gens :

Croyances conspirationnistes liées au gouvernement

En avril 2022, les croyances conspirationnistes générales liées au gouvernement demeuraient similaires à celles d'avril 2021, avec moins de la moitié des répondants qui acceptaient chacune des théories présentées comme étant probablement ou tout à fait vraie. La théorie voulant que certains événements importants soient le résultat de l'activité d'un petit groupe qui manipule secrètement les événements mondiaux est la plus acceptée (41 %) : un répondant sur dix (11 %) pense qu'elle est tout à fait vraie et trois répondants sur dix (30 %) pensent qu'elle est probablement vraie. Près du tiers des répondants (32 %) pensent que des expériences portant sur de nouveaux médicaments ou de nouvelles technologies sont couramment menées sur le public à son insu (9 % affirment que cette théorie est tout à fait vraie, et 23 % affirment qu'elle est probablement vraie). Moins d'un électeur canadien sur cinq (18 %) pense que le gouvernement tente de dissimuler le lien entre les vaccins et l'autisme (5 % affirment que cette théorie est tout à fait vraie, et 13 % affirment qu'elle est probablement vraie).

Par rapport à avril 2021, des proportions similaires de répondants acceptent chacune des théories conspirationnistes comme étant vraie en avril 2022; toutefois, des proportions significativement plus faibles de répondants considèrent les trois théories conspirationnistes suivantes comme étant probablement ou tout à fait fausses :

Figure 21 : Croyances conspirationnistes (suivi)

Figure 21 : Croyances conspirationnistes (suivi)

Description de la « Figure 21 : Croyances conspirationnistes (suivi) »

Ce graphique montre l'évolution de l'opinion des répondants par rapport à la véracité de certaines théories du complot. La répartition est la suivante :

Figure 22 : Croyances conspirationnistes (résultats détaillés d'avril 2022)

Figure 22 : Croyances conspirationnistes (résultats détaillés d'avril 2022)

Q : On entend souvent des débats sur la question de savoir si le public est informé de toute la vérité sur diverses questions importantes. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous pensez que chaque affirmation est vraie ou fausse.
Base : tous les répondants (n = 2 504).

Description de la « Figure 22 : Croyances conspirationnistes (résultats détaillés d'avril 2022)  »

Ce graphique montre l'opinion des répondants par rapport à la véracité de certaines théories du complot. La répartition est la suivante :

Comparaison de la propension des sous-groupes à penser qu'il est tout à fait ou probablement vrai que « certains événements importants sont le résultat de l'activité d'un petit groupe qui manipule secrètement les événements mondiaux » :

Comparaison de la propension des sous-groupes à penser qu'il est tout à fait ou probablement vrai que des « expériences portant sur de nouveaux médicaments ou de nouvelles technologies sont couramment menées sur le public à son insu ou sans son consentement » :

Comparaison de la propension des sous-groupes à penser qu'il est tout à fait ou probablement vrai que le « gouvernement tente de dissimuler le lien entre les vaccins et l'autisme » :

Les répondants sont classés en trois catégories : ceux ayant de fortes croyances conspirationnistes, ceux qui en ont quelques-unes, et ceux qui n'en ont aucune. Les répondants qui ont accepté tous les énoncés susmentionnés comme étant probablement vrais ou qui ont accepté deux de ces énoncés comme étant tout à fait vrais sont définis comme ayant de fortes croyances conspirationnistes. Ceux qui ont rejeté tous ces énoncés en affirmant qu'ils étaient probablement ou tout à fait faux entrent dans la catégorie des répondants n'ayant aucune croyance conspirationniste. Tous les autres sont définis comme ayant quelques croyances conspirationnistes. Selon cette définition, 15 % des répondants d'avril 2022 ont de fortes croyances conspirationnistes, 47 % ont quelques croyances conspirationnistes, et 38 % n'ont aucune croyance conspirationniste.

Notes de bas de page

Retour à la note 1 Les « votants assidus » désignent les personnes ayant rapporté avoir voté, depuis qu'elles en ont le droit, à toutes ou à la plupart des élections (municipales, provinciales ou fédérales). Les « votants occasionnels », quant à eux, désignent les électeurs n'ayant rapporté avoir voté qu'à peu d'élections ou à aucune élection.

Retour à la note 2 Une élection générale fédérale s'est tenue le 20 septembre 2021, soit entre les vagues d'avril 2021 et d'avril 2022 du sondage.

Retour à la note 3 Les comparaisons de la confiance de chaque sous-groupe envers d'autres institutions sont présentées dans les tableaux de données accompagnant le présent rapport.