Près du tiers des électeurs canadiens en avril 2022 rapportent soit la télévision (33 %), soit les sites Web d'actualités ou les applications en ligne (29 %) comme étant leur principale source d'information. Les publications d'organismes de presse ou de journalistes sur les médias sociaux constituent la troisième source principale d'information la plus populaire (14 %). Moins d'un électeur sur dix préfère la radio (8 %), les publications d'amis ou de membres de la famille sur les médias sociaux (7 %), les journaux ou les magazines imprimés (4 %) ou encore d'autres contenus d'information en ligne (2 %). Ces résultats sont dans l'ensemble semblables à ceux obtenus en avril 2021.
Figure 1 : Principale source d'information
Q : En général, laquelle de ces sources médiatiques est votre principale source d'information?
Plusieurs réponses permises.*
Base : tous les répondants (n = 2 504).
Remarque : Le choix de réponse « Sites Web d'actualités ou applications en ligne » d'avril 2022 était inscrit comme suit en avril 2021 : « Nouvelles en ligne, incluant les applications mobiles ». La comparaison est à titre de référence seulement. Le choix de réponse « Autres contenus d'information en ligne (vidéos, podcasts, influenceurs) » a été ajouté en avril 2022; aucune comparaison avec avril 2021 n'a donc été faite.
Description de la « Figure 1 : Source principale d'information »
Ce graphique montre la principale source d'information des répondants. La répartition est la suivante :
Avril 2022
Télévision : 33 %
Sites Web d'actualités ou applications en ligne : 29 %
Médias sociaux (surtout des publications d'organismes de presse ou de journalistes) : 14 %
Radio : 8 %
Médias sociaux (surtout les publications de mes amis ou de membres de ma famille) : 7 %
Journaux ou magazines imprimés : 4 %
Autres contenus d'information en ligne (vidéos, podcasts, influenceurs) : 2 %
Autre : moins de 1 %
Je ne suis pas les nouvelles : 4 %
Je ne sais pas/Refus de répondre : 0 %
Avril 2021
Télévision : 34 %
Sites Web d'actualités ou applications en ligne : 29 %
Médias sociaux (surtout des publications d'organismes de presse ou de journalistes) : 16 %
Radio : 8 %
Médias sociaux (surtout les publications de mes amis ou de membres de ma famille) : 7 %
Journaux ou magazines imprimés : 3 %
Autres contenus d'information en ligne (vidéos, podcasts, influenceurs) : aucune valeur
Autre : moins de 1 %
Je ne suis pas les nouvelles : 2 %
Je ne sais pas/Refus de répondre : 0 %
Quelques écarts notables entre les sous-groupes de répondants d'avril 2022 :
Les hommes sont plus susceptibles de préférer les sources en ligne (35 %, par rapport à 24 % des femmes), alors que les femmes sont plus susceptibles de préférer la télévision (35 % par rapport à 30 %) et les publications sur les médias sociaux par des organismes de presse et des journalistes (16 % par rapport à 11 %).
Les électeurs âgés de 18 à 34 ans sont plus susceptibles de privilégier les publications sur les médias sociaux de leurs amis et des membres de leurs familles (17 % par rapport à 5 % de ceux âgés de 35 à 54 ans et à 1 % de ceux de plus de 55 ans), et également plus susceptibles de privilégier les publications sur les médias sociaux d'organismes de presse et de journalistes (26 % par rapport à 5 % de ceux âgés de 55 ans et plus). D'autre part, les répondants âgés de 35 à 54 ans préfèrent le plus souvent les sites Web d'actualités ou les applications en ligne (35 % par rapport à 25 % de ceux âgés de 55 ans et plus), tandis que les répondants âgés de 55 ans et plus sont susceptibles de préférer la télévision (52 % par rapport à 9 % de ceux âgés de 18 à 34 ans et 27 % de ceux âgés de 35 à 54 ans) ou encore les journaux ou les magazines imprimés (7 % par rapport à 2 % des répondants plus jeunes).
Les électeurs ayant fait quelques cours universitaires sont plus susceptibles de préférer les journaux ou les applications en ligne (35 %) par rapport à ceux ayant fait quelques cours de collège ou d'école de métier (26 %) et à ceux détenant au plus un diplôme d'études secondaires (18 %).
Les répondants détenant au plus un diplôme d'études secondaires (42 %) sont plus susceptibles de préférer la télévision par rapport à ceux ayant fait quelques cours de collège ou d'école de métier (36 %) et à ceux ayant fait quelques cours universitaires (27 %).
Les électeurs autochtones sont plus susceptibles de déclarer les publications sur les médias sociaux par leurs amis ou les membres de leur famille comme principale source d'information (14 % par rapport à 6 % des électeurs non autochtones), tandis que les répondants non autochtones sont plus susceptibles de préférer la télévision (33 % par rapport à 18 %) et la radio (8 % par rapport à 3 %).
Les répondants qui sont intéressés par la politique sont plus susceptibles de préférer les sites Web d'actualités ou les applications en ligne (33 %) par rapport à ceux qui ne s'y intéressent pas (21 %).
Les votants assidus sont plus susceptibles de préférer la télévision (36 % par rapport à 22 %), alors que les votants occasionnels sont plus susceptibles de préférer les publications sur les médias sociaux de leurs amis et des membres de leurs familles (16 % par rapport à 4 % des votants assidus).
Les répondants n'ayant aucune croyance conspirationniste sont plus susceptibles de préférer les sites Web d'actualités et les applications en ligne (36 %), tandis que ceux ayant de fortes croyances conspirationnistes sont plus susceptibles de préférer les publications sur les médias sociaux de leurs amis ou des membres de leur famille comme principale source d'information (13 %).
Intérêt politique
La majorité des électeurs canadiens est intéressée par la politique (70 %), dont un électeur sur quatre (25 %) qui est très intéressé (25 %) et presque un électeur sur deux (45 %) qui est plutôt intéressé. En revanche, environ trois électeurs sur dix (29 %) ne sont pas intéressés par la politique, dont un électeur sur cinq (22 %) qui est peu intéressé et environ un électeur sur dix (8 %) qui n'est pas du tout intéressé.
En avril 2022, s'est manifestée une légère hausse, quoique significative, de la proportion des répondants qui se sont dits intéressés par la politique (25 % par rapport à 22 % en avril 2021), mais aussi de la proportion de ceux qui n'étaient pas du tout intéressés (8 % par rapport à 6 % en 2021). Inversement s'est manifestée une diminution significative de la proportion des répondants qui se sont dits plutôt intéressés par la politique (45 % par rapport à 49 % en avril 2021).
Figure 2 : Intérêt politique
Q : En règle générale, dans quelle mesure êtes-vous intéressé(e) par la politique? Base : tous les répondants (n = 2 504).
Description de la « Figure 2 : Intérêt politique »
Ce graphique montre l'intérêt politique des répondants. La répartition est la suivante :
Avril 2022
Très intéressé(e) : 25 %
Plutôt intéressé(e) : 45 %
Peu intéressé(e) : 22 %
Pas du tout intéressé(e) : 8 %
Avril 2021
Peu intéressé(e) : 22 %
Plutôt intéressé(e) : 49 %
Peu intéressé(e) : 22 %
Pas du tout intéressé(e) : 6 %
Comparaison de l'intérêt des sous-groupes pour la politique :
Les hommes (80 %) sont plus susceptibles d'être intéressés par la politique que les femmes (61 %).
Les électeurs âgés de 55 ans et plus (77 %) sont plus susceptibles d'être intéressés par la politique, tandis que les électeurs âgés de 35 à 54 ans (66 %) et de 18 à 34 ans (65 %) le sont moins.
Les répondants ayant fait au moins quelques cours universitaires (77 %) sont plus susceptibles d'être intéressés par la politique, tandis que les répondants détenant au plus un diplôme d'études secondaires (55 %) le sont moins.
Les répondants vivant en Alberta (76 %) sont plus susceptibles d'être intéressés par la politique, tandis que les répondants vivant au Québec (63 %) le sont moins.
Les répondants habitant dans une région urbaine ou suburbaine (73 %) sont plus susceptibles d'être intéressés par la politique que ceux habitant dans une région rurale ou une petite ville (65 %).
Les votants assidus (75 %) sont plus susceptibles d'être intéressés par la politique que les votants occasionnels (52 %)footnote 1.
Les répondants ayant voté à l'élection générale fédérale de 2021 (75 %) sont plus susceptibles d'être intéressés par la politique que ceux qui avaient le droit de vote, mais n'ont pas voté (56 %)footnote 2. Les répondants ayant une connaissance des compétences fédérales et provinciales (74 %) sont plus susceptibles d'être intéressés par la politique que ceux n'en ayant pas (57 %).
Les répondants n'ayant aucune croyance conspirationniste (76 %) sont plus susceptibles d'être intéressés par la politique, tandis que ceux en ayant quelques-unes (64 %) le sont moins.
Les répondants faisant en général confiance aux gens (78 %) sont plus susceptibles d'être intéressés par la politique que ceux qui sont méfiants (67 %).
Connaissance des compétences provinciales
La grande majorité des électeurs canadiens (83 %) en avril 2022 sait que le gouvernement provincial est principalement responsable de l'éducation, alors qu'un électeur sur dix (10 %) attribue cette compétence au gouvernement fédéral. Dans des proportions plus faibles, quelques répondants pensent que cette compétence relève du gouvernement municipal (3 %) alors que d'autres ne connaissent pas la réponse (5 %).
Figure 3 : Connaissance des compétences provinciales
Q : À votre connaissance, de quel palier de gouvernement relève en premier lieu l'éducation? Base : tous les répondants (n = 2 504). Remarque : Comme il s'agit d'une nouvelle question, aucune comparaison n'a été faite.
Description de la « Figure 3 : Connaissance des compétences provinciales »
Ce graphique montre le palier de gouvernement duquel relève en premier lieu l'éducation, selon les répondants. La répartition est la suivante :
Gouvernement provincial : 83 %
Gouvernement fédéral : 10 %
Gouvernement municipal : 3 %
Je ne sais pas : 5 %
Comparaison de la connaissance des sous-groupes de l'éducation comme compétence relevant du gouvernement provincial :
Les hommes (84 %) sont plus susceptibles d'attribuer l'éducation au gouvernement provincial que les femmes (81 %).
Les répondants âgés de 55 ans et plus (88 %) sont plus susceptibles d'attribuer l'éducation au gouvernement provincial, tandis que ceux âgés de 18 à 34 ans (73 %) le sont moins.
Les répondants du Québec (87 %) sont plus susceptibles d'attribuer l'éducation au gouvernement provincial que ceux des autres provinces.
Les répondants ayant fait quelques cours universitaires (87 %) sont plus susceptibles d'attribuer l'éducation au gouvernement provincial, tandis que ceux ayant au plus fait des études secondaires (70 %) le sont moins
Les répondants non autochtones (84 %) sont plus susceptibles d'attribuer l'éducation au gouvernement provincial que les répondants autochtones (66 %).
Les répondants non immigrants sont plus susceptibles d'attribuer l'éducation au gouvernement provincial que les répondants immigrants (85 % par rapport à 74 %).
Les répondants qui sont intéressés par la politique (86 %) sont plus susceptibles d'attribuer l'éducation au gouvernement provincial que ceux qui ne s'y intéressent pas (74 %).
Les votants assidus (88 %) sont plus susceptibles d'attribuer l'éducation au gouvernement provincial que les votants occasionnels (63 %).
Les personnes ayant voté en 2021 (88 %) sont plus susceptibles d'attribuer l'éducation au gouvernement provincial que les personnes n'ayant pas voté (71 %).
Les répondants n'ayant aucune croyance conspirationniste (91 %) sont plus susceptibles d'attribuer l'éducation au gouvernement provincial que ceux en ayant quelques-unes (79 %) ou que ceux ayant de fortes croyances conspirationnistes (71 %).
Connaissance des compétences fédérales
La grande majorité des Canadiens en avril 2022 connaît les compétences fédérales : neuf répondants sur dix savent que le gouvernement fédéral est principalement responsable de la défense (90 %). De plus faibles proportions d'électeurs pensent que cette compétence relève du gouvernement provincial (4 %), du gouvernement municipal (1 %) ou ne connaissent pas la réponse (5 %).
Figure 4 : Connaissance des compétences fédérales
Q : À votre connaissance, de quel palier de gouvernement relève en premier lieu la défense? Base : tous les répondants (n = 2 504). Remarque : Comme il s'agit d'une nouvelle question, aucune comparaison n'a été faite.
Description de la « Figure 4 : Connaissance des compétences fédérales »
Ce graphique montre le palier de gouvernement duquel relève en premier lieu la défense, selon les répondants. La répartition est la suivante :
Gouvernement fédéral : 90 %
Gouvernement provincial : 4 %
Gouvernement municipal : 1 %
Je ne sais pas : 5 %
Comparaison de la connaissance des sous-groupes de la défense comme compétence relevant du gouvernement fédéral :
Les hommes (92 %) sont plus susceptibles d'attribuer la défense au gouvernement fédéral que les femmes (88 %).
Les répondants âgés de 55 ans et plus (95 %) sont plus susceptibles d'attribuer la défense au gouvernement fédéral, tandis que ceux âgés de 18 à 34 ans (81 %) le sont moins.
Les répondants ayant fait quelques cours universitaires (94 %) sont plus susceptibles d'attribuer la défense au gouvernement fédéral, tandis que ceux ayant au plus fait des études secondaires (79 %) le sont moins.
Les répondants qui sont intéressés par la politique (94 %) sont plus susceptibles d'attribuer la défense au gouvernement fédéral que ceux qui ne s'y intéressent pas (80 %).
Les votants assidus (94 %) sont plus susceptibles d'attribuer la défense au gouvernement fédéral que les votants occasionnels (74 %).
Les personnes ayant voté en 2021 (94 %) sont plus susceptibles d'attribuer la défense au gouvernement fédéral que les personnes n'ayant pas voté (78 %).
Les répondants n'ayant aucune croyance conspirationniste (96 %) sont plus susceptibles d'attribuer la défense au gouvernement fédéral, tandis que ceux en ayant quelques-unes (87 %) ou ceux ayant de fortes croyances conspirationnistes (82 %) le sont moins.
Les répondants faisant en général confiance aux gens (95 %) sont plus susceptibles d'attribuer la défense au gouvernement fédéral que ceux qui sont méfiants (88 %).
Confiance dans les institutions canadiennes
On a demandé aux répondants s'ils font confiance à sept institutions canadiennes, listées aléatoirement. Parmi les institutions présentées, la plus grande proportion des répondants (74 %) affirme avoir beaucoup ou assez confiance en Élections Canada, suivi de près par la police (72 %). Un peu plus de la moitié des répondants affirme avoir confiance envers le gouvernement provincial (55 %) et fédéral (54 %) ainsi qu'envers les médias (51 %). Moins de deux électeurs sur cinq (37 %) font confiance aux grandes entreprises et sociétés, et seulement un électeur sur cinq (22 %) fait confiance aux plateformes de médias sociaux.
Une proportion significativement plus faible des répondants fait confiance à Élections Canada en avril 2022 comparativement à avril 2021 (74 % par rapport à 78 %). La confiance accordée aux médias a connu une diminution semblable (51 % par rapport à 55 % en 2021), alors que la confiance accordée aux autres institutions n'a pas changé de manière significative.
Figure 5 : Confiance dans les institutions canadiennes (suivi)
Q : Dans quelle mesure faites-vous confiance aux institutions canadiennes suivantes? Base : tous les répondants (n = 2 504). Remarque 1 : À des fins de comparaison, on a réalisé le calcul de la confiance nette, soit l'addition des énoncés « beaucoup confiance » et « assez confiance ». Remarque 2 : Comme l'énoncé « plateformes de médias sociaux » a été ajouté en avril 2022, aucune comparaison n'a été faite.
Description de la « Figure 5 : Confiance dans les institutions canadiennes (suivi) »
Ce graphique montre la confiance des répondants dans les institutions canadiennes. La répartition est la suivante :
Avril 2022
Élections Canada : 74 %
La police : 72 %
Le gouvernement provincial : 55 %
Le gouvernement fédéral : 54 %
Les médias : 51 %
Les grandes entreprises/sociétés : 37 %
Les plateformes de médias sociaux : 22 %
Avril 2021
Élections Canada : 78 %
La police : 74 %
Le gouvernement provincial : 55 %
Le gouvernement fédéral : 54 %
Les médias : 55 %
Les grandes entreprises/sociétés : 38 %
Les plateformes de médias sociaux : aucune valeur
Dans les résultats détaillés du sondage, Élections Canada est également l'institution en laquelle la plus grande proportion d'électeurs (26 %) affirme avoir beaucoup confiance, comparativement à la police (19 %), aux gouvernements fédéral et provincial (10 % respectivement) et aux médias (6 %).
Figure 6 : Confiance dans les institutions canadiennes (résultats détaillés d'avril 2022)
Q : Dans quelle mesure faites-vous confiance aux institutions canadiennes suivantes? Base : tous les répondants (n = 2 504).
Description de la « Figure 6 : Confiance dans les institutions canadiennes (résultats détaillés d'avril 2022) »
Ce graphique montre la confiance des répondants dans les différentes institutions canadiennes. La répartition est la suivante :
Élections Canada
Beaucoup confiance : 26 %
Assez confiance : 48 %
Peu confiance : 16 %
Pas confiance : 6 %
Je ne sais pas : 4 %
La police
Beaucoup confiance : 19 %
Assez confiance : 53 %
Peu confiance : 20 %
Pas confiance : 6 %
Je ne sais pas : 2 %
Le gouvernement provincial
Beaucoup confiance : 10 %
Assez confiance : 44 %
Peu confiance : 29 %
Pas confiance : 14 %
Je ne sais pas : 2 %
Le gouvernement fédéral
Beaucoup confiance : 10 %
Assez confiance : 44 %
Peu confiance : 29 %
Pas confiance : 17 %
Je ne sais pas : 3 %
Les médias
Beaucoup confiance : 6 %
Assez confiance : 45 %
Peu confiance : 31 %
Pas confiance : 15 %
Je ne sais pas : 3 %
Les grandes entreprises/sociétés
Beaucoup confiance : 3 %
Assez confiance : 34 %
Peu confiance : 43 %
Pas confiance : 16 %
Je ne sais pas : 4 %
Les plateformes de médias sociaux
Beaucoup confiance : 2 %
Assez confiance : 19 %
Peu confiance : 43 %
Pas confiance : 29 %
Je ne sais pas : 3 %
Comparaison de la confiance (beaucoup confiance et assez confiance) des sous-groupes envers ECfootnote 3 :
Les hommes (77 %) sont plus susceptibles de faire confiance à EC que les femmes (70 %).
Les électeurs âgés de 55 ans et plus (79 %) sont plus susceptibles de faire confiance à EC, tandis que les électeurs âgés de 35 à 54 ans (70 %) et de 18 à 34 ans (69 %) le sont moins.
Les électeurs du Québec (78 %) sont plus susceptibles de faire confiance à EC, tandis que les électeurs de l'Alberta (66 %) le sont moins.
Les répondants habitant dans une région urbaine ou suburbaine (77 %) sont plus susceptibles de faire confiance à EC que ceux habitant dans une région rurale ou une petite ville (66 %).
Les répondants ayant fait au moins quelques cours universitaires (79 %) sont plus susceptibles de faire confiance à EC, tandis que ceux détenant au plus un diplôme d'études secondaires (61 %) le sont moins.
Les répondants autochtones (63 %) sont moins susceptibles de faire confiance à EC que les répondants non autochtones (75 %).
Les répondants qui sont intéressés par la politique (80 %) sont plus susceptibles de faire confiance à EC que ceux qui ne s'y intéressent pas (59 %).
Les votants assidus (78 %) sont plus susceptibles de faire confiance à EC que les votants occasionnels (57 %).
Les personnes ayant voté en 2021 (78 %) sont plus susceptibles de faire confiance à EC que les personnes n'ayant pas voté (65 %).
Les répondants ayant une connaissance des compétences fédérales et provinciales (78 %) sont plus susceptibles de faire confiance à EC que ceux n'en ayant pas (59 %).
Les électeurs n'ayant aucune croyance conspirationniste (88 %) sont plus susceptibles de faire confiance à EC, tandis que les électeurs en ayant quelques-unes (69 %) ou que ceux ayant de fortes croyances conspirationnistes (52 %) le sont moins.
Les répondants faisant en général confiance aux gens (87 %) sont plus susceptibles de faire confiance à EC que ceux qui sont méfiants (67 %).
Les répondants estimant que les restrictions de santé publique liées à la COVID-19 dans leur région ont été raisonnables (82 %) sont plus susceptibles de faire confiance à EC que ceux estimant que les restrictions ont été déraisonnables (47 %).
Opinion sur l'équité des élections fédérales
Règle générale, la majorité des électeurs (81 %) en avril 2022 pense qu'Élections Canada gère les élections fédérales de façon équitable : la moitié d'entre eux pense qu'EC gère les élections de manière très équitable (41 %), et l'autre moitié, de manière plutôt équitable (40 %). À l'inverse, un électeur sur dix (11 %) croit qu'Élections Canada gère les élections de façon inéquitable : 7 % des électeurs croient qu'elles sont gérées de manière plutôt inéquitable, et 4 %, de manière très inéquitable.
Toutefois, une proportion plus faible d'électeurs pense, en avril 2022, qu'Élections Canada gère les élections de façon équitable par rapport à avril 2021 (81 % par rapport à 87 %).
Figure 7 : Équité d'Élections Canada pour la gestion des élections fédérales
Q : En pensant aux élections fédérales en général, dans quelle mesure diriez-vous qu'Élections Canada gère les élections de façon équitable ou inéquitable? Base : tous les répondants (n = 2 504).
Description de la « Figure 7 : Équité d'Élections Canada pour la gestion des élections fédérales »
Ce graphique montre l'opinion des répondants sur le caractère équitable de la gestion des élections fédérales par Élections Canada. La répartition est la suivante :
Avril 2022
Très équitable : 41 %
Plutôt équitable : 40 %
Plutôt inéquitable : 7 %
Très inéquitable : 4 %
Je ne sais pas : 8 %
Avril 2021
Très équitable : 44 %
Plutôt équitable : 42 %
Plutôt inéquitable : 6 %
Très inéquitable : 2 %
Je ne sais pas : 5 %
Les sous-groupes suivants sont plus ou moins susceptibles de penser qu'Élections Canada gère les élections de façon équitable :
Les hommes (84 %) sont plus susceptibles de penser qu'Élections Canada gère les élections de façon équitable que les femmes (78 %).
Les électeurs âgés de 55 ans et plus (86 %) sont plus susceptibles de penser qu'Élections Canada gère les élections de façon équitable, tandis que les électeurs âgés de 35 à 54 ans (78 %) et de 18 à 34 ans (77 %) le sont moins.
Les répondants ayant fait au moins quelques cours universitaires (86 %) sont plus susceptibles de penser qu'Élections Canada gère les élections de façon équitable, tandis que ceux ayant fait quelques cours de collège ou d'école de métier (80 %) ou détenant au plus un diplôme d'études secondaires (72 %) le sont moins.
Les électeurs de la Colombie-Britannique (85 %) sont plus susceptibles de penser qu'Élections Canada gère les élections de façon équitable, tandis que les électeurs de l'Alberta (76 %) le sont moins.
Les électeurs autochtones (71 %) sont moins susceptibles de penser qu'Élections Canada gère les élections de façon équitable que les électeurs non autochtones (82 %).
Les répondants qui sont intéressés par la politique (86 %) sont plus susceptibles de penser qu'Élections Canada gère les élections de façon équitable que ceux qui ne s'y intéressent pas (70 %).
Les votants assidus (85 %) sont plus susceptibles de penser qu'Élections Canada gère les élections de façon équitable que les votants occasionnels (67 %).
Les personnes ayant voté en 2021 (86 %) sont plus susceptibles que les personnes n'ayant pas voté (73 %) de penser qu'Élections Canada gère les élections de façon équitable.
Les répondants ayant une connaissance des compétences fédérales et provinciales (85 %) sont plus susceptibles de penser qu'Élections Canada gère les élections de façon équitable que ceux n'en ayant pas (68 %).
Les électeurs n'ayant aucune croyance conspirationniste (93 %) sont plus susceptibles de penser qu'Élections Canada gère les élections de façon équitable, tandis que ceux en ayant quelques-unes (77 %) et ceux ayant de fortes croyances conspirationnistes (62 %) le sont moins.
Les répondants faisant en général confiance aux gens (91 %) sont plus susceptibles de penser qu'Élections Canada gère les élections de façon équitable que ceux qui sont méfiants (77 %).
Les répondants estimant que les restrictions de santé publique liées à la COVID-19 dans leur région ont été raisonnables (89 %) sont plus susceptibles de penser qu'Élections Canada gère les élections de façon équitable que ceux estimant que les restrictions ont été déraisonnables (56 %).
Raisons de penser qu'Élections Canada gère les élections de façon inéquitable
En avril 2022, parmi les 11 % des répondants qui pensent qu'Élections Canada gère les élections de façon inéquitable, environ la moitié (52 %) donnent une raison qui explique cette opinion. L'autre moitié des répondants (48 %) n'ont pas de raison particulière de penser ainsi (26 %), ne savent pas (8 %) ou préfèrent ne pas répondre (14 %).
Les raisons les plus courantes de penser qu'Élections Canada gère les élections de façon inéquitable sont les suivantes : la distribution régionale des sièges est inéquitable ou permet que le résultat soit déterminé par l'Ontario et le Québec (16 %); une incertitude par rapport à l'intégrité et à la sûreté électorales ou une croyance que les élections sont « truquées » (11 %); une aversion pour le vote par la poste (7 %). Un manque de confiance générale dans le gouvernement et les politiciens (6 %), des problèmes liés à la désorganisation de l'élection (3 %) et une perception d'un potentiel de fraude électorale (2 %) sont aussi au nombre des raisons citées par les répondants.
Les raisons suivantes de penser qu'Élections Canada gère les élections de façon inéquitable sont mentionnées par une proportion significativement plus élevée de répondants en avril 2022 par rapport à avril 2021 :
Distribution régionale des sièges inéquitable; le résultat est déterminé par l'Ontario et le Québec : 16 % en avril 2022 par rapport à 9 % en avril 2021;
Aversion pour le vote par la poste : 7 % par rapport à 0 %;
Désorganisation ou problèmes : 3 % par rapport à 0 %;
Risque trop élevé de fraude électorale : 2 % par rapport à 0 %.
Figure 8 : Raisons de penser qu'Élections Canada ne mène pas des élections équitables
Q : Avez-vous une raison particulière de penser qu'Élections Canada gère les élections de façon inéquitable? Réponses spontanées* Base : Répondants qui ont dit qu'Élections Canada gère les élections de façon plutôt ou très inéquitable (n = 296). *Comme les répondants pouvaient donner plus d'une réponse, le total peut dépasser 100 %.
Description de la « Figure 8 : Raisons de penser qu'Élections Canada ne mène pas des élections équitables »
Ce graphique montre les raisons pour lesquelles certains répondants croient qu'Élections Canada mène des élections inéquitables. La répartition est la suivante :
Avril 2022
Distribution régionale des sièges inéquitable; le résultat est déterminé par l'Ontario et le Québec : 16 %
Incertitude quant à l'intégrité et à la sûreté de l'élection (application des règles, dont les énoncés généraux sur le trucage) : 11 %
Aversion pour le vote par la poste : 7 %
Manque de confiance dans le gouvernement, la politique et les politiciens : 6 %
Désorganisation/problèmes : 3 %
Risque trop élevé de fraude électorale : 2 %
Incertitude quant à l'équité du système (les règles en elles-mêmes sont inéquitables) : 2 %
Résultats décevants : 0 %
Services électoraux insatisfaisants : 0 %
Autre : 5 %
Aucune raison particulière : 26 %
Je ne sais pas : 8 %
Je préfère ne pas répondre : 14 %
Avril 2021
Distribution régionale des sièges inéquitable, le résultat est déterminé par l'Ontario et le Québec : 9 %
Incertitude quant à l'intégrité et à la sûreté de l'élection (application des règles, dont les énoncés généraux sur le trucage) : 10 %
Aversion pour le vote par la poste : 0 %
Manque de confiance dans le gouvernement, la politique et les politiciens : 8 %
Désorganisation/problèmes : 0 %
Risque trop élevé de fraude électorale : 0 %
Incertitude quant à l'équité du système (les règles en elles-mêmes sont inéquitables) : 8 %
Résultats décevants : 2 %
Services électoraux insatisfaisants : 4 %
Autre : 5 %
Aucune raison particulière : 35 %
Je ne sais pas : 8 %
Je préfère ne pas répondre : 12 %
Quelques écarts notables entre les sous-groupes :
Les femmes (32 %) sont plus susceptibles que les hommes (20 %) de n'avoir aucune raison particulière de penser qu'EC gère les élections de façon inéquitable.
Les répondants détenant au plus un diplôme d'études secondaires (47 %) sont plus susceptibles de n'avoir aucune raison particulière de penser qu'EC gère les élections de façon inéquitable, tandis que ceux ayant au moins fait quelques cours universitaires (23 %) ou de collège (18 %) le sont moins.
Les répondants qui ne sont pas intéressés par la politique (41 %), par rapport à ceux qui s'y intéressent (18 %), sont également plus susceptibles de n'avoir aucune raison particulière de penser qu'EC gère les élections de façon inéquitable, tout comme les répondants n'ayant pas voté à l'élection générale fédérale de 2021 (42 %) par rapport à ceux y ayant voté (19 %).
Les électeurs du Manitoba et de la Saskatchewan (39 %) sont plus susceptibles que ceux d'autres régions de penser que la distribution régionale des sièges est inéquitable ou que le résultat des élections est déterminé par l'Ontario et le Québec. D'autres groupes d'électeurs étant plus susceptibles de penser qu'EC gère les élections de façon inéquitable en raison de la distribution régionale des sièges comprend les électeurs qui sont intéressés par la politique (21 % par rapport à 8 %) et ceux ayant voté à l'élection générale de 2021 (21 % par rapport à 8 %).
Les électeurs âgés de plus de 55 ans (15 %) sont plus susceptibles de mentionner l'aversion pour le vote par la poste comme raison de penser qu'EC gère les élections de façon inéquitable, tandis que les électeurs âgés de 18 à 34 ans (1 %) étaient moins susceptibles. Les répondants qui sont intéressés par la politique (11 % par rapport à 0 %), les votants assidus (10 % par rapport à 0 %), ceux en ayant une connaissance des compétences fédérales et provinciales (10 % par rapport à 1 %) et ceux faisant confiance aux gens (19 % par rapport à 5 %) sont aussi plus susceptibles d'avoir une aversion pour le vote par la poste.
Confiance relative aux changements électoraux
On a mené une expérience d'échantillon fractionné afin d'étudier si les électeurs font généralement confiance au gouvernement pour proposer des changements à la manière dont les élections fédérales se déroulent et s'ils font expressément confiance à Élections Canada pour proposer de tels changements.
Pour l'une des moitiés de l'échantillon fractionné, près du deux tiers des répondants (64 %) sont d'accord avec l'énoncé : « Si le gouvernement propose des changements à la manière dont les élections fédérales se déroulent, c'est probable qu'il essaie de rendre le processus de vote plus facile ou plus équitable pour tous les Canadiens. » : 18 % sont fortement d'accord et 46 %, plutôt d'accord. Inversement, 14 % des répondants sont plutôt en désaccord avec l'énoncé et 7 %, fortement en désaccord, alors que 15 % ont répondu ne pas savoir.
Figure 9 : Confiance relative aux changements électoraux (gouvernement)
Q : Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec l'énoncé suivant? Si le gouvernement propose des changements à la manière dont les élections fédérales se déroulent, c'est probable qu'il essaie de rendre le processus de vote plus facile ou plus équitable pour tous les Canadiens. Base : moitié des répondants (n = 1 252). Remarque : Comme il s'agit d'une nouvelle question, aucune comparaison n'a été faite.
Description de la « Figure 9 : Confiance relative aux changements électoraux (gouvernement) »
Ce graphique montre la confiance des répondants dans la capacité du gouvernement à proposer des changements à la manière dont les élections fédérales se déroulent. La répartition est la suivante :
Fortement d'accord : 18 %
Plutôt d'accord : 46 %
Plutôt en désaccord : 14 %
Fortement en désaccord : 7 %
Je ne sais pas : 15 %
Comparaison de l'accord des sous-groupes avec l'énoncé voulant que le gouvernement propose des changements à la manière dont les élections fédérales se déroulent dans le but de rendre le processus de vote plus facile ou plus équitable pour tous les Canadiens :
Les électeurs vivant au Québec (73 %) et dans le Canada atlantique (72 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé, tandis que ceux vivant en Alberta (56 %) le sont moins.
Les répondants habitant dans une région urbaine ou suburbaine (67 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que ceux habitant dans une région rurale ou une petite ville (56 %).
Les répondants ayant fait quelques cours universitaires (67 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé, tandis que ceux ayant fait quelques cours de collège ou d'école de métier (59 %) le sont moins.
Les répondants qui sont intéressés par la politique (67 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que ceux qui ne s'y intéressent pas (58 %).
Les répondants n'ayant aucune croyance conspirationniste (69 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé, tandis que ceux en ayant quelques-unes (60 %) le sont moins.
Les répondants faisant en général confiance aux gens (72 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que ceux qui sont méfiants (61 %).
Les répondants estimant que les restrictions de santé publique liées à la COVID-19 dans leur région ont été raisonnables (71 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que ceux estimant que les restrictions ont été déraisonnables (40 %).
Pour l'autre moitié de l'échantillon fractionné, une plus grande proportion des répondants (76 %) sont d'accord avec l'énoncé : « Si Élections Canada propose des changements à la manière dont les élections fédérales se déroulent, c'est probable qu'il essaie de rendre le processus de vote plus facile ou plus équitable pour tous les Canadiens. » : 28 % sont fortement d'accord et 47 %, plutôt d'accord. Inversement, 8 % des répondants sont plutôt en désaccord avec l'énoncé et 3 %, fortement en désaccord, alors que 13 % ont répondu ne pas savoir.
Figure 10 : Confiance relative aux changements électoraux (Élections Canada)
Q : Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec l'énoncé suivant? Si Élections Canada propose des changements à la manière dont les élections fédérales se déroulent, c'est probable qu'il essaie de rendre le processus de vote plus facile ou plus équitable pour tous les Canadiens. Base : moitié des répondants (n = 1 252). Remarque : Comme il s'agit d'une nouvelle question, aucune comparaison n'a été faite.
Description de la « Figure 10 : Confiance relative aux changements électoraux (Élections Canada) »
Ce graphique montre la confiance des répondants dans la capacité d'Élections Canada à proposer des changements à la manière dont les élections fédérales se déroulent. La répartition est la suivante :
Fortement d'accord : 28 %
Plutôt d'accord : 47 %
Plutôt en désaccord : 8 %
Fortement en désaccord : 3 %
Je ne sais pas : 13 %
Comparaison de l'accord des sous-groupes avec l'énoncé voulant qu'Élections Canada propose des changements à la manière dont les élections fédérales se déroulent dans le but de rendre le processus de vote plus facile ou plus équitable pour tous les Canadiens :
Les répondants ayant fait au moins quelques cours universitaires (79 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé, tandis que ceux détenant au plus un diplôme d'études secondaires (70 %) le sont moins.
Les électeurs autochtones (66 %) sont moins susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que les électeurs non autochtones (77 %).
Les électeurs handicapés (65 %) sont moins susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que les électeurs non handicapés (78 %).
Les répondants qui sont intéressés par la politique (80 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que ceux qui ne s'y intéressent pas (67 %).
Les votants assidus (79 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que les votants occasionnels (66 %).
Les répondants n'ayant aucune croyance conspirationniste (86 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé, tandis que ceux en ayant quelques-unes (73 %) ou ceux ayant de fortes croyances conspirationnistes (61 %) le sont moins.
Les répondants faisant en général confiance aux gens (85 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que ceux qui sont méfiants (72 %).
Les répondants estimant que les restrictions de santé publique liées à la COVID-19 dans leur région ont été raisonnables (83 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que ceux estimant que les restrictions ont été déraisonnables (56 %).
Carte d'information de l'électeur électronique
Actuellement, Élections Canada envoie par la poste à chaque électeur inscrit une carte d'information de l'électeur (CIE) indiquant où et quand voter, lorsqu'il y a une élection fédérale.
En avril 2022, la majorité des électeurs (56 %) affirme que si elle avait l'option, elle choisirait de recevoir la carte d'information de l'électeur par voie électronique plutôt que par la poste, tandis qu'environ le tiers (35 %) préfère la recevoir par la poste, et qu'un électeur sur dix (9 %) a répondu ne pas savoir.
Figure 11 : Préférence pour l'utilisation d'une carte d'information de l'électeur électronique
Q : Lorsqu'il y a une élection fédérale, Élections Canada envoie par la poste à chaque électeur inscrit une carte d'information de l'électeur indiquant où et quand voter. Mais vous avez peut-être l'habitude de recevoir des documents tels que les états de compte bancaire par voie électronique, par courriel ou sur un site Web. Si vous aviez l'option, choisiriez-vous de recevoir votre carte d'information de l'électeur par voie électronique plutôt que par la poste? Base : tous les répondants (n = 2 504). Remarque : Comme il s'agit d'une nouvelle question, aucune comparaison n'a été faite.
Description de la « Figure 11 : Préférence pour l'utilisation d'une carte d'information de l'électeur électronique »
Ce graphique montre la proportion des électeurs qui préfèrent recevoir leur carte d'information de l'électeur par voie électronique. La répartition est la suivante :
Oui : 56 %
Non : 35 %
Je ne sais pas : 9 %
Comparaison du choix des sous-groupes pour la réception de la carte d'information de l'électeur par voie électronique plutôt que par la poste :
Les répondants habitant dans une région urbaine ou suburbaine (58 %) sont plus susceptibles de choisir une CIE électronique que ceux habitant dans une région rurale ou une petite ville (52 %).
Les répondants âgés de 18 à 34 ans (64 %) et de 35 à 54 ans (60 %) sont plus susceptibles de choisir une CIE électronique, tandis que ceux âgés de 55 ans et plus (48 %) le sont moins.
Les répondants ayant fait au moins quelques cours universitaires (61 %) sont plus susceptibles de choisir une CIE électronique, tandis que ceux détenant au plus un diplôme d'études secondaires (48 %) ou ayant fait quelques cours de collège (52 %) le sont moins.
Les répondants immigrants (66 %) sont plus susceptibles de choisir une CIE électronique que les électeurs non immigrants (54 %).
Les répondants non handicapés (57 %) sont plus susceptibles de choisir une CIE électronique que les répondants handicapés (49 %).
Les répondants n'ayant aucune croyance conspirationniste (60 %) sont plus susceptibles de choisir une CIE électronique, tandis que ceux ayant de fortes croyances conspirationnistes (54 %) ou en ayant quelques-unes (53 %) le sont moins.
Les répondants estimant que les restrictions de santé publique liées à la COVID-19 dans leur région ont été raisonnables (59 %) sont plus susceptibles de choisir une CIE électronique que ceux estimant que les restrictions ont été déraisonnables (48 %).
Entrave au processus électoral
On a demandé aux répondants s'ils pensent que différents types d'entrave au processus électoral pourraient avoir un impact sur le résultat de la prochaine élection fédérale au Canada.
De manière comparable à avril 2021, la plus grande proportion des électeurs (77 %) en avril 2022 pense que la diffusion de fausses informations en ligne pourrait avoir au moins un impact modéré sur le résultat de la prochaine élection fédérale, dont quatre électeurs sur dix (42 %) qui pensent que cet élément pourrait avoir un impact majeur. La deuxième plus grande proportion des répondants (65 %) estime que les fonds étrangers étant utilisés pour influencer la politique canadienne pourraient avoir un impact (27 % des répondants pensent que l'impact pourrait être majeur), suivie de près par la proportion des répondants (64 %) qui pense que les pays ou les groupes étrangers utilisant les médias sociaux et d'autres moyens pour influencer l'opinion politique des Canadiens pourraient avoir un impact (27 % des répondants pensent que l'impact pourrait être majeur). Enfin, six électeurs sur dix (60 %) pensent que le piratage, par des pays ou des groupes étrangers, des systèmes informatiques utilisés pour la conduite de l'élection pourrait avoir un impact (29 % pensent que l'impact pourrait être majeur).
En avril 2022, une proportion significativement plus grande de répondants, par rapport à avril 2021, pense que le piratage, par des pays ou des groupes étrangers, pourrait avoir un impact majeur sur le résultat de la prochaine élection fédérale (60 % par rapport à 55 %).
Figure 12 : Perception de l'impact d'une entrave sur le résultat de la prochaine élection fédérale (suivi)
Q : D'après ce que vous avez vu ou entendu récemment, quel impact les éléments suivants pourraient-ils avoir sur le résultat de la prochaine élection? Base : tous les répondants (n = 2 504).
Description de la « Figure 12 : Perception de l'impact d'une entrave sur le résultat de la prochaine élection fédérale (suivi) »
Ce graphique montre les pourcentages de répondants qui pensent que différents types d'entrave au processus électoral pourraient avoir un impact sur les résultats de la prochaine élection. La répartition est la suivante :
Avril 2022
Diffusion de fausses informations en ligne : 77 %
Fonds étrangers étant utilisés pour influencer la politique canadienne : 65 %
Pays ou groupes étrangers qui utilisent les médias sociaux et d'autres moyens pour influencer l'opinion politique des Canadiens : 64 %
Piratage, par des pays ou des groupes étrangers, des systèmes informatiques utilisés pour la conduite de l'élection : 60 %
Avril 2021
Diffusion de fausses informations en ligne : 78 %
Fonds étrangers étant utilisés pour influencer la politique canadienne : aucune valeur
Pays ou groupes étrangers qui utilisent les médias sociaux et d'autres moyens pour influencer l'opinion politique des Canadiens : 61 %
Piratage, par des pays ou des groupes étrangers, des systèmes informatiques utilisés pour la conduite de l'élection : 55 %
Figure 13 : Perception de l'impact d'une entrave sur le résultat de la prochaine élection fédérale (résultats détaillés d'avril 2022)
Q : D'après ce que vous avez vu ou entendu récemment, quel impact les éléments suivants pourraient-ils avoir sur le résultat de la prochaine élection? Base : tous les répondants (n = 2 504).
Description de la « Figure 3 : Perception de l'impact d'une entrave sur le résultat de la prochaine élection fédérale (résultats détaillés d'avril 2022) »
Ce graphique montre l'impact que les répondants pensent que différents types d'entrave au processus électoral pourraient avoir sur les résultats de la prochaine élection. La répartition est la suivante :
Diffusion de fausses informations en ligne
Impact majeur : 42 %
Impact modéré : 35 %
Impact mineur : 13 %
Aucun impact : 3 %
Je ne sais pas : 7 %
Fonds étrangers étant utilisés pour influencer la politique canadienne
Impact majeur : 27 %
Impact modéré : 38 %
Impact mineur : 19 %
Aucun impact : 4 %
Je ne sais pas : 11 %
Pays ou groupes étrangers qui utilisent les médias sociaux et d'autres moyens pour influencer l'opinion politique des Canadiens
Impact majeur : 27 %
Impact modéré : 38 %
Impact mineur : 22 %
Aucun impact : 5 %
Je ne sais pas : 9 %
Piratage, par des pays ou des groupes étrangers, des systèmes informatiques utilisés pour la conduite de l'élection
Impact majeur : 29 %
Impact modéré : 31 %
Impact mineur : 21 %
Aucun impact : 7 %
Je ne sais pas : 12 %
Comparaison de la propension des sous-groupes à penser que « la diffusion de fausses informations en ligne » pourrait avoir un impact modéré ou majeur sur le résultat de la prochaine élection fédérale :
Les électeurs âgés de 55 ans et plus (81 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux âgés de 35 à 54 ans (73 %).
Les répondants qui sont intéressés par la politique (82 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux qui ne s'y intéressent pas (67 %).
Les votants assidus (79 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que les votants occasionnels (69 %).
Les électeurs ayant une connaissance des compétences fédérales et provinciales (79 %) sont plus susceptibles de penser ainsi comparativement à ceux n'en ayant pas (69 %).
Fait à noter, les électeurs n'ayant aucune croyance conspirationniste (81 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux en ayant quelques-unes (74 %) le sont moins.
Comparaison de la propension des sous-groupes à penser que « les fonds étrangers étant utilisés pour influencer la politique canadienne » pourraient avoir un impact modéré ou majeur sur le résultat de la prochaine élection fédérale :
Les hommes (68 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que les femmes (63 %).
Les électeurs âgés de plus de 55 ans (70 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux âgés de 18 à 34 ans (60 %) le sont moins.
Les répondants qui sont intéressés par la politique (70 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux qui ne s'y intéressent pas (54 %).
Les votants assidus (67 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que les votants occasionnels (57 %).
Les répondants ayant de fortes croyances conspirationnistes (78 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux en ayant quelques-unes ou aucune (62 %) le sont moins.
Comparaison de la propension des sous-groupes à penser que « les pays ou les groupes étrangers qui utilisent les médias sociaux et d'autres moyens pour influencer l'opinion politique des Canadiens » pourraient avoir un impact, modéré ou majeur, sur le résultat de la prochaine élection fédérale :
Les hommes (68 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que les femmes (60 %).
Les électeurs âgés de plus de 55 ans (71 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux âgés de 18 à 34 ans (60 %) et de 35 à 54 ans (59 %) le sont moins.
Les électeurs immigrants (69 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que les électeurs non immigrants (63 %).
Les répondants qui sont intéressés par la politique (71 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux qui ne s'y intéressent pas (49 %).
Les votants assidus (66 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que les votants occasionnels (57 %).
Les répondants ayant une connaissance des compétences provinciales et fédérales (65 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux n'en ayant pas (60 %).
Les électeurs ayant de fortes croyances conspirationnistes (73 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux n'ayant aucune croyance conspirationniste (65 %) et ceux en ayant quelques-unes (61 %) le sont moins.
Comparaison de la propension des sous-groupes à penser que « le piratage, par des pays ou des groupes étrangers, des systèmes informatiques utilisés pour la conduite de l'élection » pourrait avoir un impact modéré ou majeur sur le résultat de la prochaine élection fédérale :
Les électeurs âgés de plus de 55 ans (67 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux âgés de 35 à 54 ans (58 %) et de 18 à 34 ans (53 %) le sont moins.
Les électeurs du Québec (66 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que les électeurs d'autres régions.
Les répondants immigrants (66 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que les répondants non immigrants (59 %).
Les répondants qui sont intéressés par la politique (63 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux qui ne s'y intéressent pas (54 %).
Les répondants ayant de fortes croyances conspirationnistes (72 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux n'ayant aucune croyance conspirationniste (57 %) le sont moins.
Les répondants estimant que les restrictions de santé publique liées à la COVID-19 dans leur région ont été raisonnables (64 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux estimant qu'elles ont été déraisonnables (53 %).
Opinion sur l'intégrité du système électoral au Canada
En avril 2022, près des deux tiers (68 %) d'un échantillon fractionné d'électeurs pensent que le système électoral au Canada est sûr et fiable, un électeur sur cinq (21 %) pense qu'il est vulnérable à la fraude, et un électeur sur dix (11 %) ne sait pas.
En comparaison avec les résultats d'avril 2021, une proportion significativement plus faible des répondants d'avril 2022 est d'accord avec l'énoncé voulant que le vote soit sûr et fiable (68 % par rapport à 74 %), et une proportion plus élevée affirme que le vote est vulnérable à la fraude (21 % par rapport à 17 %).
Figure 14 : Opinion sur le système électoral au Canada
Q : Q : Lequel des énoncés suivants décrit le mieux votre opinion à propos du système électoral au Canada? Base : moitié des répondants (n = 1 252).
Description de la « Figure 14 : Opinion sur le système électoral au Canada »
Ce graphique montre l'opinion des répondants sur la fiabilité du système électoral au Canada. La répartition est la suivante :
Avril 2022
Le vote est sûr et fiable : 68 %
Le vote est vulnérable à la fraude : 21 %
Je ne sais pas : 11 %
Avril 2021
Le vote est sûr et fiable : 74 %
Le vote est vulnérable à la fraude : 17 %
Je ne sais pas : 9 %
Comparaison de la foi en la sûreté et la fiabilité du système électoral au Canada des sous-groupes suivants :
Les hommes (73 %) sont plus susceptibles de penser que le système électoral est sûr et fiable que les femmes (64 %).
Les électeurs âgés de 55 ans et plus (75 %) sont plus susceptibles de penser que le système électoral est sûr et fiable, tandis que ceux âgés de 35 à 54 ans (64 %) le sont moins.
Les répondants habitant dans une région urbaine ou suburbaine (72 %) sont plus susceptibles de penser que le système électoral est sûr et fiable que ceux habitant dans une petite ville ou une région rurale (59 %).
Les répondants ayant fait au moins quelques cours universitaires (76 %) sont plus susceptibles de penser que le système électoral est sûr et fiable, tandis que ceux détenant au plus un diplôme d'études secondaires (54 %) ou ceux ayant fait quelques cours de collège ou d'école de métier (62 %) le sont moins.
Les électeurs non autochtones (69 %) sont plus susceptibles de penser que le système électoral est sûr et fiable que les électeurs autochtones (54 %).
Les répondants qui sont intéressés par la politique (73 %) sont plus susceptibles de penser que le système électoral est sûr et fiable que ceux qui ne s'y intéressent pas (56 %).
Les votants assidus (73 %) sont plus susceptibles de penser que le système électoral est sûr et fiable que les votants occasionnels (49 %).
Les répondants ayant voté à l'élection de 2021 (74 %) sont plus susceptibles de penser que le système électoral est sûr et fiable que ceux qui n'ont pas voté (52 %).
Les répondants ayant une connaissance des compétences fédérales et provinciales (72 %) sont plus susceptibles de penser que le système électoral est sûr et fiable que ceux n'en ayant pas (55 %).
Les électeurs n'ayant aucune croyance conspirationniste (85 %) sont plus susceptibles de penser que le système électoral est sûr et fiable, tandis que ceux ayant quelques croyances conspirationnistes (60 %) et de fortes croyances conspirationnistes (47 %) le sont moins.
Les électeurs faisant en général confiance aux gens (82 %) sont plus susceptibles de penser que le système électoral est sûr et fiable que ceux s'en méfient (60 %).
Les répondants estimant que les restrictions de santé publique liées à la COVID-19 dans leur région ont été raisonnables (75 %) sont plus susceptibles de penser que le système électoral est sûr et fiable que ceux estimant qu'elles ont été déraisonnables (46 %).
Opinion sur l'intégrité du vote par la poste au Canada
En avril 2022, moins de la moitié (46 %) d'un échantillon fractionné de répondants pense que le vote par la poste est sûr et fiable, tandis que le tiers (35 %) pense qu'il est vulnérable à la fraude, et un répondant sur cinq (19 %) ne sait pas.
En comparaison avec les résultats d'avril 2021, une proportion significativement plus faible des répondants d'avril 2022 est d'accord avec l'énoncé voulant que le vote par la poste soit sûr et fiable (46 % par rapport à 51 %).
Figure 15 : Opinion sur le vote par la poste
Q : Lequel des énoncés suivants décrit le mieux votre opinion à propos du vote par la poste au Canada? Base : moitié des répondants (n = 1 252).
Description de la « Figure 15 : Opinion sur le vote par la poste »
Ce graphique montre l'opinion des répondants sur la fiabilité du vote par la poste au Canada. La répartition est la suivante :
Avril 2022
Le vote par la poste est sûr et fiable : 46 %
Le vote par la poste est vulnérable à la fraude : 35 %
Je ne sais pas : 19 %
Avril 2021
Le vote par la poste est sûr et fiable : 51 %
Le vote par la poste est vulnérable à la fraude : 32 %
Je ne sais pas : 17 %
Comparaison de la foi en la sûreté et la fiabilité du vote par la poste des sous-groupes suivants :
Les hommes (52 %) sont plus susceptibles de croire que le vote par la poste est sûr et fiable que les femmes (41 %).
Les répondants ayant fait des études universitaires (53 %) sont plus susceptibles de croire que le vote par la poste est sûr et fiable, tandis que ceux détenant au plus un diplôme d'études secondaires (29 %) le sont moins.
Les répondants non autochtones (47 %) sont plus susceptibles de croire que le vote par la poste est sûr et fiable que les répondants autochtones (28 %).
Les répondants qui sont intéressés par la politique (51 %) sont plus susceptibles de croire que le vote par la poste est sûr et fiable que ceux qui ne s'y intéressent pas (37 %).
Les électeurs n'ayant aucune croyance conspirationniste (64 %) sont plus susceptibles de croire que le vote par le poste est sûr et fiable, tandis que ceux ayant quelques croyances conspirationnistes (37 %) et de fortes croyances conspirationnistes (30 %) le sont moins.
Les répondants faisant en général confiance aux gens (55 %) sont plus susceptibles de croire que le vote par la poste est sûr et fiable que ceux qui s'en méfient (42 %).
Les répondants estimant que les restrictions de santé publique liées à la COVID-19 dans leur région ont été raisonnables (53 %) sont plus susceptibles de croire que le vote par la poste est sûr et fiable que ceux estimant qu'elles ont été déraisonnables (25 %).
Types de fraude électorale
Les électeurs devaient indiquer la fréquence à laquelle ils pensent que différents types de fraude électorale se produisent lors des élections fédérales canadiennes.
En avril 2022, semblablement aux résultats d'avril 2021, deux électeurs sur cinq (41 %) pensent que des personnes se font passer pour d'autres lors des élections fédérales canadiennes, un électeur sur dix (10 %) pensant que ce type de fraude se produit souvent, et le tiers (32 %) pensant qu'il se produit parfois.
Le tiers (35 %) des électeurs pense qu'il arrive souvent (9 %) ou parfois (26 %) qu'une personne vote sans être citoyenne canadienne, et le tiers (33 %) pense qu'il arrive souvent (7 %) ou parfois (26 %) qu'une personne vote plus d'une fois. La plus faible proportion (29 %) pense que le vol ou la modification de bulletins de vote après qu'ils aient été déposés dans l'urne est un type de fraude qui se produit souvent (7 %) ou parfois (21 %).
En comparaison avec les proportions d'avril 2021, une plus grande proportion de répondants en avril 2022 affirme que les types de fraude électorale suivants se produisent souvent ou parfois :
Une personne qui vote plus d'une fois : 33 % par rapport à 29 %.
Une personne qui vole ou modifie des bulletins de vote après qu'ils ont été déposés dans l'urne : 29 % par rapport à 25 %.
Figure 16 : Perception de la fréquence de certains types de fraude (suivi)
Q : En général, à quelle fréquence pensez-vous que les types de fraudes électorales suivants se produisent lors des élections fédérales canadiennes? Base : tous les répondants (n = 2 504). Remarque : À des fins d'analyse, la fréquence totale a été calculée en additionnant le nombre de réponses pour « souvent » et « parfois ».
Description de la « Figure 16 : Perception de la fréquence de certains types de fraude (suivi) »
Ce graphique montre la proportion de répondants qui pensent que des types particuliers de fraude électorale se produisent souvent ou parfois. La répartition est la suivante :
Avril 2022
Une personne qui se fait passer pour une autre : 41 %
Une personne qui vote sans être citoyenne canadienne : 35 %
Une personne qui vote plus d'une fois : 33 %
Une personne qui vole ou modifie des bulletins de vote après qu'ils ont été déposés dans l'urne : 29 %
Avril 2021
Une personne qui se fait passer pour une autre : 39 %
Une personne qui vote sans être citoyenne canadienne : 35 %
Une personne qui vote plus d'une fois : 29 %
Une personne qui vole ou modifie des bulletins de vote après qu'ils ont été déposés dans l'urne : 25 %
Figure 17 : Perception de la fréquence de certains types de fraude (résultats détaillés d'avril 2022)
Q : En général, à quelle fréquence pensez-vous que les types de fraudes électorales suivants se produisent lors des élections fédérales canadiennes? Base : tous les répondants (n = 2 504).
Description de la « Figure 17 : Perception de la fréquence de certains types de fraude (résultats détaillés d'avril 2022) »
Ce graphique montre la perception des répondants sur la fréquence de types particuliers de fraude électorale. La répartition est la suivante :
Une personne qui se fait passer pour une autre
Souvent : 10 %
Parfois : 32 %
Rarement : 32 %
Presque jamais : 18 %
Je ne suis pas certain : 9 %
Une personne qui vote sans être citoyenne canadienne
Souvent : 9 %
Parfois : 26 %
Rarement : 30 %
Presque jamais : 23 %
Je ne suis pas certain : 12 %
Une personne qui vote plus d'une fois
Souvent : 7 %
Parfois : 26 %
Rarement : 34 %
Presque jamais : 24 %
Je ne suis pas certain : 9 %
Une personne qui vole ou modifie des bulletins de vote après qu'ils ont été déposés dans l'urne
Souvent : 7 %
Parfois : 21 %
Rarement : 30 %
Presque jamais : 31 %
Je ne suis pas certain : 10 %
Comparaison de la propension des sous-groupes à penser qu'il arrive souvent ou parfois qu'une « personne se fait passer pour une autre » lors des élections fédérales canadiennes :
Les électeurs vivant au Québec (52 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux vivant en l'Ontario (38 %) et vivant en Colombie-Britannique (32 %) le sont moins.
Les répondants habitant dans une région rurale ou une petite ville (46 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux habitant dans une région urbaine ou suburbaine (39 %).
Les répondants détenant au plus un diplôme d'études secondaires (49 %) ou ayant fait quelques cours de collège ou d'école de métier (45 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux ayant fait au moins quelques cours universitaires (36 %) le sont moins.
Les électeurs autochtones (54 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que les électeurs non autochtones (41 %).
Les votants occasionnels (48 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que les votants assidus (39 %).
Les personnes n'ayant pas voté en 2021 (52 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que les personnes ayant voté en 2021 (39 %).
Les répondants n'ayant pas de connaissance des compétences fédérales et provinciales (48 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux en ayant une connaissance (39 %).
Les électeurs ayant de fortes croyances conspirationnistes (71 %) et ceux en ayant quelques-unes (44 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux n'ayant aucune croyance conspirationniste (27 %) le sont moins.
Les répondants ayant tendance à se méfier des gens (48 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux faisant en général confiance aux gens (33 %).
Les répondants estimant que les restrictions de santé publique liées à la COVID-19 dans leur région ont été déraisonnables (49 %) sont plus susceptibles de croire ainsi que ceux estimant qu'elles ont été raisonnables (40 %).
Comparaison de la propension des sous-groupes à penser qu'il arrive souvent ou parfois qu'une « personne vote sans être citoyenne canadienne » lors des élections fédérales canadiennes :
Les électeurs habitant dans une région rurale ou une petite ville (41 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux habitant dans une région urbaine ou suburbaine (33 %).
Les répondants détenant au plus un diplôme d'études secondaires (42 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux ayant fait quelques cours universitaires (31 %).
Les électeurs autochtones (53 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que les électeurs non autochtones (34 %).
Les votants occasionnels (44 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que les votants assidus (33 %).
Les personnes n'ayant pas voté en 2021 (44 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que les personnes ayant voté en 2021 (33 %).
Les répondants n'ayant pas de connaissance des compétences provinciales et fédérales (40 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux en ayant une connaissance (34 %).
Les électeurs ayant de fortes croyances conspirationnistes (68 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux n'ayant aucune croyance conspirationniste (21 %) le sont moins.
Les répondants ayant tendance à se méfier des gens (41 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux faisant en général confiance aux gens (29 %).
Les répondants estimant que les restrictions de santé publique liées à la COVID-19 dans leur région ont été déraisonnables (51 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux estimant qu'elles ont été raisonnables (32 %).
Comparaison de la propension des sous-groupes à penser qu'il arrive souvent ou parfois qu'une « personne vote plus d'une fois » lors des élections fédérales canadiennes :
Les électeurs vivant au Québec (44 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que les électeurs vivant en Ontario (30 %) et ceux vivant dans le Canada atlantique (26 %) le sont moins.
Les répondants habitant dans une région rurale ou une petite ville (39 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux habitant dans une région urbaine ou suburbaine (31 %).
Les répondants détenant au plus un diplôme d'études secondaires (43 %) ou ayant fait quelques cours de collège ou d'école de métier (37 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux ayant fait au moins quelques cours universitaires (27 %) le sont moins.
Les électeurs autochtones (45 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que les électeurs non autochtones (33 %).
Les votants occasionnels (42 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que les votants assidus (31 %).
Les personnes n'ayant pas voté en 2021 (44 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que les personnes ayant voté en 2021 (31 %).
Les répondants n'ayant pas de connaissance des compétences fédérales et provinciales (38 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux en ayant une connaissance (32 %).
Les électeurs ayant de fortes croyances conspirationnistes (64 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que les électeurs n'ayant aucune croyance conspirationniste (20 %) le sont moins.
Les répondants ayant tendance à se méfier des gens (40 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux faisant en général confiance aux gens (25 %).
Les répondants estimant que les restrictions de santé publique liées à la COVID-19 dans leur région ont été déraisonnables (44 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux estimant qu'elles ont été raisonnables (31 %).
Comparaison de la propension des sous-groupes à penser qu'il arrive souvent ou parfois qu'une « personne vole ou modifie des bulletins de vote après qu'ils ont été déposés dans l'urne » lors des élections fédérales canadiennes :
Les femmes (31 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que les hommes (26 %).
Les électeurs âgés de 18 à 34 ans (36 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que les électeurs âgés de 55 ans et plus (22 %).
Les répondants vivant en Alberta (37 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux vivant en Colombie-Britannique (24 %) le sont moins.
Les répondants détenant au plus un diplôme d'études secondaires (37 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux ayant fait quelques cours universitaires (24 %) le sont moins.
Les électeurs autochtones (46 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que les électeurs non autochtones (28 %).
Les votants occasionnels (44 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que les votants assidus (25 %).
Les personnes n'ayant pas voté en 2021 (46 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que les personnes ayant voté en 2021 (24 %).
Les répondants n'ayant pas de connaissance des compétences provinciales et fédérales (42 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux en ayant une connaissance (25 %).
Les électeurs ayant de fortes croyances conspirationnistes (65 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux n'ayant aucune croyance conspirationniste (13 %) le sont moins.
Les répondants ayant tendance à se méfier des gens (35 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux ayant tendance à leur faire confiance (20 %).
Les répondants estimant que les restrictions de santé publique liées à la COVID-19 dans leur région ont été déraisonnables (43 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux estimant qu'elles ont été raisonnables (26 %).
Opinion sur les restrictions liées à la COVID-19
En avril 2022, la majorité des électeurs canadiens (77 %) pense que les restrictions de la santé publique liées à la COVID-19 dans leur région ont été raisonnables au cours de la pandémie, dont le tiers (35 %) qui pense qu'elles ont été très raisonnables et deux électeurs sur cinq (42 %) qui pensent qu'elles ont été plutôt raisonnables. En revanche, un électeur sur dix (11 %) pense qu'elles ont été plutôt déraisonnables, et presque la même proportion d'électeurs (9 %) pense qu'elles ont été très déraisonnables. Peu d'électeurs (3 %) ont répondu ne pas savoir.
Figure 18 : Caractère raisonnable des restrictions liées à la COVID-19
Q : En général, diriez-vous que les restrictions de santé publique liées à la COVID-19 dans votre région ont été raisonnables ou déraisonnables au cours de la pandémie? Base : tous les répondants (n = 2 504). Remarque : Comme il s'agit d'une nouvelle question, aucune comparaison n'a été faite.
Description de la « Figure 18 : Caractère raisonnable des restrictions liées à la COVID-19 »
Ce graphique montre dans quelle mesure les répondants pensent que les restrictions de santé publique liées à la COVID-19 étaient raisonnables dans leur région au cours de la pandémie. La répartition est la suivante :
Très raisonnables : 35 %
Plutôt raisonnables : 42 %
Plutôt déraisonnables : 11 %
Très déraisonnables : 9 %
Je ne sais pas : 3 %
Comparaison de la propension des sous-groupes à estimer que les restrictions de la santé publique liées à la COVID-19 ont été raisonnables dans leur région :
Les électeurs âgés de 55 ans et plus (85 %) sont plus susceptibles de penser que les restrictions de la santé publique ont été raisonnables, tandis que ceux âgés de 18 à 34 ans (68 %) le sont moins.
Les répondants vivant dans le Canada atlantique (84 %) sont plus susceptibles de penser que les restrictions de la santé publique ont été raisonnables, tandis que ceux vivant en Alberta (71 %) le sont moins.
Les répondants habitant dans une région urbaine ou suburbaine (79 %) sont plus susceptibles de penser que les restrictions de la santé publique ont été raisonnables que ceux habitant dans une région rurale ou une petite ville (73 %).
Les votants assidus (80 %) sont plus susceptibles de penser que les restrictions de la santé publique ont été raisonnables que les votants occasionnels (67 %).
Les répondants ayant voté en 2021 (80 %) sont plus susceptibles de penser que les restrictions de la santé publique ont été raisonnables que ceux n'ayant pas voté (71 %).
Les répondants ayant une connaissance des compétences fédérales et provinciales (79 %) sont plus susceptibles de penser que les restrictions de la santé publique ont été raisonnables que ceux n'en ayant pas (72 %).
Les électeurs n'ayant aucune croyance conspirationniste (88 %) sont plus susceptibles de penser que les restrictions de la santé publique ont été raisonnables, tandis que ceux en ayant quelques-unes (75 %) ou ceux ayant de fortes croyances conspirationnistes (58 %) le sont moins.
Les répondants faisant en général confiance aux gens (84 %) sont plus susceptibles de penser que les restrictions de la santé publique ont été raisonnables que ceux qui sont méfiants (74 %).
Efficacité politique
En avril 2022, les deux tiers des électeurs (66 %) ne pensent pas que le gouvernement se soucie beaucoup de ce que les gens comme eux pensent : 26 % sont fortement d'accord avec cette déclaration, et 40 % sont plutôt d'accord. Environ la moitié des électeurs canadiens (52 %) sont fortement d'accord (10 %) ou plutôt d'accord (42 %) pour dire que la politique et le gouvernement semblent parfois si compliqués que des personnes comme eux ne peuvent pas comprendre ce qui se passe. Quatre électeurs sur dix (43 %) sont d'accord pour dire que tous les partis politiques sont du pareil au même et qu'ils n'offrent pas vraiment de choix, donc un sur dix (11 %) qui est fortement d'accord et le tiers (32 %) qui est plutôt d'accord
.
Figure 19 : Perception de l'efficacité politique
Q : En pensant au gouvernement et à la politique au Canada, dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants? Base : tous les répondants (n = 2 504). Remarque : Comme il s'agit d'une nouvelle question, aucune comparaison n'a été faite.
Description de la « Figure 19 : Perception de l'efficacité politique »
Ce graphique montre la perception des répondants quant à l'efficacité politique selon leur accord avec des énoncés sur le gouvernement et la politique au Canada. La répartition est la suivante :
Je ne pense pas que le gouvernement se soucie beaucoup de ce que des gens comme moi pensent.
Fortement d'accord : 26 %
Plutôt d'accord : 40 %
Plutôt en désaccord : 23 %
Fortement en désaccord : 7 %
Je ne sais pas : 4 %
Parfois, la politique et le gouvernement semblent si compliqués qu'une personne comme moi ne peut pas vraiment comprendre ce qui se passe.
Fortement d'accord : 10 %
Plutôt d'accord : 42 %
Plutôt en désaccord : 26 %
Fortement en désaccord : 18 %
Je ne sais pas : 4 %
Tous les partis politiques sont du pareil au même; il n'y a pas vraiment de choix.
Fortement d'accord : 11 %
Plutôt d'accord : 32 %
Plutôt en désaccord : 34 %
Fortement en désaccord : 19 %
Je ne sais pas : 4 %
Comparaison de l'accord des sous-groupes avec l'énoncé voulant que le gouvernement ne se soucie pas beaucoup de ce que les gens comme eux pensent :
Les électeurs âgés de 55 ans et plus (63 %) sont moins susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que les électeurs de tous les autres groupes d'âge.
Les répondants vivant en Alberta (78 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé, tandis que ceux vivant au Québec (57 %) le sont moins.
Les répondants ayant fait quelques cours de collège ou d'école de métier (73 %) sont plus susceptibles d'être d'accord, tandis que ceux ayant fait des études universitaires (61 %) le sont moins.
Les répondants autochtones (77 %) sont plus susceptibles d'être d'accord que les répondants non autochtones (66 %).
Les répondants non immigrants (67 %) sont plus susceptibles d'être d'accord que les répondants immigrants (61 %).
Les votants occasionnels (71 %) sont plus susceptibles d'être d'accord que les votants assidus (65 %).
Les répondants ayant de fortes croyances conspirationnistes (88 %) sont plus susceptibles d'être d'accord, tandis que ceux en ayant quelques-unes (68 %) et ceux n'ayant aucune croyance conspirationniste (55 %) le sont moins.
Les répondants ayant tendance à se méfier des gens (72 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que ceux faisant en général confiance aux gens (59 %).
Les répondants estimant que les restrictions de santé publique liées à la COVID-19 dans leur région ont été déraisonnables (82 %) sont plus susceptibles d'être d'accord que ceux estimant qu'elles ont été raisonnables (63 %).
Comparaison de l'accord des sous-groupes avec l'énoncé voulant que la politique et le gouvernement semblent parfois si compliqués que des personnes comme eux ne peuvent pas vraiment comprendre ce qui se passe :
Les femmes (57 %) sont plus susceptibles d'être d'accord que les hommes (46 %).
Les répondants âgés de 18 à 34 ans (60 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé, tandis que ceux âgés de 55 ans et plus (46 %) le sont moins.
Les répondants détenant au plus un diplôme d'études secondaires (62 %) sont plus susceptibles d'être d'accord, tandis que ceux ayant fait quelques cours universitaires (46 %) le sont moins.
Les répondants autochtones (62 %) sont plus susceptibles d'être d'accord que les répondants non autochtones (51 %).
Les répondants qui ne sont pas intéressés par la politique (65 %) sont plus susceptibles d'être d'accord que ceux qui s'y intéressent (46 %).
Les votants occasionnels (66 %) sont plus susceptibles d'être d'accord que les votants assidus (48 %).
Les personnes n'ayant pas voté en 2021 (61 %) sont plus susceptibles d'être d'accord que les personnes ayant voté en 2021 (49 %).
Les répondants n'ayant pas de connaissance des compétences fédérales et provinciales (65 %) sont plus susceptibles d'être d'accord que ceux en ayant une connaissance (48 %).
Les répondants ayant de fortes croyances conspirationnistes (69 %) et ceux en ayant quelques-unes (56 %) sont plus susceptibles d'être d'accord, tandis que ceux n'ayant aucune croyance conspirationniste (39 %) le sont moins.
Les répondants ayant tendance à se méfier des gens (56 %) sont plus susceptibles d'être d'accord que ceux faisant en général confiance aux gens (48 %).
Comparaison de l'accord des sous-groupes avec l'énoncé voulant que tous les partis politiques soient du pareil au même et qu'il n'y ait pas vraiment de choix :
Les répondants âgés de 18 à 34 ans (48 %) et de 35 à 54 ans (47 %) sont plus susceptibles d'être d'accord, tandis que ceux âgés de 55 ans et plus (37 %) le sont moins.
Les répondants détenant au plus un diplôme d'études secondaires (54 %) sont plus susceptibles d'être d'accord, tandis que ceux ayant fait quelques cours universitaires (39 %) le sont moins.
Les répondants qui ne sont pas intéressés par la politique (55 %) sont plus susceptibles d'être d'accord que ceux qui s'y intéressent (39 %).
Les votants occasionnels (57 %) sont plus susceptibles d'être d'accord que les votants assidus (40 %).
Les personnes n'ayant pas voté en 2021 (54 %) sont plus susceptibles d'être d'accord que les personnes ayant voté en 2021 (40 %).
Les répondants n'ayant pas de connaissance des compétences provinciales et fédérales (57 %) sont plus susceptibles d'être d'accord que ceux en ayant une connaissance (40 %).
Les répondants ayant de fortes croyances conspirationnistes (77 %) sont plus susceptibles d'être d'accord, tandis que ceux n'ayant aucune croyance conspirationniste (29 %) le sont moins.
Les répondants ayant tendance à se méfier des gens (50 %) sont plus susceptibles d'être d'accord que ceux faisant en général confiance aux gens (35 %).
Les répondants estimant que les restrictions de santé publique liées à la COVID-19 dans leur région ont été déraisonnables (57 %) sont plus susceptibles d'être d'accord que ceux estimant qu'elles ont été raisonnables (41 %).
Confiance envers les gens
La majorité des Canadiens (59 %) dit que, en général, on doit être prudent dans nos relations avec les autres, tandis que plus d'un Canadien sur trois (37 %) dit qu'on peut faire confiance à la plupart des gens.
Figure 20 : Confiance envers les gens
Q : En général, diriez-vous qu'on peut faire confiance à la plupart des gens, ou qu'on doit être très prudent dans nos relations avec les autres? Base : tous les répondants (n = 2 504). Remarque : Comme il s'agit d'une nouvelle question, aucune comparaison n'a été faite.
Description de la « Figure 20 : Confiance envers les gens »
Ce graphique montre l'attitude des répondants quant à la confiance qu'ils accordent aux gens en général. La répartition est la suivante :
On devrait être très prudent dans nos relations avec les autres : 59 %
On peut faire confiance à la plupart des gens : 37 %
Je ne sais pas : 4 %
Comparaison de la propension des sous-groupes à dire qu'on peut faire confiance à la plupart des gens :
Les hommes (42 %) sont plus susceptibles de dire qu'on peut faire confiance à la plupart des gens que les femmes (33 %).
Les répondants âgés de 55 ans et plus (44 %) sont plus susceptibles de dire qu'on peut faire confiance à la plupart des gens, tandis que ceux âgés de 18 à 34 ans (31 %) le sont moins.
Les répondants ayant fait au moins quelques cours universitaires (43 %) sont plus susceptibles de dire qu'on peut faire confiance à la plupart des gens, tandis que les répondants ayant fait quelques cours de collège ou d'école de métier (32 %) ou détenant au plus un diplôme d'études secondaires (31 %) le sont moins.
Les répondants qui sont intéressés par la politique (41 %) sont plus susceptibles de dire qu'on peut faire confiance à la plupart des gens que ceux qui ne s'y intéressent pas (28 %).
Les votants assidus (40 %) sont plus susceptibles de dire qu'on peut faire confiance à la plupart des gens que les votants occasionnels (27 %).
Les répondants ayant une connaissance des compétences provinciales et fédérales (40 %) sont plus susceptibles de dire qu'on peut faire confiance à la plupart des gens que ceux n'en ayant pas (29 %).
Les répondants n'ayant aucune croyance conspirationniste (51 %) sont plus susceptibles de dire qu'on peut faire confiance à la plupart des gens, tandis que les électeurs en ayant quelques-unes (30 %) ou ceux ayant de fortes croyances conspirationnistes (27 %) le sont moins.
Les répondants estimant que les restrictions de santé publique liées à la COVID-19 dans leur région ont été raisonnables (41 %) sont plus susceptibles de dire qu'on peut faire confiance à la plupart des gens que ceux qui croient qu'elles ont été déraisonnables (28 %).
Croyances conspirationnistes liées au gouvernement
En avril 2022, les croyances conspirationnistes générales liées au gouvernement demeuraient similaires à celles d'avril 2021, avec moins de la moitié des répondants qui acceptaient chacune des théories présentées comme étant probablement ou tout à fait vraie. La théorie voulant que certains événements importants soient le résultat de l'activité d'un petit groupe qui manipule secrètement les événements mondiaux est la plus acceptée (41 %) : un répondant sur dix (11 %) pense qu'elle est tout à fait vraie et trois répondants sur dix (30 %) pensent qu'elle est probablement vraie. Près du tiers des répondants (32 %) pensent que des expériences portant sur de nouveaux médicaments ou de nouvelles technologies sont couramment menées sur le public à son insu (9 % affirment que cette théorie est tout à fait vraie, et 23 % affirment qu'elle est probablement vraie). Moins d'un électeur canadien sur cinq (18 %) pense que le gouvernement tente de dissimuler le lien entre les vaccins et l'autisme (5 % affirment que cette théorie est tout à fait vraie, et 13 % affirment qu'elle est probablement vraie).
Par rapport à avril 2021, des proportions similaires de répondants acceptent chacune des théories conspirationnistes comme étant vraie en avril 2022; toutefois, des proportions significativement plus faibles de répondants considèrent les trois théories conspirationnistes suivantes comme étant probablement ou tout à fait fausses :
Certains événements importants sont le résultat de l'activité d'un petit groupe qui manipule secrètement les événements mondiaux : 47 % affirment que cette théorie est fausse en avril 2022, comparativement à 52 % en avril 2021.
Des expériences portant sur de nouveaux médicaments ou de nouvelles technologies sont couramment menées sur le public à son insu ou sans son consentement : 58 % affirment que cette théorie est fausse en avril 2022, comparativement à 62 % en avril 2021.
Le gouvernement tente de dissimuler le lien entre les vaccins et l'autisme : 69 % affirment que cette théorie est fausse en avril 2022, comparativement à 72 % en avril 2021.
Figure 21 : Croyances conspirationnistes (suivi)
Description de la « Figure 21 : Croyances conspirationnistes (suivi) »
Ce graphique montre l'évolution de l'opinion des répondants par rapport à la véracité de certaines théories du complot. La répartition est la suivante :
Avril 2022
Certains événements importants sont le résultat de l'activité d'un petit groupe qui manipule secrètement les événements mondiaux : 41 %
Des expériences portant sur de nouveaux médicaments ou de nouvelles technologies sont couramment menées sur le public à son insu ou sans son consentement : 32 %
Le gouvernement tente de dissimuler le lien entre les vaccins et l'autisme : 18 %
Avril 2021
Certains événements importants sont le résultat de l'activité d'un petit groupe qui manipule secrètement les événements mondiaux : 40 %
Des expériences portant sur de nouveaux médicaments ou de nouvelles technologies sont couramment menées sur le public à son insu ou sans son consentement : 30 %
Le gouvernement tente de dissimuler le lien entre les vaccins et l'autisme : 17 %
Q : On entend souvent des débats sur la question de savoir si le public est informé de toute la vérité sur diverses questions importantes. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous pensez que chaque affirmation est vraie ou fausse. Base : tous les répondants (n = 2 504).
Description de la « Figure 22 : Croyances conspirationnistes (résultats détaillés d'avril 2022) »
Ce graphique montre l'opinion des répondants par rapport à la véracité de certaines théories du complot. La répartition est la suivante :
Certains événements importants sont le résultat de l'activité d'un petit groupe qui manipule secrètement les événements mondiaux.
Tout à fait vrai : 11 %
Probablement vrai : 30 %
Probablement faux : 26 %
Tout à fait faux : 21 %
Je ne sais pas : 12 %
Des expériences portant sur de nouveaux médicaments ou de nouvelles technologies sont couramment menées sur le public à son insu ou sans son consentement.
Tout à fait vrai : 9 %
Probablement vrai : 23 %
Probablement faux : 29 %
Tout à fait faux : 30 %
Je ne sais pas : 10 %
Le gouvernement tente de dissimuler le lien entre les vaccins et l'autisme.
Tout à fait vrai : 5 %
Probablement vrai : 13 %
Probablement faux : 19 %
Tout à fait faux : 50 %
Je ne sais pas : 13 %
Comparaison de la propension des sous-groupes à penser qu'il est tout à fait ou probablement vrai que « certains événements importants sont le résultat de l'activité d'un petit groupe qui manipule secrètement les événements mondiaux » :
Les hommes (43 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie que les femmes (39 %).
Les répondants détenant au plus un diplôme d'études secondaires (52 %) ou ayant fait quelques cours de collège ou d'école de métier (47 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie, tandis que ceux ayant fait quelques cours universitaires (33 %) le sont moins.
Les électeurs autochtones (55 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie que les électeurs non autochtones (40 %).
Les électeurs handicapés (48 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie que les électeurs non handicapés (40 %).
Les répondants qui sont intéressés par la politique (43 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie que ceux qui ne s'y intéressent pas (36 %).
Les votants occasionnels (52 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie que les votants assidus (38 %).
Les personnes n'ayant pas voté en 2021 (49 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie que les personnes ayant voté en 2021 (39 %).
Les répondants n'ayant pas de connaissance des compétences fédérales et provinciales (53 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie que ceux en ayant une connaissance (37 %).
Les répondants ayant tendance à se méfier des gens (47 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie que ceux faisant en général confiance aux gens (33 %).
Les répondants estimant que les restrictions de santé publique liées à la COVID-19 dans leur région ont été déraisonnables (57 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie que ceux estimant qu'elles ont été raisonnables (38 %).
Comparaison de la propension des sous-groupes à penser qu'il est tout à fait ou probablement vrai que des « expériences portant sur de nouveaux médicaments ou de nouvelles technologies sont couramment menées sur le public à son insu ou sans son consentement » :
Les électeurs âgés de 18 à 34 ans (36 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie, tandis que ceux âgés de 55 ans et plus (27 %) le sont moins.
Les répondants détenant au plus un diplôme d'études secondaires (44 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie, tandis que ceux qui ayant fait des études universitaires (26 %) le sont moins.
Les électeurs autochtones (49 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie que les électeurs non autochtones (30 %).
Les votants occasionnels (46 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie que les votants assidus (28 %).
Les personnes n'ayant pas voté en 2021 (43 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie que les personnes ayant voté en 2021 (28 %).
Les répondants n'ayant pas de connaissance des compétences fédérales et provinciales (48 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie que ceux en ayant une connaissance (27 %).
Les répondants ayant tendance à se méfier des gens (37 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie que ceux faisant en général confiance aux gens (24 %).
Les répondants estimant que les restrictions de santé publique liées à la COVID-19 dans leur région ont été déraisonnables (50 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie que ceux estimant qu'elles ont été raisonnables (28 %).
Comparaison de la propension des sous-groupes à penser qu'il est tout à fait ou probablement vrai que le « gouvernement tente de dissimuler le lien entre les vaccins et l'autisme » :
Les électeurs âgés de 18 à 34 ans (23 %) et de 35 à 54 ans (22 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie, tandis que ceux âgés de 55 ans et plus (12 %) le sont moins.
Les électeurs vivant en Ontario (21 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie, tandis que ceux vivant au Québec (13 %) le sont moins.
Les répondants détenant au plus un diplôme d'études secondaires (25 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie, tandis que ceux qui ayant fait quelques cours universitaires (15 %) le sont moins.
Les électeurs autochtones (30 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie que les électeurs non autochtones (17 %).
Les électeurs immigrants (23 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie que les électeurs non immigrants (17 %).
Les votants occasionnels (34 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie que les votants assidus (14 %).
Les personnes n'ayant pas voté en 2021 (27 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie que les personnes ayant voté en 2021 (15 %).
Les répondants n'ayant pas de connaissance des compétences provinciales et fédérales (32 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie que ceux en ayant une connaissance (14 %).
Les répondants ayant tendance à se méfier des gens (21 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie que ceux ayant tendance à leur faire confiance (14 %).
Les répondants estimant que les restrictions de santé publique liées à la COVID-19 dans leur région ont été déraisonnables (35 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie que ceux estimant que les restrictions ont été raisonnables (14 %).
Les répondants sont classés en trois catégories : ceux ayant de fortes croyances conspirationnistes, ceux qui en ont quelques-unes, et ceux qui n'en ont aucune. Les répondants qui ont accepté tous les énoncés susmentionnés comme étant probablement vrais ou qui ont accepté deux de ces énoncés comme étant tout à fait vrais sont définis comme ayant de fortes croyances conspirationnistes. Ceux qui ont rejeté tous ces énoncés en affirmant qu'ils étaient probablement ou tout à fait faux entrent dans la catégorie des répondants n'ayant aucune croyance conspirationniste. Tous les autres sont définis comme ayant quelques croyances conspirationnistes. Selon cette définition, 15 % des répondants d'avril 2022 ont de fortes croyances conspirationnistes, 47 % ont quelques croyances conspirationnistes, et 38 % n'ont aucune croyance conspirationniste.
Notes de bas de page
Retour à la note 1 Les « votants assidus » désignent les personnes ayant rapporté avoir voté, depuis qu'elles en ont le droit, à toutes ou à la plupart des élections (municipales, provinciales ou fédérales). Les « votants occasionnels », quant à eux, désignent les électeurs n'ayant rapporté avoir voté qu'à peu d'élections ou à aucune élection.
Retour à la note 2 Une élection générale fédérale s'est tenue le 20 septembre 2021, soit entre les vagues d'avril 2021 et d'avril 2022 du sondage.
Retour à la note 3 Les comparaisons de la confiance de chaque sous-groupe envers d'autres institutions sont présentées dans les tableaux de données accompagnant le présent rapport.