Sondage et groupes de discussion sur la gestion des produits chimiques et des enjeux de salubrité environnementale - Rapport Définitif

No de contrat avec TPSGC : HT372-163682/001/CY
No d’inscription : POR 050-16
ROC-SC : 16-07
Date du contrat : 20 octobre 2016
Date de livraison : 29 mars 2017

Soumis à :
Santé Canada
por-rop@hc-sc.gc.ca

LES ASSOCIÉS DE RECHERCHE EKOS INC.
Mars 2017

LES ASSOCIÉS DE RECHERCHE EKOS
Bureau d’Ottawa
359, rue Kent, pièce 300
Ottawa (Ontario)
K2P 0R6
Téléphone : (613) 235 7215
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Tables des matières

Sommaire

Méthodologie

Les Associés de recherche EKOS ont mené en janvier 2017 un sondage national auprès de 2 100 résidents canadiens âgés de 18 ans et plus, tous issus de ménages canadiens choisis au hasard dans le panel Probit d’EKOS. L’échantillon comprenait un suréchantillon de parents d’enfants de six ans ou moins (n=573). L’échantillon, pondéré pour veiller à ce que le total de 2 100 répondants reflète les caractéristiques du grand public selon la région, l’âge, le sexe et la qualité parentale, présente une marge d’erreur de +/-2,1 points de pourcentage, calculé à un intervalle de confiance de 95 pour cent. L’échantillon ciblé de parents d’enfants de six ans ou moins présente une marge d’erreur de +/-4,1 points de pourcentage, également calculé à un intervalle de confiance de 95 pour cent.

Dans le deuxième volet, dans le but d’aborder et de mettre en contexte les résultats, dix groupes de discussion ont été tenus avec un sous-ensemble de répondants du sondage. Des discussions ont eu lieu en anglais à Halifax (2), Toronto (3) et Calgary (3), en plus des deux entretiens individuels menés en personne à Calgary, alors que deux groupes ont été tenus en français à Montréal.

Constatations

Risque perçu

Prise de mesures

Recherche d’information

Information d’intérêt

Parents d’enfants de six ans et moins

Rétroaction sur le matériel de communication

La valeur totale du projet de sondage d’opinion publique est de 95 730 dollars (TVH incluse).

Nom du fournisseur : Les Associés de recherche EKOS
No de contrat avec TPSGC : HT372-163682/001/CY
Date du contrat : 20 octobre 2016
Pour obtenir de plus amples renseignements sur cette étude, veuillez envoyer un courriel à por-rop@hc-sc.gc.ca

1. Introduction

Le Plan de gestion des produits chimiques (PGPC) a été créé pour réduire les risques que posent certains produits chimiques auxquels des Canadiens peuvent être exposés à l’intérieur ou à l’extérieur de leur maison. Il s’agit d’une initiative concertée entre Santé Canada et Environnement et Changement climatique Canada. Le plan, en harmonie avec diverses initiatives antérieures, vise à évaluer les risques potentiels que posent des produits chimiques utilisés au Canada. Il favorise aussi la prise de mesures lorsque la nocivité de ces produits est avérée. L’un des aspects clés du plan est de sensibiliser le public aux risques existants et aux mesures appropriées qu’ils peuvent prendre par le biais de guides de salubrité environnementale, d’événements pédagogiques et de sensibilisation, de la diffusion publique d’information et d’une présence dans les médias sociaux. Le résultat sera la création d’une multitude de voies auxquelles les Canadiens pourront avoir recours pour recevoir ce message sur la santé d’une importance capitale. Toutefois, une nouvelle stratégie de sensibilisation du public doit être mise au point pour faciliter la diffusion de messages simples et de tactiques actualisées qui se fondent sur les renseignements dont ont besoin les Canadiens.

La présente recherche sur l’opinion publique examine les tendances comportementales des Canadiens face à divers produits chimiques et conséquences environnementales ainsi que leurs habitudes en matière de recherche d’information. Santé Canada utilisera ces renseignements pour élaborer une stratégie de sensibilisation publique uniforme de cinq ans dont l’objectif sera d’inciter les Canadiens à éviter ou minimiser les risques que posent les produits ménagers dangereux. L’un des éléments clés de cette nouvelle stratégie sera une campagne de marketing social informative qui renseignera les Canadiens et les motivera à protéger leur santé et celle de leurs proches en réagissant adéquatement lorsqu’ils trouvent des substances potentiellement dangereuses dans leur maison.

Les objectifs de la recherche sont les suivants :

1.1 Méthodologie

a) Sondage

Les Associés de recherche EKOS ont mené en janvier 2017 un sondage national auprès de 2 100 résidents canadiens âgés de 18 ans et plus, tous issus de ménages canadiens choisis au hasard dans le panel Probit d’EKOS. Les données ont été recueillies du 11 au 23 janvier 2017. Il fallait en moyenne 18 minutes pour répondre au questionnaire.

L’échantillon comprenait un segment ciblé de parents d’enfants de six ans ou moins (n=573). Un suréchantillon de ce segment a été collecté afin de garantir une quantité suffisante de cas pour l’analyse des résultats. L’échantillon a été pondéré pour veiller à ce que l’échantillon total de 2 100 répondants reflète les caractéristiques du grand public selon la région, l’âge, le sexe et la qualité parentale.

Le panel Probit se compose de Canadiennes et Canadiens choisis au hasard, cernés par le biais d’un système d’appels aléatoires (ils ne décident pas d’eux-mêmes de participer au sondage), avec une base d’échantillonnage de lignes terrestres et de téléphones cellulaires qui offre des probabilités égales et une couverture complète de la population canadienne ayant accès à un téléphone. En raison de cette approche, les échantillons issus du panel Probit sont considérés comme probabilistes. Dans ce contexte, l’échantillon total de 2 100 répondants présente une marge d’erreur de +/-2,1 points de pourcentage, calculé à un intervalle de confiance de 95 pour cent. L’échantillon ciblé de parents d’enfants de six ans ou moins présente une marge d’erreur de +/4,1 points de pourcentage, également calculé à un intervalle de confiance de 95 pour cent.

Le questionnaire du sondage a été mis à l’essai à 71 reprises (40 fois en anglais et 31 fois en français) pour veiller à ce que les données soient enregistrées avec exactitude et que les répondants comprennent bien les questions.

Les répondants, choisis au hasard dans la base d’échantillonnage, ont été invités par courriel à participer au sondage. Le questionnaire a été programmé en ligne sur un serveur sécurisé auquel n’avaient accès que les personnes munies d’un NIP valide. Les répondants avaient le choix de répondre au sondage dans la langue officielle de leur choix ou grâce à une version que peut lire un logiciel de lecture à l’écran.

Pour joindre la totalité de l’échantillon de 2100 répondants, 13 105 membres du panel ont été choisis au hasard en ayant recours à une approche stratifiée (pour entrer en contact avec le segment ciblé et veiller à ce qu’un échantillon suffisant soit issu de régions géographiques plus petites avec une population plus faible). Le taux de participation au sondage était de 16 pour cent, un taux normal pour ce type d’étude.

b) Caractéristiques de l'échantillon de l’enquête

Tableau 1.1 : Caractéristiques de l’échantillon
 

Total

n=

2100

Quelle langue parlez-vous le plus souvent à la maison?

Anglais

78 %

Français

23 %

Quel est le plus haut niveau de scolarité que vous ayez terminé?

École secondaire ou moins

24 %

Apprentissage enregistré ou tout autre certificat ou diplôme d’une école de métiers

6 %

Certificat ou diplôme d’un collège, du CÉGEP ou de tout autre établissement non universitaire

22 %

Certificat ou diplôme universitaire inférieur au baccalauréat

9 %

Baccalauréat

29 %

Études supérieures

18 %

Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux le revenu total de votre ménage, c’est-à-dire le revenu total de toutes les personnes de votre ménage avant impôts?

Moins de 40 000 $

20 %

De 40 000 $ à moins de 60 000 $

14 %

De 60 000 $ à moins de 80 000 $

12 %

De 80 000 $ à moins de 100 000 $

12 %

De 100 000 $ à moins de 150 000 $

19 %

150 000 $ ou plus

12 %

Refuse de répondre

11 %

Êtes-vous né(e) au Canada?

Oui

86 %

Non

14 %

Êtes-vous propriétaire ou locataire de votre maison?

Propriétaire

72 %

Locataire

26 %

Est-ce que vous êtes le parent ou le tuteur légal d’un ou de plusieurs enfants qui habitent actuellement votre ménage?

Oui

42 %

Non

57 %

Quel âge a chacun des enfants de votre ménage?

Moins de 6 ans

65 %

Entre 6 et 12 ans

37 %

Entre 13 et 15 ans

14 %

Entre 16 et 18 ans

12 %

19 ans ou plus

14 %

Y a-t-il des gens âgés de 65 ans ou plus qui habitent votre maison?

Oui

24 %

Non

76 %

Est-ce que des personnes vulnérables à des risques pour la santé (p. ex. enfant, femme enceinte, Autochtone ou personne âgée) habitent votre maison?

Oui

24 %

Non

73 %

Région (non pondérée)

Colombie-Britannique et Yukon

14 %

Alberta et Territoires-du-Nord-Ouest

9 %

Saskatchewan et Manitoba

10 %

Ontario

35 %

Québec et Nunavut

21 %

Atlantique

11 %

Âge (non pondéré)

18 à 34 ans

24 %

35 à 44 ans

21 %

45 à 54 ans

18 %

55 à 64 ans

16 %

65 ans ou plus

18 %

Sexe (non pondéré)

Homme

48 %

Femme

52 %

En ce qui concerne l’éventuel biais dans les réponses, l’échantillon surreprésente les gens ayant des études postsecondaires, dont 56 pour cent sont allés à l’université, en comparaison avec les 23 pour cent de la population, et sous-représente les répondants qui n’ont fait que des études primaires, secondaires ou collégiales. Il y a moins de Canadiens nés à l’extérieur du Canada dans l’échantillon (14 pour cent) que dans la population générale (25 pour cent).

Note aux lecteurs

Les résultats globaux sont présentés avec des textes, des graphiques et des tableaux. Des puces sont utilisées pour décrire des segments particuliers de l’échantillon s’ils sont statistiquement et considérablement différents des résultats globaux de l’ensemble de l’échantillon (c.-à-d. à au moins cinq pour cent de la moyenne globale de l’un ou l’autre des sous-groupes). Si aucune différence n’est mise en relief dans le document, cela signifie qu’elle n’est pas considérable au point de vue statistique par rapport aux résultats globaux ou qu’elle est trop faible pour être signalée.

Les lecteurs doivent également tenir compte du fait que la proportion de répondants de l’échantillon qui ne fournit pas de réponse ou affirme ne pas savoir peut ne pas être indiquée dans la représentation graphique des résultats. Aussi, il est possible que les résultats ne donnent pas 100 pour cent en raison des arrondissements.

Groupes de discussion

Pour mieux saisir le contexte et mieux comprendre les résultats du sondage, neuf groupes de discussion ont eu lieu dans quatre villes canadiennes, soit Montréal (2), Toronto (3), Halifax (2) et Calgary (3). En outre, deux entretiens ont été tenus à Calgary avec des intervenants clés. Les participants ont été recrutés au hasard dans le panel interne Probit d’EKOS (le texte de recrutement est adjoint à l’annexe C). L’étude visait à recruter 50 pour cent de répondants qui sont des parents d’enfants de six ou moins. Le reste était constitué de parents d’enfants plus âgés et d’autres Canadiens. Les groupes ont été stratifiés pour assurer une répartition égale entre les hommes et les femmes, ainsi que la représentation d’adultes de différentes cohortes d’âges. En tout, 63 personnes ont pris part aux discussions parmi les 85 recrutées. En consultation avec le client, EKOS a mis au point un guide d’entretien (adjoint à l’annexe D) pour les groupes de discussion. Les discussions abordaient un certain nombre de questions communes du sondage : préoccupations sur les risques sanitaires présents à l’intérieur et à l’extérieur de la maison, mesures prises pour réduire les risques, sources d’information, fiabilité des renseignements disponibles, points de vue sur les besoins en information et mesure dans laquelle les participants ont l’impression d’être informés. Les participants ont également été invités à formuler des commentaires sur les trois concepts publicitaires afin de mettre sur pied une campagne de sensibilisation du public. La plupart des discussions ont été menées en anglais, à l’exception des deux groupes de discussion tenus à Montréal, qui se sont faits en français.

Tous les groupes de discussions duraient 90 minutes. Les discussions avaient lieu dans des installations professionnelles pour groupes de discussion. Des rafraîchissements étaient fournis et les participants recevaient 75 dollars pour prendre part à la discussion. Les enregistrements vidéo ou audio, les notes des enquêteurs et les observations consignées ont servi à réaliser l’analyse et à produire le rapport sur les résultats.

Il convient de garder à l’esprit lors de la lecture du présent rapport que les résultats des groupes de discussion sont de nature qualitative. Ils sont conçus pour mieux décrire le contexte et non pour calculer les pourcentages de la population cible. Ces résultats ne servent donc pas à estimer la proportion numérique ou le nombre de personnes de la population qui ont une opinion particulière, car ils ne sont pas statistiquement extrapolables.

2. Risque Perçu

2.1 Risque Perçu sur la santé

La plupart des Canadiens croient que des facteurs environnementaux ménagers intérieurs et extérieurs ont des répercussions sur leur santé ou celle de leur famille. Environ le tiers des répondants (32 pour cent) déclare que ces conséquences sont majeures, alors que deux sur cinq (43 pour cent) affirment qu’elles sont assez importantes. Inversement, une personne sur cinq (21 pour cent) ne croit pas que les facteurs environnementaux ménagers ont de grandes répercussions et quelques-uns (3 pour cent) sont d’avis que ces répercussions sont nulles.

Figure 1: Risque perçu sur la santé

Description textuelle - Figure 1

a) Groupes de discussion

’invités à expliquer comment et quand ils ont commencé à réfléchir aux risques sanitaires que posent divers facteurs environnementaux ménagers intérieurs et extérieurs, plusieurs participants des groupes de discussion déclarent qu’il n’y a pas de « point de départ ». Ils décrivent plutôt le processus graduel et évolutif de prise de conscience des répercussions de l’environnement sur la santé à une époque où la société prête de plus en plus attention à ces questions. « La prise de conscience se fait par étape pour chacun d’entre nous. » Plusieurs affirment qu’il est de plus en plus commun de voir des gens se préoccuper de ces risques sanitaires à mesure que la société prend conscience de ces questions. D’autres participants affirment avoir toujours été au fait de ces enjeux, en grande partie en raison de la façon dont ils ont été élevés (parents conscients des risques sur la santé et de divers styles de vie).

Pour d’autres, être parents a une grande incidence sur l’attention qu’ils accordent à ces questions. « Vous commencez à entendre parler de choix, comme vacciner ou non vos enfants, et les risques et préoccupations sanitaires commencent à prendre une tout autre signification et à gagner en importance. »

Dans le même ordre d’idées, certains participants indiquent que le vieillissement et la sensation de vulnérabilité face à des risques sanitaires sont ce qui les pousse à réfléchir à ces questions. Ainsi, les gens qui ont des allergies ou des sensibilités environnementales y prêtent plus attention et sont plus attentifs aux produits qu’ils achètent et qui entrent chez eux, ainsi qu’à la façon dont sont menés les travaux de nettoyage et de rénovation.

Plusieurs disent que vous entendez simplement des choses. Parfois, ce sont des conversations avec des gens que vous connaissez (p. ex., membres de la famille, collègues) qui vous amènent à réfléchir. Des actualités et du contenu médiatique (p. ex., émission-débat, émissions à l’intention des consommateurs) vous frappent, pas seulement par rapport au thème abordé, mais vous font aussi prendre conscience d’autres problèmes sanitaires de nature semblable. Selon certains parents, les enfants aussi apportent des renseignements à la maison, ce qui alimente des conversations et suscite des réflexions.

2.2 Risque perçu des produits ménagers

En s’inspirant d’une liste fournie, les deux tiers des Canadiens croient que certains produits chimiques ménagers (66 pour cent) et pesticides (64 pour cent) posent un risque pour leur santé et celle de leur famille. Il semble s’agir d’une légère augmentation par rapport à 2016, alors que 61 pour cent des répondants avaient fait part de cette même impression1. La moitié des répondants (51 pour cent) croit que les substances comme l’huile, la térébenthine, les décapants et les diluants à peinture posent un risque. Environ deux personnes sur cinq croient que les assainisseurs d’air et les chandelles parfumées (43 pour cent), le matériel de construction ou de rénovation (43 pour cent), le plomb présent dans la peinture appliquée (42 pour cent) ou l’élimination inadéquate de produits pharmaceutiques (40 pour cent) présentent un risque pour la santé. Environ un répondant sur trois perçoit des risques dans les produits de soins personnels (36 pour cent) ou les produits pharmaceutiques inutilisés (36 pour cent). Le quart se préoccupe de la sécurité des produits de consommation (25 pour cent), alors qu’une personne sur cinq est d’avis que le matériel utilisé dans le cadre de projets d’artisanat ou de passe-temps (18 pour cent) pose un risque pour leur santé. Seule une personne sur dix (11 pour cent) a l’impression que les produits de santé naturels font partie des facteurs qui présentent un risque pour leur santé.

Figure 2: Risque perçu des produits ménagers

Description textuelle - Figure 2

Canadian Environmental Health Habits and Behaviours Survey, TNS Canada, 2016.

2.3 Risque perçu des facteurs environnementaux ménagers

En ce qui concerne les risques que présentent les facteurs environnementaux ménagers, les deux tiers des Canadiens croient que la qualité de l’air (66 pour cent) ainsi que la moisissure et l’humidité (60 pour cent) posent un risque pour leur santé ou celle de leur famille (encore une fois selon une liste fournie). Plus de la moitié (55 pour cent) croit que la qualité de l’eau pose un risque. Environ deux répondants sur cinq (44 pour cent) considèrent que le monoxyde de carbone (44 pour cent), la salubrité alimentaire (41 pour cent) ou la fumée de tabac (41 pour cent) représentent un risque à leur santé. Environ le tiers perçoit un risque dans les sols contaminés (32 pour cent), les appareils sans fil (32 pour cent), le rayonnement (31 pour cent) de même que les ordures ou l’élimination de produits (31 pour cent). Le radon (28 pour cent) et le bruit excessif (26 pour cent) préoccupent le quart des personnes interrogées. Finalement, seule une personne sur cinq (18 pour cent) mentionne la fumée de bois parmi les facteurs environnementaux ménagers qui présentent un risque pour leur santé.

Figure 2: Risque perçu des produits ménagers

Description textuelle - Figure 3

Facteurs de préoccupation majeure

Lorsqu’interrogés sur leur plus grande source de préoccupation, les répondants citent les cinq mêmes principaux facteurs posant un risque sur leur santé ou celle de leur famille mentionnée antérieurement dans la liste fournie. Ainsi, le tiers des Canadiens (34 pour cent) affirme que la qualité de l’air est leur plus grande source de préoccupation, alors que presque autant de répondants se soucient de la qualité de l’eau (29 pour cent). La moisissure et l’humidité (26 pour cent) ainsi que les pesticides (25 pour cent) préoccupent le quart des personnes interrogées. Une personne sur cinq (19 pour cent) est préoccupée par les produits chimiques. Une personne sur dix s’inquiète de la salubrité alimentaire, comme les pratiques sécuritaires de manipulation et de préparation (11 pour cent), du monoxyde de carbone (10 pour cent) ou de la fumée de tabac (10 pour cent). Un éventail d’autres préoccupations sont également mentionnées, y compris les appareils sans fil (7 pour cent), les produits de soins personnels (7 pour cent) et le matériel de construction (6 pour cent). Un peu moins de répondants (5 pour cent) se soucient de la sécurité des produits de consommation, des assainisseurs d’air, des produits pour peintures, de l’élimination inadéquate de produits pharmaceutiques, du rayonnement ou du plomb présent dans la peinture appliquée.

Figure 4 : Facteurs de préoccupation majeure

Description textuelle - Figure 4

a) Résultats des groupes de discussion

Les participants des groupes de discussion sont préoccupés par certains produits ménagers et facteurs environnementaux ménagers intérieurs et extérieurs. Selon eux, plusieurs produits ménagers présentent des risques sanitaires, comme l’eau de Javel, le borax et les produits nettoyants des boutiques à un dollar. Certains participants sont préoccupés par les nombreux produits en plastique que l’on retrouve dans les ménages (contenants à nourriture, tuyaux d’eau) de même que par l’utilisation et l’entreposage de pesticides. Les participants des groupes de discussion qui habitent de plus vieilles maisons se préoccupent de facteurs « inconnus » des maisons, comme l’utilisation d’amiante ou de peinture au plomb avant leur arrivée. Les facteurs environnementaux, comme la moisissure que l’on retrouve dans les fenêtres ou d’autres fuites ainsi que le monoxyde de carbone et les particules qui se dégagent des tapis, représentent des sources de préoccupations. D’autres produits et la qualité de l’air préoccupent certaines personnes en raison de l’asthme ou de l’eczéma dont souffrent des membres de leur ménage.

La principale préoccupation des participants de Halifax est le radon. Toutefois, les facteurs inconnus ou sur lesquels les gens ont l’impression d’avoir moins de contrôle (amiante, moisissure, « ce qui se cache sous les couches de peinture », ce que leurs voisins font brûler) sont ce qui préoccupe le plus l’ensemble des participants.

2.5 Types de produits chimiques posant un risque

Des douzaines de produits chimiques dangereux pouvant poser un risque pour la santé ou celle de leur famille préoccupent les Canadiens. Plus de la moitié des Canadiens estime que trois produits chimiques de la liste qui leur a été fournie posent un risque : le plomb (55 pour cent), l’amiante (53 pour cent) et le mercure (50 pour cent). Deux personnes sur cinq mentionnent l’arsenic (43 pour cent), le bisphénol A/BPA (42 pour cent), le formaldéhyde (39 pour cent) ou les dioxines et BPC (38 pour cent), alors que le quart des répondants font allusion aux microbilles (28 pour cent), aux agents ignifuges (26 pour cent), aux teintures et pigments (24pour cent) et aux phtalates (23 pour cent). L’éthylbenzène (22 pour cent) ainsi que le triclosane et les antimicrobiens (21 pour cent) ne sont perçus comme un risque que par une personne sur cinq. Environ un répondant sur sept croit que les nanomatériaux (15 pour cent) et l’acide borique (13 pour cent) posent un risque pour la santé. Seule une personne sur dix (11 pour cent) ne se dit préoccupée par aucun de ces produits ou ne le sait pas.

Figure 5 : Types produits chimiques posant un risque

Description textuelle - Figure 5

2.6 Nature des risques posés

En s’inspirant de la liste fournie, la plupart des Canadiens craignent davantage qu’une exposition à des substances chimiques dans leur maison puisse leur engendrer des problèmes respiratoires (60 pour cent) ou leur donner le cancer (58 pour cent) que d’autres problèmes de santé mentionnés. Ce taux de préoccupation était semblable en 20092 alors que les problèmes respiratoires et le cancer se trouvaient également en tête de liste. Deux personnes sur cinq (40 pour cent) se disent préoccupées par la possibilité qu’une exposition à des produits chimiques leur donne des allergies. Le tiers des répondants croit qu’une exposition à des substances chimiques peut avoir des répercussions sur la santé ou le développement de leurs enfants (34 pour cent), peut entraîner des problèmes neurologiques (33 pour cent), un empoisonnement (32 pour cent) ou des intolérances à des produits chimiques (32 pour cent). Le quart est préoccupé par la possibilité qu’une exposition entraîne des problèmes digestifs ou des maladies gastriques (27 pour cent), alors qu’une personne sur cinq s’inquiète des effets sur la reproduction ou la fertilité (18 pour cent).

Figure 6 : Nature des risques posés

Description textuelle - Figure 6

Chemical Management and Environmental Health Issues: Sondage de référence, Environics Research Group, juin 2009.

3. Prise de mesures

3.1 Perceptions sur l’atténuation des risques

La plupart des Canadiens (84 pour cent) conviennent qu’il est possible de prendre des mesures pour prévenir ou réduire les risques que posent pour la santé des produits ménagers courants. Près des trois quarts des Canadiens s’entendent pour dire que la façon dont les consommateurs utilisent (73 pour cent) ou se débarrassent (72 pour cent) de produits ménagers à une incidence importante sur le risque sanitaire. Les deux tiers conviennent qu’il est possible de faire des essais sur certains produits chimiques qui posent un risque pour la santé dans leur maison. Cependant, environ la moitié (52 pour cent) estime que les substances chimiques que l’on retrouve dans les produits ménagers courants posent un sérieux risque pour la santé, indépendamment de la façon dont les consommateurs les utilisent ou éliminent.

Figure 7 : Perceptions sur l’atténuation des risques

Description textuelle - Figure 7

Groupes de discussion

La plupart des participants des groupes de discussion croient qu’il est possible de prendre des mesures pour prévenir ou réduire les risques sanitaires que posent les produits ménagers et les facteurs environnementaux. Ces participants affirment qu’il vaut la peine de prendre des mesures pour prévenir les risques et choisir volontairement de poser ou non certains gestes qui sont à leur portée. Comme l’a expliqué un des participants : « Je crois que vous avez toujours le choix, et ce choix consiste parfois simplement à ne pas utiliser certains produits. » Pour certaines personnes, les mesures sont si routinières qu’elles ne leur sont pas venues à l’esprit immédiatement. L’obtention d’information figure parmi les mesures, notamment par le biais de la recherche de produits en ligne et la lecture des étiquettes des produits et des fiches signalétiques. Comme l’a souligné un participant, « Le savoir, c’est le pouvoir ».

3.2 Probabilité d'une intervention

La plupart des Canadiens aimeraient prendre des mesures éclairées face aux risques sanitaires. Un peu plus des trois quarts (78 pour cent) affirment qu’il est probable que s’ils disposaient de renseignements sur les risques sanitaires potentiels de leur maison ainsi que sur les mesures à prendre pour les éviter ou atténuer, ils apporteraient des modifications en conséquence. Parmi les 18 pour cent de répondants qui affirment qu’ils n’apporteraient pas de modifications, les principales raisons évoquées sont que les mesures seraient probablement trop dispendieuses (17 pour cent), que cela n’est pas un problème assez important (13 pour cent) que les renseignements sont souvent contradictoires ou qu’ils prêtent à confusion (11 pour cent), ou qu’ils n’ont pas le contrôle, car ils sont locataires de leur maison (10 pour cent).

Figure 8 : Probabilité d’une intervention

Description textuelle - Figure 8

3.3 Conviction par rapport aux connaissances pour prendre des mesures

La plupart des Canadiens sont convaincus (40 pour cent) ou moyennement convaincus (41 pour cent) de savoir quelles mesures prendre pour éliminer ou réduire les risques que posent pour la santé ou celle de leur famille divers éléments de l’environnement intérieur et extérieur de leur maison. Moins de deux répondants sur cinq (17 pour cent) affichent un manque de conviction à cet égard.

Figure 9 : Conviction  par rapport aux connaissances pour prendre des mesures

Description textuelle - Figure 9

a) Groupes de discussion

Plusieurs participants des groupes de discussion ont l’impression de connaître assez bien les risques associés aux facteurs environnementaux et aux produits ménagers. Selon certains d’entre eux, il est de leur responsabilité de s’informer. Toutefois, d’autres, particulièrement les gens qui ont des enfants, prétendent qu’ils sont limités parce qu’ils ne disposent pas d’assez de temps pour rechercher de l’information ou se procurer des produits plus « sécuritaires », en plus de ressentir de la confusion lorsqu’ils trouvent des renseignements nouveaux ou contradictoires. Par exemple, un participant affirme avoir utilisé du borax pour nettoyer les couches de son premier enfant, mais raconte qu’on lui a dit de ne pas en utiliser avec son deuxième enfant. Un autre dit qu’il devait utiliser uniquement des produits sans BPA pour son enfant de six ans, mais qu’il avait utilisé ces mêmes produits pour sa fille de 11 ans et qu’elle avait l’air bien. Quelques personnes font remarquer que les petits caractères sur les étiquettes des produits nettoyants et d’autres produits constituent un obstacle à la compréhension du contenu et des risques qui y sont associés.

Certaines personnes considèrent qu’elles ne sont pas suffisamment informées, principalement celles qui ont l’impression que certains facteurs posent des risques, indépendamment de ce qui est fait. Ces participants sont également ceux qui se préoccupent le plus des facteurs environnementaux (comme les stations cellulaires, les niveaux de bruit de la circulation ou des projets de construction) ou des effets d’une exposition prolongée (« Qu’en est-il du mélange de produits chimiques. Lorsque vous utilisez un produit nettoyant, puis un autre, quels sont les effets? Personne ne sait » ou « Pourquoi les enfants ont-ils plus d’allergies de nos jours? »). Aussi, quelques personnes mentionnent que les produits « naturels » sont plus dispendieux, mais qu’ils ne sont pas nécessairement plus sûrs (« On raconte que les produits sont plus respectueux de l’environnement, mais ils ne le sont pas vraiment »).

3.4 Types de mesures prises antérieurement

Les Canadiens prennent un éventail de mesures pour protéger leur santé et celle de leur famille de contaminants environnementaux ou de facteurs environnementaux ménagers intérieurs ou extérieurs. Les trois quarts indiquent ouvrir les fenêtres pour assurer une aération adéquate (75 pour cent) ou font de leur maison un environnement sans fumée (73 pour cent), selon les résultats de la liste fournie. Plus de la moitié des répondants déclare qu’ils éliminent adéquatement les produits pharmaceutiques inutilisés ou périmés (59 pour cent), qu’ils lisent et suivent toutes les instructions des étiquettes des produits (58 pour cent), qu’ils recourent à de l’équipement de protection (56 pour cent) ou qu’ils utilisent de produits contenant moins de substances chimiques (52 pour cent). Plus du tiers des répondants fait le ménage plus fréquemment (39 pour cent), obtient des renseignements ou fait des recherches (39 pour cent) ou élimine la source du problème (38 pour cent). Une moindre proportion parle à des membres de leur famille, à des amis ou à des voisins (16 pour cent), diminue le temps passé dans les lieux problématiques (15 pour cent) ou s’adresse à un professionnel de la santé (14 pour cent). Six pour cent embauchent un professionnel pour les aider avec des problèmes de rénovation (notamment pour enlever de l’amiante ou de la peinture au plomb), et cinq pour cent font des essais pour analyser le taux de radon dans leur maison.

Figure 10 : Types  de mesures prises antérieurement

Description textuelle - Figure 10

a) Groupes de discussion

Plusieurs participants mentionnent des mesures de prévention ou de sécurité lors de l’utilisation de produits ménagers. Notamment, ils disent entreposer les produits chimiques (comme des produits nettoyants et des pesticides extérieurs) dans des armoires séparées ou des conteneurs bien identifiés, mais surtout qu’ils les gardent loin de la portée des enfants. L’utilisation adéquate de produits ménagers est souvent mentionnée, y compris le port de gants ou d’un masque pendant l’utilisation, ainsi que l’aération adéquate de la maison, particulièrement pour les tâches comme la peinture et le nettoyage du four. La propreté est aussi une mesure pour plusieurs personnes, qui se lavent les mains, nettoient la nourriture, évitent de porter des chaussures à l’intérieur (en raison des contaminants se trouvant à l’extérieur) et gardent la maison propre, sans poussière ou particules (ce qui suppose également le changement régulier du filtre de l’appareil de chauffage).

Plusieurs personnes mentionnent le choix des produits qu’ils rapportent à la maison. Certains déclarent utiliser des produits nettoyants pour la maison qui sont vendus comme des produits respectueux de l’environnement, recourir à des méthodes de nettoyage « à l’ancienne » (comme le mélange de vinaigre et de bicarbonate de soude, le recours à « l’huile de coude » et l’utilisation de moindres quantités de produits nettoyants. Certains participants achètent de la peinture à l’eau ou s’assurent que les plastiques qu’ils se procurent ne contiennent pas de BPA. Quelques-uns expliquent qu’ils évitent d’utiliser des tapis pour minimiser les contaminants environnementaux qui restent pris dans les fibres, ou qu’ils achètent des tapis qui ne sont pas traités chimiquement. Les décisions relatives aux produits de soins personnels font également l’objet de quelques mentions, comme l’utilisation de savons ou déodorants qui ont la réputation de présenter moins de risques. Quelques personnes prennent des mesures particulières en ce qui a trait aux ampoules. « J’ai dû remplacer toutes les ampoules à DEL de ma maison. Je n’aime pas le fait que lorsqu’elles se brisent, des produits chimiques s’en dégagent. Ça me préoccupe pour ma famille. »

Il est à noter que bien que le radon préoccupe plusieurs participants de Halifax, très peu d’entre eux font faire des essais dans leur maison, évoquant le coût élevé des tests ou le manque de connaissances sur la façon de procéder à cet essai.

3.5 Raisons de prendre des mesures

Comme mentionné plus haut, presque tous les gens qui ont participé au sondage ont pris au moins quelques mesures pour se protéger des contaminants ménagers. Parmi ces répondants, une personne sur cinq (19 pour cent) prétend avoir pris ces mesures à la suite de renseignements sur lesquels elle est tombée. Un répondant sur six prend des mesures pour veiller à la santé et à la sécurité de membres de son ménage (16 pour cent) ou de sa propre personne (14 pour cent). Finalement, une personne sur dix le fait simplement parce qu’il s’agit d’une pratique exemplaire (11 pour cent) ou en raison des problèmes de santé personnels (comme des allergies) d’un membre de son ménage (11 pour cent).

Figure 11 : Raisons  de prendre des mesures

Description textuelle - Figure 11

3.6 Motivations ayant poussé à agir

Les Canadiens sont principalement motivés à protéger leur famille lorsqu’ils décident de prendre des mesures pour réduire les risques sanitaires que présentent des facteurs environnementaux ménagers intérieurs ou extérieurs. Plus de quatre personnes sur cinq (86 pour cent) indiquent que ce qui les motive à prendre des mesures est leur santé ou celle de leur famille. Les deux tiers (66 pour cent) affirment prendre des mesures parce que c’est bon pour l’environnement. Le tiers (35 pour cent) est motivé par l’idée pratique d’augmenter la valeur de sa propriété. Environ une personne sur cinq est influencée par d’autres gens et prend des mesures parce que quelqu’un l’incite à le faire (22 pour cent) ou parce qu’une connaissance fait la même chose (19 pour cent).

Figure 12 : Motivations  ayant poussé à agir

Description textuelle - Figure 12

a) Groupes de discussion

Dans une proportion écrasante, les participants des groupes de discussion citent leur santé ou celle de leur famille, particulièrement de leurs enfants, comme la principale motivation pour laquelle ils prennent des mesures d’atténuation de risques que posent des produits ménagers et des facteurs environnementaux. Comme l’illustre un participant : « La santé de mes enfants est la chose la plus importante, alors que ma propre santé passe en deuxième. Une fois que tout cela est pris en compte, tout le reste est à égalité en troisième place ». Plusieurs personnes affirment prendre des mesures pour des questions environnementales, soulignant que les mesures qui améliorent leur santé personnelle peuvent aussi être bonnes pour l’environnement, par exemple le fait de ne pas jeter de contaminants dans les canalisations. Aussi, quelques participants avouent prendre des mesures en raison de la pression ou de l’influence de membres de leur famille ou d’amis. Très peu d’entre eux disent être motivés parce que cela a l’avantage d’augmenter la valeur de leur maison (ou leur capacité à la vendre).

Information recherchée auparavant

Recherche d’information sur les mesures à prendre

Bien que la plupart des Canadiens aient l’impression que les facteurs environnementaux ménagers intérieurs et extérieurs ont des répercussions sur leur santé et sur celle de leur famille, peu de personnes recherchent des renseignements sur les mesures d’atténuation des risques. Un peu plus de la moitié (56 pour cent) des Canadiens déclare avoir déjà recherché des renseignements sur les mesures à prendre pour éliminer ou réduire les risques que posent des facteurs environnementaux ménagers intérieurs et extérieurs, tandis que deux personnes sur cinq (41 pour cent) ne l’ont pas fait. Parmi ceux qui ont recherché des renseignements, seule une personne sur sept (14 pour cent) affirme que l’information s’est avérée utile. La plupart estiment que les renseignements trouvés sont utiles (44 pour cent) ou moyennement utiles (41 pour cent). Comparativement aux résultats obtenus pour une question d’une étude semblable menée en 20093 les résultats actuels donnent à penser que les Canadiens sont plus enclins à trouver les renseignements utiles qu’il y a huit ans, alors que seul un répondant sur cinq était de cet avis.

Figure 13 : Recherche  d’information sur les mesures à prendre

Description textuelle - Figure 13

Chemical Management and Environmental Health Issues: Sondage de référence, Environics Research Group, juin 2009.

4.2 Limites de l’information

Comme mentionné plus haut, la moitié des gens qui recherchent des renseignements sur les mesures à prendre pour prévenir ou réduire les risques que posent certains contaminants environnementaux ménagers intérieurs et extérieurs trouve que les renseignements sont peu ou moyennement utiles. Deux répondants sur cinq (43 pour cent) estiment que les renseignements de la liste fournie ne sont pas tout à fait utiles, car ils ne se fient pas à la source d’information. Un moins grand nombre juge que les renseignements ne sont pas pratiques (38 pour cent), ou qu’ils prêtent à confusion ou sont trop techniques (36 pour cent). Environ le tiers déclare qu’il n’y a pas assez de renseignements (35 pour cent) ou que l’information est difficile à trouver (34 pour cent). Un peu plus du quart (28 pour cent) pensent que les renseignements sont limités, car ils ne traitent pas des répercussions ou conséquences d’une exposition. Une personne sur cinq trouve l’information trop complexe (22 pour cent) ou affirme que cela ne correspond pas à ce qu’elle veut savoir (22 pour cent).

Figure 14 : Limites  de l’information

Description textuelle - Figure 14

a) Groupes de discussion

Les participants des groupes de discussion considèrent comme moyenne la convivialité des renseignements actuellement disponibles. Plusieurs affirment pouvoir trouver les renseignements, mais d’autres déclarent ne pas être sûrs de l’endroit où trouver de l’information exacte. Deux des principales plaintes relatives aux renseignements sont qu’ils ne sont pas pertinents (c.-à-d. qu’ils ne correspondent pas à ce qui est recherché) ou qu’ils sont de nature très technique et donc difficile à déchiffrer. Plusieurs participants croient que les sources d’information constituent l’aspect le plus important. Si les sources sont reconnaissables, jouissent d’une bonne réputation et sont dignes de confiance, alors cela doit également être le cas pour les renseignements qui s’y trouvent. Plusieurs des sources d’information que les gens trouvent ne jouissent pas, selon eux, d’une bonne réputation ou proviennent d’organisations partiales (p. ex., fabricants de produits qui ont quelque chose à gagner, groupes qui ont des intérêts spéciaux) et peuvent par conséquent être trompeuses. De nombreuses personnes estiment qu’il est essentiel de trouver des renseignements vérifiés.

Utilité des renseignements

Comme mentionné plus haut, plus de deux personnes sur cinq qui recherchent des renseignements sur les mesures à prendre pour éliminer ou réduire les risques que posent des contaminants environnementaux trouvent l’information utile. Parmi ces répondants, une personne sur cinq (20 pour cent) trouve utiles les renseignements sur les façons d’éliminer en toute sécurité des produits dangereux (choisis dans la liste fournie). Un sur six trouve utiles les renseignements sur les pratiques d’utilisation et d’entreposage (16 pour cent) ou l’information sur la façon d’évaluer le niveau de risques sanitaires (14 pour cent). Environ une personne sur dix est satisfaite des renseignements sur les façons de minimiser l’exposition à des contaminants environnementaux (11 pour cent), trouve les informations claires et pratiques (8 pour cent), juge que les renseignements disponibles sur des produits et des entreprises sont utiles (8 pour cent), utilise l’information pour trouver des solutions de rechange moins nuisibles (7 pour cent) ou en a appris sur les substances ménagères nuisibles (6 pour cent).

Figure 15 : Utilité  des renseignements

Description textuelle - Figure 15

4.4 Raisons du caractère limité de l'information

Il existe de nombreuses raisons qui empêchent les Canadiens d’obtenir les renseignements dont ils ont besoin ou de prendre des mesures pour éliminer ou réduire les risques que posent divers facteurs environnementaux ménagers. Parmi les options mises à l’essai, deux personnes sur cinq (41 pour cent) croient qu’il est trop dispendieux de prendre des mesures d’atténuation des risques ou d’apporter des modifications à cette fin. Environ le tiers indique manquer de contrôle pour apporter des changements (34 pour cent), estime que les renseignements ne sont pas disponibles au moment de prendre une décision (33 pour cent) ou juge que l’information prête à confusion ou qu’elle est trop complexe (31 pour cent). Le quart déclare que les renseignements sont difficiles à trouver (26 pour cent) ou que les changements à apporter exigent trop de temps (26 pour cent).

Figure 16 : Raisons du caractère limité de l'information

Description textuelle - Figure 16

4.5 Obstacles à la prise de mesures

Les répondants qui considèrent deux facteurs ou plus de la section 4.3 comme des obstacles majeurs à la prise de mesures ont dû identifier ce qui est selon eux le plus grand obstacle. Pour près d’un tiers d’entre eux (31 pour cent), l’obstacle le plus important à la prise de mesures visant à réduire les risques pour la santé de certains produits présents à l’intérieur et à l’extérieur de la maison est que les mesures ou les changements nécessaires sont trop coûteux. Moins de deux personnes sur cinq trouvent que les renseignements prêtent à confusion (19 pour cent), manquent de contrôle pour apporter des changements (16 pour cent) ou estiment que l’information n’est pas disponible au moment de la prise de décision (15 pour cent). Sept pour cent indiquent que les renseignements sont difficiles à trouver ou que les changements à apporter exigent trop de temps.

Figure 17 : Obstacles  à la prise de mesures

Description textuelle - Figure 17

a) Groupes de discussion

Plusieurs participants des groupes de discussion disent que, dans certains cas, le coût est un obstacle à la prise de mesures. Comme le mentionne un participant : « Vous voulez faire de votre mieux, mais il y a beaucoup de choses qui peuvent coûter cher et il faut trouver un équilibre avec d’autres dépenses. » Les prix des produits environnementaux ont tendance être élevés et à s’accumuler au fil du temps, tout comme certaines rénovations qui exigent des mesures d’assainissement, notamment lors de travaux visant à enlever de l’amiante ou à éliminer de la moisissure. Quelques participants habitant dans de plus vieilles résidences hésitent à se lancer dans des rénovations de peur de découvrir des contaminants inconnus qui « ne dérangent pas » et de devoir payer les frais élevés qui y sont associés. Toutefois, d’autres font remarquer que plusieurs mesures ne supposent aucuns frais (comme l’utilisation et l’entreposage adéquats de produits ménagers) ou coûtent moins cher que les produits ménagers traditionnels (comme l’utilisation de vinaigre au lieu de produits nettoyants).

Certains participants, particulièrement ceux qui ont un revenu élevé, affirment que le coût n’est pas un obstacle lorsqu’ils envisagent de prendre des mesures visant à protéger leur santé (« Nous trouverons l’argent pour aller de l’avant avec ces projets »).

D’autres obstacles mentionnés sont le temps qu’il faut pour prendre des mesures (la recherche d’informations et l’achat de produits « meilleurs » ou biologiques dans des magasins spécialisés sont vus comme des activités gruge-temps et moins pratiques). Quelques locataires déclarent soit que leur propriétaire est attentif à leurs préoccupations soit qu’il ne fait rien pour réduire les risques potentiels présents dans sa propriété. Finalement, quelques répondants disent ne rien faire pour aborder les risques par pure procrastination ou inertie, affirmant que si quelque chose se passait, ils réagiraient. Ces participants ne perçoivent pas de menaces dans les produits qui sont entreposés dans leur maison depuis des années s’ils n’ont pas de preuves que des facteurs environnementaux présentent des risques dans leur maison.

4.6 Impact de l'information sur la prise de mesures

Parmi les gens qui recherchent des renseignements sur les mesures à prendre pour prévenir ou réduire les risques que posent des contaminants environnementaux, deux personnes sur cinq (40 pour cent) indiquent avoir pris des mesures après avoir lu ou entendu de l’information à ce sujet. Un peu moins de la moitié (48 pour cent) ont pris des mesures en partie, alors qu’une personne sur dix (10 pour cent) n’en a pas prises.

Figure 18 : Obstacles  à la prise de mesures

Description textuelle - Figure 18

4.7 Nature de l'impact sur les mesures

Le faible nombre de répondants (n=60) qui indiquent n’avoir pris aucune mesure pour se protéger de contaminants environnementaux ont été interrogés sur les mesures qu’ils seraient susceptibles de prendre à l’avenir, énumérées dans une liste. Deux personnes sur cinq (40 pour cent) ne prendraient aucune mesure. Parmi ceux qui en prendraient, un peu plus d’une personne sur dix ouvrirait une fenêtre pour assurer une ventilation adéquate (15 pour cent), ferait de sa maison un environnement sans fumée (13 pour cent) ou utiliserait de l’équipement de protection (11 pour cent). Une personne sur dix suivrait (10 pour cent) ou lirait (9 pour cent) tous les instructions et avertissements des étiquettes des produits qu’elle achète. Très peu de répondants prendraient un éventail d’autres mesures, comme augmenter la fréquence à laquelle ils font le ménage (7 pour cent), rechercher des renseignements (6 pour cent), utiliser des produits contenant moins de substances chimiques (5 pour cent), réduire le temps passé dans une zone problématique (5 pour cent) ou éliminer la source d’un problème (5 pour cent).

Figure 19 : Nature  de l'impact sur les mesures

Description textuelle - Figure 19

4.8 Fréquence de l’évaluation des risques avant l'achat

Certaines personnes recherchent de l’information sur les risques que posent des produits qu’ils utilisent dans leur maison sur la santé de l’environnement, alors que d’autres ne le font pas. Lors de l’achat d’un produit, moins d’une personne sur cinq (15 pour cent) affirme toujours rechercher de l’information sur ce que contient un produit avant de se le procurer. Près de deux personnes sur cinq (37 pour cent) disent lire ces renseignements la plupart du temps. Le tiers (33 pour cent) le fait parfois et 14 pour cent avouent ne presque jamais lire les renseignements sur les produits. En nous fondant sur une comparaison générale des résultats d’une question semblable posée en 2009, les résultats donnent à penser que les consommateurs d’aujourd’hui sont plus enclins, à tout le moins de temps à autre, à rechercher de l’information sur les produits avant de les acheter, mais pas toujours. En 2009, environ trois répondants sur dix disaient ne jamais rechercher d’information, tandis qu’une personne sur quatre le faisait toujours.

Figure 20 : Fréquence  de l'évaluation des risques avant l'achat

Description textuelle - Figure 20

5. Intérêt envers l’information

5.1 Intérêt envers l’information

Les répondants souhaitent vivement demeurer à l’affût des meilleures façons de protéger leur santé dans leur maison, les deux tiers (66 pour cent) indiquant vouloir en savoir plus à ce sujet. Une personne sur quatre (24 pour cent) dit s’y intéresser moyennement et un peu plus d’une sur dix (9 pour cent) manifeste peu ou pas d’intérêt. Une comparaison générale avec le sondage de 2009 suggère que le niveau d’intérêt a augmenté au cours des huit dernières années puisque seul le tiers des répondants de 2009 manifestait de l’intérêt à cet égard et qu’un sur cinq ne s’y intéressait pas.

Figure 21 : Intérêt  envers l’information

Description textuelle - Figure 21

5.2 Information : produits ménagers d’intérêt

Les répondants qui manifestent au moins un peu d’intérêt pour la protection de leur santé dans leur maison ont été interrogés sur les produits ménagers sur lesquels ils aimeraient recevoir plus d’information. Les deux tiers (65 pour cent) aimeraient en savoir davantage sur les produits chimiques ménagers inclus dans la liste fournie. Les pesticides et herbicides (52 pour cent) ainsi que les produits de soins personnels (51 pour cent) suscitent l’intérêt de la moitié des répondants. Deux personnes sur cinq aimeraient en savoir plus sur les produits qui dégagent un parfum (41 pour cent) et sur le matériel de construction (38 pour cent), alors que trois sur dix manifestent de l’intérêt pour la sécurité des produits de consommation (31 pour cent), le plomb présent dans la peinture appliquée (29 pour cent), les solvants et peintures (27 pour cent), les produits pharmaceutiques inutilisés (27 pour cent) et l’élimination inadéquate de produits pharmaceutiques (25 pour cent). Les répondants s’intéressent relativement moins aux produits de santé naturels (22 pour cent) et au matériel utilisé dans des projets d’artisanat ou des passe-temps (18 pour cent). Les produits chimiques ménagers se trouvaient aussi en tête de liste en 2009.

Figure 22 : Information :  produits ménagers d’intérêt

Description textuelle - Figure 22

5.3 Information : facteurs environnementaux d'intérêt

Les répondants qui manifestent une volonté d’en savoir plus sur la protection de leur santé à la maison ont dû nommer les facteurs environnementaux sur lesquels ils aimeraient en savoir plus. Les principaux facteurs nommés à partir de la liste sont la qualité de l’eau et de l’air (60 pour cent et 66 pour cent respectivement). La moitié des répondants (54 pour cent) voudrait en savoir plus sur la moisissure et l’humidité, alors que deux personnes sur cinq (41 pour cent) souhaiteraient recevoir de l’information sur les appareils sans fil. Trois répondants sur dix choisissent l’élimination de produits (34 pour cent), le radon (33 pour cent), la salubrité alimentaire (33 pour cent), le rayonnement (32 pour cent), le monoxyde de carbone (32 pour cent) et le sol contaminé (27 pour cent). Moins d’un répondant sur cinq s’intéresse au bruit (17 pour cent), à la fumée de bois (15 pour cent) ou à la fumée de tabac (14 pour cent).

Figure 23 : Information :  facteurs environnementaux d'intérêt

Description textuelle - Figure 23

a) Groupes de discussion

En ce qui concerne le besoin de renseignements, d’outils et de produits supplémentaires, les participants des groupes de discussion sont d’avis qu’ils sont souvent difficiles à cerner. Ils suggèrent qu’il existe un réel besoin d’information simple, facile à utiliser et pertinente, et que cette information doit être organisée et disponible sur un site Web bien médiatisé afin que tout le monde sache où aller pour en obtenir. Les sites Web qui fournissent des références et des liens vers d’autres sites offrant plus de détails sont également considérés comme une manière utile de classer l’information. Quelques participants évoquent un site Web se consacrant à la « sécurité des produits », avec des mises à jour, des évaluations de consommateurs, ainsi que des renseignements sur les éléments à rechercher, la mise en œuvre de solutions, les étapes à suivre dans une situation d’urgence et ainsi de suite.

D’autres personnes mettent l’accent sur la nécessité de produire des étiquettes claires qui vous informent de ce que vous devez savoir (p. ex., symboles d’avertissement relatifs aux risques sanitaires) sans vous accabler de détails techniques. Certains participants parlent de sites Web clés où l’on publie des renseignements et avertissements sur des produits, des vidéos contenant de l’information sur les produits et des évaluations de clients, solution à laquelle beaucoup de répondants se fient.

Les approbations de produits en entrepôt ou les mentions spéciales sur les étiquettes des produits sains sont également considérées comme utiles. Ce sujet a notamment été abordé dans le contexte de la prise de conscience grandissante des consommateurs et de la demande de plus en plus élevée pour des produits plus sains. La prise de conscience grandissante des fabricants à cet égard est notable dans une campagne publicitaire récente de Tide où on rappelle aux parents de conserver les capsules de détergent hors de la portée des enfants. Cela a fait l’objet de mentions dans plusieurs discussions et est considéré comme une importante contribution à la prise de conscience.

Les nouvelles gammes de produits, tout comme les avertissements et les rappels de produits de fabricants, exercent aussi une forte incidence, selon certains participants. Par exemple, selon plusieurs personnes de Calgary, lorsqu’un membre de leur famille ou quelqu’un de leur entourage commencent à s’informer sur une nouvelle gamme de produits naturels, cela favorise la prise de conscience et ouvre la voie à des conversations sur les aspects auxquels s’attarder et à la façon de faire les choses différemment. Dans la même veine, les avertissements publics et les rappels captent l’attention et suscitent la réflexion chez de nombreux consommateurs, et pas seulement à l’égard des produits visés. De façon générale, cela les amène à faire plus attention aux effets des produits et de leur utilisation sur la santé.

5.4 Sources d’information privilégiées

Les répondants ont dû nommer dans une liste fournie les sources qu’ils consulteraient pour obtenir de l’information sur les risques sanitaires ménagers. Comme en 2009, les moteurs de recherche en ligne constituent le moyen le plus populaire d’obtenir ces renseignements, les trois quarts des répondants (74 pour cent) les considérant comme une source essentielle. D’autre part, six personnes sur dix (60 pour cent) indiquent qu’elles consulteraient le site Web de Santé Canada, proportion qui semble plus élevée qu’en 2009, alors que cette catégorie occupait alors le deuxième rang, loin derrière le premier choix, d’une liste non lue de moteurs de recherche en ligne. La moitié (48 pour cent) consulteraient simplement l’étiquette du produit, tandis que quatre personnes sur dix (38 pour cent) s’adresseraient à un professionnel de la santé. Ces deux dernières réponses soulignent l’importance que revêtent dans l’éducation du public un étiquetage clair et l’aide de professionnels de la santé. Environ le tiers des répondants se dirigerait à un détaillant (35 pour cent), à des médias d’information (33 pour cent), aux sites Web de professionnels de la santé (30 pour cent), à des médias imprimés comme des livres (30 pour cent) ou à des fabricants de produits (29 pour cent). Les professionnels de la santé aussi ont monté dans les sources privilégiées en comparaison avec les résultats de 2009, même si aucune liste n’était fournie aux répondants il y a huit ans. Ainsi, les professionnels de la santé ne constituaient peut-être pas un choix qui venait naturellement à l’esprit des gens. Le quart des répondants obtiendraient leur information de sites Web d’un ministère fédéral autre que Santé Canada (27 pour cent), d’un gouvernement provincial (27 pour cent), d’un groupe de consommateurs (26 pour cent) ou d’un groupe environnemental (24 pour cent). Une personne sur cinq s’appuierait sur des amis (22 pour cent) ou se fierait au site Web d’une administration municipale (20 pour cent). Les entrepreneurs en bâtiments (16 pour cent), les salons de l’habitation (11 pour cent), la ligne 1-800-O-Canada (11 pour cent) et les sites Web étrangers (9 pour cent), choisis par une personne sur cinq, figurent parmi les sources les moins populaires.

Figure 24 : Sources  d’information privilégiées

Description textuelle - Figure 24

a) Groupes de discussion

Les participants des groupes de discussion nomment un éventail de sources qu’ils aiment utiliser. Plusieurs font allusion aux recherches en ligne à l’aide de Google ou à la visite de sources de confiance, comme WebMD. Les rapports et évaluations en ligne de consommateurs sont également considérés comme de bonnes sources (c.-à-d. que l’union fait la force). Certains nomment des émissions de télévision et de radio (p. ex., Marketplace, Holmes on Homes), qui fournissent des renseignements sur la sécurité des produits et les risques liés à leur utilisation, entreposage et élimination. Cela étant dit, plusieurs personnes affirment également qu’ils aimeraient avoir plus de ces types de renseignements pratiques et précis sur ce qu’on peut faire et ne pas faire, alors que d’autres mentionnent des sources fiables précises (p. ex., amis ou collègues occupant des postes particuliers, liens avec des associés de l’industrie, groupes de parents informés). De nombreux participants de différents groupes de discussion font aussi référence aux renseignements issus d’études universitaires, de professionnels de la santé (p. ex., physique, pharmacie, renseignements provenant d’hôpitaux) et d’ONG importantes ou de bonne réputation (Association pulmonaire du Canada, Société canadienne du cancer, Fondation des maladies du cœur et de l’AVC du Canada). Les étiquettes des produits et les sites Web des fabricants sont également considérés comme de bonnes sources d’information par certaines personnes, tandis que d’autres ont tendance à s’en méfier ou à les trouver peu utiles en raison de leur manque de clarté.

En règle générale, les sources qui inspirent confiance et qui ont bonne réputation ont largement la faveur des participants des groupes de discussion. L’utilisation de plusieurs sources pour confirmer des renseignements constitue aussi une approche clé pour certaines personnes.

Plusieurs participants mentionnent aussi que les renseignements changent constamment et que les consommateurs doivent s’assurer que leur produit est sécuritaire lorsque de nouveaux renseignements sont disponibles. Voici ce que pensent quelques participants à cet égard : « Vous ne pouvez que vous fier aux nouveaux renseignements dont vous disposez », « Plus vous en savez, mieux c’est ». De nombreux participants affirment qu’il y a beaucoup d’information à l’heure actuelle, raison pour laquelle il est possible de s’informer auprès de plusieurs sources. D’aucuns croient qu’il est important de confirmer les renseignements auprès de multiples sources, particulièrement lorsque l’information est contradictoire (p. ex., utilisation ou non de crème solaire et d’anti-mouches). L’examen de diverses sources pour trouver les renseignements les plus dignes de confiance représente souvent un défi d’envergure.

Certaines personnes croient que les expériences personnelles et les évaluations des consommateurs sont des sources de renseignements et de confirmation (c.-à-d. l’union fait la force).

La plupart des participants considèrent le gouvernement comme une source fiable, suivi par les professionnels de la santé. De nombreuses discussions croient qu’il est de la responsabilité du gouvernement de donner un sens aux multiples sources d’information et de sortir du lot comme une source que les consommateurs peuvent consulter pour trouver des renseignements pertinents, fiables, actualisés, et faciles à comprendre et à mettre en application.

5.5 Format de la source d’information

Les répondants ont été interrogés sur les formats qu’ils préfèrent utiliser pour accéder à des renseignements sur les risques sanitaires potentiels de leur maison. Par une grande marge, les sites Web et les étiquettes des produits constituent les sources les plus populaires dans la liste fournie, choisis respectivement par 63 pour cent et 54 pour cent des répondants. Environ une personne sur trois exprime une préférence pour les dépliants et les brochures (34 pour cent pour chaque catégorie) ou un moteur de recherche de produits (34 pour cent). Une personne sur quatre (23 pour cent) préfèrerait consulter un professionnel de la santé, tandis qu’une sur six opterait pour YouTube (18 pour cent), les listes de diffusion par courriel (18 pour cent), les vidéos didactiques (17 pour cent) ou les médias sociaux (15 pour cent).

Figure 25 : Format  de la source d’information

Description textuelle - Figure 25

a) Groupes de discussion

Les participants des groupes de discussion aiment obtenir de l’information de plusieurs sources, y compris des médias imprimés (brochures, dépliants) ainsi que des sources en ligne (sites Web, avis ou bulletins d’intérêt public dans des médias sociaux, vidéos de YouTube) et traditionnelles (émissions et avis d’intérêt public à la radio et à la télévision).

En ce qui concerne les sites Web, les répondants mentionnent la facilité d’accès, l’organisation et la convivialité des renseignements qu’on y retrouve, ainsi que les FAQ, qui permettent aux lecteurs de rechercher facilement l’information pertinente. Les présentations courtes, avec des puces et de l’infographie semblent aussi s’attirer les faveurs de bien des gens, ce qui comprend des renseignements détaillés sur les produits ainsi que des mesures spéciales à prendre (p. ex., conseils et listes pratico-pratiques). Quelques personnes évoquent également les solutions rentables à des problèmes fréquents qu’on y retrouve et des conseils pour les ménages à faible revenu. L’utilisation d’un langage simple et normalisé (c.-à-d. moins de termes techniques ou utilisation limitée de plusieurs termes pour une seule substance) est aussi considérée comme un aspect utile, tout comme l’utilisation de tableaux faciles à consulter pour la recherche de produits. Plusieurs personnes déclarent aussi qu’il est important d’utiliser un langage simple et transparent, et d’éviter d’avoir recours à des expressions que l’on voit souvent dans les textes de marketing, comme « naturel », qui, selon les consommateurs, peuvent être interprétées librement.

En plus d’un site Web informatif, plusieurs personnes considèreraient comme importante une ligne d’assistance pouvant être utilisée pour vérifier la sécurité de produits.

Parmi les autres thèmes abordés figure la sensibilisation dans la collectivité, y compris les contacts directs (réunions publiques, kiosques d’information, séminaires) par le biais d’activités menées dans des écoles et dans la collectivité, particulièrement avec les parents, aguerris, nouveaux ou futurs. Certaines personnes mentionnent l’utilisation d’affiches et de dépliants à lire ou à emporter dans des écoles et des centres communautaires, dont le but serait de piquer l’intérêt, de communiquer des faits établis et de diffuser des listes de vérification, avec un numéro de téléphone et un site Web pour obtenir de plus amples renseignements. Des participants de Toronto évoquent aussi des ateliers dans des écoles où les enfants peuvent en apprendre sur ces sujets et rapporter des renseignements à la maison pour informer leurs parents. Cependant, certaines personnes sont en désaccord avec cette possibilité et mentionnent le risque de créer chez les jeunes de l’anxiété sur des choses qu’ils ne peuvent contrôler.

Les participants sont divisés en ce qui a trait au moment de transmettre ces renseignements. Pour certains, il est plus sensé d’obtenir de l’information à l’avance pour des raisons de connaissances générales et de sensibilisation, ou pendant la planification de rénovations. Pour d’autres, l’accès à un site Web (ou à une application) en magasin, au moment de prendre une décision concernant l’achat d’un produit, représente la meilleure option.

5.6 Fiabilité perçue des producteurs d'information

Nous avons présenté aux répondants une liste de six groupes qui fournissent normalement des renseignements sur les risques sanitaires ménagers et nous leur avons demandé de nous indiquer à quel point ils se fient à chacun d’eux. Les trois quarts des répondants se fient grandement à Santé Canada (78 pour cent) et aux professionnels de la santé (76 pour cent), tandis que sept personnes sur dix (70 pour cent) ont confiance dans les groupes sans but lucratif, ce qui donne à penser que ces deux derniers sont de potentiels partenaires de confiance pour le grand public. D’autre part, six personnes sur dix (56 pour cent) considèrent les groupes environnementaux sans but lucratif comme dignes de confiance. Les répondants sont considérablement plus prudents lorsqu’il est question des fabricants, détaillants et entrepreneurs en construction, la même proportion de répondants les qualifiant de moins fiables. Comparés aux degrés de confiance exprimés en 2009, les seuils de confiance semblent plus élevés dans tous les domaines en 2017. (Il est à noter que Santé Canada ne faisait pas partie du questionnaire en 2009.)

Figure 26 : Fiabilité  perçue des producteurs d'information

Description textuelle - Figure 26

5.7 Intérêt envers une application informative

Les résultats démontrent un niveau d’intérêt moyen envers une application mobile contenant des renseignements sur les produits chimiques ménagers et des conseils sur la façon d’atténuer des risques potentiels. Deux répondants sur cinq (41 pour cent) manifestent un fort intérêt envers une telle application, bien qu’une proportion semblable (35 pour cent) se dit peu ou pas intéressée. Une personne sur cinq (21 pour cent) affirme qu’une application l’intéresserait moyennement.

Parmi ceux qui manifestent au moins un peu d’intérêt, trois personnes sur dix (29 pour cent) affirment qu’ils utiliseraient une telle application avant de magasiner pour un produit précis, tandis qu’une sur cinq (22 pour cent) y aurait recours en magasinant. Très peu de répondants (3 pour cent) indiquent qu’ils utiliseraient l’application après avoir acheté le produit. Un grand nombre de répondants (43 pour cent) opteraient pour une combinaison de ces trois options.

Figure 27 : Intérêt  envers une application informative

Description textuelle - Figure 27

a) Groupes de discussion

À l’instar des résultats du sondage, les participants des groupes de discussion manifestent dans le meilleur des cas un intérêt moyen pour une application mobile qui fournirait de l’information sur la sécurité des produits. Même si certaines personnes affirment qu’elles utiliseraient cette application de temps à autre pour vérifier des produits, normalement en magasinant, la plupart des gens disent qu’elle leur servirait plus ou moins et qu’ils ne l’utiliseraient pas assez souvent pour vouloir la télécharger sur leur appareil mobile, à moins que le contenu soit très précis et facile à comprendre. Ils croient aussi que le contenu devrait constamment changer et être actualisé pour inclure de nouveaux renseignements pertinents et intéressants sur les nouveaux produits en vente. Certaines personnes aimeraient pouvoir utiliser un code à barres dans les magasins pour consulter des renseignements pertinents et questions de sécurité sur les produits visés.

En ce qui a trait à la structure, la plupart des gens affirment que l’application devrait être organisée clairement et être conviviale. L’une des plaintes dont font l’objet de nombreuses applications qui sont rapidement supprimées est qu’elles ne sont pas assez claires ou conviviales. À Toronto, des participants mentionnent que l’application devrait être lancée simultanément sur plusieurs plates-formes (iPhone, Android) pour maximiser les avantages qu’elle supposerait pour tous les consommateurs. Quelques participants disent que les utilisateurs se montrent de plus en plus impatients avec les applications, particulièrement celles qui ne servent pas tous les jours, car elles occupent de l’espace dans la mémoire et sur l’écran en plus de bombarder les utilisateurs avec des notifications non sollicitées.

Pour un éventail de raisons, de nombreux participants semblent préférer les sites Web pour obtenir à tout moment des renseignements, à la maison ou à l’extérieur, lorsqu’ils en ont besoin, ce qui n’est peut-être pas assez fréquent pour justifier l’utilisation d’une application mobile, à moins qu’il soit possible de scanner des produits pour consulter des renseignements pertinents et précis sur chacun d’eux (aspect que quelques participants jugent intéressant).

6. Profil des Parents de Jeunes Enfants

La section suivante dresse un sommaire des principaux résultats obtenus auprès du groupe ciblé de parents d’enfants de six ans ou moins en comparaison avec d’autres Canadiens.

Caractéristiques de l’échantillon

Risque perçu

Prise de mesures

Recherche d’information

Information d’intérêt

7. Réaction à des Concepts de Marketing Social

On a présenté aux participants des groupes de discussion une liste de six appels à l’action que pourrait cibler une campagne de marketing social de Santé Canada. Trois concepts globaux ont ensuite été présentés et abordés comme de possibles approches à une campagne utilisant des publicités électroniques et en ligne, des publicités imprimées et radiophoniques et du matériel visant à faciliter la sensibilisation et la promotion en personne.

a) Réaction globale face aux possibles prises de mesures

En général, lorsqu’on leur présente l’échantillon des mesures à prendre, la plupart des participants conviennent qu’il s’agit de demandes raisonnables et qu’il est bon que les Canadiens y soient attentifs. Quelques personnes suggèrent que les gens sont déjà au courant de quelques-unes de ces mesures, tandis que d’autres croient que certaines d’entre elles sont plus difficiles à mettre en œuvre (p. ex., test de radon). Néanmoins, en règle générale, la plupart des participants sont d’accord pour dire qu’une liste de mesures simples pouvant être prises pour réduire les risques sanitaires est utile pour le public. Quelques participants suggèrent qu’il serait avantageux d’ajouter la raison d’être de ces mesures (c.-à-d. les raisons pour lesquelles il est important de faire ces choses).

b) Concept 1 – Prenez soin autant de votre maison que de votre santé

Les réactions sont mitigées face à cette approche, qui établit un lien entre la santé d’une maison et la santé personnelle de ses occupants. D’aucuns y voient une extension naturelle de ce que l’on accomplit lorsque l’on se soucie de notre santé, puisque l’environnement d’une maison a une incidence sur la santé personnelle. Naturellement, les gens qui investissent dans leur santé personnelle en faisant de l’exercice et en ayant une saine alimentation aimeraient s’assurer de ne pas s’exposer à des facteurs environnementaux ou à des produits ménagers qui pourraient nuire à leur santé. Ces participants perçoivent un lien entre leurs soins personnels et l’entretien de leur maison. Toutefois, quelques répondants affirment que ces deux aspects ne sont en rien reliés. Cela est peut-être dû en partie au fait que les participants d’environ la moitié des groupes croient que l’idée de la « santé de la maison » prête à confusion. « Est-ce qu’on parle de la façon dont votre maison a une incidence sur votre santé ou est-ce qu’on fait allusion à la santé réelle de votre maison (c.-à-d. le besoin de réparations ou de rénovations). » « Si ma santé est censée avoir un lien avec la façon dont je m’occupe de ma maison, elle est dans de beaux draps (parce que je ne m’occupe pas très bien de ma maison!) » Plusieurs participants, qu’ils aiment ou non l’approche adoptée, disent que le concept doit être simplifié et clarifié pour qu’il soit plus évident que l’on demande aux Canadiens de penser au lien naturel qui existe entre les efforts qu’ils déploient pour rester en santé et ceux qu’ils déploient dans leur maison.

Pour les trois concepts présentés, de nombreux participants croient que l’image d’une maison est appropriée et s’attendent à voir cette image dans chacun d’eux. Toutefois, en règle générale, les participants n’aiment pas le symbole présenté dans ce concept. Comme le souligne une personne : « Ça ne ressemble pas à ma maison » (un logement étroit de deux étages, et non les bungalows que l’on retrouve à Halifax). Les participants imaginent d’autres symboles d’une maison, comme une cheminée, une entrée ou des vêtements sur une corde à linge. Bien que certains d’entre eux aient associé la croix à une représentation de la santé (comme la croix rouge), d’autres estiment que l’utilisation d’une croix sur une maison fait penser à une église ou à un hôpital. Plusieurs personnes ont suggéré d’utiliser un cœur, et non une croix, pour représenter la santé.

c) Concept 2 Trousse de premiers soins pour une maison saine

Ce concept a fait l’objet de critiques plus positives, à l’exception de quelques participants. La plupart aiment l’idée d’une série de mesures concrètes, d’une liste de vérification pour votre maison. Le concept transmet des renseignements constructifs sur la façon de prendre les mesures et sur les aspects à aborder dans la maison. Le fait de posséder l’information nécessaire pour apporter personnellement des modifications est vu comme un aspect valorisant. Ce qu’il semble manquer aux premier et troisième concepts, c’est l’idée qu’il existe des renseignements pratiques sur les mesures à prendre, sur ce qu’il faut modifier et sur la façon d’apporter ces modifications.

Cependant, pour deux raisons, certaines préoccupations ont été soulevées par rapport à l’idée de la « trousse de premiers soins ». D’abord, une trousse de premiers soins existe déjà dans de nombreuses maisons et il s’agit de quelque chose qui a une finalité précise. Le changement de la nature de ce concept crée de la confusion. Ensuite, on a recours à une trousse de premiers soins lorsqu’un incident malheureux se produit. On s’attend à ce que les idées et les renseignements disponibles permettent d’agir de façon proactive pour veiller à ce qu’il n’y ait pas de problème (c.-à-d. une trousse préventive). Des expressions comme trousse d’outils, boîte à outils et listes de vérification sont vues comme de meilleures représentations des types de ressources qu’une telle trousse comprendrait. Encore une fois, certains participants croient qu’il serait important d’ajouter les raisons pour lesquelles il est important de faire ces choses. Plus particulièrement, les listes de vérification seraient considérées comme plus valorisantes, car elles donneraient un sentiment d’accomplissement une fois qu’une question serait réglée, qu’il s’agisse de mesures recommandées qui procurent une tranquillité d’esprit. L’idée d’une liste de vérification, comme le proposent quelques participants, encouragerait certaines personnes qui ont tendance à procrastiner à prendre des mesures (installation d’un détecteur de monoxyde de carbone, élimination adéquate de vieux pots de peinture).

Encore une fois, le symbole utilisé n’est pas vu comme une bonne représentation de ce type de concept, en grande partie parce que la croix et la trousse ressemblent réellement à une trousse de premiers soins ou au sac d’un médecin. Des listes ou des renseignements cochés avec un cœur ou un autre symbole de santé (stéthoscope, etc.) figurent parmi les possibilités à envisager.

d) Concept 3 Vous êtes responsable de votre santé

Ce concept est celui que les participants des groupes de discussion ont le moins aimé, quoiqu’un groupe de Calgary l’ait trouvé attrayant. En règle générale, le concept de la responsabilité personnelle est considéré comme acceptable, mais il s’avère également évident pour bien des gens (« Qui d’autre peut-il donc s'occuper de ma santé? » se demande l’un des participants). Plusieurs personnes considèrent la responsabilisation comme un concept usé et surutilisé. Certains participants affirment également que cela ajoute une pression et un sentiment de culpabilité injustifiés, particulièrement lorsque l’on tient compte des renseignements et des solutions requises pour prendre des mesures. Quelques-uns croient que la promotion de la responsabilisation face à des facteurs environnementaux et des produits ménagers est une façon pour le gouvernement de rejeter ses responsabilités. Les participants d’un groupe de Calgary aiment mieux ce concept, car ils croient qu’il est important de montrer au public qu’il n’en revient qu’à eux d’effectuer des recherches, de faire des choix conséquents et de ne pas jeter le blâme sur les autres en disant qu’on ne savait pas, bien que l’information soit à la portée que des gens qui la recherchent.

particulièrement, tous les participants, sauf un ou deux, n’aiment pas l’idée du superhéros dans ce concept. Ils croient que la mode du superhéros est chose du passé et que cet aspect fait en sorte que le concept manque de sincérité. En général, les participants n’aiment pas non plus l’image associée à ce troisième concept (un bouclier), se demandant en quoi un bouclier entretient un lien avec l’idée de prendre ses responsabilités. Le bouclier évoque des images de compagnies d’assurance vie et rappelle le jeu vidéo Clash of Clans.

e) Bilan

Bien que les participants n’aiment pas le message général que transmet une trousse de premiers soins, ce concept reçoit le plus fort appui, car il donne l’impression de fournir des « outils » ou des mesures que les Canadiens peuvent prendre pour prendre des mesures préventives dans leur maison (c.-à-d. qu’avec ces renseignements ou ces solutions, vous pouvez apporter les modifications nécessaires). Ce concept pousserait plus de participants à consulter un lien ou un site Web pour obtenir de plus amples renseignements. Certaines personnes suggèrent qu’au lieu de recourir au concept de la prise de conscience ou du concept usé de la responsabilisation, il pourrait s’agir d’une célébration de la réussite. (Vous avez apporté les changements. Vous avez réussi!)

Certains participants aiment également l’idée d’un prolongement naturel des changements apportés dans leur maison, mais, encore une fois, transmis de manière simple. Plusieurs personnes conviennent que ce concept pourrait être jumelé au concept 2. Le concept qui en résulterait pourrait véhiculer l’idée suivante : puisque vous avez déjà pris des mesures pour améliorer votre santé, voici quelques conseils ou une liste de vérification de choses à faire dans votre maison pour mieux protéger votre famille. Cela donnerait un sentiment d’accomplissement aux gens tout en leur procurant une tranquillité d’esprit.

8. Conclusions et Implications

Les résultats démontrent que la plupart des Canadiens connaissent et reconnaissent généralement les risques sanitaires potentiels que posent des produits ménagers et des facteurs environnementaux. Les participants des groupes de discussion décrivent cela comme une prise de conscience grandissante de l’importance d’un style de vie sain et des répercussions de nos choix sur notre santé et l’environnement. Certains facteurs abordés dans le sondage, comme les produits chimiques ménagers, les pesticides, la qualité de l’air, la moisissure et la qualité de l’eau, soulèvent de vives préoccupations et ont trouvés écho dans les groupes de discussion. Les conséquences perçues d’une exposition à ces facteurs sont des problèmes respiratoires et le cancer, et pour les parents, les répercussions sur la santé et le développement de leurs enfants.

La plupart des Canadiens savent également qu’une grande variété de mesures peuvent être prises pour atténuer les risques que présentent ces facteurs, plusieurs d’entre eux mentionnant que la façon dont les consommateurs utilisent et éliminent des produits ménagers courants compte pour une bonne partie du risque. En outre, la plupart des répondants du sondage ont pris au moins quelques mesures pour se protéger des contaminants présents dans leur maison. Les participants des groupes de discussion font également allusion à de nombreux efforts qu’il est possible de déployer pour réduire la quantité de produits chimiques qui sont utilisés à la maison, effectuent des recherches sur des pratiques sécuritaires et des méthodes d’utilisation et d’élimination de produits, et prêtent attention aux étiquettes des produits. Toutefois, il faut faire preuve de prudence dans l’interprétation des résultats, qu’il s’agisse de ceux du sondage en ligne ou de ceux issus des groupes de discussion. L’approche utilisée dans ces deux pistes d’enquête crée un environnement où les participants ont la possibilité de faire des choix dans des listes des produits qui suscitent leurs préoccupations ou dans des listes de mesures à prendre (sondage), ou encore de rebondir sur les suggestions et descriptions qui surgissent dans un groupe donné (groupes de discussion). Il est probable que cette approche ait entraîné une surreprésentation des types de mesures prises. Dans une proportion écrasante, les Canadiens affirment que leur santé et celle de famille sont ce qui les motive à prendre des mesures à cet égard, bien que pour plusieurs d’entre eux cela soit également étroitement lié aux répercussions sur l’environnement.

Les résultats introduisent une dichotomie intéressante. D’une part, la plupart des Canadiens semblent connaître assez bien les mesures à prendre pour prévenir ou réduire les risques sanitaires que posent des facteurs environnementaux ménagers intérieurs et extérieurs. Les personnes les plus économiquement vulnérables font peut-être exception, plusieurs d’entre eux étant moins convaincus de posséder des connaissances suffisantes dans ce domaine.

D’autre part, même si les Canadiens reconnaissent les risques que posent certains facteurs environnementaux ménagers intérieurs et extérieurs et qu’ils prennent des mesures pour atténuer ces risques, un moins grand nombre recherche de l’information sur les mesures à prendre pour réduire ces risques. Plus particulièrement, les jeunes Canadiens et ceux au statut socio-économique plus bas sont les moins enclins à rechercher de l’information. Aussi, même si selon la plupart des Canadiens les renseignements disponibles sont à tout le moins moyennement utiles, nombreux sont ceux qui se plaignent du manque de fiabilité et de pertinence de l’information disponible, ou qui trouvent qu’elle prête à confusion ou qu’elle est trop technique. Cela a été clairement énoncé dans les groupes de discussion, plusieurs participants affirmant ne tout simplement pas se fier à de nombreuses sources disponibles, estimant que l’information est conçue pour induire en erreur.

De plus, en contradiction avec la conviction que plusieurs affichent, l’étude met en évidence un fort intérêt pour l’obtention d’information sur la façon d’atténuer les risques que posent des produits ménagers courants. Les domaines d’intérêt particuliers reflètent en grande partie les sources de préoccupations susmentionnées (qualité de l’air, qualité de l’eau, produits chimiques ménagers, etc.). Les données du sondage, et particulièrement celles issues des groupes de discussion, plaident en faveur d’un besoin criant d’information facile d’accès, pertinente, facile à comprendre et conviviale à laquelle les Canadiens peuvent se fier, des renseignements provenant de sources fiables qui peuvent les orienter dans leurs choix.

Aussi bien les répondants du sondage que les participants des groupes de discussion affichent une préférence pour Santé Canada, les professionnels de la santé et les groupes sans but lucratif, qu’ils considèrent comme les sources d’information les plus fiables. Plus particulièrement, de nombreux participants des groupes de discussion font part de leur frustration face à la qualité des renseignements disponibles, soulignant le rôle important que pourrait jouer le gouvernement dans la prestation d’information digne de confiance. Les professionnels de la santé et les groupes de santé sans but lucratif constitueraient des partenaires naturels à la mise en œuvre de telles initiatives. La plupart des Canadiens se fient actuellement à Internet et aux étiquettes des produits pour obtenir des renseignements. Toutefois, il semble exister peu de corrélation entre la confiance et l’utilisation. Par exemple, plus de la moitié des Canadiens a recours aux étiquettes des fabricants, quoique ceux-ci se classent à peu de choses près au dernier rang en ce qui a trait à la confiance. Le gouvernement devrait y voir une occasion idéale de combler le vide qui existe en matière d’information fiable.

L’étude examinait également la réceptivité des Canadiens à une application mobile contenant des renseignements sur les produits chimiques ménagers et des conseils sur la façon d’atténuer des risques potentiels. La plupart des Canadiens manifestent au moins un peu d’intérêt pour l’application, particulièrement les parents d’enfants de six ans ou moins et les résidents du Québec. Cependant, la plupart des gens manifestaient un intérêt limité. Les participants des groupes de discussion évoquent l’importance de disposer d’information à l’endroit où vous en avez besoin, au moment où vous en avez besoin, sur un site Web bien médiatisé, alors que pour plusieurs, les applications mobiles sont considérées comme des outils que l’on réserve aux fonctions que l’on utilise tous les jours.

Les réactions des participants des groupes de discussion face aux concepts potentiels d’une campagne de sensibilisation publique ont mis en évidence l’intérêt que manifestent les Canadiens, à la fois dans le sondage et dans les discussions, pour de l’information qui est facile d’accès, facile à comprendre et à mettre en application, et qui apporte des éclaircissements sans utiliser de jargon technique ou de détails qui prêtent à confusion. Voilà pourquoi les participants ont immédiatement trouvé qu’une approche qui met l’accent sur des ressources et des listes de référence utiles s’avèrerait plus attrayante, plutôt qu’une approche qui s’évertuerait à convaincre les Canadiens de l’importance de prendre des mesures. (« Donnez-nous des outils utiles, qui nous serviront aussi de rappel, et nous nous débrouillerons. »)

Les résultats de l’étude donnent à penser qu’être parent à une forte incidence sur le niveau d’attention que les Canadiens accordent aux effets des produits chimiques ménagers. Les parents sont toujours plus susceptibles d’exprimer leur préoccupation par rapport aux risques que posent les produits chimiques et les facteurs environnementaux ménagers. Ils sont aussi plus enclins à rechercher des renseignements sur la façon d’atténuer ces risques. En même temps, l’intérêt pour de l’information est prononcé dans ce segment, ce qui en fait un groupe cible naturel pour les messages d’intérêt public et les produits d’information. Ce segment se caractérise par les grandes préoccupations qu’il ressent à l’égard des risques sanitaires auxquels sont exposés les enfants, le budget limité dont il dispose, ainsi que le peu de temps et d’attention qu’il peut consacrer à la recherche et à la compréhension de l’information.

Dans le même ordre d’idée, l’âge joue un rôle important dans la prise de mesures. En effet, selon des participants des groupes de discussion, le vieillissement et la sensation de vulnérabilité à des préoccupations sanitaires sont ce qui pousse les gens à réfléchir à ces questions. Les Canadiens plus âgés, plus particulièrement ceux de 55 ans et plus, ont plus tendance à rechercher des renseignements sur la façon d’atténuer les risques sanitaires potentiels et sont plus enclins à prendre des mesures à cet égard. Ce segment est aussi un groupe visé qui veut en apprendre davantage sur les mesures d’atténuation des risques sanitaires et qui s’intéresse vivement aux produits d’information susceptibles de les aider à faire des choix éclairés.

Finalement, les femmes et les résidents du Québec sont beaucoup plus susceptibles d’exprimer leur préoccupation face aux dangers que posent les produits chimiques et les facteurs environnementaux ménagers. Ils sont aussi plus enclins à rechercher de l’information sur ces risques et à prendre des mesures pour les atténuer. Les niveaux d’intérêt sont également plus élevés dans ces deux segments, qui se montreraient très réceptifs aux ressources et outils pouvant leur servir de guide.

Annexe A : Questionnaire du Sondage

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Nous menons un sondage qui ne prendra que 15 minutes de votre temps environ.
Soyez assuré(e) que vos réponses demeureront entièrement confidentielles (c'est-à-dire que les résultats du sondage ne seront associés à aucun nom, mais seront plutôt regroupés dans de grandes catégories afin de protéger l'anonymat de chaque répondant). Vous êtes libre de répondre au présent sondage.
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* Pour toute question sur la façon de répondre au sondage, veuillez communiquer avec EKOS par téléphone, au 1-866-211-8881, ou par courriel, à l'adresse online@ekos.com.

Q1
Dans quelle mesure croyez-vous que des éléments de l'environnement intérieur et extérieur de votre maison (p. ex. qualité de l'eau ou de l'air, produits chimiques) ont des répercussions sur la santé de votre famille, le cas échéant?
Beaucoup - 1
Dans une certaine mesure - 2
Très peu - 3
Pas du tout - 4
Je ne sais pas / Pas de réponse - 9

PREQ2
Selon vous, quels éléments de l'environnement intérieur et extérieur de votre maison posent un risque pour votre santé et celle de votre famille?
Choisissez toutes les réponses pertinentes.

Q2A [0,12]
Produits ménagers

Sécurité des produits de consommation (p. ex. jouets d'enfants, meubles) - 1
Produits de soins personnels (p. ex. cosmétiques, shampooing) - 2
Assainisseurs d'air, vaporisateurs d'ambiance, chandelles parfumées - 3
Produits chimiques ménagers (p. ex. produits nettoyants pour cuisine et salle de bain) - 4
Huile, térébenthine, décapants ou diluants à peinture - 5
Plomb présent dans la peinture appliquée (p. ex. à la surface de quelque chose dans votre maison) - 6
Matériel de construction ou de rénovation (p. ex. adhésifs, produits d'étanchéité ou d'isolation) - 7
Matériel utilisé dans le cadre de projets d'artisanat ou de passe-temps - 8
Pesticides, herbicides, insecticides - 9
Médicaments ou produits pharmaceutiques inutilisés (pour humains ou animaux) - 10
Élimination inadéquate de produits pharmaceutiques (pour humains ou animaux) - 11
Produits de santé naturels - 12

Q2B [0,14]
Facteurs liés à l'environnement

Qualité de l'eau - 1
Qualité de l'air - 2
Sol contaminé - 3
Rayonnement (y compris le rayonnement électromagnétique) - 4
Ordures ou élimination de produits - 5
Radon - 6
Appareils sans fil - 13
Moisissure ou humidité - 7
Monoxyde de carbone - 8
Salubrité alimentaire (p. ex. pratiques de manipulation et de préparation sécuritaires) - 9
Fumée de tabac - 10
Bruit (p. ex. jouets bruyants, écouteurs) - 11
Fumée de bois - 12
Produits chimiques individuels (veuillez préciser) - 78

Q2C [0,2]
Autre réponse (veuillez préciser) - 77 B
Je ne sais pas / Pas de réponse 99 - BX

Q3 [1,3]
If... Q2C not = 99
Lesquelles des catégories suivantes représentent les sources de préoccupation les plus importantes pour vous et votre famille?

Choisissez un maximum de trois réponses.

Q2A = 1
Sécurité des produits de consommation (p. ex. jouets d'enfants, meubles) - 1
Q2A = 2
Produits de soins personnels (p. ex. cosmétiques, shampooing) - 2
Q2A = 3
Assainisseurs d'air, vaporisateurs d'ambiance, chandelles parfumées - 3
Q2A = 4
Produits chimiques ménagers (p. ex. produits nettoyants pour cuisine et salle de bain) - 4
Q2A = 5 Huile, térébenthine, décapants ou diluants à peinture - 5
Q2A = 6
Plomb présent dans la peinture appliquée (p. ex. à la surface de quelque chose dans votre maison) - 6
Q2A = 7
Matériel de construction ou de rénovation (p. ex. adhésifs, produits d'étanchéité ou d'isolation) - 7
Q2A = 8
Matériel utilisé dans le cadre de projets d'artisanat ou de passe-temps - 8
Q2A = 9
Pesticides, herbicides, insecticides - 9
Q2A = 10
Médicaments ou produits pharmaceutiques inutilisés (pour humains ou animaux) - 10
Q2A = 11
Élimination inadéquate de produits pharmaceutiques (pour humains ou animaux) - 11
Q2A = 12
Produits de santé naturels - 12
Q2B = 1
Qualité de l'eau - 14
Q2B = 2
Qualité de l'air - 15
Q2B = 3
Sol contaminé - 16
Q2B = 4
Rayonnement (y compris le rayonnement électromagnétique) - 17
Q2B = 5
Ordures ou élimination de produits - 18
Q2B = 6
Radon 19
Q2B = 13
Appareils sans fil - 28
Q2B = 7
Moisissure ou humidité - 20
Q2B = 8
Monoxyde de carbone - 21
Q2B = 9
Salubrité alimentaire (p. ex. pratiques de manipulation et de préparation sécuritaires) - 22
Q2B = 10
Fumée de tabac - 23
Q2B = 11
Bruit (p. ex. jouets bruyants, écouteurs) - 24
Q2B = 12
Fumée de bois - 25
Q2B = 78
Produits chimiques individuels : 26
Q2C = 77
Autre réponse : 27
Je ne sais pas / Pas de réponse - 99 X

Q4 [1,15]
Selon vous, quels types de produits chimiques ou de produits contenant des composantes chimiques posent un risque pour votre santé et celle de votre famille?

Choisissez toutes les réponses pertinentes.

Plomb 1
Bisphénol A (BPA) 2
Dioxines, BPC 3
Agents ignifuges 4
Phtalates 5
Teintures et pigments 6
Amiante 7
Bore, acide borique 8
Microbilles 9
Triclosan, antimicrobiens 10
Mercure 11
Arsenic 12
Éthylbenzène 13
Formaldéhyde 14
Nanomatériaux 15
Rien en particulier 98 X
Je ne sais pas / Pas de réponse 99 X

Q5 [1,10]
Parmi les problèmes de santé suivants pouvant découler d'une exposition domestique à des substances chimiques, quels sont ceux qui vous préoccupent actuellement?

Choisissez toutes les réponses pertinentes.

Intoxication - 1
Cancer - 2
Problèmes respiratoires (p. ex. maladie respiratoire, asthme) - 3
Problèmes neurologiques (p. ex. maladie cérébrale) - 4
Problèmes de digestion, maladies gastro-intestinales - 5
Conséquences sur la santé ou le développement des enfants - 6
Conséquences sur la fertilité ou la reproduction - 7
Hypersensibilité à des produits chimiques (p. ex. parfums, savons) - 8
Allergies - 9
Autre réponse (veuillez préciser) - 77
Aucune de ces réponses - 98 X
Je ne sais pas / Pas de réponse - 99 X

PREQ6
Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants?

Q6A
La façon dont les consommateurs utilisent ou font mauvais usage de produits ménagers courants représente une large part du risque pour la santé posé par ces produits.
Totalement en désaccord 1 - 1
2 - 2
Ni l'un ni l'autre 3 - 3
4 - 4
Tout à fait d'accord 5 - 5
Je ne sais pas / Pas de réponse 9

Q6B La façon dont les consommateurs éliminent les produits ménagers courants représente une large part du risque pour la santé posé par ces produits.
Totalement en désaccord 1 - 1
2 - 2
Ni l'un ni l'autre 3 - 3
4 - 4
Tout à fait d'accord 5 - 5
Je ne sais pas / Pas de réponse - 9

Q6C
Les substances chimiques que l'on retrouve dans les produits ménagers courants posent un risque important pour la santé, indépendamment de la façon dont les consommateurs les utilisent ou éliminent.
Totalement en désaccord 1 - 1
2 - 2
Ni l'un ni l'autre 3 - 3
4 - 4
Tout à fait d'accord 5 - 5
Je ne sais pas / Pas de réponse - 9

Q6D
Il est possible de prendre des mesures pour éviter ou réduire les risques pour la santé que posent les produits ménagers courants.
Totalement en désaccord 1 - 1
2 - 2
Ni l'un ni l'autre 3 - 3
4 - 4
Tout à fait d'accord 5 - 5
Je ne sais pas / Pas de réponse - 9

Q6F
Il est possible de faire mesurer dans votre maison le niveau de certains produits chimiques qui posent un risque pour la santé.
Totalement en désaccord 1 - 1
2 - 2
Ni l'un ni l'autre 3 - 3
4 - 4
Tout à fait d'accord 5 - 5
Je ne sais pas / Pas de réponse - 9

Q7
Nous sommes nombreux à connaître les risques pour la santé que posent certains produits, mais nous ne prenons pas toujours les mesures nécessaires. Si vous disposiez de renseignements sur les risques sanitaires qui sont présents à l'intérieur et à l'extérieur de votre maison ainsi que sur les mesures que vous pouvez prendre, quelle est la probabilité que vous apportiez des changements pour réduire ces risques?
Pas du tout plus probable 1 - 1
2 - 2
Moyennement probable 3 - 3
4 - 4
Extrêmement probable 5 - 5
Je ne sais pas / Pas de réponse - 9

Q7B
If... Q7 = 1,2,3
Pourriez-vous expliquer pourquoi?
Renseignements incompréhensibles, trop complexes - 1
Renseignements contradictoires, qui prêtent à confusion - 2
Je ne fais pas confiance aux renseignements - 3
Pas assez de temps - 4
Trop coûteux, pas assez d'argent - 5
Je loue une maison ou un appartement et je ne contrôle pas certains changements - 6
Ça ne semble pas suffisamment important - 7
Je ne comprends pas assez bien la langue pour savoir quoi faire - 8
Je ne crois pas que cela va faire une grande différence - 9
Je ne trouve jamais le temps pour le faire - 10
Je ne crois pas qu'il s'agit d'un problème grave - 11
Autre réponse (veuillez préciser) - 77
Je ne sais pas / Pas de réponse - 99

Q8 Dans quelle mesure êtes-vous convaincu(e) de connaître les mesures à prendre pour éliminer ou réduire les risques que posent pour votre santé ou celle de votre famille divers éléments de l'environnement intérieur et extérieur de votre maison?
Pas du tout convaincu(e) 1 - 1
2 - 2
Moyennement convaincu(e) 3 - 3
4 - 4
Extrêmement convaincu(e) 5 - 5
Je ne sais pas / Pas de réponse - 9

Q9
Avez-vous déjà cherché des renseignements sur les mesures à prendre pour éliminer ou réduire les risques que posent certains éléments de l'environnement intérieur et extérieur de votre maison?
Oui - 1
Non - 2
Je ne sais pas / Pas de réponse - 9

Q10
If... Q9 = 1
En général, dans quelle mesure les renseignements sur la façon de cerner les risques pour la santé ou les mesures à prendre pour réduire les risques pour vous et votre famille vous ont-ils semblé utiles?
Pas très utiles 1 - 1
2 - 2
Moyennement utiles 3 - 3
4 - 4
Très utiles 5 - 5
Je ne sais pas / Pas de réponse - 9

Q10B [1,9]
If... Q9 = 1 and Q10 = 1,2,3
Quels aspects ont fait en sorte que les renseignements ne vous ont pas été utiles?
Choisissez toutes les réponses pertinentes.

Il n'y avait pas assez de renseignements - 1
Les renseignements portaient à confusion ou étaient trop techniques - 2
Les renseignements ne correspondaient pas à ce qui était recherché - 3
La source des renseignements n'était pas digne de confiance - 4
Les renseignements étaient difficiles à trouver - 5
Il y avait trop d'information - 6
Les renseignements n'étaient pas pratiques - 7
Les renseignements ne traitaient pas des répercussions ou des conséquences d'une exposition - 8
Autre réponse (veuillez préciser) - 77
Je ne sais pas / Pas de réponse - 99 X

Q10C
If... Q9 = 1 and Q10 = 4,5
Quels aspects ont fait en sorte que les renseignements vous ont été utiles?
Veuillez préciser - 77
Je ne sais pas / Pas de réponse - 799

Q11 [1,17]
Au cours de la dernière année, avez-vous pris l'une ou l'autre des mesures suivantes pour protéger votre santé et celle de votre famille contre des contaminants ou des éléments de l'environnement intérieur ou extérieur de votre maison?

Choisissez toutes les réponses pertinentes.

Faire de votre maison un environnement sans fumée - 1
Lire toutes les instructions ou les étiquettes d'avertissement des produits que vous achetez - 2
Ouvrir des fenêtres et assurer une ventilation adéquate - 3
Recourir à de l'équipement de protection, comme des gants, lors de l'utilisation de produits chimiques - 4
Éliminer convenablement les médicaments ou produits pharmaceutiques inutilisés ou périmés - 5
Utiliser des produits contenant moins de substances chimiques - 6
Augmenter la fréquence à laquelle vous nettoyez, passez l'aspirateur ou accomplissez des gestes pour réduire au minimum la poussière - 7
Réduire le temps que vous passez dans un endroit ou une zone problématique - 8
Parler à des membres de la famille, à des amis ou à des voisins - 9
Obtenir des renseignements, faire des recherches (en ligne ou d'une autre source) - 10
Suivre toutes les instructions ou les étiquettes d'avertissement des produits que vous achetez - 11
Parler à un professionnel de la santé - 12
Effectuer un test de mesure du radon dans votre maison - 13
Éliminer la source d'un problème (p. ex. moquette, moisissure, produits chimiques) - 14
Embaucher un professionnel en cas de problèmes nécessitant des rénovations (p. ex. retrait d'amiante, peinture au plomb) - 15
Prendre des mesures pour réduire le taux de radon, s'il est élevé - 16
Autre réponse (veuillez préciser) - 77
Aucune mesure n'a été prise - 98 X
Je ne sais pas / Pas de réponse - 99 X

Q11B
If... Q11 not = 99
Qu'est-ce qui vous a incité(e) à prendre ces mesures?
Veuillez préciser - 77
Je ne sais pas / Pas de réponse - 99

Q12
If... Q11 not = 99 and Q9 = 1
Avez-vous pris ces mesures à la lumière de renseignements que vous avez entendus ou lus?
Oui - 1
Non - 2
En partie - 3
Je ne sais pas / Pas de réponse 9

Q13 [1,17]
If... Q11 = 98,99
Quelles mesures êtes-vous le plus susceptible de prendre pour éliminer ou réduire les risques que posent pour votre santé ou celle de votre famille divers éléments de l'environnement intérieur et extérieur de votre maison?

Choisissez toutes les réponses pertinentes.

Faire de votre maison un environnement sans fumée - 1
Lire toutes les instructions ou les étiquettes d'avertissement des produits que vous achetez - 2
Ouvrir des fenêtres et assurer une ventilation adéquate - 3
Recourir à de l'équipement de protection, comme des gants, lors de l'utilisation de produits chimiques - 4
Éliminer convenablement les médicaments ou produits pharmaceutiques inutilisés ou périmés - 5
Utiliser des produits contenant moins de substances chimiques - 6
Augmenter la fréquence à laquelle vous nettoyez, passez l'aspirateur ou accomplissez des gestes pour réduire au minimum la poussière - 7
Réduire le temps que vous passez dans un endroit ou une zone problématique - 8
Parler à des membres de votre famille, à des amis ou à des voisins - 9
Obtenir des renseignements, faire des recherches (en ligne ou d'une autre source) - 10
Suivre toutes les instructions ou les étiquettes d'avertissement des produits que vous achetez - 11
Parler à un professionnel de la santé - 12
Effectuer un test de mesure du radon dans votre maison - 13
Éliminer la source d'un problème (p. ex. moquette, moisissure, produits chimiques) - 14
Embaucher un professionnel en cas de problèmes nécessitant des rénovations (p. ex. retrait d'amiante, peinture au plomb) - 15
Prendre des mesures pour réduire le taux de radon, s'il est élevé - 16
Autre réponse (veuillez préciser) - 77
Aucune mesure n'a été prise - 98 X
Je ne sais pas / Pas de réponse - 99 X

PREQ14
Parfois, certaines circonstances nous empêchent d'obtenir les renseignements dont nous avons besoin ou de prendre des mesures pour éliminer ou réduire les risques que posent certains éléments de l'environnement intérieur et extérieur de notre maison. Dans quelle mesure chacune des circonstances suivantes vous a-t-elle empêché(e), vous et votre famille, de poser des gestes pour réduire ces risques?

Q14A
Informations difficiles à trouver.
Pas du tout 1 - 1
2 - 2
Dans une certaine mesure 3 3
4 - 4
Totalement 5 - 5
Sans objet (n'a pas fait de recherches / essayé de faire des changements) - 8
Je ne sais pas / Pas de réponse 9

Q14B
Informations prêtant à confusion, trop techniques ou trop complexes, ou trop de messages contradictoires.
Pas du tout 1 - 1
2 - 2
Dans une certaine mesure 3 - 3
4 - 4
Totalement 5 - 5
Sans objet (n'a pas fait de recherches / essayé de faire des changements) - 8
Je ne sais pas / Pas de réponse - 9

Q14C
Informations non disponibles au moment de la prise de décision (p. ex. lors de l'achat).
Pas du tout 1 - 1
2 - 2
Dans une certaine mesure 3 - 3
4 - 4
Totalement 5 - 5
Sans objet (n'a pas fait de recherches / essayé de faire des changements) - 8 Je ne sais pas / Pas de réponse - 9

Q14D
Manque de contrôle pour apporter certains changements.
Pas du tout 1 - 1
2 - 2
Dans une certaine mesure 3 - 3
4 - 4
Totalement 5 - 5
Sans objet (n'a pas fait de recherches / essayé de faire des changements) - 8
Je ne sais pas / Pas de réponse - 9

Q14E
Les changements à apporter exigent trop de temps.
Pas du tout 1 - 1
2 - 2
Dans une certaine mesure 3 - 3
4 - 4
Totalement 5 - 5
Sans objet (n'a pas fait de recherches / essayé de faire des changements) - 8
Je ne sais pas / Pas de réponse - 9

Q14F
Les mesures ou les changements nécessaires sont trop coûteux.
Pas du tout 1 - 1
2 - 2
Dans une certaine mesure 3 - 3
4 - 4
Totalement 5 - 5
Sans objet (n'a pas fait de recherches / essayé de faire des changements) - 8
Je ne sais pas / Pas de réponse - 9

Q15
If... Number of responses in Q14 with 4,5 chosen > 1
Parmi les énoncés suivants, lequel représente à votre avis le plus grand obstacle à la prise de mesures visant à réduire les risques pour la santé de certains produits présents à l'intérieur et à l'extérieur de votre maison?

Q14A = 4,5
Informations difficiles à trouver - 1
Q14B = 4,5
Informations prêtant à confusion, trop techniques ou trop complexes, ou trop de messages contradictoires - 2
Q14C = 4,5
Informations non disponibles au moment de la prise de décision (p. ex. lors de l'achat) 3
Q14D = 4,5
Manque de contrôle pour apporter certains changements - 4
Q14E = 4,5
Les changements à apporter exigent trop de temps - 5
Q14F = 4,5
Les mesures ou les changements nécessaires sont trop coûteux - 6
Je ne sais pas / Pas de réponse - 9

PREQ16
Pour chacun des énoncés suivants, veuillez indiquer s'il s'agit d'une bonne raison de poser des gestes pour éliminer ou réduire les risques pour la santé que posent certains éléments de l'environnement intérieur et extérieur de votre maison.

Q16A
Ma santé et la santé de ma famille.
Pas du tout 1 - 1
2 - 2
Dans une certaine mesure 3 3
4 - 4
Tout à fait 5- 5
Je ne sais pas / Pas de réponse- 9

Q16B
L'augmentation de la valeur de ma maison.
Pas du tout 1 - 1
2 - 2
Dans une certaine mesure 3 - 3
4 - 4
Tout à fait 5 - 5
Je ne sais pas / Pas de réponse - 9

Q16D
Quelqu'un que je connais fait la même chose.
Pas du tout 1 - 1
2 - 2 Dans une certaine mesure 3 3
4 - 4
Tout à fait 5 - 5
Je ne sais pas / Pas de réponse - 9

Q16E
C'est bon pour l'environnement.
Pas du tout 1 - 1
2 - 2
Dans une certaine mesure 3 - 3
4 - 4
Tout à fait 5 - 5
Je ne sais pas / Pas de réponse - 9

Q16F
Quelqu'un m'a incité(e) à prendre des mesures.
Pas du tout 1 - 1
2 - 2
Dans une certaine mesure 3 - 3
4 - 4
Tout à fait 5 - 5
Je ne sais pas / Pas de réponse - 9

Q17
Besoin de renseignements

Certaines personnes cherchent de l'information alors que d'autres ne le font pas. À quelle fréquence recherchez-vous des renseignements sur ce qu'un produit contient avant de l'acheter?

Toujours - 1
La plupart du temps - 2
Parfois - 3
Presque jamais - 4
Je ne sais pas / Pas de réponse 9

Q18
Souhaiteriez-vous en savoir plus sur la façon de protéger votre santé et la santé de votre famille à l'intérieur et à l'extérieur de votre maison?

Pas vraiment 1 - 1
2 - 2
Plus ou moins 3 - 3
4 - 4
Beaucoup 5 - 5
Je ne sais pas / Pas de réponse - 9

PREQ19
If... Q18 = 3,4,5
Sur quels types de facteurs relatifs à la santé de l'environnement intérieur et extérieur de votre maison aimeriez-vous le plus en apprendre davantage?

Choisissez toutes les réponses pertinentes.

Q19A [0,12]
If... Q18 = 3,4,5

Produits ménagers

Sécurité des produits de consommation (p. ex. jouets d'enfants, meubles) - 1
Produits de soins personnels (p. ex. cosmétiques, shampooing) - 2
Assainisseurs d'air, vaporisateurs d'ambiance, chandelles parfumées - 3
Produits chimiques ménagers (p. ex. produits nettoyants pour cuisine et salle de bain) - 4
Huile, térébenthine, décapants ou diluants à peinture - 5
Plomb présent dans la peinture appliquée (p. ex. à la surface de quelque chose dans votre maison) - 6
Matériel de construction ou de rénovation (p. ex. adhésifs, produits d'étanchéité ou d'isolation) - 7
Matériel utilisé dans le cadre de projets d'artisanat ou de passe-temps - 8
Pesticides, herbicides, insecticides - 9
Médicaments ou produits pharmaceutiques inutilisés (pour humains ou animaux) - 10
Élimination inadéquate de produits pharmaceutiques (pour humains ou animaux) - 11
Produits de santé naturels - 12

Q19B [0,16]
If... Q18 = 3,4,5

Facteurs liés à l'environnement

Qualité de l'eau - 1
Qualité de l'air - 2
Sol contaminé - 3
Rayonnement (y compris le rayonnement électromagnétique) - 4
Ordures ou élimination de produits - 5
Radon - 6
Appareils sans fil - 13
Moisissure ou humidité - 7
Monoxyde de carbone - 8
Salubrité alimentaire (p. ex. pratiques de manipulation et de préparation sécuritaires) - 9
Fumée de tabac - 10
Bruit (p. ex. jouets bruyants, écouteurs) - 11
Fumée de bois - 12
Produits chimiques individuels (veuillez préciser) Q2BBOX 78

Q19C [0,2]
Autre réponse (veuillez préciser) - 77 B
Je ne sais pas / Pas de réponse - 99 BX

PREQ20
Lorsque vous recherchez des renseignements sur les risques pour la santé (p. ex. produits chimiques ménagers, plomb, intoxication au monoxyde de carbone, radon, etc.) pouvant être présents dans votre maison, à quelles sources préférez-vous recourir?

Choisissez toutes les réponses pertinentes.

Q20A [0,11]
Internet

Moteur de recherche (p. ex. Google, Yahoo, etc.) - 1 B
Site Web de Santé Canada (p. ex. site Web Canadiens en santé) - 2 B
Autre site Web du gouvernement du Canada - 3 B
Site Web d'un gouvernement provincial - 4
Site Web d'une administration municipale - 5
Site Web à l'extérieur du Canada - 6
Site Web d'un groupe environnemental - 7
Site Web d'un groupe de consommateurs - 8
Site Web de professionnels de la santé - 9
Site Web de fabricants - 10

Q20B [0,10]
Les sources autres que sur l’Internet

Amis - 1
Salons de l'habitation ou à l'intention des consommateurs - 2
Professionnels de la santé - 3
Entrepreneurs en bâtiments, inspecteurs d'habitations, agents immobiliers - 4
Fabricants d'étiquettes de produits - 5
1-800-O-Canada - 6
Magazines, journaux ou ouvrages - 7
Médias d'information - 8
Détaillants/sur le lieu d'achat - 9

Q20C [0,2]
Autre réponse (veuillez préciser) - 77 B
Je ne sais pas / Pas de réponse - 99 BX

Q21 [1,16]
Lorsque vous recherchez des renseignements sur les risques pour la santé (p. ex. produits chimiques ménagers, plomb, intoxication au monoxyde de carbone, radon, etc.) pouvant être présents dans votre maison, que préférez-vous utiliser pour accéder à ces renseignements?

Choisissez toutes les réponses pertinentes.

Sites Web - 1
Dépliants ou brochures - 2
Vidéos didactiques - 3
Fichiers balados/blogues - 4
Applications mobiles - 5
Médias sociaux (p. ex. Facebook, Twitter, Pinterest) - 6
YouTube - 9
Salons professionnels - 10
Discussion avec un professionnel de la santé - 11
Webinaire - 12
Moteur de recherche de produits chimiques ou autres - 13
Liste de diffusion par courriel des plus récentes informations - 14
Étiquettes de produits - 15
Autre réponse (veuillez préciser) - 77 B
Je ne sais pas / Pas de réponse - 99 XB

PREQ22
Sources d'information

Lorsque vous recherchez des renseignements sur les risques pour la santé (p. ex. produits chimiques ménagers, plomb, intoxication au monoxyde de carbone, radon, etc.) pouvant être présents dans votre maison, dans quelle mesure les sources d'informations suivantes sont-elles dignes de confiance selon vous?

Q22A
Détaillants, fabricants de produits
Pas du tout 1 - 1
2 - 2
Plus ou moins 3 - 3
4 - 4
Tout à fait 5 - 5
Je ne sais pas / Pas de réponse - 9

Q22B
Santé Canada
Pas du tout 1 - 1
2 - 2
Plus ou moins 3 - 3
4 - 4
Tout à fait 5 - 5
Je ne sais pas / Pas de réponse - 9

Q22C
Groupes de santé sans but lucratif, comme la Société canadienne du cancer
Pas du tout 1 - 1
2 - 2
Plus ou moins 3 - 3
4 - 4
Tout à fait 5 - 5
Je ne sais pas / Pas de réponse - 9

Q22D
Professionnels de la santé, comme des médecins et du personnel infirmier du réseau de santé publique
Pas du tout 1 - 1
2 - 2
Plus ou moins 3 - 3
4 - 4
Tout à fait 5 - 5
Je ne sais pas / Pas de réponse 9

Q22E
Groupes environnementaux sans but lucratif (p. ex. Pollution Probe, Fondation David Suzuki)
Pas du tout 1 - 1
2 - 2
Plus ou moins 3 3
4 - 4
Tout à fait 5 - 5
Je ne sais pas / Pas de réponse - 9

Q22F
Entrepreneurs en bâtiments, inspecteurs d'habitations, agents immobiliers
Pas du tout 1 - 1
2 - 2

Plus ou moins 3 - 3 4 - 4
Tout à fait 5 - 5
Je ne sais pas / Pas de réponse - 9

Q23
Dans quelle mesure une application pour appareil mobile (p. ex. téléphone ou tablette) vous intéressait-elle si elle proposait des renseignements sur divers produits chimiques ménagers ainsi que sur les mesures que vous pouvez prendre pour vous protéger contre les risques que présente l'environnement intérieur et extérieur de votre maison?

Pas du tout 1 - 1
2 - 2
Plus ou moins 3 - 3
4 - 4
Extrêmement 5 - 5
Je ne sais pas / Pas de réponse - 9

Q23B
If... Q23 = 3,4,5
Si ce type d'application était offert, à quel moment seriez-vous le plus susceptible de l'utiliser?

Avant de magasiner pour un produit précis - 1
En magasinant pour un produit précis - 2
Après avoir magasiné pour un produit précis - 3
Combinaison de ces réponses - 4
Je ne sais pas / Pas de réponse - 9

QDEMO
Ces dernières questions ne sont posées qu'à des fins statistiques. Nous vous rappelons que toutes vos réponses sont entièrement confidentielles.

QBORN
1900-1999
Quelle est votre année de naissance?
Année - 1<
Je ne sais pas / Pas de réponse - 9999

QEDUC
Quel est le niveau de scolarité le plus élevé que vous avez terminé?

Huitième année/secondaire 2 ou moins - 1
Études secondaires partielles - 2
Diplôme d'études secondaires ou l'équivalent - 3
Certificat d'apprenti(e) inscrit(e) ou autre certificat ou diplôme de métier - 4
Collège, cégep ou autre certificat ou diplôme non universitaire - 5
Certificat ou diplôme universitaire qui n'est pas un baccalauréat - 6
Baccalauréat - 7
Diplôme universitaire de deuxième ou troisième cycle - 8
Je ne sais pas / Pas de réponse - 9

QINCOME
Dans quelle catégorie se situe le revenu total de votre ménage, c. à d. le total des revenus avant impôt de toutes les personnes habitant avec vous?

Moins de 20 000 $ - 1
20 000 $ à moins de 40 000 $ - 2
40 000 $ à moins de 60 000 $ - 3
60 000 $ à moins de 80 000 $ - 4
80 000 $ à moins de 100 000 $ - 5
100 000 $ à moins de 120 000 $ - 6
120 000 $ à moins de 150 000 $ - 7
150 000 $ ou plus - 8
Je ne sais pas / Pas de réponse - 9

QHOME
Dans quel type d'habitation vivez-vous?

Maison unifamiliale ne touchant à aucune autre maison - 1
Maison unifamiliale liée à une ou plusieurs maisons, comme une maison en rangée ou un duplex - 2
Appartement ou condo d'un maximum de quatre étages - 3
Appartement ou condo de cinq étages ou plus - 4
Maison mobile ou roulotte - 5
Autre réponse (veuillez préciser) - 77
Je ne sais pas / Pas de réponse - 99

QOWNRENT
Êtes-vous propriétaire ou locataire?

Propriétaire - 1
Locataire - 2
Je ne sais pas / Pas de réponse - 9

QBORNCAN
Êtes-vous né(e) au Canada?

Oui - 1
Non - 2
Je ne sais pas / Pas de réponse - 9

QLANG [1,3]
Quelle langue parlez-vous le plus souvent à la maison?

Choisissez toutes les réponses pertinentes.

Anglais - 1
Français - 2
Autre réponse (veuillez préciser) - 77
Je ne sais pas / Pas de réponse - 99 X

QCHILD
Est-ce que vous êtes le parent ou le tuteur légal d'un ou de plusieurs enfants qui habitent actuellement dans votre ménage? Le cas échéant, veuillez indiquer le nombre d'enfants.

Oui (veuillez inscrire le nombre d'enfants) : - 77 > Non - 98 Je ne sais pas / Pas de réponse - 99

QCHILDB [1,5]
Parents, QCHILD
If... QCHILD = 77
Veuillez indiquer l'âge de chacun des enfants de votre ménage.

Choisissez toutes les réponses pertinentes.

6 ans et moins - 1
7 à 12 ans - 2
13 à 15 ans - 3
16 à 18 ans - 4
19 ans ou plus - 5
Je ne sais pas / Pas de réponse - 9 X

QSENIOR
Est-ce que des personnes âgées de 65 ans ou plus habitent votre maison?

Oui - 1
Non - 2
Je ne sais pas / Pas de réponse - 9

QHRISK
If... QCHILDB not = 1 and QSENIOR not = 1
Est-ce que des personnes vulnérables à des risques pour la santé (p. ex. enfant, femme enceinte, Autochtone ou personne âgée) habitent votre maison?

Oui - 1
Non - 2
Je ne sais pas / Pas de réponse - 9

QPOSTC
Quels sont les trois premiers caractères de votre code postal?

Veuillez préciser : - 1
Je ne sais pas / Pas de réponse - 9

QGENDR
Veuillez indiquer votre sexe.

Homme - 1
Femme - 2
Autre - 3
Je ne sais pas / Pas de réponse - 9

THNK
Voilà qui met fin au sondage. Au nom de Santé Canada, nous tenons à vous remercier pour votre participation.

Veuillez noter que vous ne devriez pas considérer les renseignements figurant dans ces questions comme des conseils et que vous ne devriez pas prendre des mesures en fonction de ces renseignements. Si vous souhaitez en savoir plus sur les enjeux liés à la santé de l'environnement intérieur et extérieur de votre maison, veuillez consulter le document de Santé Canada intitulé « Les risques dans votre maison », à l'adresse suivante :

Annexe B : Texte de recrutement pour les groupes de discussions

Intro

Bonjour, mon nom est ________________ de les Associés de recherche EKOS. Nous menons une série de groupes de discussion avec des Canadiens de 18 ans et plus au nom du gouvernement du Canada. La recherche porte sur des questions de santé qui préoccupent les Canadiens et nous croyons que le sujet sera intéressant.

Votre participation à la recherche est entièrement volontaire et votre décision de participer ou non n'affectera pas les relations que vous pourriez avoir avec les Associés de recherche EKOS ou le gouvernement du Canada. Le but de la recherche est de comprendre les opinions et les expériences des Canadiens et non pour vendre un service ou un produit

Les sessions seront enregistrées en audio et en vidéo à des fins de recherche. Des représentants du gouvernement du Canada suivront également les discussions. Les renseignements sont recueillis en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels et des autres lois de même nature. Les noms complets des participants ne seront pas fournis au gouvernement ni à aucun autre tiers. De plus, les résultats des discussions seront regroupés dans un rapport qui contiendra des informations non identifiables. Puis-je continuer?

Oui - 1
Non - 2 ->THNK2

Q1
La séance de discussion doit durer entre une heure et demie et deux heures et une remise en argent est offerte pour votre participation. Pouvons-nous avoir votre permission de vous poser quelques questions pour vérifier si vous satisfaisez les critères de notre étude?
Oui - 1
Non - 2 ->THNK2

QGENDR
<ISEX: [{ $contexte{ip} =~ /192.168.0.?/ }]Inscrire le sexe du répondant (NE PAS LIRE) [ELSE] Êtes-vous ...>
Homme - 1
Femme - 2

QAGEX
Puis-je avoir votre année de naissance?
INSCRIRE L'ANNÉE : 77 >
REFUSE DE RÉPONDRE - 99

QAGEY
Hésitant

If... QAGEX = 99
Seriez-vous disposé à me dire à quelle catégorie d'âge vous appartenez?

Moins de 18 ans - 1 ->THNK2
18 34 ans - 2
35 54 ans - 3
55 ans ou plus - 4
REFUSE DE RÉPONDRE - 9

QEDUC
Quel est le plus haut niveau de scolarité que vous avez atteint?

8e année ou moins - 1
Un peu d'école secondaire - 2
Diplôme d'études secondaires ou l'équivalent - 3
Certificat ou diplôme d'apprenti inscrit ou d'une école de métiers - 4
Certificat ou diplôme d'un collège, d'un cégep ou d'un autre établissement d'enseignement non universitaire - 5
Certificat ou diplôme universitaire sous le niveau de baccalauréat - 6
Baccalauréat - 7
Diplôme d'études supérieures - 8
Ne sais pas / Pas de réponse - 99

QINCOME
Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux le revenu total de votre ménage? C'est-à-dire le revenu total de toutes les personnes de votre ménage avant impôts?

Moins de 20 000$ - 1
20 000$ à moins de 40 000$ - 2
40 000$ à moins de 60 000$ - 3
60 000$ à moins de 80 000$ - 4
80 000$ à moins de 100 000$ - 5
100 000$ à moins de 120 000$ - 6
120 000$ à moins de 150 000$ - 7
150 000$ et plus - 8
Ne sais pas / Pas de réponse - 99

QCHILD
Êtes-vous le parent ou le tuteur légal des enfants qui habitent actuellement dans votre ménage? Si oui, combien?

Oui (veuillez préciser le nombre d'enfants) - 77 >
Non - 98
Ne sais pas / Pas de réponse - 99

QCHILDB [1,5]
If... QCHILD = 77
Quels sont les âges des enfants dans votre ménage?

Choisissez toutes les réponses pertinentes

6 ans et moins - 1
7 à 12 - 2
13 à 15 - 3
16 à 18 - 4
19 ans et plus - 5
Ne sais pas / Pas de réponse - 99 X

Q2
Êtes-vous ou un membre de votre ménage ou votre famille immédiate employé dans:

Q2A
Gouvernement du Canada
Oui - 1
Non - 2

Q2B
Une agence de publicité
Oui - 1
Non - 2

Q2C
Une entreprise d'études de marché
Oui - 1
Non - 2

Q2D
Les médias (Imprimés, radio, télévision, Internet)
Oui - 1
Non - 2

Q2E
Le domaine des soins de sant
Oui - 1
Non - 2

Q3
Dans une séance de discussion, les participants doivent exprimer leurs opinions et leurs réflexions. Comment à l'aise êtes-vous de partager vos opinions avec d'autres personnes, en français? Diriez-vous que vous êtes...

Très à l'aise - 1
À l'aise - 2
Assez à l'aise - 3
Mal à l'aise - 4 ->THNK2
Très mal à l'aise - 5 ->THNK2

Q4
Avez-vous déjà assisté à un groupe de discussion ou à une discussion individuelle pour laquelle vous avez reçu une somme d'argent?

Oui 1 Non 2

Q5
If... Q4 = 1
Quand avez-vous assisté à une de ces discussions parrainée par le gouvernement du Canada?

Veuillez préciser : 77 >N
Mois - 1
Années - 2
Jamais - 999
Durant les 6 mois passé, remercier et terminer - 1 ->THNK2
Continue - 99

Q5B
If... Q4 = 1 and Q5 not = 999
Avez-vous assisté à plus que six de ces discussions parrainées par le gouvernement du Canada?

Oui - 1 ->THNK2
Non - 2

QFOCUS
Le groupe de discussion doit durer entre une heure et demie et deux heures, mais nous demandons aux participants de se présenter 10 minutes avant le début de la séance. Êtes-vous en mesure de vous rendre à l'établissement 10 minutes avant l'heure de début de la séance?

Oui - 1
Non - 2 ->THNK2

QTELE
Nous offrons à chaque participant une remise en argent de 75 $ pour leur participation, bien que l'arrivée en retard (c'est-à-dire plus que quelques minutes) peut entraîner la non-participation ou ne pas recevoir la remise. Les remplacements ne sont pas autorisés et vous devrez apporter une pièce d'identité, que l'on vous demandera de présenter quand vous arrivez à la discussion. La séance de discussion aura lieu :

<RRECRUIT: [QCHILDB = 1] Jeudi le 23 février de 17h30 à 19h00.
Lieu: CRC Montréal, 1610 Ste-Catherine St. West, Suite 411, Montréal, QC H3H 2S2[ELSE] Jeudi le 23 février de 19h30 à 21h30.
Lieu: CRC Montréal, 1610 Ste-Catherine St. West, Suite 411, Montréal, QC H3H 2S2>

Nous vous appellerons un jour ou deux avant la tenue de la séance de discussion afin de vous en rappeler la tenue. Est-ce {$_téléphone} le meilleur numéro pour vous rejoindre?
Oui - 1 Non, veuillez fournir un autre numéro de téléphone : 2

FNAME
Veuillez confirmer votre prénom et votre nom: ______
NOTE À L'INTERVIEWEUR: Confirmez l'orthographe correcte. Assurez-vous que la majuscule est correcte (IE: pas tous les majuscules ou minuscules).
Correcte - 1  
                                         Nom: 2          >

THNK Entre-temps, si vous avez des questions ou qu'un empêchement se présente et que vous ne pouvez participer à la discussion, veuillez nous en informer en nous appelant au numéro sans frais 1-800-388-2873 ou en nous envoyant un courriel à rzito@ekos.com. Merci de votre temps et collaboration.
Fin de l'entrevue
Complet 1 D

THNK2
  If... QEND is empty
  Désolé, mais en raison des paramètres de l'étude, nous ne serons pas en mesure de vous inclure dans les groupes de discussion.

QFIL2
  If... QEND is empty and QFIL = 1,2
  Merci de votre collaboration! Merci d'avoir pris le temps de répondre à ce sondage. Nous espérons pouvoir travailler de nouveau avec vous dans le cadre de notre prochaine étude.

Annexe C : Guide du modétareur des groupes de discussion

Maison saine
Guide du modétareur – Groupes de discussion
Février 2017

1. Introduction (5 Minutes)

2. Mise en contexte (5 Minutes)

1. Commençons par faire un tour de table. Veuillez d’abord me donner votre nom et me dire qui habite dans votre maison.

3. Sensibilisation et préoccupations (10 minutes)

2. Selon vous, y a-t-il des facteurs environnementaux ou des produits ménagers à l’intérieur ou à l’extérieur de votre maison qui sont préoccupants en raison des risques sanitaires qu’ils représentent pour vous et votre famille? Quels sont-ils?

3. Quels facteurs vous préoccupent le plus en matière de risque sanitaire? Pourquoi vous préoccupent-ils plus que d’autres?

4. Avez-vous l’impression de connaître assez bien les risques associés aux facteurs environnementaux ou produits ménagers?

4. Mesures d'atténuation des risques (30 minutes)

5. Croyez-vous qu’il est possible de prendre des mesures pour éviter ou réduire les risques sanitaires que posent ces facteurs? Est-ce que certains facteurs environnementaux ou produits ménagers posent des risques indépendamment de ce que vous faites?

  1. Est-ce que votre niveau de préoccupation est lié d’une quelconque façon à votre capacité à contrôler ces facteurs de risque?

6. Prenez-vous actuellement des mesures pour prévenir ces risques?

  1. Est-il facile de prendre ces mesures? Fonctionnent-elles dans votre réalité quotidienne?
  2. Avez-vous l’impression qu’elles font une différence?
  3. Quels sont les avantages pour vous et votre famille et quelle est la principale raison pour laquelle vous prenez ces mesures?

7. Avez-vous décidé des mesures que vous allez prendre et de celles que vous n’allez pas prendre? Y a-t-il des mesures qui sont trop dérangeantes ou qu’il n’est pas raisonnable de prendre?

  1. Est-ce que cela a un lien avec le sentiment de contrôle que vous avez par rapport à ces mesures?

8. Est-ce que certains facteurs liés à l’environnement de votre maison représentent des raisons importantes pour lesquelles vous prenez des mesures visant l’élimination ou la réduction des risques qui y sont associés?

  1. La santé de votre famille? L’augmentation de la valeur de votre maison? La pression ou l’influence d’amis, de membres de votre famille ou de voisins? Le bienfait pour l’environnement?
  2. Selon vous, laquelle de ces raisons est la plus importante? Pourquoi?

9. Est-ce que les coûts vous empêchent parfois de prendre certaines de ces mesures? Y a-t-il des mesures qui sont tout simplement trop dispendieuses (comme des rénovations pour enlever de la peinture au plomb ou de l’amiante) ou qui ne font que s’additionner au fil du temps (achat de produits écologiques)?

10. Y a-t-il des choses que vous n’êtes pas en mesure de faire, mais que vous aimeriez faire parce que, par exemple, vous louez votre maison ou habitez dans un condo, ou pour lesquelles vous êtes incapable de trouver de l’aide?

11. Pour ceux et celles d’entre vous qui ne prennent aucune mesure, mais qui croient pouvoir en faire davantage, qu’est-ce qui vous empêche de prendre des mesures ou d’apporter des modifications pour prévenir les risques?

  1. À quel point le fait de savoir si quelque chose pose un risque ou non a-t-il une incidence? Ou le fait de connaître les mesures à prendre?
  2. Croyez-vous qu’il est de la responsabilité d’autres personnes d’aborder ces choses, et non de la vôtre?

5. Renseignements et soutien (30 minutes)

12. Qu’est-ce qui vous a mené à envisager d’atténuer des risques ou de prendre des mesures pour le faire? Avez-vous cherché de l’information ou l’avez-vous appris par hasard ou de la bouche d’amis ou de membres de votre famille?

  1. Quels renseignements vous ont le plus influencé? Pourquoi ont-ils eu de telles répercussions sur vous? Est-ce en raison de la source ou de la façon dont l’information vous a été présentée? Est-ce que cela vous a fait réfléchir aux conséquences? Ou était-ce plutôt le côté pratique de certaines mesures qui a suscité votre réflexion?
  2. Avez-vous déjà parlé à d’autres personnes des mesures que VOUS avez prises? Leur avez-vous parlé des avantages de ces mesures?
  3. Selon vous, quelle est la raison la plus importante pour laquelle des gens pourraient prendre ces mesures pour réduire les risques?

13. Certains d’entre vous ont déjà commencé à apporter des modifications ou sont actuellement dans un processus décisionnel en ce qui concerne les facteurs environnementaux et produits ménagers. Qu’est-ce qu’il vous serait utile à savoir relativement à l’adoption de mesures visant l’atténuation des risques?

  1. De quel soutien avez-vous besoin pour prendre ces mesures? Si un tel soutien vous était offert, est-ce que vous y auriez recours?

14. Où rechercheriez-vous ces renseignements? Dans quel type de format devraient-ils être présentés? Sur quoi ces renseignements devraient-ils mettre l’accent?

15. À quel point trouvez-vous utile l’information disponible?

  1. Est-elle claire et bien organisée ou est-elle déroutante?
  2. Les renseignements sont-ils faciles ou difficiles à trouver?
  3. S’agit-il de renseignements ou détails dont vous avez besoin?

16. À quel point l’information normalement disponible vous semble-t-elle fiable? À quels types ou sources d’information avez-vous tendance à vous fier le plus? Pourquoi ou pourquoi pas?

17. Y a-t-il un format qui vous convient davantage lorsque vous tentez d’utiliser ce type d’information (étiquette du produit, vidéo, brochure)? Pourquoi?

18. Quand voudriez-vous avoir ces renseignements? Voulez-vous les avoir en réserve? Qu’en est-il de votre planification?

19. Dans le sondage, environ quatre personnes sur dix affirmaient qu’une application mobile contenant ce type de renseignements sur des produits pourrait être utile, mais l’intérêt était plutôt mitigé. Pourquoi croyez-vous que c’est le cas? S’agit-il de quelque chose que vous utiliseriez? Pourquoi ou pourquoi pas?

  1. Quels autres outils pourraient vous intéresser?

6. Mise à l'essai – Cconcepts publicitaires (30 minutes)

Nous allons maintenant jeter un coup d’œil à quelques concepts du gouvernement du Canada et recueillir les commentaires de tous les participants. Vos commentaires sont importants et contribueront au développement de nouveau matériel qui aidera les Canadiennes et Canadiens à prendre des mesures pour se protéger des facteurs environnementaux à l’intérieur et à l’extérieur de la maison.

Présenter des exemples d’appels à l’action et les avoir à portée de la main pour référence pensant les discussions entourant chaque concept.

20. Rappelez-vous qu’il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses. Toutes les opinions valent autant les unes que les autres.

  1. Montrez les concepts un après l’autre. Changez l’ordre chaque fois.
  2. Qu’en pensez-vous? Quelle est votre première impression?
  3. Qu’est-ce qui ressort le plus ou qui attire d’abord votre attention?
  4. Qu’est-ce qui vous frappe de cette publicité? Qu’est-ce que vous aimez ou n’aimez pas?
  5. Que pensez-vous du message? Est-ce que l’intention du concept est claire? Est-ce que cela vous incite à prendre des mesures? Est-ce que le message est clair? Raconte une histoire claire?
  6. Qu’en est-il du ton du matériel? Qu’est-ce que vous aimez ou n’aimez pas? Pourquoi?
  7. Est-ce que les mots transmettent efficacement le message? Quel est le message?
  8. Est-ce que le concept vous encourage à en apprendre davantage sur le programme?
  9. Si vous voyiez ce concept, croyez-vous que vous communiqueriez avec eux ou que vous visiteriez le site Web pour en apprendre davantage?
  10. Aimez-vous l’icône apparaissant avec le message?
  11. En général, quelles images vous viennent en tête lorsque vous voyez chacun de ces concepts? Quelles images vous inciteraient à passer à l’action?
  12. Croyez-vous que l’approche est bonne dans l’ensemble? Qu’est-ce que vous aimez ou n’aimez pas? Pourquoi?

21. En regardant le matériel côte à côte, quel concept est, selon vous, le meilleur dans l’ensemble? Lequel réussit le mieux à capter votre attention? Lequel véhicule le message le plus clair pour en apprendre sur le programme ou y réfléchir? Pourquoi?

7. Conclusion (2 minutes)

22. Y a-t-il quelque chose que nous n’avons pas abordé ou que vous aimeriez ajouter?

23. Y a-t-il quelque chose que nous n’avons pas abordé dont vous aimeriez parler avant que nous mettions fin à la discussion?

MERCI

Annexe D : Matériel de communications

Vos commentaires sont importants

Exemples d'actions recommandées dans le cadre des trois concepts

Concept 1 :

Prenez autant soin de votre maison que de votre propre santé

Descripteur

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Concept 2 :

Trousse de premiers soins pour une maison saine.

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Concept 3 :

Vous êtes responsable.

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