Sondages par panel et entretiens sur le vapotage 2022-2023

Rapport final

Préparé à l'intention de Santé Canada

Fournisseur : Environics Research
Numéro du contrat : CW2246353
Valeur du contrat : 256 013,03 $ (TVH incluse)
Date d'attribution du contrat : 28 octobre 2022
Date de livraison : 3 août 2023
Numéro d'enregistrement : 070-22

Pour de plus amples renseignements sur le rapport, veuillez communiquer avec Santé Canada à l'adresse : hc.cpab.por-rop.dgcap.sc@canada.ca

This report is also available in English.

Sondages par panel et entretiens sur le vapotage 2022-2023 - Rapport final

Préparé à l'intention de Santé Canada par Environics Research
Août 2023

Ce rapport de recherche sur l'opinion publique présente les résultats d'une étude quantitative et qualitative réalisée par Environics Research pour le compte de Santé Canada. L'étude a pris la forme de deux vagues de sondages en ligne auprès d'un échantillon récurrent de 693 Canadiens et Canadiennes de 15 ans et plus qui vapotaient régulièrement au moment du sondage de référence, ainsi que de 39 entrevues auprès de personnes ayant répondu au sondage de la deuxième vague et qui vapotaient ou avaient cessé de vapoter à ce moment. La deuxième vague de sondages s'est déroulée du 15 décembre 2022 au 22 janvier 2023, tandis que la troisième a eu lieu du 6 avril au 1er juin 2023. Les entrevues individuelles ont quant à elles été menées du 4 janvier au 1^er février 2023.

Permission de reproduire

La présente publication peut être reproduite à des fins non commerciales seulement. Il faut avoir obtenu au préalable l'autorisation écrite de Santé Canada. Pour de plus amples renseignements sur le rapport, veuillez communiquer avec Santé Canada par courriel à l'adresse : hc.cpab.por-rop.dgcap.sc@canada.ca

^© Sa Majesté le Roi du chef du Canada, représenté par le ministre de Services publics et Approvisionnement Canada, 2023

N^o de catalogue : H14-456/2023F-PDF
ISBN 978-0-660-67967-9

This publication is also available in English under the title Vaping Panel Surveys and Interviews 2022-2023.

N^o de catalogue : H14-456/2023E-PDF
ISBN 978-0-660-67966-2

Table des matières

• Résumé du rapport
• Introduction
• I. Constatations détaillées - phase quantitative
  • A. Profil des répondants et répondantes
  • B. Fréquence, antécédents et niveau de consommation
  • C. Facteurs de consommation et qualité de vie
  • D. Statut d'usage du tabac et utilisation mixte
  • E. Transition, renoncement au vapotage et rechute
  • F. Accès et abordabilité
  • G. Perception du cannabis, de l'alcool et des effets nocifs relatifs
• II. Constatations détaillées - entrevues individuelles qualitatives
  • A. Contexte et objectifs des entrevues individuelles en profondeur
  • B. Caractéristiques démographiques et habitudes de vapotage des participants et participantes
  • C. Situation de vie et changements récents
  • D. Le rôle du vapotage dans la vie
  • E. Cigarette, alcool et cannabis
  • F. Considérations et tentatives de renoncement au vapotage
  • G. Raisons d'arrêter de vapoter
  • H. Intentions d'arrêter et méthodes de renoncement
  • I. Soutien pour renoncer au vapotage
  • J. Facteurs incitant à continuer de vapoter
  • K. Accès aux produits de vapotage
  • L. Dernières observations
• Annexe A : Méthodologie de la phase quantitative
• Annexe B : Méthodologie de la phase qualitative
• Annexe C : Questionnaire de la vague 2
• Annexe D : Questionnaire de la vague 3
• Annexe E : Guide de discussion pour les entrevues individuelles
• Annexe F : Questionnaire de recrutement pour les entrevues individuelles

Résumé du rapport

A. Contexte et objectifs

La Loi sur le tabac et les produits de vapotage (LTPV) réglemente la fabrication, la vente, l'étiquetage et la promotion des produits du tabac et des produits de vapotage vendus au Canada. Elle établit un nouveau cadre législatif pour réglementer les produits de vapotage afin de préserver les jeunes de la dépendance à la nicotine et de l'usage du tabac, tout en permettant aux adultes d'accéder légalement aux produits de vapotage en tant qu'option moins nocive que le tabac. Santé Canada a jugé nécessaire de recueillir des données de transition pour lui permettre de mieux comprendre dans quelle mesure les habitudes d'utilisation d'une personne peuvent changer (ou non) au fil du temps, de déterminer les facteurs influençant ces changements (par exemple, les préjugés) et de cerner tout autre facteur qui pourrait être influencé par ces changements (comme l'auto-évaluation de la santé).

Cette recherche a pour principal objectif de comprendre les habitudes d'utilisation des produits de vapotage au fil du temps sur le plan individuel. Elle permettra également de recueillir de l'information sur les attitudes et les comportements des Canadiens et Canadiennes de 15 ans et plus qui vapotaient régulièrement au moment du sondage de référence et d'analyser les divergences au fil du temps qui pourraient être associées à des changements dans l'utilisation.

De façon plus précise, la recherche visait entre autres à :

• cerner les profils de consommation des personnes qui vapotaient régulièrement lors du sondage de référence;
• comprendre les facteurs qui provoquent des changements dans le statut de vapotage, y compris les tentatives d'abandon et le renoncement au vapotage;
• comprendre les changements dans les habitudes d'usage du tabac, y compris le fait de commencer à fumer ou d'arrêter de fumer;
• mesurer le niveau de sensibilisation et de connaissances des Canadiens et Canadiennes qui vapotent en ce qui a trait aux produits de vapotage, y compris l'évolution des produits;
• recueillir de l'information sur les dispositifs et les liquides à vapoter actuellement utilisés par les Canadiens et Canadiennes qui vapotent.

B. Méthodologie

La recherche s'est déroulée en trois volets :

• Deuxième vague de sondages auprès d'un échantillon récurrent : Un sondage quantitatif en ligne auprès d'un échantillon récurrent de 693 Canadiens et Canadiennes qui vapotent. L'échantillon a été sélectionné à partir de la liste des 4 815 personnes âgées de 15 ans et plus qui vapotaient et qui ont pris part au sondage de référence de 2022 (première vague).
• Entrevues individuelles qualitatives : Des entrevues individuelles ont été réalisées auprès de 39 personnes sélectionnées parmi les répondants et répondantes de la deuxième vague de sondages, avant la troisième vague.
• Troisième vague de sondages auprès d'un échantillon récurrent : Un deuxième sondage quantitatif en ligne a été mené auprès d'un échantillon récurrent de 379 Canadiens et Canadiennes ayant pris part à la deuxième vague de sondages.

L'étude fait suite au Sondage de référence 2022 par panel de vapoteurs (première vague), mené du 4 mars au 8 avril 2022 auprès de 4 815 Canadiens et Canadiennes de 15 ans et plus qui disaient vapoter régulièrement.

La deuxième vague de sondages s'est déroulée du 15 décembre 2022 au 22 janvier 2023, tandis que la troisième a eu lieu du 6 avril au 1^er juin 2023. Les deuxième et troisième vagues ont fait appel à une approche par échantillon récurrent, tentant de reprendre contact avec toutes les personnes ayant participé à la vague précédente (c'est-à-dire que les participants de la deuxième vague ont été sélectionnés à partir de l'échantillon de la première, tandis que ceux de la troisième vague ont été sélectionnés à partir de l'échantillon de la deuxième). Il convient de souligner que l'échantillon initial avait été sélectionné de façon à (a) représenter la population qui vapotait selon l'âge, le genre et la province et (b) maximiser le sous-échantillon de jeunes (de 15 à 19 ans) et de jeunes adultes (de 20 à 24 ans) qui vapotaient afin de permettre une analyse adéquate dans les vagues subséquentes (malgré le phénomène d'attrition attendu).

Remarque : Le pourcentage de Canadiens et Canadiennes de 15 ans et plus qui vapotent régulièrement est de 3,4 % à l'échelle nationale (selon les données de l'Enquête canadienne sur le tabac et la nicotine [ECTN] de 2020). Puisque les répondants et répondantes au sondage en ligne ont été recrutés à partir d'un panel à participation volontaire, l'échantillon est non probabiliste et aucune marge d'erreur ne peut être calculée. Les pourcentages rapportés ne peuvent être généralisés à d'autres groupes que l'échantillon à l'étude; il est donc impossible de procéder à une inférence statistique officielle entre l'échantillon et la population cible élargie qu'il vise à représenter.

Le nombre de sondages remplis lors de la vague 2 se détaille comme suit :

Le nombre de sondages remplis lors de la vague 3 se détaille comme suit :

C. Valeur du contrat

La valeur de ce contrat s'élève à 256 013,03 $ (TVH incluse).

À propos de ce rapport

Le présent rapport présente tout d'abord un résumé des principales constatations et conclusions, suivi d'une analyse détaillée des résultats des sondages et des constatations tirées des entrevues qualitatives. Un document distinct renferme pour sa part un ensemble de tableaux croisés présentant les résultats obtenus à toutes les questions, en fonction de segments de la population définis par région et caractéristique démographique. Dans l'analyse détaillée, chacun de ces tableaux est associé à une question du sondage.

Dans le présent rapport, les résultats quantitatifs sont exprimés en pourcentage, à moins d'avis contraire. Il est possible que la somme des résultats ne soit pas égale à 100 % en raison de l'arrondissement des nombres ou de réponses multiples. Il est également possible que les résultats nets mentionnés dans le texte ne correspondent pas exactement aux résultats individuels figurant dans les tableaux en raison de l'arrondissement. Les différences dignes de mention entre les sous-groupes sont relevées en fonction des résultats du test statistique Z avec une probabilité de 95 % pour la comparaison des pourcentages et en fonction des résultats du test bilatéral T avec une probabilité de 95 % pour la comparaison des moyennes. Les comparaisons reposent sur les différences entre les sous-groupes exclusifs, et non sur les différences par rapport au total ou à des groupes qui se chevauchent.

Tout au long du rapport, certains termes sont utilisés pour faire la distinction entre certains sous-groupes de la phase quantitative, en fonction des habitudes de vapotage, des changements de comportement et de l'usage du tabac. Le rapport fait mention des groupes suivants :

• Ont vapoté au cours des 30 jours précédents : Les répondants et répondantes qui ont vapoté des liquides avec ou sans nicotine de façon quotidienne, hebdomadaire ou mensuelle au cours de la période de 30 jours précédant le sondage. Ces personnes sont parfois désignées dans le rapport comme vapotant toujours. Ce groupe ne tient pas compte du vapotage de cannabis.
  • Statut de vapotage inchangé : Un sous-ensemble des répondants et répondantes qui ont vapoté au cours des 30 jours précédents. Ces personnes ont vapoté de façon continue de la première à la troisième vague, sans réduction ou augmentation décelables de leur consommation et sans renoncement. Elles sont parfois désignées dans le rapport comme vapotant à la même fréquence, ou une autre formulation semblable permettant de les distinguer des autres.
  • Ont connu une rechute : Un sous-ensemble des répondants et répondantes qui ont vapoté au cours des 30 jours précédents. Ces personnes avaient cessé de vapoter entre la première et la deuxième vague, mais avaient recommencé à la troisième.
  • Ont réduit leur consommation : Un sous-ensemble des répondants et répondantes qui ont vapoté au cours des 30 jours précédents. Ces personnes ont réduit la fréquence de leur vapotage entre la première et la troisième vague.
  • Ont augmenté leur consommation : Un sous-ensemble des répondants et répondantes qui ont vapoté au cours des 30 jours précédents. Ces personnes ont augmenté la fréquence de leur vapotage entre la première et la troisième vague.
• Ont renoncé au vapotage : Les répondants et répondantes qui n'ont pas vapoté au cours de la période de 30 jours précédant le sondage. Ces personnes sont parfois désignées comme ayant vapoté dans le passé.
  • Ont renoncé depuis peu : Un sous-ensemble des répondants et répondantes ayant renoncé au vapotage. Ces personnes vapotaient toujours lors de la deuxième vague, mais avaient cessé à la troisième.
  • Ont renoncé depuis plus longtemps : Un sous-ensemble des répondants et répondantes ayant renoncé au vapotage. Ces personnes avaient déjà cessé de vapoter à la deuxième vague, et ne vapotaient toujours pas lors de la troisième.
• Ont fumé au cours des 30 jours précédents : Les répondants et répondantes qui ont fumé la cigarette au cours de la période de 30 jours précédant le sondage.
  • Usage en alternance : Un sous-ensemble des répondants et répondantes qui ont vapoté au cours des 30 jours précédents. Ces personnes fumaient et vapotaient au cours des 30 jours précédant le sondage.
  • Usage du tabac seulement : Un sous-ensemble des répondants et répondantes qui ont fumé la cigarette au cours des 30 jours précédant le sondage et qui avaient cessé de vapoter.
• Ont renoncé au tabac : Les répondants et répondantes qui n'ont pas fumé la cigarette au cours de la période de 30 jours précédant le sondage. Ces personnes sont parfois désignées comme ayant fumé dans le passé.
  • Ont renoncé depuis peu : Un sous-ensemble des répondants et répondantes ayant renoncé au tabac. Ces personnes fumaient toujours lors de la deuxième vague, mais avaient cessé à la troisième.
  • Ont renoncé depuis plus longtemps : Un sous-ensemble des répondants et répondantes ayant renoncé au tabac. Ces personnes avaient déjà cessé de fumer à la deuxième vague, et ne fumaient toujours pas lors de la troisième.
• N'ont jamais fumé : Ces personnes n'ont jamais fumé régulièrement la cigarette, selon leurs réponses au sondage.

Les résultats sont aussi analysés en fonction de sous-groupes démographiques, le plus souvent par région, âge et genre. D'autres sous-groupes sont parfois inclus dans l'analyse lorsqu'ils sont pertinents afin d'éclairer les constatations. Dans la mesure du possible, les différences entre les sous-groupes sont relevées pour la deuxième et la troisième vague.

La nature d'un échantillon récurrent vient quelque peu compliquer l'analyse des données entre les vagues, notamment en ce qui a trait aux différences entre les sous-groupes. En raison de la taille de l'échantillon, qui est réduite d'une vague à l'autre, et des changements de comportement chez les répondants et répondantes, certaines associations peuvent être effectuées dans une vague, mais pas dans l'autre. Indépendamment de la présence ou non de ces associations, les différences statistiques entre les sous-groupes sont mentionnées lorsqu'elles sont jugées importantes et pertinentes pour l'analyse.

Utilisation des constatations de la recherche. Les données recueillies dans le cadre de cette étude permettront à la Direction de la lutte au tabagisme de comprendre et de contextualiser les récents changements observés dans la prévalence du vapotage.

D. Principales constatations

Principales constatations - phase quantitative

Du sondage de référence en 2022 jusqu'à la troisième vague au printemps 2023, rares sont les personnes ayant délaissé le vapotage. Huit personnes qui vapotaient au moment du sondage de référence sur dix (83 %) vapotaient toujours à la troisième vague, et une vaste majorité n'avait cessé de vapoter à aucun moment entre les vagues (75 %). Bien que les pourcentages de répondants et répondantes qui ne vapotaient pas au moment de la deuxième (18 %) et de la troisième vague (17 %) soient semblables, près de la moitié de ceux qui avaient cessé de vapoter à la vague 2 avaient recommencé à la vague 3 (8 % de rechute).

Même en examinant les résultats de façon plus détaillée, on observe des changements limités dans la fréquence du vapotage. Chez les personnes qui vapotaient, le pourcentage de celles qui le faisaient tous les jours est demeuré pratiquement inchangé de la première (52 %) à la troisième vague (48 %). Les changements d'habitudes étaient le plus souvent des augmentations plutôt que des diminutions de la consommation. Les personnes qui vapotaient toutes les semaines lors de la première vague étaient plus un peu plus susceptibles que celles qui vapotaient alors tous les jours d'avoir renoncé au vapotage au moment de répondre à la troisième vague, mais le pourcentage de celles qui vapotaient tous les jours à la vague 3 était tout de même plus élevé que le pourcentage de renoncement.

Les personnes qui vapotaient dans le but d'arrêter de fumer le faisaient fréquemment et à plus long terme. En ce qui a trait aux habitudes d'usage du tabac, le fait de vapoter quotidiennement lors de la troisième vague était plus courant chez les personnes qui avaient arrêté de fumer (55 %), en particulier celles ayant renoncé au tabac depuis plus longtemps (56 %), que chez les personnes n'ayant jamais fumé (36 %). En outre, à la troisième vague, l'utilisation quotidienne de liquides avec nicotine était beaucoup plus répandue chez les personnes ayant cessé de fumer depuis longtemps (63 %) que chez celles ayant récemment arrêté de fumer (37 %), celles ayant connu une rechute (38 %) et celles n'ayant jamais fumé (38 %). Les répondants et répondantes qui avaient cessé de fumer depuis longtemps étaient aussi plus enclins à vapoter des liquides avec nicotine dans les 30 minutes suivant leur réveil (67 %), et vapotaient souvent de façon continue tout au long de la journée (36 %). Les personnes qui vapotaient quotidiennement avaient aussi tendance à le faire en solitaire (de 80 % à 81 % vapotaient toujours ou principalement seules), et utilisaient habituellement des liquides avec nicotine (de 80 % à 84 %); très peu de gens vapotaient quotidiennement des liquides sans nicotine.

Les personnes qui vapotaient étaient peu motivées ou disposées à renoncer à cette habitude. Un peu plus d'une personne sur trois tentait d'arrêter de vapoter (de 29 % à 34 %); des pourcentages semblables jugeaient qu'il était important pour eux de renoncer au vapotage (de 25 % à 29 %) ou étaient convaincus qu'ils seraient un jour capables d'arrêter de vapoter pour de bon (de 30 % à 37 %). Ces résultats concordent avec les attitudes exprimées lors des entrevues qualitatives, où très peu de gens semblaient souhaiter arrêter de vapoter.

Outre pour les aider à renoncer au tabac, les gens avaient souvent recours au vapotage pour éviter de recommencer à fumer et étaient souvent d'avis qu'il s'agissait d'un moindre mal. Lorsqu'on se penche précisément sur les motifs du vapotage, une personne sur trois affirmait expressément vapoter pour éviter de recommencer à fumer (de 30 % à 33 %), et presque autant indiquait le faire parce que le vapotage est moins nocif que la cigarette (de 27 % à 29 %). Au moment de comparer le vapotage à plusieurs autres comportements potentiellement dangereux, comme l'usage du tabac et la consommation d'alcool, seulement une personne sur trois trouvait qu'il était nocif de vapoter des liquides avec nicotine, alors que les gens étaient deux fois plus nombreux à en dire de même de la cigarette. Ces résultats sont corroborés par les constatations de la phase qualitative, durant laquelle les gens ont dit craindre fortement de recommencer à fumer s'ils arrêtaient de vapoter et étaient en général persuadés que le vapotage n'était pas dangereux.

Les effets du vapotage sur la santé dont les gens avaient entendu parler ou qu'ils avaient eux-mêmes connus ne suffisaient pas seuls à les motiver à arrêter, ce qui laisse entendre que les messages devraient peut-être mettre l'accent sur d'autres avantages du renoncement. Il s'est dégagé, lors des entrevues qualitatives, que la publication d'une étude provenant d'une source sûre et démontrant de façon crédible que le vapotage entraîne de graves conséquences sur la santé motiverait davantage les gens à arrêter de vapoter. Dans le volet quantitatif, les répondants et répondantes n'ayant pas continué à vapoter avaient aussi tendance à être plus fortement interpellés par les motifs pour arrêter liés à la santé (65 % ayant indiqué avoir envie de prendre leur santé en main) que par ceux comme la honte, la pression sociale ou les coûts. Or, quoique cette explication demeure, chez ceux qui vapotent actuellement, l'un des plus puissants motifs hypothétiques d'arrêter de fumer (48 % disant l'avoir fait pour prendre leur santé en main), seule une personne sur trois cesserait de vapoter si des données démontraient que cette pratique était plus nocive qu'elles le croient (37 %) ou si elles craignaient pour leur santé (36 %). Même si les personnes qui vapotaient se montraient parfois sceptiques quant aux possibles dangers de vapoter (par exemple, une personne sur quatre, parmi celles qui vapotaient au moment de l'étude, était d'avis que les données médicales sur le caractère nocif du vapotage étaient exagérées), plusieurs étaient disposées à prendre connaissance de plus amples renseignements qui pourraient les dissuader de vapoter. Cette préoccupation généralisée quant aux effets du vapotage sur la santé se reflète dans le fait qu'une majorité des gens qui vapotaient au moment du sondage ou avaient déjà vapoté ont affirmé avoir ressenti au moins un symptôme (parmi une liste d'effets possibles du vapotage sur la santé).

Les choix de saveurs, en particulier pour les liquides avec nicotine, mettent en évidence les différences entre les personnes qui vapotent pour arrêter de fumer et celles qui vapotent pour des raisons sociales ou récréatives. Alors que les saveurs de fruits étaient les plus utilisées en général (de 32 % à 35 %), elles l'étaient plus souvent par les répondants et répondantes qui n'avaient jamais fumé la cigarette (de 50 % à 52 %) que par ceux qui fumaient au cours des deux vagues du sondage (de 26 % à 29 %). La saveur de tabac, au deuxième rang global (18 %), tendait à être plus utilisée par les gens qui alternaient entre le vapotage et la cigarette (24 %), tandis qu'elle l'était peu par les personnes n'ayant jamais fumé (5 %) ou qui avaient renoncé au tabac (12 %). Les saveurs de fruits étaient utilisées par près de la moitié (45 %) des gens qui avaient augmenté la fréquence de leur vapotage entre les deuxième et troisième vagues. Des tendances semblables sont relevées dans les résultats en ce qui concerne les saveurs préférées.

Les différences entre les groupes d'âge viennent mettre en évidence le rôle du vapotage dans la vie des adultes, qui y ont recours principalement pour arrêter de fumer, par opposition aux jeunes, qui tendent à vapoter pour des raisons sociales ou récréatives. Comme c'était le cas lors du sondage de référence en 2022, on observe de nombreuses différences entre les adultes et les groupes plus jeunes pour ce qui est des habitudes de vapotage, de l'usage du tabac et des attitudes à l'égard du vapotage. En général, les adultes étaient plus susceptibles de fumer la cigarette ou d'avoir déjà fumé par le passé. Au cours de la deuxième vague, les adultes étaient plus enclins que les jeunes et jeunes adultes à vapoter pour des raisons liées à la cigarette, affirmant souvent vapoter pour arrêter de fumer (49 % des adultes contre 31 % des jeunes et jeunes adultes) ou pour éviter de recommencer à fumer (41 % contre 23 %). Il convient aussi de souligner qu'un adulte sur quatre (27 %) a dit fumer par dépendance, alors que c'était le cas de seulement 9 % des jeunes et jeunes adultes.

Même si le vapotage était souvent explicitement qualifié de moyen d'arrêter de fumer, l'usage du tabac était plus courant chez les personnes qui vapotaient toujours que chez celles qui avaient arrêté de vapoter au cours de l'étude. Les personnes qui avaient vapoté au cours des 30 jours précédant le sondage étaient plus susceptibles d'avoir aussi fumé au cours de cette même période (de 51 % à 52 %), comparativement à celles qui ne vapotaient plus (de 18 % à 34 %). Les personnes qui vapotaient toutes les semaines étaient plus nombreuses que celles qui vapotaient tous les jours ou tous les mois à fumer aussi la cigarette (de 58 % à 68 %), ce qui peut indiquer que le vapotage vient remplacer la cigarette à l'occasion. Même ceux et celles qui avaient réduit la fréquence de leur vapotage au cours des deux vagues étaient plus susceptibles d'avoir fumé la cigarette (de 49 % à 60 %) que les répondants qui avaient cessé de vapoter lors de chacune des vagues (de 18 % à 34 %).

Les personnes revenues à leur habitude de fumer exclusivement la cigarette fumaient davantage que celles qui alternaient entre la cigarette et le vapotage, et semblaient moins désirer vapoter dans le futur. Les personnes qui ne vapotaient plus, mais qui fumaient toujours la cigarette étaient plus susceptibles de dire fumer chaque jour (de 72 % à 73 %) que celles qui vapotaient encore, et ce, dans chaque vague (de 40 % à 48 %). En outre, ceux et celles qui avaient vapoté au cours des 30 jours précédant le sondage (c'est-à-dire qui alternaient entre les deux) avaient tendance à fumer moins de cigarettes par jour (de 76 % à 85 % des gens fumaient 10 cigarettes ou moins), comparativement aux personnes qui ne vapotaient plus, mais qui fumaient toujours (de 50 % à 55 %). Les personnes ayant déjà fumé, mais qui ne vapotaient plus ont aussi manifesté un désir moindre de vapoter dans leurs réponses à d'autres questions. En effet, la plupart n'avaient parlé à personne du recours au vapotage comme outil de renoncement au tabac (de 54 % à 72 %), comparativement à ceux et celles ayant vapoté au cours des 30 jours précédents (de 11 % à 36 %). Les membres de ce groupe se sont également distingués par leur confiance dans leur capacité d'arrêter de vapoter pour de bon (70 %, comparativement à seulement 27 % chez ceux qui vapotaient toujours), ce qui laisse entendre qu'ils ne considéraient pas le vapotage comme un outil pour arrêter de fumer.

Même si les coûts avaient le potentiel d'inciter certaines personnes à arrêter de vapoter, peu de gens s'inquiétaient fortement à ce sujet, malgré la pression de l'inflation. Environ une personne sur quatre (27 %) estimait que si elle renonçait au vapotage, ce serait parce qu'elle ne pouvait plus se permettre d'acheter des liquides et des dispositifs, mais seulement environ une personne sur dix (de 8 % à 14 %) trouvait le vapotage peu abordable. Avec des dépenses liées au vapotage d'environ 70 $ par mois, la majorité des gens (de 59 % à 61 %) se sont dits neutres quant aux coûts des produits, attribuant à ceux-ci une note allant de 4 à 7 sur une échelle de 10 points, où 10 signifiait qu'ils étaient très abordables. Malgré ces résultats, plus de la moitié des personnes qui vapotaient ont dit avoir remarqué une augmentation du prix des produits de vapotage (55 %), tandis que deux personnes sur trois jugeaient que l'inflation avait nui à leur capacité de payer ces produits (67 %). Lorsqu'on leur a demandé comment elles intégraient le vapotage à leur budget, les personnes qui vapotaient ont le plus souvent répondu qu'elles ne faisaient rien en ce sens (30 %), tandis que quelques-unes ont mentionné précisément que le vapotage constituait leur solution pour compenser les coûts de la cigarette (3 %).

Les gens se débarrassent souvent de leurs produits de vapotage ou des composants des dispositifs de façon nocive pour l'environnement. Les produits de vapotage contiennent plusieurs produits chimiques potentiellement nocifs, comme la nicotine et les autres ingrédients des liquides, ainsi que les métaux constituant les dispositifs mêmes; ils devraient donc être mis au rebut avec prudence. Malheureusement, plusieurs personnes qui vapotaient avaient de mauvaises habitudes à ce sujet, et ont dit jeter les articles à la poubelle ou au recyclage. Les dispositifs jetables, les cartouches préremplies et les bouteilles de liquide en particulier étaient plus susceptibles de finir à la poubelle (51 %, 51 % et 47 %, respectivement). Il convient de souligner qu'environ la moitié des gens ont dit se défaire des piles dans les installations appropriées (47 %).

Principales constatations - phase qualitative

Presque la totalité des participants et participantes fumaient la cigarette en plus de vapoter ou avant de commencer à vapoter. La plupart des personnes ayant pris part aux entrevues se sont mises au vapotage pour renoncer au tabac ou réduire leur consommation, et plusieurs d'entre elles avaient même réussi à arrêter de fumer. Même si, pour la majorité, le vapotage avait pour principale fonction d'aider à renoncer au tabac ou à réduire la consommation, il s'agissait aussi pour plusieurs d'un moyen de soulager le stress, d'une habitude ou d'une dépendance en lui-même.

Le vapotage était perçu comme fortement lié à la cigarette et à l'alcool, mais les gens n'ont pas relevé de lien entre le vapotage et le cannabis. L'opinion selon laquelle il s'agit d'une solution moins nocive pour la santé que la cigarette faisait presque l'unanimité. Les personnes qui ont dit consommer de l'alcool ont souvent relevé que le vapotage et la boisson allaient de pair, mais ce n'était pas le cas du cannabis, qui était souvent consommé pour des raisons complètement différentes.

Au cours des entrevues, une majorité n'avait pas sérieusement l'intention d'arrêter de vapoter, même si quelques personnes tentaient de réduire soit leur fréquence de vapotage ou la teneur en nicotine du liquide utilisé. Seules quelques personnes avaient déjà tenté d'arrêter de vapoter, et quatre ne vapotaient plus au moment de l'entrevue. Plusieurs ont dit craindre de recommencer à fumer en arrêtant de vapoter et, pour deux des quatre personnes ayant renoncé au vapotage, c'était bien le cas. D'autres n'avaient pas l'impression que le vapotage était suffisamment nocif pour leur donner véritablement envie d'arrêter, et quelques personnes ont dit qu'elles aimaient tout simplement vapoter.

Même s'ils n'avaient que vaguement l'intention d'arrêter, les participants et participantes avaient des opinions bien différentes quant à la définition d'une tentative d'abandon réussie. Pour certaines personnes, le fait de vapoter à l'occasion dans des contextes sociaux serait un succès, tandis que pour d'autres, seule l'abstinence complète de vapotage, que ce soit avec ou sans nicotine, pouvait être considérée comme un véritable renoncement. Quelques personnes ont aussi défini le succès comme un renoncement complet à la nicotine sous toutes ses formes. Les personnes qui manifestaient un plus grand désir d'arrêter s'imaginaient libres du besoin de vapoter et reprenant le contrôle de leur propre santé.

Les participants et participantes ont indiqué que les préoccupations relatives à la santé et les coûts pourraient les convaincre d'arrêter de vapoter. Plusieurs ont laissé entendre que si eux-mêmes ou une connaissance présentaient un souci de santé lié au vapotage, ou si l'on publiait une étude crédible démontrant d'importantes conséquences du vapotage, cela pourrait suffire à les inciter à faire une première tentative d'abandon. D'autres envisageraient sérieusement d'arrêter si les prix augmentaient au point où le vapotage ne serait plus une option abordable pour eux.

Pour les personnes qui comptaient arrêter, le renoncement à la nicotine et au vapotage était perçu comme un processus à long terme plutôt que comme une décision immédiate. À la question sur les intentions d'arrêter de vapoter, on a observé une tendance selon laquelle la majorité des gens qui imaginaient leur avenir sans nicotine ni vapotage avaient l'intention de procéder à un long sevrage. On espérait réduire graduellement la teneur en nicotine du liquide de vapotage utilisé, de même que la fréquence du vapotage pour finir par atteindre ses objectifs. Même si une telle approche progressive était courante, quelques personnes ont dit trouver préférable d'arrêter d'un coup, étant convaincues que leurs propres motivations intérieures suffiraient pour leur permettre de réussir. Seules quelques personnes ont mentionné recourir aux traitements de remplacement de la nicotine, comme les timbres ou la gomme à mâcher.

Le soutien social n'était pas considéré comme un facteur important dans le processus de renoncement, la plupart des gens étant d'avis que leur propre volonté suffirait. Le renoncement était perçu comme une décision personnelle motivée par des facteurs internes, et peu s'attendaient à chercher du soutien auprès d'autres personnes s'ils décidaient d'arrêter.

Le vapotage continu était largement attribué aux habitudes, aux tentatives de renoncement au tabac, à la dépendance ou au soulagement du stress. Certains participants et participantes ont reconnu savoir que le vapotage était nocif pour eux et ne comprenaient pas pourquoi ils n'y avaient pas renoncé. D'autres étaient simplement d'avis qu'il s'agissait d'une solution beaucoup moins nocive que la cigarette et n'avaient trouvé aucune raison de s'inquiéter réellement des effets du vapotage sur la santé.

Les participants et participantes ont souligné la nécessité que d'autres études soient menées sur les possibles conséquences néfastes du vapotage sur la santé. Plusieurs étaient d'avis qu'il n'y avait tout simplement pas suffisamment de données crédibles pour permettre de prendre une décision éclairée en fonction des risques pour la santé, et espéraient que Santé Canada prenne des mesures pour combler ces lacunes.

Le vapotage était perçu comme un outil utile pour les adultes qui tentent d'arrêter de fumer. Un certain nombre de participants et participants ont dit craindre qu'une hausse des taxes et une interdiction des dispositifs et des saveurs les privent de cette option, sur laquelle plusieurs comptaient pour les éloigner de la cigarette. Cependant, cette perception ne concordait pas nécessairement avec la réalité objective de leurs expériences.

Les gens ont exprimé de vives inquiétudes à l'idée que les jeunes adoptent cette habitude sans jamais avoir fumé la cigarette. Pour y remédier, on a suggéré de recourir à des publicités ciblées et de mettre en place des règlements stricts sur la vente de produits de vapotage aux mineurs. On espérait ainsi ralentir ou renverser cette tendance tout en permettant aux adultes de continuer d'accéder en toute légalité aux produits de vapotage pour les aider à arrêter de fumer.

E. Énoncé de neutralité politique et coordonnées

Par la présente, je certifie, en tant que cadre supérieure d'Environics, que les produits livrables sont entièrement conformes aux exigences du gouvernement du Canada en matière de neutralité politique, comme elles sont définies dans la Politique sur les communications et l'image de marque et la Directive sur la gestion des communications. Plus particulièrement, les produits livrables ne font aucune mention des intentions de vote électoral, des préférences quant aux partis politiques, des positions des partis ou de l'évaluation de la performance d'un parti politique ou de son chef.

Stephanie Coulter
Associée principale en recherche, Affaires générales et publiques
Environics Research Group
stephanie.coulter@environics.ca

Fournisseur : Environics Research Group
Numéro de contrat de TPSGC : CW2246353
Date du contrat initial : 28 octobre 2022

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec Santé Canada, à l'adresse : hc.cpab.por-rop.dgcap.sc@canada.ca

Introduction

La Loi sur le tabac et les produits de vapotage (LTPV) a été promulguée le 23 mai 2018 afin de réglementer la fabrication, la vente, l'étiquetage et la promotion des produits du tabac et des produits de vapotage vendus au Canada. Elle établit un nouveau cadre législatif pour réglementer les produits de vapotage afin de préserver les jeunes de la dépendance à la nicotine et de l'usage du tabac, tout en permettant aux adultes d'accéder légalement aux produits de vapotage en tant qu'option moins nocive que le tabac. On comprend toutefois encore mal la transition entre les produits à l'échelle individuelle chez les personnes qui fument et qui vapotent. Il faut davantage de données prospectives et de transition pour mieux comprendre dans quelle mesure les habitudes d'utilisation d'une personne peuvent changer (ou non) au fil du temps, déterminer les facteurs influençant ces changements et cerner tout autre facteur qui pourrait être influencé par ces changements.

Cette étude poursuit l'analyse des attitudes et des changements dans les habitudes de vapotage amorcée dans le sondage de référence.

Objectifs

Cette recherche a pour principal objectif de comprendre les habitudes d'utilisation des produits de vapotage au fil du temps sur le plan individuel. Elle permettra également de recueillir de l'information sur les attitudes et les comportements des Canadiens et Canadiennes de 15 ans et plus qui vapotaient au moment du sondage de référence et d'analyser les divergences au fil du temps qui pourraient être associées à des changements dans l'utilisation.

De façon plus précise, la recherche visait entre autres à :

• cerner les profils de consommation des personnes qui vapotaient régulièrement lors du sondage de référence;
• comprendre les facteurs qui provoquent des changements dans le statut de vapotage, y compris les tentatives d'abandon et le renoncement au vapotage;
• comprendre les changements dans les habitudes d'usage du tabac, y compris le fait de commencer à fumer ou d'arrêter de fumer;
• mesurer le niveau de sensibilisation et de connaissances des Canadiens et Canadiennes qui vapotent en ce qui a trait aux produits de vapotage;
• recueillir de l'information sur les comportements des Canadiennes et Canadiens qui vapotent en ce qui a trait aux produits de vapotage, y compris l'évolution des produits;
• recueillir de l'information sur les dispositifs et les liquides à vapoter actuellement utilisés par les Canadiens et Canadiennes qui vapotent.

À propos du rapport

Le présent rapport commence par un résumé exposant les principales constatations et conclusions des sondages et des entrevues individuelles, suivi d'une analyse détaillée et d'une ventilation des résultats. Les annexes A et B présentent une description détaillée des méthodologies utilisées pour les sondages et les entrevues; les questionnaires de la deuxième et de la troisième vague de sondages se trouvent aux annexes C et D, tandis que le guide de discussion pour les entrevues individuelles et le questionnaire de recrutement sont aux annexes E et F.

Tout au long du rapport, certains termes sont utilisés pour faire la distinction entre certains sous-groupes de répondants et répondantes au sondage, en fonction des habitudes de vapotage, des transitions et de l'usage du tabac. Le rapport fait mention des groupes suivants :

• Ont vapoté au cours des 30 jours précédents : Les répondants et répondantes qui ont vapoté des liquides avec ou sans nicotine de façon quotidienne, hebdomadaire ou mensuelle au cours de la période de 30 jours précédant le sondage. Ces personnes sont parfois désignées dans le rapport comme vapotant toujours. Ce groupe ne tient pas compte du vapotage de cannabis.
  • Statut de vapotage inchangé : Un sous-ensemble des répondants et répondantes qui ont vapoté au cours des 30 jours précédents. Ces personnes ont vapoté de façon continue de la première à la troisième vague, sans réduction ou augmentation décelables de leur consommation et sans renoncement. Elles sont parfois désignées dans le rapport comme vapotant à la même fréquence, ou une autre formulation semblable permettant de les distinguer des autres.
  • Ont connu une rechute : Un sous-ensemble des répondants et répondantes qui ont vapoté au cours des 30 jours précédents. Ces personnes avaient cessé de vapoter entre la première et la deuxième vague, mais avaient recommencé à la troisième.
  • Ont réduit leur consommation : Un sous-ensemble des répondants et répondantes qui ont vapoté au cours des 30 jours précédents. Ces personnes ont réduit la fréquence de leur vapotage entre la première et la troisième vague.
  • Ont augmenté leur consommation : Un sous-ensemble des répondants et répondantes qui ont vapoté au cours des 30 jours précédents. Ces personnes ont augmenté la fréquence de leur vapotage entre la première et la troisième vague.
• Ont renoncé au vapotage : Les répondants et répondantes qui n'ont pas vapoté au cours de la période de 30 jours précédant le sondage. Ces personnes sont parfois désignées comme ayant vapoté dans le passé.
  • Ont renoncé depuis peu : Un sous-ensemble des répondants et répondantes qui vapotaient toujours lors de la deuxième vague, mais avaient cessé à la troisième.
  • Ont renoncé depuis plus longtemps : Un sous-ensemble des répondants et répondantes qui avaient déjà cessé de vapoter à la deuxième vague, et ne vapotaient toujours pas à la troisième.
• Ont fumé au cours des 30 jours précédents : Les répondants et répondantes qui ont fumé la cigarette au cours de la période de 30 jours précédant le sondage.
  • Usage en alternance: Un sous-ensemble des répondants et répondantes qui fumaient et vapotaient au cours des 30 jours précédant le sondage.
  • Usage du tabac seulement : Un sous-ensemble des répondants et répondantes qui ont fumé la cigarette au cours des 30 jours précédant le sondage et qui avaient cessé de vapoter.
• Ont renoncé au tabac : Les répondants et répondantes qui n'ont pas fumé la cigarette au cours de la période de 30 jours précédant le sondage. Ces personnes sont parfois désignées comme ayant fumé dans le passé.
  • Ont renoncé depuis peu : Un sous-ensemble des répondants et répondantes qui fumaient toujours lors de la deuxième vague, mais avaient cessé à la troisième.
  • Ont renoncé depuis plus longtemps : Un sous-ensemble des répondants et répondantes qui avaient déjà cessé de fumer à la deuxième vague, et ne fumaient toujours pas lors de la troisième.
• N'ont jamais fumé: Ces personnes n'ont jamais fumé régulièrement la cigarette, selon leurs réponses au sondage.

Il convient de souligner que dans le rapport sur le sondage de référence, les termes « vapoteurs » et « fumeurs » ont été utilisés pour désigner les personnes qui vapotaient ou fumaient. Afin d'éviter la stigmatisation, le présent rapport fait appel à une terminologie différente pour décrire les sous-groupes de répondants et répondantes au sondage en fonction de leurs habitudes de vapotage et d'usage du tabac.

Les résultats quantitatifs sont basés sur l'échantillon total, à moins d'indication contraire. Dans le présent rapport, les résultats sont exprimés en pourcentages, à moins d'avis contraire. Il est possible que la somme des résultats ne soit pas égale à 100 % en raison de l'arrondissement des nombres ou de réponses multiples.

Un document distinct renferme un ensemble de tableaux croisés présentant les résultats obtenus à toutes les questions des deuxième et troisième vagues de sondages en fonction de sous-groupes. Dans l'analyse détaillée, chacun de ces tableaux est associé à une question du sondage.

Les différences dignes de mention entre les sous-groupes sont relevées en fonction des résultats du test statistique Z avec une probabilité de 95 % pour la comparaison des pourcentages et en fonction des résultats du test bilatéral T avec une probabilité de 95 % pour la comparaison des moyennes. Les comparaisons reposent sur les différences entre les sous-groupes exclusifs, et non sur les différences par rapport au total ou à des groupes qui se chevauchent.

Au moment d'interpréter les résultats, il convient de noter que, puisque les répondants et répondantes au sondage en ligne ont été recrutés à partir d'un panel à participation volontaire, l'échantillon est non probabiliste et aucune marge d'erreur ne peut être calculée. Les pourcentages rapportés ne peuvent être généralisés à d'autres groupes que l'échantillon à l'étude; il est donc impossible de procéder à une inférence statistique officielle entre l'échantillon et la population cible élargie qu'il vise à représenter.

I. Constatations détaillées - phase quantitative

A. Profil des répondants et répondantes

Le tableau suivant présente le profil des personnes ayant pris part à chaque vague de l'étude. Il convient de noter que les données des première et deuxième vagues ont été pondérées en fonction de la région, de l'âge et du genre de façon à concorder avec celles de l'ECTN 2020. En revanche, les données de la troisième vague n'ont pas été pondérées de façon à éviter de donner trop d'importance aux réponses individuelles dans les sous-groupes de plus petite taille.

À la troisième vague, la composition de l'échantillon a quelque peu changé en ce qui a trait à l'âge et au genre, les adultes de 25 ans et plus et les femmes étant relativement surreprésentés comparativement aux vagues précédentes. Cette différence découle de la décision de ne pas pondérer les données de cette dernière vague. La composition de l'échantillon est décrite de façon plus détaillée dans la section Méthodologie du présent rapport.

Au moment d'interpréter les résultats, il est important de tenir compte de la taille décroissante des échantillons d'une vague à l'autre. Plus l'échantillon est restreint, plus il devient difficile de cerner les tendances au sein de sous-groupes précis ou de relever les différences entre les sous-groupes, en particulier de façon continue (c'est-à-dire d'une vague à l'autre).

B. Fréquence, antécédents et niveau de consommation

1. Statut de vapotage

Pour une majorité, le vapotage avait été ininterrompu du sondage de référence jusqu'à la troisième vague; seulement une personne sur quatre avait arrêté de vapoter lors de la deuxième ou de la troisième vague.

L'évolution des habitudes de vapotage au cours des trois vagues a pris la forme de quatre inclinations possibles à la fin de l'étude :

1. Les personnes qui vapotaient toujours, soit celles qui vapotaient au moment de répondre au sondage de référence (première vague) ainsi qu'à ceux des deuxième et troisième vagues.
2. Les personnes qui avaient cessé de vapoter à plus long terme, c'est-à-dire celles qui vapotaient à la première vague, mais qui avaient arrêté lors des vagues 2 ou 3.
3. Les personnes qui avaient récemment cessé de vapoter, c'est-à-dire celles qui vapotaient aux première et deuxième vagues, mais qui avaient renoncé à la troisième.
4. Les personnes connaissant une rechute de vapotage, c'est-à-dire celles qui vapotaient à la première vague, avaient cessé à la deuxième, puis avaient recommencé à la troisième.

Dans l'ensemble des trois vagues, les trois quarts des répondants et répondantes (75 %) n'avaient jamais cessé de vapoter (c'est-à-dire qu'ils avaient vapoté au cours de la période de 30 jours précédant chacun des trois sondages). Chez ceux qui vapotaient lors de la troisième vague, certains avaient augmenté (15 %) ou réduit (13 %) la fréquence de leur vapotage de façon marquée, passant à une consommation quotidienne, hebdomadaire ou mensuelle. On observe un roulement considérable entre les personnes dont les habitudes de vapotage ont changé. En effet, seulement 7 % des répondants et répondants de la troisième vague avaient cessé de vapoter depuis longtemps, ce qui signifie que la majorité de ceux qui ne vapotaient pas lors de la deuxième vague avaient connu une rechute à la troisième, et la majorité de ceux qui ne vapotaient plus à la troisième vague avaient arrêté récemment, c'est-à-dire entre les deuxième et troisième vagues.

Figure 1 - Équivalent textuel

Comparaison de l’état du vapotage à travers les vagues	Total vague 1 (n = 4 815)	Total vague 2 (n = 693)	Total vague 3 (n = 379)
Vapoteurs	100 %	82 %	83 %
W3 Vapoteurs au statut inchangé	–	–	75 %
W3 Vapoteurs récidivants	–	–	8 %
Anciens Vapoteurs	0 %	18 %	17 %
W3 Nouvellement non-vapoteurs	–	–	10 %
W3 Non-vapoteurs depuis longtemps	–	–	7 %

Une analyse plus détaillée des habitudes de vapotage à chaque vague montre que, même lorsque les abandons sont inclus dans le total, le pourcentage de personnes qui vapotaient tous les jours est demeuré pratiquement inchangé d'une vague à l'autre, connaissant une baisse d'environ 4 points entre la vague 1 (52 %) et la vague 3 (48 %). Ainsi, chez les répondants et répondantes qui vapotaient toujours, le pourcentage de ceux qui s'y adonnaient de façon quotidienne avait en fait augmenté.

Si l'on se penche de plus près sur le statut de vapotage au fil du temps, les personnes qui vapotaient toutes les semaines à la vague 1, bien qu'elles fussent plus nombreuses que celles qui vapotaient alors tous les jours à avoir renoncé au vapotage au moment de la troisième vague (22 % contre 12 %), étaient tout de même plus susceptibles d'avoir commencé à vapoter tous les jours à la vague 3 qu'elles ne l'étaient d'avoir abandonné complètement (37 % contre 22 %).

Aux deuxième et troisième vagues, les pourcentages qui vapotaient tous les jours, toutes les semaines ou tous les mois étaient en général semblables d'un groupe démographique à l'autre. Il était moins courant de vapoter tous les jours en Colombie-Britannique (vague 2 : 37 %; vague 3 : 36 %) que dans les autres régions (de 39 % à 63 % aux deux vagues).

En ce qui a trait aux habitudes d'usage du tabac, le fait de vapoter quotidiennement lors de la troisième vague était plus courant chez les personnes qui fumaient auparavant (55 %), en particulier celles ayant renoncé au tabac depuis plus longtemps (56 %), que chez celles n'ayant jamais fumé (36 %). Cette différence était présente lors du sondage de référence de la première vague, et a aussi été relevée de façon directionnelle à la deuxième vague, même si elle n'était alors pas statistiquement significative. C'est sur cette tendance que repose l'une des constatations centrales de l'étude : lorsque le vapotage avait remplacé entièrement la cigarette, les gens tendaient à vapoter chaque jour et à le faire fréquemment, et ce, pendant toute la durée de l'étude. Même si on ignore de quelle façon cette consommation pourrait changer au cours des années à venir, très peu de personnes au sein de ce groupe avaient l'intention de renoncer au vapotage.

2. Fréquence de vapotage chez les personnes qui vapotaient à l'occasion

Une majorité a vapoté au plus 10 des 30 jours précédant le sondage, les femmes étant plus susceptibles que les hommes d'avoir vapoté 10 jours ou plus.

Chez les personnes qui vapotaient de façon occasionnelle, c'est-à-dire pas tous les jours, la plupart l'ont fait au plus 10 jours au cours de la période de 30 jours précédant le sondage (vague 2 : 63 %; vague 3 : 64 %).

Parmi les personnes qui vapotaient à l'occasion, les femmes étaient plus enclines que les hommes à l'avoir fait plus de 10 fois au cours des 30 jours précédant le sondage (44 % contre 29 %). La fréquence du vapotage était toutefois semblable entre les régions et les groupes d'âge.

Puisque cette question était posée uniquement au sous-groupe qui vapotait toutes les semaines ou tous les mois, les comparaisons en fonction des habitudes de vapotage et d'usage du tabac sont limitées :

• À la vague 2, les personnes qui vapotaient de façon mensuelle étaient plus susceptibles que celles qui vapotaient de façon hebdomadaire de le faire au plus cinq fois par mois (89 % contre 25 %).
• Aux vagues 2 et 3, les personnes n'ayant jamais fumé la cigarette étaient plus enclines (vague 2 : 58 %; vague 3 : 60 %) que celles qui fumaient (vague 2 : 31 %; vague 3 : 25 %) à vapoter cinq fois par mois ou moins.

3. Vapotage en solitaire ou avec d'autres personnes

Chez les personnes qui vapotaient, une forte majorité d'environ huit sur dix a indiqué le faire seule la plupart du temps ou toujours.

Aux deuxième et troisième vagues, les personnes qui vapotaient devaient indiquer si elles avaient tendance à le faire seules ou en compagnie d'autres personnes. Environ huit répondants et répondantes de ce groupe sur dix (vague 2 : 80 %; vague 3 : 77 %) ont dit vapoter seulement ou principalement lorsqu'ils sont seuls; ces résultats étaient répartis à peu près de façon égale entre ceux qui vapotaient seulement lorsqu'ils étaient seuls et ceux qui le faisaient principalement seuls.

Lorsque l'on se penche sur les sous-groupes démographiques, on constate quelques différences entre les personnes qui vapotaient seules et celles qui le faisaient avec d'autres :

• Les hommes étaient plus enclins à vapoter seuls (vague 2 : 46 %; vague 3 : 46 %), comparativement aux femmes (vague 2 : 31 %; vague 3 : 32 %).
• Le vapotage en solitaire était plus courant chez les adultes (vague 2 : 84 %; vague 3 : 80 %) que chez les jeunes et jeunes adultes (vague 2 : 72 %; vague 3 : 68 %).
• Les personnes qui vapotaient tous les jours étaient plus susceptibles de le faire toujours ou principalement seules (vague 2 : 81 %; vague 3 : 80 %), comparativement à celles qui vapotaient tous les mois (vague 2 : 50 %; vague 3 : 61 %).
• Les personnes qui avaient réduit la fréquence de leur vapotage d'une vague à l'autre étaient plus susceptibles de vapoter toujours ou principalement en compagnie d'autres personnes (vague 2 : 31 %; vague 3 : 18 %), comparativement à celles qui avaient continué de vapoter à la même fréquence (vague 2 : 3 %; vague 3 : 4 %).

4. Lieu du vapotage

Le plus souvent, les gens vapotaient à la maison, qu'ils soient seuls ou accompagnés. Ceux qui vapotaient avec d'autres le faisaient aussi souvent chez un ami.

Que ce soit seuls ou accompagnés, les gens vapotaient le plus souvent à la maison. Près des trois quarts des répondants et répondantes qui vapotaient en compagnie d'autres personnes le faisaient à la maison (vague 2 : 74 %; vague 3 : 72 %), et ce lieu était encore plus courant chez ceux qui vapotaient seuls (vague 2 : 82 %; vague 3 : 82 %).

Ceux qui vapotaient avec d'autres le faisaient souvent chez un ami (vague 2 : 49 %; vague 3 : 44 %), mais seulement une personne qui vapotait seule sur cinq le faisait dans un tel endroit (vague 2 : 20 %; vague 3 : 20 %).

La voiture était aussi un endroit courant où vapoter, que ce soit avec d'autres (vague 2 : 38 %; vague 3 : 32 %) ou en solitaire (vague 2 : 37 %; vague 3 : 39 %).

On observe quelques différences entre les sous-groupes dans les lieux de vapotage :

• Lors de la deuxième vague, les adultes (31 %) étaient moins susceptibles que les jeunes et jeunes adultes (48 %) de vapoter en compagnie d'autres personnes dans une voiture.
• À la troisième vague, les jeunes (12 %) étaient moins susceptibles que les jeunes adultes (45 %) et les adultes (40 %) de vapoter seuls dans une voiture. Ils étaient aussi moins enclins à vapoter seuls dans un lieu public (6 %), comparativement aux jeunes adultes (22 %) et aux adultes (28 %).
• Aux deux vagues, les adultes de 25 ans et plus étaient, sans surprise, moins nombreux que les jeunes et les jeunes adultes à vapoter à l'école, que ce soit seuls ou avec d'autres.
• À la troisième vague, les femmes étaient plus susceptibles de vapoter seules dans une voiture (48 %) que les hommes (32 %); une telle différence directionnelle est aussi observée à la deuxième vague, mais elle n'est pas significative.
• Les personnes qui vapotaient de façon mensuelle étaient moins enclines à vapoter à la maison avec d'autres (vague 2 : 37 %; vague 3 : 35 %), comparativement à celles qui vapotaient de façon quotidienne (vague 2 : 85 %; vague 3 : 77 %) ou hebdomadaire (vague 2 : 66 %; vague 3 : 75 %).

5. Besoin d'aide pour lire des documents écrits remis par des professionnels de la santé

Une majorité n'avait que rarement, voire jamais, besoin d'aide pour lire des documents médicaux. Les personnes qui avaient renoncé au tabac ou au vapotage étaient moins susceptibles que celles qui fumaient ou vapotaient toujours au moment du sondage d'avoir besoin d'aide.

Une question a été ajoutée à la troisième vague dans le but d'évaluer à quelle fréquence les gens qui vapotaient ou qui le faisaient dans le passé avaient besoin d'aide pour lire des instructions, des brochures ou d'autres documents écrits remis par leur médecin ou leur pharmacien. Bien que la majorité des répondants et répondantes n'eussent que rarement, voire jamais, besoin d'aide à cet égard, une personne sur cinq (18 %) a indiqué avoir parfois besoin d'assistance, tandis qu'une personne sur dix (8 %) a affirmé avoir besoin d'aide la plupart du temps ou toujours.

On n'observe aucune différence digne de mention entre les sous-groupes démographiques. En ce qui a trait aux habitudes de vapotage et d'usage du tabac, les différences suivantes sont ressorties :

• Les personnes qui avaient renoncé au vapotage (83 %) étaient plus susceptibles que celles qui vapotaient toujours (70 %) d'indiquer n'avoir que rarement, voire jamais, besoin d'aide pour lire des documents écrits remis par leur médecin ou pharmacien.
• De la même façon, les répondants et répondantes qui avaient renoncé au tabac (80 %) étaient plus nombreux que ceux ayant fumé au cours des 30 jours précédant le sondage (62 %) à n'avoir que rarement ou jamais besoin d'aide pour lire de tels documents.

Bien que ces données seules ne permettent pas d'établir avec certitude la raison de ces différences, celles-ci pourraient s'expliquer par le fait que les personnes qui sont capables de comprendre des documents de nature médicale sans aide sont mieux outillées pour trouver l'information dont elles ont besoin pour arrêter de fumer ou de vapoter.

6. Vapotage de liquides avec nicotine

La plupart des personnes qui vapotaient utilisaient des liquides avec nicotine, environ la moitié le faisant chaque jour, et ce, dans les trois vagues.

Aux trois vagues de l'étude, les liquides avec nicotine étaient utilisés par une vaste majorité. Environ la moitié des répondants et répondantes vapotaient des liquides avec nicotine tous les jours, tandis que seul un faible pourcentage a indiqué ne jamais utiliser de tels liquides (de 3 % à la vague 1 à 6 % à la vague 3).

En ce qui a trait à la région, à l'âge et au genre, l'utilisation de liquides avec nicotine était relativement semblable d'un groupe à l'autre.

Comme la majorité des gens qui vapotaient utilisaient des liquides avec nicotine, la fréquence du vapotage avec de tels liquides (c'est-à-dire de façon quotidienne, hebdomadaire ou mensuelle) correspond de près à la fréquence globale du vapotage :

• Chez les personnes qui vapotaient quotidiennement à la deuxième vague, 84 % utilisaient des liquides avec nicotine tous les jours. À la troisième vague, ce pourcentage était toujours élevé, avec 80 %.
• Un groupe vapotait quotidiennement, mais n'utilisait des liquides avec nicotine qu'à l'occasion (vague 2 : 12 %; vague 3 : 17 %), voire jamais (vague 2 : 4 %; vague 3 : 2 %).
• Parmi les personnes qui ont continué de vapoter à la même fréquence aux deuxième et troisième vagues, la majorité (59 %) utilisait des liquides avec nicotine tous les jours, alors que c'était le cas de seulement 8 % des gens ayant indiqué avoir réduit la fréquence de leur vapotage d'une vague à l'autre.

Le vapotage de liquides avec nicotine était associé à un renoncement au tabac à plus long terme :

• À la troisième vague, ceux et celles qui avaient arrêté de fumer depuis plus longtemps étaient plus susceptibles de dire utiliser des liquides avec nicotine tous les jours (63 %), comparativement aux personnes ayant seulement cessé de fumer depuis la vague 2 (37 %), celles ayant recommencé à fumer depuis la vague 2 (38 %) et celles n'ayant jamais cessé de fumer (38 %).
• Les répondants et répondantes qui fumaient toujours à la vague 3 étaient plus enclins à utiliser des liquides avec nicotine à l'occasion (52 %) que ceux qui avaient renoncé au tabac à ce moment (38 %) ou qui n'avaient jamais fumé la cigarette (38 %).

7. Vapotage de liquides sans nicotine

Les personnes qui vapotaient utilisaient aussi au moins à l'occasion des liquides ne contenant pas de nicotine. On observe toutefois une tendance à la baisse dans l'utilisation de tels liquides entre la première et la troisième vague.

La majorité des gens qui vapotaient utilisaient des liquides sans nicotine à l'occasion. On observe toutefois une baisse importante du pourcentage d'utilisation de tels liquides entre la première et la troisième vague, surtout en ce qui a trait à l'utilisation quotidienne, qui est passée de 20 % à la vague 1 à 12 % à la vague 3.

Dans l'ensemble, l'utilisation de liquides sans nicotine était semblable entre les différentes régions, les différents groupes d'âge et les différents genres. À la troisième vague, les hommes étaient plus nombreux (16 %) que les femmes (7 %) à indiquer une utilisation quotidienne.

Même si les liquides sans nicotine étaient utilisés moins fréquemment que ceux avec nicotine, les résultats en fonction des changements dans les habitudes ou le statut de vapotage sont encore étroitement liés au vapotage dans son ensemble :

• Chez les personnes qui vapotaient quotidiennement à la deuxième vague, 26 % utilisaient des liquides sans nicotine tous les jours. À la troisième vague, ce pourcentage était de 19 %.
• Les répondants et répondantes dont le statut de vapotage était inchangé (c'est-à-dire qui n'avaient ni réduit ni augmenté la fréquence de leur vapotage) aux deuxième et troisième vagues étaient plus nombreux à vapoter chaque jour des liquides sans nicotine (vague 2 : 20 %; vague 3 : 16 %), comparativement à ceux ayant réduit leur vapotage (vague 2 : 3 %; vague 3 : 2 %).

Contrairement au vapotage de liquides avec nicotine, l'utilisation de liquides sans nicotine n'était pas associée à l'abandon, et était en fait plus courante chez les personnes qui fumaient toujours à la troisième vague :

• Aux deuxième et troisième vagues, les personnes qui fumaient la cigarette étaient moins susceptibles de dire ne jamais utiliser de liquides sans nicotine (vague 2 : 29 %; vague 3 : 35 %), comparativement à celles qui avaient renoncé au tabac (vague 2 : 50 %; vague 3 : 55 %) ou qui n'avaient jamais fumé (vague 2 : 55 %; vague 3 : 55 %).
• À la vague 3, les pourcentages de répondants et répondantes qui utilisaient chaque jour des liquides sans nicotine étaient semblables au sein des groupes fumant la cigarette, y compris ceux ayant continué de fumer de la vague 2 à la vague 3 (14 %), ceux qui avaient connu une rechute (16 %) et ceux qui avaient commencé à fumer pour la première fois (14 %).
• L'utilisation occasionnelle de liquides sans nicotine était plus répandue à la troisième vague chez ceux qui fumaient toujours la cigarette (51 %) que chez ceux qui y avaient renoncé (34 %).

8. Vapotage de liquides sans savoir s'ils contenaient de la nicotine

Les pourcentages qui vapotaient sans savoir si le liquide contenait ou non de la nicotine ont diminué au fil des trois vagues.

Le pourcentage de répondants et répondantes qui ont indiqué vapoter sans savoir si le liquide contenait ou non de la nicotine a diminué au cours des trois vagues de l'étude. À la première vague, environ une personne sur trois (36 %) avait indiqué ne jamais avoir vapoté sans savoir si le liquide contenait de la nicotine, tandis que ce pourcentage est passé à près de la moitié (47 %) à la troisième vague. Il est possible qu'avec l'exposition continue aux produits de vapotage, les gens connaissent maintenant mieux la teneur en nicotine du liquide qu'ils utilisent. Il se peut aussi que, puisque le sondage faisait appel à un échantillon récurrent, on observe un certain effet d'intervieweur incitant les répondants et répondantes à porter davantage attention aux produits utilisés lors des sondages subséquents.

On observe peu de différences significatives selon les caractéristiques démographiques :

• À la deuxième vague, les femmes étaient plus susceptibles que les hommes de dire qu'elles n'avaient jamais utilisé de liquides sans savoir s'ils contenaient ou non de la nicotine (53 % contre 40 %). Une différence directionnelle semblable, quoique non significative, était aussi présente à la troisième vague.
• À la deuxième vague, l'utilisation occasionnelle de tels liquides était plus courante en Ontario (46 %) et en Colombie-Britannique (53 %) qu'au Québec (32 %) et dans les Prairies (31 %). C'était toujours le cas en Ontario à la troisième vague (45 %).
• De façon quelque peu paradoxale, les jeunes de 15 à 19 ans étaient plus nombreux que les membres des autres groupes d'âge à ne jamais utiliser de tels liquides à la deuxième vague (58 %), mais moins nombreux à la troisième (11 %). Cette différence entre les vagues pourrait refléter un changement de prise de conscience plutôt qu'un véritable changement d'utilisation.

Encore une fois, les résultats en fonction des changements d'habitudes ou du statut de vapotage cadrent avec le vapotage en général :

• Chez les personnes qui vapotaient quotidiennement à la deuxième vague, 24 % utilisaient des liquides sans savoir s'ils contenaient de la nicotine. À la troisième vague, ce pourcentage était de 30 %.
• Les répondants et répondantes dont le statut de vapotage était inchangé (c'est-à-dire qui n'avaient ni réduit ni augmenté la fréquence de leur vapotage) aux deuxième et troisième vagues étaient plus nombreux à vapoter chaque jour des liquides sans savoir s'ils contenaient de la nicotine (vague 2 : 18 %; vague 3 : 18 %), comparativement à ceux ayant réduit leur vapotage (vague 2 : 4 %; vague 3 : 4 %).

Cela pourrait s'expliquer par le fait que ceux ayant cessé de fumer étaient plus conscients des liquides qu'ils vapotaient. En ce qui a trait aux habitudes liées à la cigarette, le vapotage de liquides sans savoir s'ils contenaient de la nicotine était associé au fait de fumer :

• La majorité des gens qui avaient renoncé au tabac aux deuxième et troisième vagues ont indiqué qu'ils ne vapotaient pas de liquides sans savoir s'ils contenaient ou non de la nicotine (vague 2 : 55 %; vague 3 : 57 %), des pourcentages considérablement plus élevés que chez les personnes qui fumaient toujours (vague 2 : 29 %; vague 3 : 37 %).
• Cette constatation était particulièrement marquée chez les personnes qui avaient cessé de fumer depuis plus longtemps (66 %), même par rapport à celles qui avaient récemment arrêté de fumer au moment de la troisième vague (37 %).

9. Première utilisation du vapotage de la journée

Le moment de la première utilisation de liquides avec nicotine de la journée était semblable à toutes les vagues; environ six personnes sur dix vapotaient dans les 30 minutes suivant leur réveil.

À chaque vague, chez les personnes ayant vapoté des liquides avec nicotine au cours des 30 jours précédents, environ six sur dix vapotaient pour la première fois dans les 30 minutes suivant leur réveil. Le moment de la première utilisation de liquides avec nicotine de la journée était très semblable d'une vague à l'autre.

On observe peu de différences démographiques significatives.

• À la troisième vague, les femmes étaient plus nombreuses que les hommes à dire qu'elles vapotaient dans les 5 minutes suivant leur réveil (22 % contre 12 %); une telle corrélation n'a pas été observée à la vague 2.

En ce qui a trait au statut et aux changements d'habitudes de vapotage, une utilisation fréquente et continue était associée à une probabilité accrue de vapoter peu après le réveil :

• Aux deux vagues, le fait de vapoter dans les 30 minutes suivant le réveil était beaucoup plus répandu chez les personnes qui vapotaient tous les jours (vague 2 : 77 %; vague 3 : 71 %) que chez celles vapotant à l'occasion (vague 2 : 44 %; vague 3 : 38 %).
• Les répondants et répondantes dont le statut était demeuré inchangé entre les vagues 2 et 3 étaient plus susceptibles de vapoter dans les 30 minutes suivant leur réveil (64 %) que ceux ayant réduit la fréquence de leur vapotage durant cette période (39 %).

Le fait de vapoter peu après le réveil était associé à un renoncement au tabac à plus long terme :

• Les personnes qui avaient cessé de fumer depuis plus longtemps au moment de la troisième vague étaient plus enclines à vapoter dans les 30 minutes suivant leur réveil (67 %) que celles n'ayant jamais fumé (50 %) ou qui avaient commencé à fumer depuis peu (50 %).
• À la deuxième vague, les répondants et répondantes ayant renoncé au tabac étaient plus susceptibles de vapoter dans les 30 minutes suivant leur réveil (74 %) que ceux qui fumaient toujours (62 %) ou qui n'avaient jamais fumé (49 %).

10. Nombre d'utilisations par jour - avec nicotine

Environ la moitié des gens vapotaient des liquides avec nicotine de une à dix fois par jour, une fréquence semblable dans les trois vagues de sondages.

Le nombre d'utilisations de liquides avec nicotine par jour est l'un des éléments permettant de calculer l'indice de consommation de liquide de vapotage avec nicotine. Les résultats étaient en général semblables de la première à la troisième vague, près de la moitié des gens qui utilisaient des liquides avec nicotine le faisant de une à dix fois par jour. Le nombre d'utilisations quotidiennes de liquides sans nicotine ou sans savoir s'ils contiennent ou non de la nicotine est présenté plus loin dans le présent rapport.

On observe peu de différences significatives entre les principaux groupes démographiques :

• Les femmes étaient plus enclines à vapoter en continu tout au long de la journée (vague 2 : 23 %; vague 3 : 28 %), comparativement aux hommes (vague 2 : 13 %; vague 3 : 14 %).
• À la deuxième vague, le vapotage en continu était beaucoup moins répandu en Colombie-Britannique (4 %) que dans les autres régions (de 17 % à 24 %). Une telle différence directionnelle a aussi été relevée à la troisième vague, sans toutefois être significative.

On observe quelques différences dignes de mention entre les sous-groupes sur le plan des habitudes de vapotage :

• Le vapotage quotidien était associé à une fréquence de vapotage plus élevée tout au long de la journée. En effet, chez les répondants et répondantes qui vapotaient tous les jours, environ un sur trois (vague 2 : 33 %; vague 3 : 36 %) le faisait plus de 30 jours par jour, tandis qu'une telle fréquence se retrouvait chez moins d'une personne vapotant à l'occasion sur dix (vague 2 : 7 %; vague 3 : 4 %).
• Les personnes ayant réduit leur vapotage entre les vagues 2 et 3 étaient beaucoup plus nombreuses à vapoter 10 fois ou moins par jour (64 %) que celles dont la fréquence du vapotage n'avait pas changé (44 %) ou avait augmenté (44 %).

Les habitudes relatives à la cigarette étaient aussi liées de façon intéressante à la fréquence du vapotage durant la journée :

• Les répondants et répondantes qui avaient cessé de fumer depuis peu, soit entre la deuxième et la troisième vague, avaient tendance à vapoter moins fréquemment, plus de la moitié d'entre eux (57 % à la vague 3) vapotant 10 fois ou moins par jour, un pourcentage beaucoup plus élevé que chez ceux qui avaient cessé de fumer entre la première et la deuxième vague (34 % à la vague 2).
• Le plus souvent, les personnes qui, à la vague 3, avaient renoncé au tabac depuis plus longtemps disaient vapoter en continu tout au long de la journée (36 %). Fait intéressant, le vapotage en continu était aussi répandu chez les personnes n'ayant jamais fumé (32 %). Ce résultat tranche avec le pourcentage de ceux qui avaient connu une rechute (10 % vapotaient en continu) et de ceux qui fumaient toujours au moment du sondage (11 %).

11. Indice de consommation de liquide de vapotage avec nicotine

Au cours des trois vagues, la moitié des personnes qui vapotaient tous les jours présentaient une faible dépendance selon l'indice de consommation de liquide de vapotage avec nicotine.

L'indice de consommation de liquide de vapotage avec nicotine mesure la dépendance à la nicotine chez les personnes qui vapotent. Ce paramètre est calculé en fonction du moment où chaque répondant ou répondante vapote pour la première fois de la journée un liquide avec nicotine (question B4) et du nombre d'utilisations quotidiennes d'un liquide avec nicotine (question B5A)^[1]. Chaque personne qui vapote se voit attribuer une note selon le délai entre son réveil et le moment où elle vapote pour la première fois et la fréquence de sa consommation quotidienne. La formule utilisée pour calculer l'indice de consommation de liquide de vapotage avec nicotine se trouve dans la section du rapport présentant la méthodologie détaillée.

Les scores selon l'indice de consommation de liquide de vapotage avec nicotine étaient très semblables au cours des trois vagues de l'étude, la moitié des répondants et répondantes qui vapotaient de tels liquides présentant une faible dépendance.

On observe peu de différences entre les sous-groupes en ce qui a trait à l'indice de consommation de liquide de vapotage avec nicotine. Sur le plan des caractéristiques démographiques, les hommes étaient plus susceptibles que les femmes de présenter une faible dépendance à la vague 3 (59 % contre 43 %), mais les deux groupes étaient statistiquement semblables à la vague 2. Aucune différence significative n'a été observée selon l'âge ou la région.

On a relevé quelques différences en fonction du statut de vapotage ou d'usage du tabac :

• Aux vagues 2 et 3, les personnes qui vapotaient tous les jours étaient moins susceptibles de se trouver dans la catégorie de faible dépendance (vague 2 : 31 %; vague 3 : 37 %) que celles qui vapotaient de façon hebdomadaire ou mensuelle (vague 2 : 73 %; vague 3 : 74 %).
• À la deuxième vague, les personnes qui avaient fumé la cigarette au cours des 30 jours précédents étaient plus nombreuses à présenter une faible dépendance (53 %) que celles qui avaient renoncé au tabac (39 %), ce qui cadre avec la constatation selon laquelle les personnes qui avaient cessé de fumer vapotaient plus souvent que celles qui fumaient et vapotaient toujours. Une telle différence directionnelle a aussi été relevée à la troisième vague, sans toutefois être significative.

12. Teneur en nicotine

Les personnes qui vapotaient tous les jours utilisaient des liquides à teneur plus élevée en nicotine que celles qui vapotaient de façon hebdomadaire, tandis que celles qui vapotaient de façon mensuelle ignoraient plus souvent la teneur en nicotine des liquides utilisés.

Une nouvelle question a été ajoutée aux deuxième et troisième vagues afin de demander aux répondants et répondantes vapotant des produits avec nicotine quelle était la teneur des liquides utilisés. Les concentrations plus faibles, inférieures à 10,0 mg/ml, étaient les plus répandues (vague 2 : 58 %; vague 3 : 55 %). Une personne sur dix était incapable de se souvenir de la concentration utilisée (vague 2 : 9 %; vague 3 : 9 %).

En général, les personnes qui vapotaient tous les jours utilisaient des liquides à teneur plus élevée en nicotine que celles qui vapotaient de façon hebdomadaire, tandis que celles qui vapotaient de façon mensuelle ignoraient plus souvent la teneur en nicotine des liquides utilisés.

Sur le plan des sous-groupes démographiques, la concentration en nicotine des liquides utilisés aux vagues 2 et 3 était largement semblable selon la région, l'âge et le genre.

À la deuxième vague, les personnes qui fumaient étaient plus susceptibles de privilégier des concentrations légèrement plus élevées, soit entre 5,1 et 15,0 mg/ml (64 %), comparativement aux personnes qui avaient renoncé au tabac (38 %) ou n'avaient jamais fumé (25 %). Ces deux derniers groupes (35 %) utilisaient quant à eux les concentrations les plus faibles, soit d'au plus 5,0 mg/ml, plus souvent que les répondants et répondantes qui fumaient toujours (19 %). Cela pourrait s'expliquer par le fait que les personnes ayant recours au vapotage pour les aider à cesser de fumer avaient tendance à choisir des concentrations plus faibles tandis qu'elles se détournaient de la nicotine, alors que celles qui fumaient toujours tendaient à vapoter pour remplacer la cigarette, et préféraient donc des concentrations plus élevées. Ces différences ont aussi été relevées sur le plan directionnel à la troisième vague, sans toutefois être significatives.

13. Nombre d'utilisations par jour - sans nicotine

Les personnes qui vapotaient des liquides sans nicotine le faisaient habituellement 10 fois ou moins par jour.

Comme à la première vague, la majorité des personnes vapotant des liquides sans nicotine le faisaient 10 fois par jour ou moins (vague 2 : 71 %; vague 3 : 62 %).

Le vapotage de liquides sans nicotine était généralement semblable selon la région, l'âge et le genre aux vagues 2 et 3.

On observe toutefois quelques différences dignes de mention sur le plan des habitudes de vapotage :

• Chez les personnes vapotant à l'occasion, une forte majorité a indiqué vapoter 10 fois par jour ou moins (vague 2 : 81 %; vague 3 : 75 %), alors que c'était le cas d'environ la moitié chez celles vapotant tous les jours (vague 2 : 58 %; vague 3 : 47 %).
• À la troisième vague, les liquides sans nicotine étaient utilisés moins fréquemment chez les répondants et répondantes ayant réduit leur consommation (75 % utilisaient de tels liquides 10 fois par jour ou moins) et ceux ayant connu une rechute de vapotage (77 %) que chez ceux ayant augmenté leur vapotage (47 %).

Il ne semble y avoir aucun lien entre le nombre d'utilisations quotidiennes de liquides sans nicotine et les habitudes liées à la cigarette ou le renoncement au tabac.

14. Nombre d'utilisations par jour - liquides dans lesquels la présence de nicotine est inconnue

Les personnes qui vapotaient des liquides sans savoir si ceux-ci contenaient ou non de la nicotine le faisaient habituellement 10 fois ou moins par jour.

Encore une fois, comme lors de la première vague et de façon semblable au vapotage de liquides sans nicotine, la majorité des gens qui vapotaient des liquides sans savoir s'ils contenaient ou non de la nicotine le faisaient 10 fois par jour ou moins (vague 2 : 61 %; vague 3 : 63 %).

Le vapotage de liquides sans savoir s'ils contenaient ou non de la nicotine ne différait pas de façon importante selon la région, l'âge ou le genre.

Sur le plan des habitudes de vapotage, les personnes qui vapotaient à l'occasion à la troisième vague étaient plus susceptibles que celles qui vapotaient tous les jours de le faire 10 fois par jour ou moins (74 % contre 52 %). Une telle différence directionnelle a été relevée à la deuxième vague, sans être significative.

Les habitudes liées à la cigarette et le renoncement au tabac ne sont pas liés au nombre d'utilisations quotidiennes de liquides sans savoir s'ils contiennent de la nicotine.

15. Saveurs les plus souvent utilisées

Quelle que soit leur teneur en nicotine, les liquides à saveur de fruits étaient les plus souvent utilisés.

Au cours des deuxième et troisième vagues, les répondants et répondantes qui vapotaient toujours devaient indiquer la saveur qu'ils utilisaient le plus souvent, ainsi que leur saveur préférée. Les liquides à saveur de fruits étaient les plus souvent utilisés, quelle que soit leur teneur en nicotine. La menthe se trouvait systématiquement parmi les trois saveurs de choix pour le vapotage de liquides avec nicotine, sans nicotine et de teneur inconnue. La saveur de tabac se trouvait également parmi les trois les plus souvent utilisées, avec ou sans nicotine, mais était moins courante pour le vapotage de liquides dans lesquels la présence ou non de nicotine était inconnue, ce qui pourrait s'expliquer par le fait que de tels liquides sont plus souvent utilisés dans un contexte récréatif, où les autres saveurs sont préférables, plutôt que comme outil pour arrêter de fumer.

Les différences en matière de préférences entre les groupes démographiques étaient en quelque sorte passagères d'une vague à l'autre, ce qui pourrait s'expliquer en partie par la réduction de la taille des échantillons. Si l'on se penche précisément sur le vapotage de liquides avec nicotine :

• À la deuxième vague, les femmes étaient plus nombreuses que les hommes à préférer les liquides avec nicotine à saveur de fruits (47 % contre 29 %), mais cette différence ne se retrouvait pas à la troisième vague.
• De la même façon, les jeunes de 15 à 19 ans (55 %) étaient plus enclins que les groupes plus âgés (de 30 % à 33 %) à préférer des liquides avec nicotine à saveur de fruits lors de la vague 2, mais cette différence n'était plus observée lors de la vague 3.
• À la deuxième vague, les liquides avec nicotine à saveur de menthe étaient plus souvent utilisés dans les Prairies (19 %) qu'au Québec (4 %) et dans les provinces de l'Atlantique (6 %), mais cette différence n'était plus présente à la troisième vague. Au cours de la troisième vague, cependant, les liquides avec nicotine à saveur de tabac étaient beaucoup plus souvent utilisés dans les Prairies (33 %) et dans les provinces de l'Atlantique (29 %) qu'en Colombie-Britannique (7 %), en Ontario (16 %) et au Québec (13 %). Les différences entre les régions pourraient être liées à la réglementation limitant l'offre de saveurs dans certaines provinces.

Les saveurs utilisées selon les habitudes de vapotage et d'usage du tabac mettent en lumière certaines différences intéressantes laissant entendre que les choix seraient liés au rôle du vapotage. En effet, les saveurs de fruits pourraient être associées au vapotage récréatif ou pour des raisons autres que l'usage du tabac, tandis que la saveur de tabac était associée au fait de vapoter et de fumer la cigarette (mais non pour arrêter de fumer) :

• À la deuxième vague, la saveur de fruits était utilisée plus souvent par les personnes qui vapotaient tous les jours des liquides avec nicotine (41 %) que par celles qui vapotaient à l'occasion (27 %); cette différence n'a pas été observée à la troisième vague.
• Les répondants et répondantes qui avaient augmenté leur consommation entre la deuxième et la troisième vague utilisaient plus souvent des liquides à saveur de fruits (45 %) que ceux dont le statut de vapotage était demeuré inchangé (29 %) ou qui avaient connu une rechute de vapotage (24 %).
• Les personnes qui n'avaient jamais fumé la cigarette aux vagues 2 et 3 étaient plus enclines à utiliser une saveur de fruits (vague 2 : 52 %; vague 3 : 50 %) que celles qui avaient fumé au cours des 30 jours précédents (vague 2 : 29 %; vague 3 : 26 %).
• La saveur de fruit était la plus souvent utilisée par les personnes qui avaient renoncé au tabac, mais ce choix ne différait pas de façon significative par rapport aux autres sous-groupes (vague 2 : 35 %; vague 3 : 37 %).
• La saveur de tabac, en revanche, était utilisée plus souvent par les personnes qui, lors de la troisième vague, alternaient entre le vapotage et la cigarette (24 %) que par celles qui n'avaient jamais fumé (5 %) ou qui avaient arrêté (12 %).
• Les personnes qui alternaient entre la cigarette et le vapotage utilisaient beaucoup plus souvent des liquides à saveur de tabac (vague 2 : 22 %; vague 3 : 24 %), comparativement à celles qui n'avaient jamais fumé (vague 2 : 4 %; vague 3 : 5 %). Lors de la troisième vague, il en était de même par rapport aux personnes qui avaient cessé de fumer (24 % contre 12 %).

16. Saveurs de liquide de vapotage préférées

Les liquides à saveur de fruits sont les préférés, quelle que soit leur teneur en nicotine. Même si la saveur de tabac est arrivée en deuxième place pour le vapotage de liquides avec nicotine, les saveurs de bonbons étaient un choix plus courant chez les personnes qui vapotaient des liquides sans nicotine, ou sans savoir s'ils contenaient ou non de la nicotine.

En plus d'être la saveur la plus utilisée, les fruits étaient aussi la saveur préférée, quelle que soit la teneur en nicotine des liquides. La menthe se trouvait aussi parmi les trois saveurs préférées pour le vapotage de liquides avec ou sans nicotine, ou encore de contenu en nicotine inconnu. Même si la saveur de tabac était populaire pour le vapotage de liquides avec nicotine, c'est la saveur de bonbons qui est venue compléter le classement pour les liquides sans nicotine ou de contenu en nicotine inconnu.

Les préférences en matière de saveur variaient très peu entre les groupes démographiques, et ce, quel que soit le contenu en nicotine des liquides utilisés, et les différences observées n'étaient pas constantes d'une vague à l'autre.

Certaines différences ont été observées entre les régions, mais elles pourraient aussi s'expliquer par l'accès limité à des saveurs. Par exemple, lors de la deuxième vague, les liquides avec nicotine à saveur de fruits étaient préférés davantage en Ontario (47 %) et au Québec (48 %) que dans les autres régions (de 23 % à 32 %), mais cette tendance ne se retrouvait pas à la vague 3.

La forte préférence pour les liquides avec nicotine à saveur de fruits chez les jeunes et jeunes adultes (50 %) comparativement aux adultes de 25 ans et plus (33 %) lors de la deuxième vague a aussi disparu à la troisième. Cela pourrait s'expliquer par la réduction de la taille de l'échantillon d'une vague à l'autre, en particulier puisque les jeunes étaient moins enclins à répondre aux vagues subséquentes.

Comme pour celles les plus utilisées, les saveurs de liquides avec nicotine préférées mettent en évidence les différences entre les personnes qui fumaient la cigarette et celles n'ayant jamais fumé, peut-être en raison des rôles variés du vapotage (c'est-à-dire comme moyen d'arrêter de fumer ou à des fins récréatives) :

• Les personnes qui n'avaient jamais fumé la cigarette aux deux vagues étaient plus enclines (vague 2 : 62 %; vague 3 : 55 %) que celles qui avaient fumé au cours des 30 jours précédents (vague 2 : 33 %; vague 3 : 29 %) à préférer les saveurs de fruits.
• Les personnes qui n'avaient jamais fumé la cigarette étaient quant à elles moins susceptibles (vague 2 : 2 %; vague 3 : 5 %) que celles qui avaient fumé au cours des 30 jours précédents (vague 2 : 14 %; vague 3 : 22 %) de préférer la saveur de tabac.

C. Facteurs de consommation et qualité de vie

1. Satisfaction de la vie en général

Bien que les niveaux de satisfaction soient demeurés en général semblables d'une vague à l'autre, quelques indicateurs à la deuxième vague laissent entendre que le renoncement au vapotage serait associé à une plus grande satisfaction de la vie.

Les répondants et répondantes devaient évaluer leur satisfaction à l'égard de leur vie au moyen d'une échelle de 0 à 10. Aux trois vagues de l'étude, le niveau de satisfaction de la vie en général est demeuré relativement constant; dans chacune des vagues, près de deux personnes sur trois ont accordé une note de 7 à 10, et la note globale moyenne est demeurée pratiquement inchangée au fil du temps, à environ 6,8 chaque fois.

La satisfaction globale à la troisième vague variait entre certains des principaux groupes démographiques :

• Le niveau de satisfaction était visiblement plus faible dans les Prairies (49 % des gens étaient satisfaits) qu'en Colombie-Britannique (73 %), au Québec (73 %) et dans les provinces de l'Atlantique (74 %).
• À la troisième vague, les jeunes étaient beaucoup moins satisfaits de leur vie (38 %) que les jeunes adultes (72 %) et les adultes de 25 ans et plus (67 %). Ces résultats sont légèrement différents de ceux de la deuxième vague, où les adultes (66 %) étaient plus satisfaits de leur vie que les jeunes et les jeunes adultes (55 %); les jeunes différaient toutefois peu des jeunes adultes.

À la troisième vague, il n'y avait pas de lien significatif entre la satisfaction de la vie et les changements dans les habitudes de vapotage ou les antécédents relatifs à la cigarette. À la deuxième, toutefois, les niveaux de satisfaction étaient plus élevés chez les personnes qui avaient cessé de vapoter depuis la première vague (75 %) que chez celles qui avaient continué de vapoter à la même fréquence (58 %).

2. Proches qui vapotent

Le fait d'avoir des amis, des camarades de classe, des collègues ou un partenaire de vie qui vapotaient était moins répandu à la deuxième vague qu'à la première.

Aux vagues 1 et 2, la totalité des répondants et répondantes devaient indiquer si des personnes de leur entourage vapotaient. Entre la première et la deuxième vague, le pourcentage de personnes affirmant que la majorité ou la totalité de leurs amis vapotaient a diminué, passant de 26 % à 14 %. Une baisse semblable a aussi été observée pour ce qui est des camarades de classe ou des collègues (de 19 % à 11 %) ainsi que des partenaires de vie (de 32 % à 21 %).

Puisque l'échantillon de la vague 2 comptait des personnes ayant réduit leur consommation ou cessé complètement de vapoter, en plus de celles vapotant toujours à la même fréquence (soit de statut inchangé), ces groupes ont été analysés séparément. Même en isolant le groupe au statut inchangé, le vapotage était toujours considérablement plus faible chez les amis, les camarades de classe, les collègues et les partenaires qu'il ne l'était lors du sondage de la vague 1. Ces résultats pourraient indiquer une baisse générale du vapotage au sein de la population globale ou des efforts visant à limiter la tentation en passant moins de temps avec des gens qui vapotent, ou signifient peut-être que les personnes pour qui le vapotage est plus ancré dans leur mode de vie étaient moins susceptibles de prendre part aux vagues subséquentes du sondage.

En ce qui a trait aux sous-groupes démographiques, les différences suivantes ont été observées à la deuxième vague :

• Les résidents et résidentes de l'Ontario (22 %) étaient plus susceptibles que ceux des autres provinces (de 4 % à 13 %) d'affirmer que la plupart ou la totalité de leurs amis vapotaient.
• Les jeunes et jeunes adultes étaient plus nombreux à signaler que la plupart ou la totalité de leurs amis (22 %) et de leurs camarades de classe ou collègues (17 %) vapotaient, comparativement aux adultes de 25 ans et plus (10 % et 8 %, respectivement); ces pourcentages indiquent probablement la prévalence accrue du vapotage chez les jeunes en général.
• Les femmes (19 %) étaient plus nombreuses que les hommes (12 %) à indiquer que la plupart ou la totalité de leurs amis vapotaient.

3. Niveau d'accord avec les énoncés sur le vapotage

Le vapotage était souvent perçu comme un moyen de gérer son stress. Les répondants et répondantes qui y avaient renoncé aux deuxième et troisième vagues étaient plus enclins à se dire en accord avec les six énoncés sur le vapotage.

Aux trois vagues du sondage, les répondants et répondantes devaient indiquer leur niveau d'accord avec six énoncés sur le vapotage. À la vague 2, on a observé une baisse significative de 12 points des pourcentages d'accord avec deux énoncés : « Le vapotage me permet de relaxer quand je suis stressé(e) ou bouleversé(e) » et « J'aime vapoter en compagnie d'autres personnes qui vapotent ». Les niveaux d'accord sont toutefois demeurés plus stables entre les deuxième et troisième vagues. Comme la question a été posée à la totalité des répondants et répondantes, y compris à ceux ayant cessé de vapoter, une telle baisse pourrait refléter un changement de mentalité chez ceux qui ne vapotaient plus.

Lorsque l'on compare les réponses des répondants et répondantes qui ne vapotaient plus du tout avec celles des gens qui vapotaient toujours, on constate une différence marquée dans les attitudes. En effet, ceux qui vapotaient toujours lors des deux vagues étaient nettement plus enclins à se dire en accord avec tous les énoncés, sauf celui concernant les données médicales lors de la deuxième vague.

Au cours des entrevues qualitatives, les personnes qui vapotaient toujours ont exprimé des points de vue semblables aux perceptions relevées ici, surtout relativement au vapotage comme moyen de soulager le stress ainsi que comme habitude ou rituel, qu'elles aient eu ou non l'intention d'arrêter un jour. Il se peut donc que les gens ayant eu le temps de se distancier du vapotage et de profiter des bienfaits liés au renoncement aient eu davantage tendance à délaisser ces croyances.

En ce qui concerne les sous-groupes démographiques :

• Il y a peu de différences notables entre les régions, et aucune demeurée constante entre la deuxième et la troisième vague.
• À la deuxième vague, les hommes étaient plus susceptibles que les femmes d'être d'accord pour dire que les données médicales ont été exagérées (25 % contre 16 %), qu'ils aiment vapoter en buvant du café ou du thé (36 % contre 25 %) et que le vapotage occupe une place importante dans leur vie (25 % contre 15 %); ces différences n'étaient toutefois pas présentes à la vague 3.
• À la deuxième vague, les adultes de 25 ans et plus étaient plus enclins que les jeunes et les jeunes adultes à dire qu'ils aiment vapoter en buvant du café ou du thé (37 % contre 24 %), que les données médicales contre le vapotage ont été exagérées (27 % contre 14 %) et que le vapotage occupe une place importante dans leur vie (27 % contre 13 %). Ces différences n'étaient plus significatives à la vague 3.

Outre la comparaison entre le groupe qui avait vapoté au cours des 30 jours précédant l'étude et celui qui avait arrêté de vapoter mentionnée précédemment, les personnes qui vapotaient tous les jours étaient plus susceptibles d'être en accord avec la plupart des énoncés, comparativement à celles qui vapotaient de façon hebdomadaire ou mensuelle aux vagues 2 et 3.

4. Les dix principales raisons de vapoter

Aux trois vagues de l'étude, le renoncement au tabac était la raison la plus courante de vapoter.

Les raisons de vapoter liées à la cigarette prédominaient lors des deuxième et troisième vagues. Le renoncement au tabac était la raison la plus courante de vapoter, et ce, aux trois vagues, bien qu'il ait connu une baisse entre la vague 1, où 47 % des gens le mentionnaient parmi leurs trois principales raisons, et la vague 3, avec 40 % des gens ayant choisi cette réponse. La réduction du nombre de cigarettes fumées est demeurée en deuxième place tout au long de l'étude, une personne sur trois choisissant cette réponse parmi leurs trois principales raisons. Le vapotage pour éviter de recommencer à fumer et parce qu'il est moins nocif que la cigarette était aussi toujours mentionné parmi les principaux motifs. Ces constatations concordent avec les observations tirées des entrevues qualitatives.

À la deuxième vague, plusieurs différences entre les groupes d'âge illustraient des écarts substantiels dans le rôle que joue le vapotage dans la vie des adultes, qui vapotent principalement pour les aider à arrêter de fumer, et des plus jeunes, qui le font pour d'autres raisons. Compte tenu de la taille réduite de l'échantillon entre les vagues 2 et 3, plusieurs de ces différences n'étaient plus significatives à la troisième vague.

• Les adultes de 25 ans et plus étaient plus susceptibles que les jeunes et les jeunes adultes d'indiquer vapoter pour quatre raisons liées à la cigarette :
  • Pour renoncer à la cigarette (49 % chez les adultes contre 31 % chez les jeunes et jeunes adultes).
  • Pour éviter de recommencer à fumer la cigarette (41 % contre 23 %). Cette différence était aussi significative à la vague 3.
  • Pour réduire le nombre de cigarettes fumées (35 % contre 22 %).
  • Parce que cela coûte moins cher que de fumer (18 % contre 6 %).
• Comparativement aux adultes, les jeunes et jeunes adultes étaient plus enclins à vapoter :
  • Parce qu'ils aiment les saveurs ou l'odeur (27 % contre 16 % chez les adultes).
  • Parce que c'est une habitude ou un rituel (18 % contre 7 %). Cette différence était aussi significative à la vague 3.
  • Pour la poussée d'adrénaline que cela procure (11 % contre 5 %). Cette différence était aussi significative à la vague 3.
  • Parce que cela permet de prendre une pause (13 % contre 3 %).
  • Comme activité sociale (10 % contre 3 %).
  • Pour chasser l'ennui (9 % contre 3 %).

À la vague 2, on observe quelques différences dignes de mention en fonction de la fréquence du vapotage :

• Comparativement à ceux qui vapotaient de façon hebdomadaire ou mensuelle, les répondants et répondantes qui vapotaient tous les jours étaient plus susceptibles de dire vapoter pour les raisons suivantes :
  • Pour renoncer à la cigarette (48 %, contre 35 % chez ceux qui vapotaient de façon hebdomadaire ou mensuelle). Cette différence était aussi significative à la vague 3.
  • Pour éviter de recommencer à fumer la cigarette (38 % contre 22 % pour le vapotage mensuel). Cette différence était aussi significative à la vague 3.
  • Pour la poussée d'adrénaline que cela procure (9 % contre 4 % pour le vapotage hebdomadaire).
• Les personnes qui vapotaient de façon hebdomadaire ont dit plus souvent vapoter pour réduire le nombre de cigarettes fumées (38 %), comparativement à celles qui vapotaient de façon mensuelle (21 %).
• Pour les répondants et répondants qui vapotaient tous les mois, trois raisons étaient plus courantes :
  • Parce qu'ils aiment les saveurs ou l'odeur (32 %, contre 19 % chez ceux qui vapotaient tous les jours ou toutes les semaines). Cette différence était aussi significative à la vague 3.
  • Comme activité sociale (15 % contre 5 %). Cette différence était aussi significative à la vague 3.
  • Ils vapotaient lorsqu'on le leur offrait (16 % contre 3 %). Cette distinction est particulièrement intéressante en ce qu'elle diverge des autres personnes qui vapotaient.

À la troisième vague, quelques raisons se sont démarquées entre les personnes qui vapotaient tous les jours, toutes les semaines ou tous les mois :

• Le coût moins élevé du vapotage que de la cigarette était mentionné moins souvent par les personnes qui vapotaient tous les mois (3 %) que par celles qui vapotaient tous les jours ou toutes les semaines (20 %).
• De la même façon, le fait que le vapotage est moins nocif que la cigarette pour les autres, la famille ou les enfants était mentionné moins souvent par les personnes qui vapotaient tous les mois (3 %) que par celles qui vapotaient tous les jours ou toutes les semaines (13 %).
• Les personnes qui vapotaient tous les jours étaient plus enclines à le faire par habitude (12 %), comparativement à celles qui vapotaient toutes les semaines ou tous les mois.
• La possibilité de vapoter discrètement, sans se faire remarquer, était parmi les principales raisons invoquées par les personnes qui vapotaient toutes les semaines (32 %), comparativement à celles qui vapotaient tous les jours (19 %) ou tous les mois (19 %).
• Les personnes qui vapotaient tous les mois (28 %) ont dit plus souvent vapoter parce que c'est amusant ou intéressant que celles qui vapotaient tous les jours ou toutes les semaines (7 %).

Aux deuxième et troisième vagues, les différences en fonction des habitudes d'usage du tabac étaient plutôt nombreuses. Ces groupes avaient tendance à évoluer de façon prévisible, les personnes qui fumaient au moment de l'étude ou qui avaient arrêté de fumer sélectionnant plus souvent des raisons liées au renoncement au tabac, tandis que celles n'ayant jamais fumé indiquant davantage d'autres types de raisons.

5. Sensation du vapotage

Les répondants et répondantes étaient en général neutres quant à la sensation que procure le vapotage; ceux qui avaient cessé de vapoter avaient toutefois tendance à en avoir une perception plus négative que ceux qui vapotaient toujours.

Lors de la troisième vague, les répondants et répondantes devaient tous évaluer la sensation que leur procurait le vapotage au moyen de cinq échelles de sept points; des questions leur ont été présentées à l'écran sous forme de curseur à déplacer. Sur les cinq échelles, les réponses étaient concentrées au centre, de 60 % à 70 % des répondants et répondantes choisissant des réponses neutres (c'est-à-dire de 3 à 5) à chacune.

Pour ceux ayant sélectionné l'une des extrémités, le vapotage était plus souvent perçu de façon positive en ce qui concerne :

• sa douceur (32 % le jugeaient doux et 8 % le jugeaient âpre);
• sa propreté (23 % le jugeaient propre et 14 %, sale);
• sa légèreté (22 % le jugeaient léger et 11 %, lourd).

En revanche, le vapotage était plus souvent perçu de façon négative en ce qui concerne :

• son caractère sain (8 % le jugeaient sain et 21 %, malsain);
• son caractère naturel (9 % le jugeaient naturel et 23 %, chimique).

Ces perceptions du vapotage concordent avec les constatations tirées des entrevues qualitatives, où de nombreux participants et participantes ont relevé que, même s'ils comprenaient que le vapotage n'était probablement pas bon pour eux, cela semblait moins dur et nocif que la cigarette.

Dans tous les groupes démographiques, on a observé peu de différences significatives dans ces perceptions du vapotage. Lorsque l'on se penche sur les habitudes de vapotage à la troisième vague, les personnes qui avaient cessé de vapoter étaient beaucoup plus susceptibles de sélectionner les sensations négatives sur chacune des échelles, sauf en ce qui concernait la légèreté et la lourdeur.

D. Statut d'usage du tabac et utilisation mixte

1. Statut d'usage du tabac

La majorité des répondants et répondantes de la vague 2 et environ la moitié de ceux de la vague 3 ont fumé la cigarette entre les vagues de l'étude.

Pour mieux comprendre le lien entre le vapotage et l'usage du tabac, les répondants et répondantes de chaque vague de l'étude ont été questionnés sur leurs habitudes liées à la cigarette. Ils devaient d'abord répondre à une simple question leur demandant s'ils avaient fumé une cigarette en entier depuis la vague précédente (cette question était formulée différemment lors de la première vague). Près de la moitié a répondu par l'affirmative à la vague 2 (45 %) et à la vague 3 (49 %).

L'usage du tabac était plus courant au sein de certains sous-groupes démographiques :

• À la vague 2, les résidents et résidentes de l'Ontario étaient plus susceptibles d'avoir fumé (53 %), un pourcentage considérablement plus élevé qu'au Québec (35 %).
• À la vague 3, les résidents et résidentes des provinces de l'Atlantique (70 %) étaient plus nombreux que ceux de l'Ontario (48 %) et du Québec (42 %) à avoir fumé la cigarette.
• À la vague 2, les adultes de 25 ans et plus (50 %) étaient plus susceptibles d'avoir fumé que les jeunes (23 %). À la vague 3, ils étaient plus nombreux (51 %) que les jeunes adultes (36 %), mais pas que les jeunes (54 %).
• À la vague 2, l'usage du tabac était plus répandu chez les hommes (48 %) que chez les femmes (39 %).

En ce qui a trait aux habitudes de vapotage, le fait d'avoir fumé au moins une cigarette était plus courant au sein de certains groupes :

• Lorsqu'il est question du vapotage en général, les personnes ayant vapoté au cours des 30 jours précédant la vague 2 et la vague 3 étaient plus susceptibles d'avoir fumé (vague 2 : 51 %; vague 3 : 52 %) que celles ayant cessé de vapoter (vague 2 : 18 %; vague 3 : 34 %).
• L'usage du tabac était aussi plus courant chez les gens qui vapotaient toutes les semaines (vague 2 : 58 %; vague 3 : 68 %) que chez ceux qui le faisaient tous les jours ou tous les mois. Cela pourrait indiquer que le vapotage vient remplacer la cigarette à l'occasion.
• Ceux et celles ayant réduit la fréquence de leur vapotage dans les deux vagues étaient plus susceptibles d'avoir fumé la cigarette (vague 2 : 49 %; vague 3 : 60 %) que les répondants qui avaient cessé de vapoter à chacune des vagues (vague 2 : 18 %; vague 3 : 34 %).

2. Fréquence de l'usage du tabac

Les personnes qui fumaient le faisaient plus souvent de façon quotidienne que toutes les semaines ou tous les mois. La majorité de ceux et celles ayant cessé de vapoter fumait tous les jours, et ce, à chaque vague.

Chez les personnes ayant fumé une cigarette au cours des 30 jours précédant le sondage, l'usage du tabac au quotidien était plus répandu (vague 2 : 42 %; vague 3 : 51 %). Celles qui ont indiqué n'avoir jamais fumé (vague 2 : 5 %; vague 3 : 7 %) pourraient représenter un usage extrêmement intermittent, ou n'ont peut-être fumé qu'une seule fois.

À la troisième vague, une tendance très nette s'est dégagée entre les régions, les résidents et résidentes des provinces de l'Atlantique étant les plus susceptibles de fumer à l'occasion (74 %), tandis que ceux des autres régions fumaient plus souvent tous les jours (de 48 % à 63 %). Cette tendance ne se retrouvait pas à la vague 2.

À la deuxième vague, les adultes (49 %) étaient plus susceptibles que les jeunes et jeunes adultes (28 %) de fumer tous les jours. Cette différence n'était pas présente à la vague 3.

Aux deux vagues de l'étude, ceux et celles ayant cessé de vapoter étaient plus susceptibles de dire fumer tous les jours (vague 2 : 72 %; vague 3 : 73 %) que les répondants qui vapotaient toujours à chacune des vagues (vague 2 : 40 %; vague 3 : 48 %). Cela pourrait s'expliquer par des tentatives ratées de renoncement au tabac à l'aide du vapotage.

3. Raisons pour lesquelles les personnes qui vapotent fument aussi la cigarette

Les personnes qui vapotaient ont dit fumer aussi la cigarette par habitude, par plaisir, par besoin ou pour soulager leur stress.

Pour les personnes qui fumaient et vapotaient (donc qui faisaient un usage en alternance), les cinq principales raisons de fumer la cigarette sont demeurées sensiblement les mêmes de la première à la troisième vague du sondage. En effet, aux trois vagues, la principale raison était la simple habitude (30 % et 31 %). Venait ensuite le fait de fumer en situation de stress, par besoin ou simplement pour le plaisir, chacune de ces raisons mentionnée par près de trois personnes sur dix à chacune des vagues. Le fait d'essayer d'arrêter de fumer graduellement, qui occupait la deuxième place à la vague 1, est arrivé en cinquième aux vagues 2 et 3.

Les raisons de fumer étaient très semblables entre les différents sous-groupes démographiques, à quelques exceptions près :

• À la deuxième vague, les adultes de 25 ans et plus (37 %) étaient plus susceptibles que les jeunes et jeunes adultes (17 %) de dire fumer parce qu'ils aimaient toujours le faire.
• À la troisième vague, les adultes de 25 ans et plus se distinguaient des jeunes et jeunes adultes pour deux autres raisons. D'abord, près d'un adulte sur trois a indiqué fumer en raison d'un état de besoin (34 %), alors que c'était le cas de seulement 6 % des jeunes et jeunes adultes. De la même façon, environ un adulte sur quatre (27 %) a dit fumer par dépendance, comparativement à seulement 9 % des jeunes et jeunes adultes.

On a observé quelques différences intéressantes entre les groupes de vapotage :

• À la deuxième vague, les personnes qui vapotaient tous les jours ou toutes les semaines étaient plus enclines que celles qui vapotaient de façon mensuelle à dire fumer parce qu'elles aimaient toujours le faire (32 % contre 13 %).
• À la deuxième vague, les personnes qui vapotaient de façon mensuelle étaient aussi moins susceptibles de dire fumer en raison d'un état de besoin (5 %) que celles qui vapotaient tous les jours (29 %) ou toutes les semaines (27 %).
• À la troisième vague, le pourcentage de répondants et répondantes qui fumaient par habitude était plus élevé chez ceux dont la fréquence du vapotage avait augmenté (41 %) ou était demeurée la même (35 %) que chez ceux ayant réduit leur consommation (15 %).
• Les personnes dont la fréquence du vapotage avait augmenté à la vague 3 étaient plus susceptibles de fumer par plaisir (48 %) que celles dont le statut de vapotage était demeuré inchangé (20 %).
• Enfin, les personnes dont la fréquence du vapotage était demeurée inchangée à la vague 3 étaient plus susceptibles de dire aimer la sensation que leur procure la cigarette (22 %) que celles ayant augmenté (7 %) ou réduit (4 %) leur vapotage.

Lorsque l'on se penche sur les changements d'habitudes liées à la cigarette, quelques différences mineures sont dignes de mention :

• Les personnes ayant recommencé à fumer étaient moins susceptibles de dire le faire par habitude (19 %) que celles qui n'avaient jamais arrêté de fumer lors de la troisième vague (36 %).
• La dépendance était un facteur plus courant chez les personnes qui n'avaient jamais arrêté de fumer lors de la troisième vague (26 %) que chez celles qui avaient récemment commencé à fumer (7 %).

4. Fréquence quotidienne de l'usage du tabac

Chez les personnes qui fumaient, une majorité consommait de une à dix cigarettes par jour, les jours où elles fumaient.

Lorsque l'on se penche précisément sur les répondants et répondantes qui avaient fumé au cours des 30 jours précédant chacune des vagues de l'étude, une forte majorité a dit fumer de une à dix cigarettes par jour, bien que ce pourcentage ait baissé entre la deuxième et la troisième vague (vague 2 : 83 %; vague 3 : 73 %). Cela pourrait refléter des habitudes liées au tabac plus enracinées au fil du temps chez les personnes qui ont continué de fumer. Cet indicateur fait partie de l'indice de dépendance au tabac.

Le nombre moyen de cigarettes fumées par jour différait dans certains groupes démographiques :

• À la deuxième vague, les jeunes et jeunes adultes (96 %) étaient plus susceptibles que les adultes (77 %) de fumer 10 cigarettes ou moins par jour. Une différence directionnelle a aussi été relevée à la troisième vague.
• À la deuxième vague, les résidents et résidentes des Prairies étaient plus nombreux (94 %) que ceux de l'Ontario (81 %), du Québec (79 %) et des provinces de l'Atlantique (73 %) à fumer 10 cigarettes ou moins par jour.
• À la troisième vague, les différences régionales ont divergé, le fait de fumer 10 cigarettes ou moins par jour étant plus répandu au Canada atlantique (88 %) qu'en Colombie-Britannique (61 %) et au Québec (66 %).

Lorsqu'on analyse les groupes de vapotage :

• Aux vagues 2 et 3, les personnes qui avaient vapoté au cours des 30 jours précédant le sondage (donc qui faisaient un usage en alternance) étaient plus susceptibles d'avoir fumé 10 cigarettes ou moins par jour (vague 2 : 85 %; vague 3 : 76 %) que celles qui avaient cessé de vapoter, mais qui fumaient toujours (vague 2 : 55 %; vague 3 : 50 %). Cela laisse entendre qu'un sous-ensemble de personnes auraient cessé de vapoter parce qu'elles préféraient la cigarette ou parce que le vapotage ne les avait pas aidées à arrêter de fumer.

5. Première cigarette de la journée

Chez les personnes qui fumaient, plus de la moitié fumaient leur première cigarette de la journée dans les 30 minutes suivant leur réveil.

Pour faciliter le calcul de l'indice de dépendance au tabac, les répondants et répondantes des deuxième et troisième vagues qui avaient fumé au cours des 30 jours précédents devaient indiquer combien de temps après leur réveil ils fumaient leur première cigarette de la journée. À la deuxième vague, un peu plus de la moitié fumait dans les 30 minutes suivant le réveil (52 %), et ce pourcentage est passé à 59 % à la troisième vague, ce qui, encore une fois, pourrait indiquer un enracinement des habitudes chez les personnes continuant de fumer.

Le moment de la première cigarette de la journée variait peu entre les groupes démographiques :

• À la deuxième vague, les jeunes (64 %) étaient plus susceptibles que les jeunes adultes (30 %) et les adultes (28 %) de dire fumer plus d'une heure après leur réveil. Une telle différence a aussi été relevée de façon directionnelle à la troisième vague, sans être significative.
• À la troisième vague, le fait de fumer dans les cinq minutes suivant le réveil était plus répandu chez les femmes (19 %) que chez les hommes (8 %).

On n'a observé aucune différence significative en fonction des habitudes de vapotage et d'usage du tabac.

6. Indice de dépendance au tabac

La majorité des personnes qui fumaient tous les jours aux deuxième et troisième vagues présentaient une faible dépendance selon l'indice de dépendance au tabac.

L'indice de dépendance au tabac permet d'attribuer un score aux personnes qui fument tous les jours en fonction des réponses à deux questions clés : le nombre de cigarettes qu'elles fument chaque jour et le délai entre leur réveil et leur première cigarette. Les personnes qui fument un plus grand nombre de cigarettes par jour et qui fument leur première cigarette peu après leur réveil se voient attribuer un score plus élevé, ce qui signifie une plus forte dépendance^[2].

Les scores selon l'indice de dépendance au tabac étaient semblables aux vagues 2 et 3, avec environ six personnes sur dix présentant une faible dépendance et un score moyen approximatif de 2 aux deux vagues.

Comme cet indice a seulement été calculé chez les personnes qui fumaient tous les jours, l'échantillon pour cette mesure est de petite taille et est composé d'un groupe de personnes plus homogène que pour l'échantillon total, ce qui empêche toute analyse par sous-groupe.

7. Tentatives de renoncement au tabac

Moins de la moitié des répondants et répondantes qui fumaient lors de chaque vague avaient tenté d'arrêter depuis la vague précédente. Ceux qui vapotaient toujours en plus de fumer étaient plus susceptibles que ceux qui fumaient seulement d'avoir fait une tentative de renoncement.

Dans chacune des vagues de sondages à échantillon récurrent, un peu plus de la moitié des répondants et répondantes qui fumaient la cigarette ont dit n'avoir fait aucune tentative de renoncement au tabac depuis la vague précédente. Ceux ayant tenté d'arrêter ont fait en moyenne trois tentatives entre chaque vague de l'étude.

Le nombre de tentatives de renoncement ne variait pas de façon significative entre les groupes démographiques, et ce, pour les deux vagues de sondages.

À la troisième vague, on a observé une différence significative en fonction des habitudes de vapotage et d'usage du tabac :

• Les personnes qui faisaient un usage en alternance étaient plus susceptibles que celles qui avaient cessé de vapoter d'avoir fait au moins deux tentatives de renoncement au tabac (34 % contre 15 %).

8. La plus longue période sans fumer

La plupart des gens qui avaient tenté d'arrêter de fumer entre les vagues de l'étude ont indiqué que la plus longue période passée sans fumer était de moins d'une semaine.

Les personnes qui avaient tenté d'arrêter de fumer entre les vagues devaient indiquer la durée de leur plus longue tentative durant cette période. Le plus souvent, cette durée se mesurait en jours (c'est-à-dire moins d'une semaine); c'était le cas à la vague 2 (57 %), et encore plus à la vague 3 (68 %).

Il convient de souligner que les échantillons de personnes ayant tenté d'arrêter de fumer sont d'assez petite taille, ce qui limite l'analyse par sous-groupe.

Les adultes de 25 ans et plus, en particulier, étaient plus nombreux à signaler que leur plus longue tentative avait duré moins d'une semaine (vague 2 : 67 %; vague 3 : 75 %), comparativement aux jeunes et jeunes adultes (vague 2 : 39 %; vague 3 : 48 %). La durée des tentatives variait peu en fonction de la région ou du genre.

À la troisième vague, les tentatives les plus longues étaient plus souvent calculées en semaines par les personnes qui vapotaient toutes les semaines ou tous les mois (22 %) que par celles qui vapotaient quotidiennement (3 %).

9. Période sans fumer

Des personnes ayant cessé de fumer entre les vagues 2 et 3, un peu moins de la moitié avait passé six mois sans fumer au moment de répondre à la troisième vague de l'étude.

Aux vagues 2 et 3, de petits sous-groupes avaient cessé de fumer depuis la vague précédente. À la deuxième vague, cet échantillon était composé de seulement 7 répondants et répondantes; les résultats sont donc seulement présentés pour la troisième vague. Parmi les personnes qui avaient cessé de fumer au moment de répondre à la troisième vague, environ la moitié ont signalé qu'il s'était écoulé six mois depuis leur dernière cigarette (49 %). Les autres avaient arrêté depuis moins longtemps.

La petite taille de l'échantillon pour cette question empêche toute analyse par sous-groupe.

10. Utilité du vapotage pour réduire l'usage du tabac ou arrêter de fumer

Environ la moitié des répondants et répondantes considéraient le vapotage comme un outil utile pour réduire l'usage du tabac ou arrêter de fumer, et ce, lors des trois vagues.

Les personnes qui avaient des antécédents relatifs à la cigarette devaient évaluer l'utilité du vapotage comme outil de renoncement au tabac. En général, à chaque vague de l'étude, la moitié (de 48 % à 52 %) des gens ont accordé au vapotage une note se situant entre 8 et 10, où 10 signifiait que ce moyen était extrêmement utile et 1, qu'il ne l'était pas du tout. Même si la note moyenne se situait autour de 7 lors des trois vagues, les répondants et répondantes de la troisième vague (19 %) étaient plus nombreux que ceux des autres vagues à trouver que le vapotage n'était pas utile. Cela pourrait s'expliquer par la plus grande difficulté à arrêter de fumer sur une plus longue période, ou encore par le fait que ceux ayant trouvé le vapotage utile pour arrêter de fumer étaient moins susceptibles de prendre part aux vagues subséquentes du sondage.

Les évaluations de l'utilité variaient peu entre les sous-groupes démographiques :

• À la deuxième vague, le vapotage était moins souvent considéré comme un moyen utile d'arrêter de fumer en Colombie-Britannique (19 %) que dans les Prairies (65 %), en Ontario (54 %) et dans les provinces de l'Atlantique (57 %). Cette distinction n'était pas présente à la vague 3.
• À la deuxième vague, les jeunes adultes (24 %) étaient moins susceptibles que les adultes (57 %) et les jeunes (70 %) de trouver le vapotage utile. Cette différence a aussi été observée à la vague 3.

On a relevé quelques différences surprenantes selon les habitudes de vapotage et d'usage du tabac qui pouvaient être associées à d'autres constatations :

• Les répondants et répondantes qui avaient cessé de vapoter au moment de répondre aux vagues 2 et 3 étaient moins susceptibles de trouver le vapotage utile (vague 2 : 15 %; vague 3 : 15 %) que ceux qui vapotaient toujours (vague 2 : 51 %; vague 3 : 54 %). Ces résultats concordent avec les tendances relevées à d'autres questions, laissant entendre que les personnes n'ayant pas réussi à arrêter de fumer au moyen du vapotage avaient une opinion plus négative à ce sujet que celles qui avaient arrêté de fumer.
• Le fait de vapoter tous les jours était aussi associé à une meilleure évaluation de l'utilité. En effet, aux deuxième et troisième vagues, les personnes qui vapotaient quotidiennement étaient plus enclines à trouver le vapotage utile (vague 2 : 63 %; vague 3 : 65 %), comparativement à celles qui vapotaient à l'occasion (vague 2 : 36 %; vague 3 : 36 %).
• Les répondants et répondantes qui, à la troisième vague, avaient arrêté de fumer depuis longtemps étaient plus susceptibles de trouver le vapotage utile (61 %), comparativement à ceux qui avaient renoncé au tabac plus récemment (25 %).

11. Sources d'information sur le recours au vapotage pour arrêter de fumer ou réduire l'usage du tabac

Les personnes qui fumaient la cigarette avaient le plus souvent discuté du recours au vapotage pour arrêter de fumer avec des amis ou encore avec leur partenaire. Celles qui ne vapotaient plus ont souvent indiqué n'avoir parlé de ce sujet à personne, ce qui illustre peut-être le désenchantement à l'égard du vapotage comme outil de renoncement au tabac.

Les répondants et répondantes qui fumaient au moment du sondage ou qui avaient renoncé au tabac devaient indiquer s'ils avaient parlé à quelqu'un du recours au vapotage pour arrêter de fumer. Le pourcentage de ceux n'ayant discuté de ce sujet avec personne était beaucoup plus élevé à la troisième vague (42 %) qu'il ne l'était à la deuxième (14 %), ce qui pourrait s'expliquer par la plus courte période entre ces deux vagues. Les amis étaient la source d'information la plus souvent consultée dans les deux vagues (vague 2 : 47 %; vague 3 : 30 %), suivis des conjoints et partenaires (vague 2 : 26 %; vague 3 : 19 %).

Seules quelques différences sont dignes de mention entre les groupes démographiques :

• À la deuxième vague, les hommes étaient plus susceptibles que les femmes d'avoir parlé à du personnel de magasin de cigarettes électroniques (29 % contre 12 %); cette source arrivait même au deuxième rang chez les hommes, derrière les amis. Cette différence n'a pas été relevée à la troisième vague.
• À la deuxième vague, le pourcentage de répondants et répondantes n'ayant discuté de ce sujet avec personne était plus élevé au Québec (29 %) que dans les Prairies (3 %) et en Ontario (6 %).
• À la troisième vague, il était plus courant de chercher de l'information auprès de professionnels de la santé dans les provinces de l'Atlantique (42 %) que dans toutes les autres régions (de 8 % à 19 %).

La petite taille des échantillons en fonction des habitudes de vapotage et d'usage du tabac limite les comparaisons :

• À la troisième vague, les personnes qui avaient vapoté au cours des trois jours précédant le sondage étaient plus susceptibles de dire avoir discuté de ce sujet avec des amis (34 %), comparativement à celles qui avaient renoncé au vapotage (10 %).
• À la troisième vague, la majorité des gens qui avaient cessé de vapoter ont indiqué n'avoir parlé à personne du recours au vapotage pour arrêter de fumer (72 %), alors que c'était le cas de 36 % de ceux ayant vapoté au cours des 30 jours précédant le sondage. À la vague 2, ces pourcentages s'élevaient respectivement à 54 % et à 11 %. Ces résultats viennent encore une fois souligner la présence d'un groupe s'étant désintéressé du vapotage comme outil de renoncement au tabac.

12. Autres méthodes de renoncement au tabac utilisées

Les personnes qui avaient tenté d'arrêter de fumer entre les vagues du sondage ont le plus souvent opté pour l'arrêt d'un coup, la gomme à mâcher à la nicotine ou la réduction du nombre de cigarettes fumées; le pourcentage ayant eu recours à cette dernière méthode avait toutefois considérablement diminué à la vague 3.

Lorsqu'on se penche sur les tentatives de renoncement au tabac entre les vagues, la gomme à mâcher à la nicotine (36 %), la réduction du nombre de cigarettes fumées (23 %) et les arrêts d'un coup (20 %) étaient les méthodes les plus souvent utilisées à la vague 2, environ neuf personnes qui fumaient ou avaient arrêté de fumer au moment du sondage sur dix ayant eu recours à au moins l'une d'entre elles (89 %). À la vague 3, comme moins de temps s'était écoulé depuis la vague précédente, seulement les deux tiers (64 %) avaient eu recours à une méthode de renoncement au tabac, souvent les arrêts d'un coup (21 %) ou la gomme à mâcher à la nicotine (17 %).

Puisque la taille des échantillons des vagues 2 et 3 était réduite, seules quelques différences significatives ont été relevées entre les groupes démographiques :

• À la troisième vague, les hommes étaient plus nombreux (27 %) que les femmes (13 %) à avoir arrêté de fumer d'un coup.
• À la deuxième vague, la gomme à mâcher à la nicotine était moins souvent utilisée au Québec (14 %) que dans les autres régions (de 27 % à 54 %).
• À la deuxième vague, les résidents et résidentes des provinces de l'Atlantique (7 %) étaient moins nombreux à avoir tenté d'arrêter de fumer d'un coup, comparativement à ceux de la Colombie-Britannique (38 %) ou de l'Ontario (26 %).
• À la deuxième vague, les jeunes adultes (7 %) étaient moins enclins que les jeunes (43 %) ou que les adultes (26 %) à réduire le nombre de cigarettes fumées. Ils étaient aussi moins susceptibles d'arrêter d'un coup (4 %) comparativement aux jeunes (54 %) et aux adultes (21 %). Ces distinctions n'ont pas été observées à la vague 3.

En ce qui concerne les habitudes de vapotage et d'usage du tabac, lorsque l'analyse est possible :

• À la vague 3, les personnes qui avaient renoncé au vapotage étaient plus susceptibles d'avoir arrêté de fumer d'un coup (44 %) que celles qui avaient vapoté au cours des 30 jours précédents (16 %). Elles étaient toutefois moins enclines à recourir à la gomme à mâcher à la nicotine (8 %) que celles qui vapotaient toujours (18 %). Ces différences n'ont pas été observées à la deuxième vague.

E. Transition, renoncement au vapotage et rechute

1. Tentative d'arrêter de vapoter ou de réduire la fréquence du vapotage

Aux vagues 2 et 3 du sondage, environ la moitié des gens tentaient de réduire la fréquence de leur vapotage, tandis que trois personnes sur dix tentaient d'arrêter complètement de vapoter.

La moitié des répondants et répondantes qui vapotaient au moment de répondre à la vague 2 (52 %) et à la vague 3 (47 %) tentaient de réduire leur vapotage, mais seulement trois personnes sur dix tentaient activement d'arrêter de vapoter (vague 2 : 34 %; vague 3 : 29 %).

Dans l'ensemble, les groupes démographiques se ressemblaient dans leurs efforts visant à arrêter de vapoter ou à réduire leur vapotage, à quelques exceptions près :

• À la deuxième vague, les adultes de 25 ans et plus (29 %) étaient moins susceptibles que les jeunes et jeunes adultes (41 %) de dire qu'ils essayaient d'arrêter de vapoter. Cette différence n'était pas présente à la vague 3.
• Dans les deux vagues, les femmes étaient plus enclines à essayer de réduire leur vapotage (vague 2 : 63 %; vague 3 : 56 %), comparativement aux hommes (vague 2 : 46 %; vague 3 : 41 %).

Même si aucune différence importante n'a été observée entre les groupes de vapotage à la deuxième vague, les personnes qui vapotaient quotidiennement à la troisième vague étaient moins susceptibles d'essayer d'arrêter (25 %) que celles qui vapotaient toutes les semaines (37 %).

En ce qui a trait aux habitudes d'usage du tabac, on a relevé quelques distinctions dans les deux vagues :

• À la vague 2, les personnes qui avaient arrêté de fumer étaient plus susceptibles que celles qui avaient fumé au cours des 30 jours précédents d'essayer de réduire leur vapotage (58 % contre 46 %). Cette tendance s'est poursuivie à la vague 3, où les tentatives de réduire la fréquence du vapotage étaient plus courantes chez les personnes qui avaient arrêté de fumer depuis longtemps (54 %) que chez celles qui fumaient toujours (39 %).
• En outre, les répondants et répondantes qui avaient indiqué à la vague 3 n'avoir jamais fumé la cigarette étaient plus susceptibles d'essayer de réduire leur vapotage (69 %) que ceux qui fumaient (40 %).

2. Nombre de tentatives de renoncement

Les tentatives de renoncement au vapotage étaient rares. Les personnes qui avaient tenté d'arrêter de vapoter entre les vagues ont généralement rapporté plus d'une tentative durant cette période.

Chez les personnes qui avaient vapoté au cours des 30 jours précédant le sondage, une majorité n'avait fait aucune tentative de renoncement entre les vagues (vague 2 : 66 %; vague 3 : 72 %), mais lorsque des tentatives avaient bien été effectuées, il était plus courant d'en faire plusieurs qu'une seule (vague 2 : 23 %; vague 3 : 21 %). Le nombre moyen de tentatives de renoncement au vapotage effectuées entre les vagues était d'environ 3, et ce, aux vagues 2 et 3.

On a observé peu de différences entre les sous-groupes démographiques : À la deuxième vague, les adultes de 25 ans et plus (71 %) étaient plus susceptibles que les jeunes et jeunes adultes (57 %) de dire ne pas avoir essayé d'arrêter de vapoter. Cette différence n'était pas présente à la vague 3.

Le nombre de tentatives de renoncement au vapotage ne variait pas de façon significative en fonction des habitudes de vapotage ou d'usage du tabac.

3. La plus longue période sans vapoter

Pour la plupart des gens ayant sérieusement tenté de renoncer au vapotage, la plus longue période passée sans vapoter entre les vagues de sondage était de moins d'une semaine.

Chez les répondants et répondantes ayant tenté de renoncer au vapotage entre les vagues de sondages, deux sur trois ont indiqué que la plus longue période passée sans vapoter était de moins d'une semaine (vague 2 : 68 %; vague 3 : 67 %). Même si le délai écoulé entre les vagues variait, les résultats des vagues 2 et 3 étaient plutôt semblables.

Les résultats étaient généralement semblables entre les groupes démographiques aux vagues 2 et 3.

En ce qui a trait aux habitudes de vapotage et d'usage du tabac, peu de différences étaient dignes de mention :

• Les personnes qui vapotaient tous les jours ou toutes les semaines étaient plus susceptibles d'avoir réussi à arrêter pendant quelques jours seulement (vague 2 : 72 %; vague 3 : 70 %), comparativement à celles qui vapotaient tous les mois (vague 2 : 33 %; vague 3 : 45 %).
• À la deuxième vague, les personnes qui avaient fumé au cours des 30 jours précédant le sondage étaient beaucoup plus susceptibles de rapporter une tentative de quelques jours seulement (74 %), comparativement à celles n'ayant jamais fumé (49 %).

4. Temps écoulé depuis le renoncement

La majorité des gens qui avaient cessé de vapoter aux deuxième et troisième vagues y avaient renoncé depuis au moins six mois.

Les répondants et répondantes qui avaient cessé de vapoter aux deuxième et troisième vagues devaient indiquer à quand remontait leur renoncement. Comme environ huit mois s'étaient écoulés entre le sondage de référence (vague 1) et celui de la vague 2, et quatre autres mois entre les vagues 2 et 3, les participants devaient indiquer leur réponse en mois.

Aux deux vagues, un peu plus de la moitié des gens ont indiqué avoir cessé de vapoter depuis au moins six mois (vague 2 : 54 %; vague 3 : 55 %); ces réponses étaient plutôt semblables, malgré la différence de temps écoulé entre les vagues.

En raison de la petite taille de l'échantillon de répondants et répondantes qui avaient cessé de vapoter aux vagues 2 et 3, on n'a observé aucune différence digne de mention entre les principaux groupes démographiques et selon les habitudes de vapotage ou d'usage du tabac.

5. Importance du renoncement au vapotage

Moins de trois répondants et répondantes sur dix considéraient le renoncement au vapotage comme un objectif important, et ce, dans les trois vagues.

L'importance perçue du renoncement au vapotage était plutôt semblable dans les trois vagues, malgré des expériences variées concernant les comportements personnels et les changements d'habitude en matière de vapotage. À chacune des vagues, moins de trois répondants et répondantes sur dix (de 25 % à 29 %) considéraient le renoncement comme un objectif important pour eux. L'importance moyenne dans les trois vagues était évaluée à environ 5,7 sur 10.

On a observé quelques différences significatives entre les sous-groupes démographiques et ceux liés aux habitudes de vapotage en ce qui a trait à l'importance perçue du renoncement :

• Aux vagues 2 et 3, les personnes qui avaient cessé de vapoter étaient plus enclines (vague 2 : 49 %; vague 3 : 40 %) que celles qui vapotaient toujours (vague 2 : 25 %; vague 3 : 22 %) à considérer le renoncement comme un objectif important, c'est-à-dire à accorder une note se situant entre 8 et 10.
• À la deuxième vague, les hommes (33 %) étaient plus nombreux que les femmes (23 %) à trouver le renoncement au vapotage important. Cette différence n'était plus significative à la vague 3.

6. Confiance dans la capacité à arrêter de vapoter pour de bon

Environ quatre répondants et répondantes sur dix étaient persuadés de réussir un jour à arrêter de vapoter pour de bon; ce résultat était semblable pour les trois vagues.

Les personnes qui vapotaient toujours au moment de répondre à chacune des vagues de sondages devaient indiquer dans quelle mesure elles croyaient être un jour capables d'arrêter de vapoter pour de bon. Le pourcentage au sein de ce groupe ayant accordé à leur niveau de confiance une note entre 8 et 10 a diminué d'une vague à l'autre, passant de 42 % à la première à 30 % à la troisième.

À la troisième vague, les personnes qui avaient cessé de vapoter devaient aussi indiquer dans quelle mesure elles croyaient être capables d'arrêter pour de bon. Les membres de ce groupe étaient beaucoup plus nombreux que ceux qui vapotaient toujours à accorder à leur niveau de confiance une note se situant entre 8 et 10 (74 % contre 30 %).

Le niveau de confiance variait peu entre les groupes démographiques d'intérêt. À la troisième vague, certaines différences en fonction des habitudes de vapotage et d'usage du tabac méritent toutefois d'être soulignées chez les personnes dont le niveau de confiance se situait entre 8 et 10 :

• À la troisième vague, le niveau de confiance était beaucoup plus élevé chez les répondants et répondantes qui venaient d'arrêter de vapoter (67 % avaient accordé une note allant de 8 à 10) et chez ceux qui avaient arrêté depuis plus longtemps (85 %) qu'il ne l'était dans tous les groupes de transition qui vapotaient toujours au moment de répondre au sondage, y compris ceux qui vapotaient toujours à la même fréquence (27 %), ceux qui avaient réduit leur consommation (32 %), ceux qui avaient connu une rechute (38 %) et ceux qui avaient augmenté leur consommation (35 %).
• Les personnes qui avaient cessé de vapoter, mais qui fumaient toujours la cigarette à la vague 3 étaient beaucoup plus susceptibles que celles qui fumaient et vapotaient d'avoir confiance dans leur capacité à arrêter de vapoter pour de bon (70 % contre 27 %). Ces résultats pourraient refléter l'opinion des personnes ayant eu recours au vapotage pour cesser de fumer, sans toutefois réussir.

7. Raisons d'arrêter de vapoter

Les préoccupations générales relatives à la santé étaient systématiquement classées parmi les principales raisons d'arrêter de vapoter, un sentiment également partagé lors des entrevues qualitatives.

Les répondants et répondantes qui vapotaient au moment de chaque vague se sont vu présenter le texte suivant :

Les gens envisagent d'arrêter de vapoter pour différentes raisons. Même si vous n'avez pas l'intention d'arrêter de vapoter pour le moment, il est possible que vous y pensiez ou que vous en entendiez parler de temps à autre.

Ils devaient ensuite évaluer une série d'énoncés au moyen d'une échelle de 1 à 10, où 1 signifiait que l'énoncé ne s'appliquait pas du tout à leur situation, et 10, qu'il s'appliquait parfaitement à eux, selon leurs propres points de vue concernant le renoncement au vapotage.

L'énoncé considéré comme le plus pertinent (ayant le plus souvent reçu une note entre 8 et 10) était la conviction selon laquelle le renoncement au vapotage serait la meilleure chose à faire pour leur santé, suivi de près par l'envie de prendre leur santé en main. Ces énoncés liés à la santé ont systématiquement été considérés comme pertinents par environ la moitié des répondants et répondantes, avec seulement une légère baisse (de 4 ou 5 %) entre les vagues 1 et 3.

Le pourcentage de gens ayant trouvé chacun des autres énoncés pertinent est demeuré plutôt stable d'une vague à l'autre.

À la troisième vague, trois nouveaux énoncés ont été ajoutés; ceux-ci reposaient sur des réponses et anecdotes fréquemment partagées lors des entrevues qualitatives qui se sont déroulées entre les vagues 2 et 3.

Il s'est dégagé, lors des entrevues qualitatives, que la publication d'une étude provenant d'une source sûre et démontrant de façon crédible que le vapotage entraîne de graves conséquences sur la santé motiverait davantage les gens à arrêter de vapoter. Des trois énoncés ajoutés à la troisième vague, l'idée qui a interpellé le plus fortement les répondants et répondantes, 37 % d'entre eux la jugeant pertinente, était celle selon laquelle les gens pourraient arrêter de vapoter s'ils consultaient des études les amenant à croire que le vapotage est pire pour leur santé qu'ils ne le pensaient.

Au cours des entrevues, certaines personnes ont indiqué qu'elles pourraient être motivées à arrêter si elles-mêmes ou une connaissance présentaient de graves problèmes de santé liés au vapotage. Sur le plan quantitatif, plus du tiers (36 %) des répondants et répondantes qui vapotaient à la troisième vague étaient d'avis que s'ils arrêtaient de vapoter, ce serait parce qu'ils auraient eu peur pour leur santé ou auraient reçu un diagnostic inquiétant.

Le caractère abordable a été soulevé au cours des entrevues qualitatives comme principal facteur pouvant motiver de futures tentatives de renoncement, tandis que sur le plan quantitatif, plus d'une personne sur quatre (27 %) estimait qu'elle pourrait arrêter de vapoter si elle ne pouvait plus se permettre d'acheter des liquides et des dispositifs de vapotage.

On n'a observé aucune différence digne de mention entre les sous-groupes démographiques aux vagues 2 et 3. Toutefois, en se penchant sur la troisième vague, on a observé quelques différences significatives selon les habitudes de vapotage et d'usage du tabac dans le fait de ne pas du tout penser à arrêter de vapoter :

• À la troisième vague, les personnes qui vapotaient quotidiennement (30 %) étaient plus susceptibles que celles qui le faisaient seulement à l'occasion (20 %) d'indiquer ne pas du tout penser à arrêter de vapoter.
• Les répondants et répondantes qui avaient cessé de fumer (28 %) et ceux qui alternaient entre la cigarette et le vapotage (26 %) étaient plus nombreux que ceux qui n'avaient jamais fumé (10 %) à ne pas du tout penser à arrêter de vapoter.
• Dans un même ordre d'idée, les personnes qui avaient renoncé au tabac à la troisième vague et celles qui alternaient entre la cigarette et le vapotage étaient plus susceptibles de dire que si elles arrêtaient de fumer, ce serait en raison de la pression sociale exercée par les autres (18 % et 22 %, respectivement), comparativement à celles n'ayant jamais fumé (7 %).

Ceux qui avaient arrêté de vapoter aux vagues 2 et 3 se sont vu présenter les mêmes énoncés, mais ceux-ci étaient plutôt introduits par la phrase « J'ai arrêté de vapoter parce que… »; ils devaient évaluer les énoncés sur la même échelle de 1 à 10, où 1 signifiait que l'énoncé ne s'appliquait pas du tout à eux et 10, qu'il s'appliquait parfaitement. Le fait de prendre sa santé en main était la principale raison invoquée dans les deux vagues (vague 2 : 54 %; vague 3 : 65 %), suivi de la conviction qu'il s'agissait de la meilleure chose à faire pour la santé (vague 2 : 53 %; vague 3 : 52 %).

Fait intéressant, le nouvel énoncé concernant le renoncement après avoir consulté des études amenant à croire que le vapotage était pire pour la santé en a interpellé plusieurs, plus d'une personne sur trois affirmant que cela s'appliquait à sa situation (38 %).

La petite taille de l'échantillon de personnes qui avaient cessé de vapoter empêche toute analyse par sous-groupe.

8. Problèmes de santé

Une majorité a indiqué avoir déjà ressenti au moins l'un des problèmes de santé énumérés, le plus souvent une toux sèche.

Les répondants et répondantes devaient indiquer s'ils avaient déjà ressenti l'un des six problèmes de santé les plus souvent associés à l'utilisation de produits pour l'inhalation de nicotine. Quatre sur dix n'avaient jamais présenté aucun des symptômes énumérés, ce qui signifie qu'une majorité en avait déjà ressenti au moins un. La toux sèche était le symptôme le plus courant, et ce, dans les deux vagues (vague 2 : 30 %; vague 3 : 23 %), suivie de près par les expectorations (vague 2 : 20 %; vague 3 : 22 %).

Selon la répartition de l'âge et le pourcentage élevé de personnes qui fumaient toujours ou avaient fumé dans le passé, les diagnostics de MPOC (vague 2 : 4 %; vague 3 : 6 %) et de cancer du poumon (de 1 % à 2 %) cadraient avec l'incidence établie de ces maladies au sein de la population canadienne générale^[3] [4].

On n'a relevé aucune différence digne de mention entre les sous-groupes démographiques relativement aux problèmes de santé présentés. Des différences limitées ont été observées en fonction des habitudes de vapotage :

• À la deuxième vague, les personnes qui vapotaient quotidiennement étaient plus susceptibles d'avoir connu une diminution de leur capacité pulmonaire ou de l'essoufflement (21 %) que celles qui avaient cessé de vapoter (10 %) ou qui vapotaient seulement à l'occasion (12 %). Cette différence n'était plus significative à la vague 3.
• À la deuxième vague, les personnes qui avaient vapoté au cours des 30 jours précédents étaient plus nombreuses que celles qui avaient cessé de vapoter à avoir eu une toux grasse (18 % contre 9 %). Cette différence n'était plus présente à la vague 3.

9. Perception des tentatives de renoncement ratées et réussies

Un peu moins de six personnes sur dix estimaient que l'incapacité à arrêter de vapoter relevait de leur propre faute; cette croyance était partagée dans tous les sous-groupes démographiques, quel que soit le statut de vapotage.

Une nouvelle question a été posée lors de la troisième vague afin de mesurer la façon dont sont perçues les tentatives de renoncement au vapotage réussies et ratées. Les répondants et répondantes devaient indiquer leur niveau d'accord avec trois énoncés au moyen d'une échelle de 1 (ne s'applique pas du tout) à 10 (s'applique parfaitement). Plus de la moitié d'entre eux estimaient être les seuls responsables de leur incapacité à arrêter de vapoter (56 % des gens ont accordé à cet énoncé une note se situant entre 8 et 10 sur 10). En revanche, moins de la moitié considéraient comme une réussite le fait de réduire la fréquence du vapotage (44 %). Enfin, moins du quart des gens croyaient pouvoir arrêter de vapoter facilement si leur vie était moins stressante.

Les opinions étaient généralement semblables dans les différents groupes démographiques; les adultes de 25 ans et plus étaient toutefois moins susceptibles que les jeunes adultes de croire qu'ils pourraient facilement arrêter de vapoter si leur vie était moins stressante (21 % contre 35 %).

Il y avait peu de différences selon les habitudes de vapotage et d'usage du tabac, mais un groupe en particulier a été associé à des résultats intéressants :

• Les personnes qui, à la troisième vague, avaient cessé de fumer depuis plus longtemps (c'est-à-dire après la vague 1) étaient plus susceptibles de juger (65 %) être les seules à blâmer pour leurs tentatives ratées de renoncement au vapotage, comparativement à celles qui avaient cessé de fumer depuis peu (47 %) ou qui fumaient toujours (51 %). Même si cet énoncé concernait le renoncement au vapotage et non à la cigarette, cette tendance à se blâmer soi-même pourrait être influencée par les expériences de renoncement au tabac.
• Les gens qui fumaient au moment de répondre à la troisième vague étaient plus souvent d'accord (27 %) pour dire qu'ils pourraient arrêter de vapoter facilement si leur vie était moins stressante, comparativement à ceux qui avaient cessé de fumer (18 %). Ce résultat pourrait indiquer l'incidence du stress sur le renoncement au vapotage.

F. Accès et abordabilité

1. Sources des liquides et dispositifs de vapotage

Les liquides et dispositifs de vapotage étaient le plus souvent achetés dans des magasins de cigarettes électroniques.

À la deuxième vague, les personnes qui vapotaient toujours devaient de nouveau indiquer à quel endroit elles se procuraient leurs produits de vapotage. Ceux-ci étaient le plus souvent achetés en personne dans des magasins de cigarettes électroniques; en effet, environ deux personnes sur trois (67 %) y achetaient leurs dispositifs, et la moitié des gens (52 %) y achetaient leurs liquides. L'achat de produits en ligne (23 % pour les dispositifs et 22 % pour les liquides) et dans d'autres types de magasins (19 % pour les dispositifs et 21 % pour les liquides) était aussi plutôt courant. Ces résultats concordaient avec ceux obtenus à la première vague.

Les sources où se procurer des dispositifs et des liquides de vapotage étaient généralement les mêmes d'un groupe démographique à l'autre, à quelques exceptions près :

• Les jeunes et les jeunes adultes étaient plus enclins à se procurer leurs dispositifs (19 %) et leurs liquides (20 %) auprès d'un ami ou d'un membre de leur famille, comparativement aux adultes de 25 ans et plus (9 % pour les dispositifs et 8 % pour les liquides).
• Les achats en ligne étaient moins courants dans les Prairies (15 % pour les dispositifs et 15 % pour les liquides) qu'en Ontario (29 % pour les dispositifs et 27 % pour les liquides).

Dans l'ensemble, les sources où se procurer des produits variaient peu en fonction des habitudes de vapotage :

• Les répondants et répondantes qui vapotaient tous les jours ou toutes les semaines lors de la deuxième vague étaient plus susceptibles d'acheter leurs produits en ligne (25 % pour les dispositifs et 24 % pour les liquides) que ceux qui vapotaient tous les mois (13 % pour les dispositifs et 10 % pour les liquides).

On a observé quelques différences significatives selon les habitudes d'usage du tabac :

• Alors que les sources d'achat de dispositifs ne variaient pas d'un groupe à l'autre, les personnes qui avaient cessé de fumer étaient plus susceptibles que celles qui fumaient toujours d'acheter leurs liquides dans un magasin de cigarettes électroniques (62 % contre 44 %).
• Les répondants et répondantes qui avaient fumé au cours des 30 jours précédant le sondage étaient plus nombreux que ceux qui avaient cessé de fumer à acheter leurs dispositifs auprès d'un autre type de détaillants (25 % contre 12 %). Ils étaient aussi plus enclins à acheter leurs liquides de cette façon (28 %), comparativement à ceux qui avaient renoncé au tabac (14 %) et ceux n'ayant jamais fumé (14 %). Cela pourrait s'expliquer par le fait qu'il est plus facile pour certains d'acheter des produits de vapotage au même endroit que leurs cigarettes plutôt que de les acheter en ligne ou auprès d'un magasin spécialisé.

2. Impossibilité de se procurer des saveurs de liquide ou des dispositifs de vapotage

Environ une personne sur trois s'est souvenue d'une situation où elle n'a pas pu se procurer la saveur de liquide ou le dispositif qu'elle souhaitait depuis la première vague du sondage. Les répondants et répondantes qui vapotaient plus souvent étaient plus susceptibles d'avoir éprouvé de la difficulté à cet égard.

Parmi les répondants et répondantes qui avaient vapoté dans les 30 jours précédant la vague 2, près d'une personne sur trois s'est souvenue d'une occasion récente où elle avait été incapable de se procurer la saveur de liquide ou le dispositif qu'elle voulait. Ce pourcentage était un peu plus faible qu'il ne l'était lors de la première vague.

Les difficultés à se procurer les dispositifs ou les saveurs voulus étaient plus courantes en Ontario (39 %) qu'en Colombie-Britannique (23 %) ou au Québec (25 %), mais étaient semblables au sein des différents groupes d'âge et chez les membres des deux sexes.

Les personnes qui vapotaient tous les jours étaient plus susceptibles que celles qui le faisaient toutes les semaines ou tous les mois de rencontrer de telles difficultés (39 % contre 21 %). Les personnes qui avaient fumé au cours des 30 jours précédant le sondage étaient aussi beaucoup plus susceptibles d'avoir rencontré ce type d'obstacle (36 %), comparativement à celles qui avaient arrêté de fumer (25 %).

3. Raison de l'impossibilité d'obtenir les dispositifs de vapotage ou les saveurs

Les répondants et répondantes ayant éprouvé de telles difficultés ont le plus souvent été incapables de se procurer leur saveur préférée, habituellement parce que celle-ci n'était pas en stock ou que le magasin était temporairement fermé.

Les personnes ayant déjà été incapables de se procurer les dispositifs ou saveurs de liquide voulues devaient décrire davantage leur expérience.

Le plus souvent, elles ont indiqué que leur saveur préférée n'était pas offerte (58 %). Lorsque les saveurs étaient à l'origine des difficultés, il s'agissait en général d'une rupture de stock (58 %) plutôt que d'un arrêt complet de la production (26 %) ou d'une interdiction de vente (19 %). La solution la plus courante consistait alors simplement pour les gens à opter pour une autre saveur (65 %). Comme autres options, mais loin derrière, se trouvaient les achats en ligne (16 %) ou auprès de quelqu'un d'autre (16 %).

Les fermetures de magasin (26 %) sont arrivées en deuxième place des raisons les plus courantes de ne pouvoir se procurer un dispositif ou une saveur en particulier. Les résultats à cette question cadraient avec ceux de la première vague.

La petite taille de l'échantillon pour ces questions limite l'analyse par sous-groupe :

• Les adultes de 25 ans et plus étaient plus nombreux que les jeunes et les jeunes adultes à indiquer ne pas avoir pu se procurer un produit de vapotage parce que celui-ci était trop cher (26 % contre 11 %).
• La fermeture définitive d'un magasin représentait plus souvent un obstacle chez les personnes qui vapotaient tous les jours (20 %) que pour celles qui le faisaient de façon hebdomadaire ou mensuelle (7 %).
• L'impossibilité de se procurer une saveur préférée était plus courante chez les personnes n'ayant jamais fumé (88 %) que chez celles qui avaient fumé la cigarette au cours des 30 jours précédant la deuxième vague (46 %).
• Les répondants et répondantes qui avaient fumé au cours des 30 jours précédents ont été davantage touchés par les fermetures de magasin temporaires (39 %), les coûts trop élevés (27 %) et les fermetures de magasin définitives (22 %), comparativement à ceux n'ayant jamais fumé (10 %, 3 % et 5 %, respectivement).

4. Type de dispositif

Les dispositifs réutilisables étaient utilisés plus souvent que ceux jetables, et ceux avec cartouches pouvant être remplies étaient plus populaires que ceux dont les cartouches étaient préremplies.

Les dispositifs réutilisables étaient plus populaires auprès des personnes ayant vapoté au cours des 30 jours précédents, utilisés par environ deux personnes sur trois (vague 2 : 69 %; vague 3 : 64 %). Chez les répondants et répondantes qui vapotaient au moyen de dispositifs réutilisables, les cartouches pouvant être remplies étaient utilisées plus souvent (vague 2 : 63 %; vague 3 : 67 %).

Quelques différences entre les sous-groupes démographiques ont été relevées aux vagues 2 et 3 :

• À la deuxième vague, les dispositifs jetables étaient utilisés plus souvent en Ontario (46 %) qu'en Colombie-Britannique (25 %), dans les Prairies (29 %) et dans les provinces de l'Atlantique (26 %). Leur utilisation était aussi plus répandue au Québec (42 %) qu'en Colombie-Britannique. Ces différences n'ont pas persisté à la troisième vague.
• À la deuxième vague, les adultes de 25 ans et plus étaient plus nombreux que les jeunes et les jeunes adultes à utiliser des dispositifs réutilisables (75 % contre 58 %). Cette différence n'était pas présente à la vague 3.
• À la troisième vague, chez les personnes qui vapotaient au moyen de dispositifs réutilisables, les cartouches à remplir étaient utilisées plus souvent dans les provinces de l'Atlantique (93 %) qu'en Colombie-Britannique (67 %), dans les Prairies (61 %) et en Ontario (55 %). L'utilisation des cartouches à remplir était aussi plus répandue au Québec (77 %) qu'en Ontario. Des différences directionnelles semblables ont aussi été relevées à la deuxième vague, sans toutefois être significatives.

Les choix de dispositifs étaient sensiblement les mêmes selon les habitudes de vapotage et d'usage du tabac, à quelques exceptions près :

• À la troisième vague, les personnes qui vapotaient tous les jours étaient plus susceptibles que celles qui le faisaient toutes les semaines ou tous les mois d'utiliser des dispositifs réutilisables (72 % contre 53 %). Une telle différence directionnelle a été relevée à la deuxième vague, sans être significative. Les dispositifs réutilisables pourraient être plus pratiques ou économiques pour les personnes qui vapotent plus souvent.
• À la deuxième vague, les répondants et répondantes qui avaient cessé de fumer étaient plus susceptibles d'utiliser des dispositifs réutilisables (79 %) que celles qui avaient fumé au cours des 30 jours précédents (66 %) ou qui n'avaient jamais fumé (56 %). Cette différence s'est maintenue dans une certaine mesure à la vague 3, où ceux qui avaient arrêté de fumer depuis plus longtemps étaient plus nombreux à utiliser des dispositifs réutilisables (76 %) que ceux qui avaient arrêté depuis peu (51 %), qui avaient récemment commencé à fumer (43 %) et dont le statut d'usage du tabac était inchangé (63 %). Cela pourrait s'expliquer par le fait que les personnes ayant recours au vapotage pour arrêter de fumer ont choisi d'investir dans des dispositifs destinés à un usage à plus long terme.
• Les répondants et répondantes qui avaient fumé au cours des 30 jours précédents la vague 3 étaient plus enclins que ceux qui avaient cessé de fumer à ce moment (29 %) à utiliser des cartouches préremplies plutôt que remplissables; cette différence n'a pas été relevée à la vague 2.

5. Dépenses mensuelles en produits de vapotage

Les personnes qui vapotaient avaient dépensé en moyenne un peu moins de 70 $ au cours du mois précédent en produits de vapotage.

Au cours des vagues 2 et 3, les répondants et répondantes qui vapotaient devaient indiquer le montant qu'ils avaient dépensé au cours du mois précédant le sondage pour l'achat de différents produits de vapotage. Au total, et ce pour les deux vagues, les dépenses moyennes s'élevaient à 68 $, la majorité ayant dépensé jusqu'à 50 $ par mois.

Même si le montant moyen dépensé variait d'un sous-groupe démographique à l'autre, les différences significatives étaient rares :

• Les répondants et répondantes qui vapotaient de façon mensuelle aux vagues 2 et 3 dépensaient moins (vague 2 : 29 $; vague 3 : 42 $) que ceux qui vapotaient tous les jours (vague 2 : 71 $; vague 3 : 83 $) ou toutes les semaines (vague 2 : 77 $; vague 3 : 47 $).
• Aux deux vagues, les personnes ayant réduit la fréquence de leur vapotage dépensaient moins (vague 2 : 43 $; vague 3 : 51 $) que celles dont le vapotage était demeuré stable (vague 2 : 73 $; vague 3 : 74 $).

Les dépenses mensuelles pour l'achat de divers composants sont présentées en détail dans les tableaux ci-dessous.

6. Perception de l'abordabilité du vapotage

La majorité des personnes qui vapotaient n'avaient pas d'opinion très arrêtée au sujet du caractère abordable du vapotage. Celles dont c'était le cas étaient plus susceptibles de juger qu'il était abordable de vapoter.

Lors de chaque vague, la majorité des répondants et répondantes qui vapotaient se sont dits neutres quant au caractère abordable du vapotage, six d'entre eux sur dix (de 59 % à 61 %) accordant une note se situant entre 4 et 7 sur une échelle de 10 points, où 10 signifiait que les produits de vapotage étaient très abordables et 1, qu'ils étaient très peu abordables. Très peu de gens trouvaient que le vapotage n'était pas abordable.

On a relevé quelques différences dignes de mention entre les sous-groupes démographiques de la vague 2, mais pas dans ceux de la vague 3 :

• Les hommes étaient plus nombreux que les femmes à trouver le vapotage abordable (35 % contre 25 %).
• Les adultes de 25 ans et plus étaient plus susceptibles que les jeunes et les jeunes adultes de trouver le vapotage abordable (36 % contre 23 %).

En ce qui a trait aux habitudes de vapotage et d'usage du tabac, très peu de différences significatives ont été observées :

• Les personnes qui vapotaient tous les jours ou toutes les semaines étaient plus susceptibles de trouver le vapotage abordable (vague 2 : 33 %; vague 3 : 28 %), comparativement à celles qui vapotaient tous les mois (vague 2 : 17 %; vague 3 : 14 %).
• Les répondants et répondantes qui avaient fumé au cours des 30 jours précédant la vague 2 étaient plus enclins à trouver le vapotage abordable (37 %) que ceux qui n'avaient jamais fumé (21 %). Une telle différence directionnelle a aussi été relevée à la troisième vague, sans toutefois être significative.

7. Perception des prix des produits de vapotage

La moitié des répondants et répondantes de la troisième vague avaient remarqué une augmentation du prix des produits de vapotage depuis la deuxième vague.

La moitié des répondants et répondantes de la troisième vague (50 %) ont dit avoir remarqué une hausse du prix des produits de vapotage depuis la deuxième vague; comme on pouvait s'y attendre, ce groupe était principalement composé de personnes qui avaient vapoté au cours des 30 jours précédents (55 %) plutôt que de gens qui avaient cessé de vapoter au moment de la vague 3 (25 %).

Les gens étaient plus susceptibles de remarquer une hausse des prix dans les provinces de l'Atlantique (70 %) qu'en Colombie-Britannique (42 %), en Ontario (46 %) et au Québec (50 %). Aucune différence significative n'a été relevée entre les groupes d'âge ou entre les membres des deux sexes.

Comme noté précédemment, les personnes qui vapotaient toujours au moment du sondage étaient plus sensibles aux hausses de prix que celles qui ne vapotaient plus. On a observé quelques autres distinctions en fonction des habitudes de vapotage et d'usage du tabac :

• Les personnes qui vapotaient tous les jours au moment de la troisième vague étaient plus susceptibles que celles qui le faisaient toutes les semaines ou tous les mois de percevoir les hausses de prix (63 % contre 44 %).
• Les répondants et répondantes qui avaient arrêté de fumer depuis plus longtemps (61 %) étaient plus enclins à dire que les prix avaient augmenté que ceux qui avaient récemment cessé de fumer (37 %), qui venaient de commencer à fumer (35 %), qui n'avaient jamais fumé (41 %) ou dont l'usage du tabac n'avait pas changé (48 %).

8. Incidence de l'inflation

Parmi les répondants et répondantes qui vapotaient à la vague 3, deux sur trois étaient d'avis que la hausse du prix d'autres biens avait eu une incidence sur leur capacité à se procurer des produits de vapotage; ces résultats étaient largement inchangés entre les différents groupes démographiques de même que selon les habitudes de vapotage et d'usage du tabac.

Les répondants et répondantes qui avaient vapoté au cours des 30 jours précédant la troisième vague devaient indiquer si la hausse du prix d'autres produits et biens essentiels avait eu une incidence sur leur capacité à se procurer des produits de vapotage. Deux d'entre eux sur trois ont indiqué avoir été légèrement ou beaucoup touchés par l'inflation (67 %).

L'incidence de l'inflation était sensiblement la même en fonction de l'âge, du sexe, de la région et des habitudes de vapotage et d'usage du tabac. Les répondants et répondantes dont le revenu du ménage se situait dans la tranche la plus faible (moins de 40 000 $) étaient plus susceptibles de dire avoir été beaucoup ou légèrement touchés par l'inflation (77 %), comparativement à ceux dont le revenu était plus élevé (60 %).

9. Intégration du vapotage dans le budget

Les stratégies les plus souvent utilisées pour intégrer le vapotage au budget consistaient à établir un budget en général ou à réduire les dépenses, à effectuer des achats en grande quantité ou à prix réduit et à réduire la fréquence du vapotage ou à arrêter complètement. Toutefois, les personnes qui vapotaient ont le plus souvent indiqué ne rien faire de particulier pour intégrer le vapotage à leur budget.

Les répondants et répondantes qui vapotaient au moment du sondage devaient indiquer, dans une question ouverte, de quelle façon ils intégraient le vapotage à leur budget. L'établissement d'un budget en général ou la réduction des dépenses (12 %), de même que les achats en grande quantité ou à prix réduit (12 %) étaient les stratégies les plus courantes, suivies de la réduction du vapotage ou du renoncement (10 %). Toutefois, le plus souvent, les personnes qui vapotaient ont indiqué ne rien faire de particulier pour intégrer le vapotage à leur budget (30 %). Des pourcentages plus faibles ont indiqué réduire leurs dépenses en produits de luxe (7 %) ou même en biens essentiels (3 %) pour avoir suffisamment de fonds dans leur budget réservés au vapotage. Pour certains (3 %), le vapotage en soi était une solution budgétaire utilisée pour remplacer la cigarette.

Dans tous les groupes démographiques, une seule différence était digne de mention : les femmes étaient plus susceptibles que les hommes d'effectuer des achats en grande quantité ou à prix réduit (17 % contre 9 %).

Il y avait aussi très peu de différences significatives en fonction des habitudes de vapotage et d'usage du tabac. Les personnes qui avaient arrêté de fumer depuis plus longtemps étaient plus enclines à effectuer des achats en grande quantité ou à prix réduit (19 %), comparativement à celles qui avaient arrêté depuis peu (2 %) ou qui avaient continué de fumer à la même fréquence entre les vagues de sondages (8 %).

10. Mise au rebut des produits de vapotage

Parmi les répondants et répondantes ayant déjà terminé une vapoteuse jetable ou remplacé d'une autre façon leurs produits de vapotage, rares étaient ceux s'en débarrassant de façon appropriée. Alors que les gens jetaient le plus souvent les produits à la poubelle, un pourcentage considérable recyclaient également leurs produits de vapotage. Très peu faisaient régulièrement appel aux installations spécialisées ou aux programmes de retour au détaillant.

Divers groupes et organismes de défense de l'environnement dans le monde ont relevé les dispositifs de vapotage et leurs cartouches comme étant potentiellement nocifs pour l'environnement en raison de leurs composants nécessitant des précautions pour la mise au rebut. Comme les autres appareils électroniques, comme les téléphones cellulaires ou les ordinateurs portables, les produits de vapotage comportent des circuits électroniques et des piles au lithium présentant un risque d'incendie et d'explosion; ils ne doivent donc pas être simplement jetés à la poubelle. Les dispositifs de vapotage contiennent également un certain nombre de composés potentiellement nocifs, comme des plastiques, des métaux et de la nicotine pouvant s'infiltrer dans le sol et contaminer l'eau, et ne peuvent donc pas être jetés à la poubelle ou au recyclage^[5].

Pour mieux comprendre les connaissances et perceptions relatives à la mise au rebut des produits de vapotage, les répondants et répondantes qui avaient déjà terminé ou remplacé un tel produit devaient indiquer, lors de la troisième vague du sondage, de quelle façon ils s'étaient débarrassés des dispositifs et des composants. Les résultats ont démontré que seule une minorité se débarrassait des produits de vapotage de façon appropriée, par l'intermédiaire d'installations de traitement des déchets dangereux ou de programmes de retour au détaillant. La moitié jetait les cartouches de liquide et dispositifs jetables à la poubelle, un peu moins de la moitié en faisait de même avec les bouteilles de liquide, et plus du tiers jetaient les dispositifs réutilisables la plupart du temps ou toujours.

Le recyclage était aussi un moyen populaire, bien qu'inapproprié, de se débarrasser des produits de vapotage, quatre personnes sur dix y ayant principalement recours pour se débarrasser des bouteilles de liquide et plus d'une personne sur trois, pour se débarrasser des piles. De plus, une majorité relative a indiqué rincer les cartouches (35 %) et les bouteilles (42 %) de liquide avant de s'en débarrasser. Peut-être en raison d'un manque de sensibilisation, un pourcentage considérable de répondants et répondantes ne se débarrassaient tout simplement pas de leurs produits de vapotage une fois ceux-ci terminés, 30 % conservant leurs dispositifs réutilisables et 32 % conservant leurs piles épuisées la plupart du temps ou toujours.

La mise au rebut des produits de vapotage et de leurs composants de façon appropriée dans les installations de traitement des déchets dangereux ou par l'intermédiaire d'un programme de retour au détaillant était relativement rare. Les gens semblaient plus ou moins conscients que les piles sont considérées comme des déchets dangereux, puisqu'un peu moins de la moitié ont indiqué s'en débarrasser dans les établissements prévus à cette fin la plupart du temps ou toujours, tandis qu'un peu moins du quart les rapportait au détaillant. Toutefois, moins du quart des répondants et répondantes se débarrassaient de tous les autres produits de vapotage dans des installations spécialisées, et moins d'une personne sur cinq avait recours aux programmes de retour au détaillant.

Près de la moitié des gens retournaient bien les piles dans les installations appropriées (47 %), ce qui pourrait indiquer que plusieurs ignoraient tout simplement que les produits de vapotage devraient être mis au rebut de la même manière.

La taille des sous-groupes démographiques et par habitude de vapotage pour les questions sur la mise au rebut était trop petite pour permettre des analyses plus détaillées.

G. Perception du cannabis, de l'alcool et des effets nocifs relatifs

A. Fréquence de la consommation de cannabis

La consommation de cannabis était plutôt courante chez les personnes qui vapotaient ou avaient cessé de vapoter, la moitié d'entre elles en ayant fumé à au moins une reprise au cours des 30 jours précédant le sondage et un peu moins de la moitié en ayant vapoté durant cette même période. Le cannabis était moins souvent consommé sous forme de produits comestibles.

La consommation de cannabis était courante chez les répondants et répondantes. Le cannabis était le plus souvent fumé, environ la moitié des gens en ayant consommé de cette façon au cours des 30 jours précédant chacune des vagues. Le vapotage suivait de près, 47 % des répondants et répondantes ayant vapoté du cannabis au cours des 30 jours précédant les deux vagues. Le pourcentage de répondants ayant fumé ou vapoté du cannabis de façon quotidienne était d'environ 15 % dans les deux vagues. Les produits comestibles étaient moins courants, seulement quatre personnes sur dix en ayant consommé au cours du mois précédant le sondage, tandis qu'aussi peu qu'une personne sur vingt consommait du cannabis de cette façon tous les jours.

Les différences dignes de mention entre les groupes démographiques ainsi qu'entre les personnes qui vapotaient toujours et celles qui avaient arrêté sont présentées ci-dessous :

• À la deuxième vague, les répondants et répondantes qui vapotaient toujours étaient plus susceptibles que ceux ayant cessé de vapoter d'avoir consommé du cannabis au cours des 30 jours précédents en le vapotant (55 % contre 13 %), en le fumant (55 % contre 21 %) et en buvant ou mangeant des produits comestibles (44 % contre 13 %).
• Cette tendance s'est poursuivie à la troisième vague, les personnes qui vapotaient toujours à ce moment étant plus susceptibles que celles ayant arrêté d'avoir consommé du cannabis en le vapotant (54 % contre 9 %), en le fumant (56 % contre 28 %) et en buvant ou mangeant des produits comestibles (45 % contre 12 %).
• À la troisième vague, il était plus courant pour les hommes que pour les femmes d'avoir consommé du cannabis sous toutes ses formes au cours des 30 jours précédents (en le vapotant : 54 % contre 37 %; en le fumant : 57 % contre 44 %; en prenant des produits comestibles : 44 % contre 33 %).

B. Fréquence de la consommation d'alcool

Les trois quarts des répondants et répondantes avaient consommé au moins une boisson alcoolisée au cours des 30 jours précédant le sondage, et quatre sur dix avaient bu de l'alcool au moins une fois par semaine.

Aux vagues 2 et 3, on a demandé à tous d'indiquer la fréquence à laquelle ils avaient consommé de l'alcool au cours des 30 jours précédents. Les habitudes liées à la consommation d'alcool sont demeurées relativement semblables au cours des deux vagues, les trois quarts des gens ayant consommé de l'alcool au cours du mois précédent et environ une personne sur dix en buvant tous les jours.

Quelques différences dans les habitudes de consommation d'alcool ont été relevées entre les sous-groupes démographiques. Des tendances à ce sujet ont également été observées en fonction des habitudes de vapotage.

• Les personnes qui avaient vapoté au cours des 30 jours précédant la vague 2 étaient plus susceptibles que celles qui avaient cessé de vapoter d'avoir consommé de l'alcool durant cette même période (81 % contre 55 %). Cette différence était toujours significative à la vague 3 (78 % contre 62 %).
• Les répondants et répondantes qui vapotaient tous les jours à la deuxième vague étaient plus enclins à consommer aussi de l'alcool quotidiennement (16 %) que ceux qui avaient cessé de vapoter (6 %) ou qui vapotaient seulement à l'occasion (3 %). Cette différence était aussi maintenue à la troisième vague, où les personnes qui vapotaient quotidiennement (16 %) étaient aussi beaucoup plus susceptibles de consommer de l'alcool à cette fréquence que celles qui vapotaient à l'occasion (8 %). La différence entre ceux qui vapotaient tous les jours et ceux qui avaient cessé de vapoter relativement à la consommation d'alcool quotidienne n'était toutefois plus significative.
• À la deuxième vague, les jeunes adultes de 20 à 24 ans (87 %) étaient plus nombreux que les jeunes de 15 à 19 ans (64 %) et les adultes de 25 ans et plus (77 %) à avoir consommé de l'alcool au cours des 30 jours précédents. Cette différence était toujours présente à la troisième vague, mais n'était plus significative.
• À la troisième vague, il était plus courant pour les hommes que pour les femmes d'avoir consommé de l'alcool au cours des 30 jours précédents (81 % contre 67 %) et d'en avoir bu au moins une fois par semaine (62 % contre 43 %).
• Toujours lors de la troisième vague, les personnes dont le revenu était supérieur à 80 000 $ étaient plus susceptibles que celles dont le revenu était inférieur d'avoir consommé de l'alcool au cours des 30 jours précédents (86 % contre 70 %).

C. Perception des effets nocifs relatifs

À partir d'une liste de six comportements liés à la consommation, l'usage du tabac était le plus souvent considéré comme nocif, environ sept personnes sur dix étant de cet avis à chacune des trois vagues.

Lors des trois vagues, les répondants et répondantes se sont vu présenter une liste de six comportements liés à la consommation et devaient évaluer dans quelle mesure ils considéraient chacun d'eux comme étant nocif au moyen d'une échelle de 1 à 10, où 1 signifiait « pas du tout nocif » et 10, « extrêmement nocif ».

L'usage du tabac a systématiquement été perçu comme étant le comportement le plus nocif des six, environ sept personnes sur dix étant de cet avis dans chacune des trois vagues. Aucun des cinq autres choix ne s'est clairement démarqué pour la deuxième place, et leur classement variait d'une vague à l'autre, chacun des comportements étant considéré comme nocif par environ quatre personnes sur dix.

Il convient de souligner qu'aux trois vagues, le vapotage de liquides avec nicotine et le vapotage de cannabis étaient systématiquement les moins souvent perçus comme étant nocifs.

Aucune différence importante entre les sous-groupes n'est demeurée significative entre les vagues 2 et 3. Toutefois, la nocivité perçue variait en fonction du statut de vapotage. En effet, les personnes qui avaient cessé de vapoter étaient plus enclines que celles qui vapotaient toujours à percevoir toutes les formes d'inhalation comme nocives.

• Fumer la cigarette (vague 2 : 83 % contre 67 %; vague 3 : 80 % contre 67 %)
• Fumer du cannabis (vague 2 : 57 % contre 35 %)
• Vapoter du cannabis (vague 2 : 55 % contre 32 %; vague 3 : 51 % contre 37 %)
• Vapoter du liquide avec nicotine (vague 2 : 63 % contre 29 %; vague 3 : 62 % contre 28 %)

II. Constatations détaillées - entrevues individuelles qualitatives

A. Contexte et objectifs des entrevues individuelles en profondeur

Après avoir répondu à la deuxième vague de sondages, les répondants et répondantes se sont vu demander s'ils seraient prêts à participer à une entrevue en profondeur. De ceux ayant répondu par l'affirmative, 125 ont été invités à participer à une entrevue, 45 ont fixé une date pour celle-ci et 39 y ont pris part entre le 4 et le 26 janvier 2023. Les entrevues devaient permettre de mieux comprendre les facteurs qui provoquent des changements dans les habitudes de vapotage, y compris les tentatives d'abandon et le renoncement, et dans les habitudes d'usage du tabac, y compris le fait de commencer ou d'arrêter de fumer.

B. Caractéristiques démographiques et habitudes de vapotage des participants et participantes

Au moment des entrevues, 12 personnes avaient réduit la fréquence de leur vapotage (dont 4 qui avaient cessé complètement), 5 avaient augmenté la fréquence de leur vapotage, et les 22 autres avaient continué de vapoter à la même fréquence de la première à la deuxième vague.

La majorité vapotait des liquides avec nicotine. Seuls quelques participants et participantes vapotaient des liquides sans nicotine, et certains ont mentionné vapoter avec d'autres composés, comme du cannabis (avec diverses concentrations en CBD et en THC)^[6].

Au moment de décrire leurs habitudes de vapotage, les gens ont expliqué prendre assez régulièrement des pauses tout au long de la journée durant lesquelles ils vapotaient. Souvent, le vapotage était associé à des situations précises, par exemple après un repas, durant une pause au travail, en conduisant, après le travail ou avant d'aller au lit. Ceux qui vapotaient toujours tentaient généralement de réduire soit la fréquence de leur vapotage ou la teneur en nicotine des produits utilisés.

Douze personnes alternaient entre le vapotage et la cigarette, et fumaient donc en plus de vapoter. Plusieurs autres avaient toutefois déjà fumé dans le passé, soit en même temps que le vapotage ou avant de commencer à vapoter, mais elles vapotaient seulement au moment de prendre part à l'entrevue.

Les caractéristiques démographiques et les habitudes de vapotage et d'usage du tabac des participants et participantes sont présentées ci-dessous :

Âge

0. Jeunes (de 15 à 19 ans)
1. Jeunes adultes (de 20 à 24 ans)

38. Adultes (25 ans et plus)

Genre

22. Genre masculin

17. Genre féminin

Région

6. C.-B./Territoires

5. Alb./Sask./Man.

18. Ontario

9. Québec

1. Atlantique

Fréquence du vapotage à la vague 1

25. Tous les jours

14. Au moins une fois par semaine, mais pas tous les jours

Fréquence du vapotage à la vague 2

23. Tous les jours

8. Au moins une fois par semaine, mais pas tous les jours

4. Au moins une fois dans le dernier mois, mais moins d'une fois par semaine

4. Jamais

Statut d'usage du tabac à la vague 2

17. Ont fumé moins une cigarette au cours du dernier mois

17. Ont arrêté de fumer

5. N'ont jamais fumé

C. Situation de vie et changements récents

Les participants et participantes devaient indiquer s'ils avaient connu de grands changements dans leur vie. La majorité avait une situation de vie relativement stable, mentionnant des petits défis du quotidien, comme les finances, le stress au travail, les problèmes familiaux et l'adaptation aux changements liés à la pandémie.

« Le plus grand changement était la pandémie, mais les choses s'assouplissent de plus en plus. »

« Rien de radical; je cherche d'autres façons d'arrondir mon revenu. Autrement, c'est toujours du pareil au même. »

Quelques personnes avaient récemment connu dans leur vie des événements importants ou des changements négatifs, comme des problèmes de santé au sein de leur famille ou le décès d'amis ou de membres de leur famille. Une personne a relevé un changement majeur, mais positif.

« En fait, mon père vient tout juste de subir une opération mineure. C'était quelque peu stressant, parce que c'était un problème persistant. »

« Je suis actuellement sans emploi, et c'est frustrant. »

D. Le rôle du vapotage dans la vie

La plupart des gens vapotaient toujours au moment de prendre part à l'entrevue, seulement quatre personnes sur dix ayant arrêté et très peu ayant sérieusement l'intention de renoncer au vapotage dans le futur. Lorsqu'on leur a demandé ce que signifiait pour eux le vapotage ou quel rôle cela jouait dans leur vie, ils ont soulevé plusieurs thèmes communs, y compris le soulagement du stress, le renoncement au tabac, l'habitude et le plaisir.

Le vapotage servait principalement au soulagement du stress et à la détente. On a relevé que vapoter procurait un sentiment d'aisance, avait un effet calmant et qu'il s'agissait de quelque chose qui était attendu tout au long de la journée.

« Cela me procure une sensation de douceur et de réconfort, que ce soit la nicotine ou autre chose… un sentiment calme et positif. »

« Cela me permet de me sentir bien dans ma peau, de m'évader de la vie. C'est un moment en plus. C'est difficile à décrire… comme une petite récompense à la fin de la journée, quelque chose qu'on attend avec impatience. »

« Le vapotage me permet de rester calme, de me centrer sur moi-même et de me détendre. »

« Je suppose qu'il s'agit simplement d'un moyen de me détendre et de gérer le stress. J'ai toujours envie de vapoter lorsque je ressens du stress. »

Le vapotage est aussi pour plusieurs un facteur clé dans le parcours visant à renoncer au tabac ou à en réduire l'usage. Bien qu'on ait reconnu que le vapotage n'était pas sans danger, on le percevait souvent comme « un moindre mal » comparativement à la cigarette. Certaines personnes étaient volontairement passées de la cigarette au vapotage afin d'arrêter de fumer, tandis que quelques-unes optaient pour le vapotage lorsque fumer était interdit ou peu pratique. Certains participants et participantes aimaient avoir la possibilité de contrôler leur consommation de nicotine en utilisant des liquides à plus faible teneur, réduisant celle-ci à des niveaux plus faibles que s'ils fumaient la cigarette.

« Selon moi, c'est mieux pour la santé que la cigarette. Je ne tousse pas autant. »

« C'était pour moi un moyen d'arrêter de fumer. »

Certaines personnes ont décrit le vapotage comme une habitude ou une partie de leur routine. Elles vapotaient tout au long de la journée dès qu'elles en ressentaient l'envie, ou encore à des moments précis qui sont devenus une habitude. Souvent, lorsque le vapotage était présenté comme une habitude, les gens mentionnaient la façon dont les rituels associés, comme de vapoter tous les jours en buvant son café du matin, venaient renforcer cette habitude. Quelques-uns ont dit vapoter régulièrement pour chasser l'ennui, ou pour « passer le temps ».

« Durant les 30 premières minutes après mon réveil, avant d'aller travailler, puis après le travail, après le souper et avant d'aller au lit. »

« C'est devenu une habitude ou un rituel, puisque cela s'intègre à toutes les parties de ma journée. Le vapotage peut aider à soulager le stress, à la détente, mais, la plupart du temps, il s'agit d'une pause entre les différentes étapes de la journée. »

« Cela permet de passer le temps. Je crois que mon habitude est fortement liée à l'ennui. »

Quelques participants ont explicitement indiqué qu'ils aimaient tout simplement vapoter, et qu'ils le faisaient par plaisir. Deux d'entre eux se sont montrés particulièrement intéressés par les nouveaux dispositifs et les nouvelles saveurs, par désir d'essayer quelque chose de différent.

« J'aime vapoter… Le geste et la mécanique derrière le vapotage. Je suppose que je trouve cela reposant. »

« C'est devenu un passe-temps. J'ai envie d'essayer de nouveaux dispositifs, de nouvelles saveurs. À mesure que les produits évoluent… Des choses innovantes arrivent sur le marché. »

« Je suis conscient que cela crée une forte dépendance. Mais cela me détend, c'est un rituel et les saveurs me plaisent. »

E. Cigarette, alcool et cannabis

In addition to discussing vaping habits, participants were asked to discuss their experiences with smoking, alcohol and cannabis in general, and how those behaviours related to their smoking.

Usage du tabac

Au moment des entrevues, la plupart des gens fumaient la cigarette ou avaient cessé de fumer. D'après les données du sondage, cinq participants et participantes avaient indiqué n'avoir jamais fumé, mais, lors des conversations individuelles, une seule personne a affirmé ne jamais avoir fumé de cigarette.

Les gens ont très souvent indiqué que le vapotage avait une incidence sur le nombre de cigarettes fumées, en grande partie parce qu'ils se servaient du vapotage pour les aider à renoncer au tabac. Une majorité a dit avoir réduit son usage du tabac ou cessé complètement de fumer, prévoyant éventuellement d'arrêter de vapoter pour ne plus consommer de nicotine. Toutefois, certaines personnes craignaient de recommencer à fumer en raison d'un manque de nicotine si elles renonçaient au vapotage. Il convient de souligner que quatre participants ne vapotaient plus au moment de l'entrevue, et deux d'entre eux avaient recommencé à fumer.

« J'espère arrêter de fumer à l'aide du vapotage, puis arrêter de vapoter l'année suivante. »

« Pour moi, le vapotage est mieux pour la santé que la cigarette. Je ne tousse pas autant lorsque je vapote. Lorsque je fumais la cigarette, je m'étouffais constamment. J'espère qu'un jour je ne vapoterai plus non plus. »

« Cela m'inquiète, parce que je ne veux pas revenir là où j'étais. Je ne veux pas revenir au point de me perdre, physiquement, mentalement et émotionnellement. J'ai l'impression, si je n'arrive pas à maîtriser ma consommation de nicotine pendant la journée, cela me submergera. Je dois donc en être conscient. Je crains de commencer à fumer, et je n'en ai pas envie. »

Alcool et cannabis

Chez les participants et participantes qui ont indiqué consommer de l'alcool, les associations avec le vapotage étaient partagées. Souvent, le vapotage et l'alcool allaient de pair, surtout dans les situations sociales, mais pour certaines personnes qui ne buvaient de l'alcool qu'à de rares occasions, il n'y avait aucun lien entre les deux. La plupart des gens qui fumaient du cannabis ne percevaient pas non plus de lien entre cette activité et le vapotage.

« Il y avait un lien dans le passé, mais ce n'est plus vraiment le cas maintenant. Ce sont deux activités indépendantes. Je n'ai pas besoin de vapoter lorsque je bois de l'alcool. Je ne fais pas de lien entre les deux. »

« Je consomme généralement de l'alcool une ou deux fois par semaine… Lorsque je vais visiter un ami et que nous buvons du vin, nous nous assoyons avec nos vapoteuses et nous discutons. Je vapote davantage dans ces situations. »

« C'est l'un ou l'autre. »

F. Considérations et tentatives de renoncement au vapotage

Le renoncement au vapotage n'était pas une priorité pour la majorité des gens ayant pris part aux entrevues, et il ne s'agissait pas d'un objectif à long terme pour bon nombre d'entre eux. Les participants et participantes comptaient souvent sur le vapotage pour les empêcher de fumer, considérant cette activité comme une solution moins néfaste entraînant moins d'effets nocifs.

Qu'ils aient ou non indiqué souhaiter arrêter, les gens percevaient différemment la notion d'une tentative de renoncement réussie. Pour certains, il s'agissait de l'abstinence totale, tandis que pour d'autres, il était acceptable de vapoter seulement dans des situations sociales ou de passer progressivement à des produits de vapotage sans nicotine.

On a demandé aux participants et participantes de discuter de leur perception du renoncement au vapotage et en quoi consistait selon eux une tentative réussie. Cette portion des entrevues a suscité des réponses très variées. Certains n'envisageaient pas du tout de cesser de vapoter. Pour eux, le vapotage faisait partie de leur vie et ils comptaient continuer à s'y adonner dans un avenir prévisible.

« Pour moi, arrêter de vapoter n'est pas la solution. Je crois qu'il s'agirait plutôt de trouver une meilleure façon de le faire, peut-être en essayant d'éliminer la nicotine. »

« Pour le moment, je ne songe pas sérieusement à arrêter. »

« J'ai envisagé de réduire ma consommation dans le passé, et j'ai même pensé à arrêter lorsque les médias parlaient abondamment des effets négatifs sur la santé. Mais j'ai l'impression que ce moment est passé pour moi pour le moment. Je ne sais pas ce que me réserve l'avenir, mais pour l'instant, je n'ai pas l'intention d'arrêter. »

« Pour être honnête, je n'ai jamais vraiment songé à arrêter de vapoter. Je ne sais pas pourquoi, mais ce n'est pas le cas. »

Chez ceux qui ont manifesté au moins un certain intérêt pour ce qui est d'un jour arrêter de vapoter, les définitions de la réussite variaient. Pour certains, le renoncement au vapotage signifiait l'abstinence totale de la nicotine ou du vapotage, tandis que pour d'autres, il s'agissait seulement de réduire sa consommation.

Les personnes qui considéraient la réduction comme une finalité ont dit espérer qu'un jour, le vapotage ne ferait plus partie de leur quotidien et qu'elles pourraient vapoter seulement à l'occasion, dans un contexte social. Bon nombre de ceux qui voyaient le renoncement comme un objectif à long terme étaient de cet avis.

« La réussite, ce serait de vapoter après avoir bu quelques verres, mais pas au quotidien. Vapoter seulement dans un contexte social ou pas du tout. »

Plusieurs participants et participantes ont défini le renoncement comme étant une abstinence totale de vapotage, ou encore comme la possibilité de vapoter seulement des liquides sans nicotine au moins à l'occasion. Ceux-ci ont défini la réussite du renoncement de façon objective comme une vie sans vapotage ou sans nicotine.

« La fin de la cigarette et de la nicotine. Ce sera la fin définitive. »

« Nous continuerons de réduire notre consommation puis, nous l'espérons, nous n'utiliserons plus de nicotine et nous arrêterons complètement. »

Certains, surtout chez ceux qui cherchaient plus activement à arrêter, percevaient un renoncement réussi comme la fin de l'état de manque, une meilleure santé, et simplement une vie sans penser du tout à vapoter au quotidien.

« Pour moi, la réussite signifie de prendre soin de moi. J'accorde la priorité à ma santé et à ma famille. Je n'ai plus à me cacher, je n'ai plus à cacher de l'argent pour vapoter. »

« Cela signifie que je peux vivre des situations sociales ou stressantes sans ressentir un état de manque. Si le besoin est toujours là, je peux ignorer et reporter à plus tard. »

« La réussite, c'est de ne plus du tout y penser. »

« Ne rien fumer et ne rien vapoter. Ne pas en ressentir le besoin. »

Aucune intention d'arrêter

La majorité des personnes ayant pris part aux entrevues ont indiqué ne jamais avoir sérieusement essayé d'arrêter de vapoter, et seules quelques-unes avaient déjà tenté de réduire soit la fréquence de leur vapotage ou la teneur en nicotine du liquide utilisé. Certains ont expliqué ne jamais avoir tenté d'arrêter parce qu'ils se servaient du vapotage pour les aider à arrêter de fumer.

« J'ai réduit ma consommation. Je vapotais plus souvent avant. Je m'en sers surtout pour m'aider à arrêter de fumer. »

« Je n'ai encore jamais essayé d'arrêter. J'ai essayé de réduire la concentration en nicotine. À l'heure actuelle, j'utilise du liquide à 16 mg, mais au départ, j'étais à 20 ou 22 mg. »

Tentatives de renoncement antérieures

Chez ceux et celles ayant déjà tenté de renoncer au vapotage, les expériences variaient grandement, certains ayant trouvé facile et bénéfique d'arrêter tandis que d'autres ont été surpris d'éprouver de réelles difficultés.

« J'avais plus de facilité à respirer. »

« La dépendance. Je ne croyais pas avoir autant de difficulté. Je croyais pouvoir arrêter de vapoter, puisque j'avais réussi à arrêter de fumer. »

G. Raisons d'arrêter de vapoter

Même la plupart des participants et participantes n'avaient pas l'intention d'arrêter de vapoter dans l'immédiat, ils considéraient tout de même les risques pour la santé et les coûts comme d'éventuels facteurs pouvant les motiver à arrêter.

Lorsqu'on leur a demandé ce qui pourrait les inciter à renoncer au vapotage, les risques pour la santé se sont dégagés comme thème courant. Certaines personnes ont indiqué qu'elles pourraient être motivées à arrêter si elles-mêmes ou un proche présentaient des ennuis de santé liés au vapotage.

« Peut-être que si je faisais une autre crise cardiaque ou si l'on me diagnostiquait un cancer du poumon, de l'emphysème ou la MPOC. Un autre problème de santé grave pourrait me faire songer à arrêter. »

« Mon beau-frère a reçu un diagnostic de cancer du poumon; c'est à ce moment que j'ai pris ma décision. Je veux avoir complètement arrêté d'ici la fin de l'année. J'ai lu plusieurs articles sur les effets nocifs du vapotage sur l'organisme. »

« La santé est ce qui motive le plus à arrêter. »

« Il y a certains moments où j'ai envie de réduire ma consommation. J'ai parfois des saignements de nez, et je crois que c'est lié au vapotage. »

D'autres ont dit qu'ils pourraient envisager d'arrêter s'ils prenaient connaissance de données démontrant les effets nocifs du vapotage sur la santé. Plusieurs étaient plutôt convaincus que le vapotage est beaucoup moins dangereux que la cigarette, et quelques personnes ne considéraient cela pas du tout nocif.

« Il faudrait que l'on me dise quels sont les risques pour la santé. S'il est prouvé que le vapotage est nocif, je serais plus motivé à arrêter. »

« Il faudrait avant tout que l'on communique un message clair et concis, basé sur des faits et sur la science, selon lequel le vapotage est nocif pour la santé et démontrant un lien direct avec des conséquences sur la santé. Les renseignements dans les médias sont encore tellement imprécis. Je ne veux pas renoncer à quelque chose à moins que cela n'entraîne de réelles conséquences. »

« À moins d'entendre des renseignements importants quant aux risques sur la santé, comme le cancer, je n'ai aucunement besoin de songer à arrêter. J'aime vapoter et je ne vois pas de mal à le faire. »

Le coût pourrait également motiver les gens à arrêter de vapoter. Le vapotage a souvent été comparé à la hausse du prix des cigarettes, et des hausses semblables pour les produits de vapotage pourraient inciter des gens à arrêter.

« Peut-être si cela devenait très cher. »

« Si le prix des dispositifs de vapotage ou des liquides montait en flèche, comme ce fut le cas avec la cigarette, je chercherais probablement une autre option. »

« Je dirais le coût, avec les taxes qui sont ajoutées aux liquides à vapoter. J'ai fait des réserves avant que la taxe n'entre en vigueur. Selon les effets de cette taxe à long terme, le coût pourrait me faire songer à arrêter. »

« Le coût serait le facteur qui m'influencerait le plus. »

« Si le prix augmente encore, cela m'enlèverait l'envie de continuer. »

H. Intentions d'arrêter et méthodes de renoncement

Les participants et participantes qui tentaient de réduire leur consommation ou de renoncer au vapotage ont mentionné diverses stratégies visant à combattre l'état de manque, comme l'activité physique et la méditation. Comme ils étaient très peu nombreux à avoir déjà essayé d'arrêter, aucune tendance ne s'est dégagée en matière de méthodes ou d'outils de renoncement.

On a demandé aux personnes qui vapotaient toujours quelles méthodes elles envisageraient d'utiliser pour tenter d'arrêter de vapoter ou de réduire leur consommation. Le plus souvent, les gens ont dit qu'ils compteraient sur leur volonté ou leur détermination et arrêteraient d'un coup, ou encore qu'ils feraient appel à un traitement de remplacement de la nicotine. La réduction progressive de la concentration en nicotine des liquides utilisés a aussi été mentionnée comme stratégie.

« Je crois que ce serait simplement une question de volonté. Si je tentais sérieusement d'arrêter, je le ferais probablement en diminuant progressivement ma consommation. »

« Si je décidais réellement d'arrêter, je ne remplacerais pas le vapotage par autre chose. Si je dois le faire, je vais y parvenir. »

« J'arrêterais d'un coup. J'ai essayé la modération, la réduction progressive… j'avais réussi à ralentir, mais pas à arrêter. »

« Je ne crois pas que je pourrais arrêter d'un coup; j'aurais peut-être besoin de gomme à mâcher ou de timbres. »

Chez les participants et participantes qui avaient arrêté de vapoter, la notion que « l'esprit l'emporte sur la matière » a été jugée importante, parce que c'est la dépendance mentale et psychologique qui avait rendu le renoncement difficile. Dans ces circonstances, pour arrêter de vapoter, il fallait se concentrer sur d'autres choses et ne plus y penser. Même si le renoncement n'était pas nécessairement facile, les personnes ayant réussi à arrêter étaient fortement convaincues qu'elles ne recommenceraient pas.

« Me tenir occupé et avoir des choses auxquelles penser. Ne pas m'ennuyer, avoir quelque part où aller, passer du temps avec des amis. »

« La motivation personnelle. Le déclic s'est simplement fait. »

I. Soutien pour renoncer au vapotage

On percevait en général le renoncement comme une décision personnelle, découlant principalement de sa propre motivation. Les gens n'envisageaient pas fortement de chercher de l'aide à cette fin, que ce soit auprès de professionnels ou autrement. Certains jugeaient que les membres de leur famille et leur partenaire appuieraient leurs efforts, mais d'autres ressources, comme le counseling ou encore la consultation d'un médecin, ne semblaient pas nécessaires.

« Je crois fermement que se défaire d'une habitude relève d'une décision personnelle, individuelle. Vous avez besoin de soutien, mais, au bout du compte, cela ne concerne que vous. Vous devez vous donner vous-mêmes les moyens de réussir. »

« J'ai entendu parler d'hypnose et d'acupuncture. Je pourrais y avoir recours si je trouve cela trop difficile. Si j'éprouve de la difficulté, je pourrais évaluer ces autres solutions. »

« J'irais chercher de l'aide au besoin. Quelqu'un pour me dire que les envies vont passer et que je peux y arriver. »

Comme les entrevues ont eu lieu en janvier 2023, une question portait sur le rôle des résolutions du Nouvel An dans le renoncement au vapotage. Le fait d'arrêter de vapoter comme résolution du Nouvel An intéressait très peu les participants et participantes, qui ne voyaient pas de telles résolutions comme un outil utile au renoncement.

« Non; s'il y a bien une chose que je refuse de faire, c'est cette idée de "nouvelle année, nouveau départ". »

« C'est tout à fait irrationnel. « Il n'y a aucune différence entre la veille du Nouvel An et vendredi soir, non? »

J. Facteurs incitant à continuer de vapoter

Lorsqu'on leur a demandé quelle était la principale raison pour laquelle ils vapotaient toujours, les participants et participantes ont le plus souvent mentionné le faire par plaisir, par habitude ou dépendance, pour soulager leur stress ou comme moyen d'arrêter de fumer. Certains ont fait état d'une dissonance cognitive, c'est-à-dire qu'ils ignoraient pourquoi ils continuaient de vapoter si ce n'était que par habitude, puisqu'ils étaient conscients des effets nocifs sur la santé.

« Parce que je n'ai pas trouvé de moyen de renoncer entièrement à la cigarette. »

« C'est surtout par habitude… c'est une façon de me détendre. Il s'agit d'un moment pour moi, même si ce n'est que quelques minutes. »

« Vapoter m'empêche parfois de devenir irritable. Ça fait mieux passer les choses. J'ai hâte de vapoter, et cela atténue mon anxiété. »

« Seulement par plaisir. Un sentiment de bien-être et de détente. »

« Je ne peux même pas vous dire pourquoi, cela n'a aucun sens. Cela coûte 20 $. Je n'ai pas les moyens de dépenser pour cela. »

K. Accès aux produits de vapotage

Les participants et participantes ont mentionné plusieurs façons dont ils s'adapteraient s'il leur était impossible de se procurer des dispositifs ou des liquides de vapotage, mais la majorité estimait pouvoir trouver une quelconque façon d'accéder à de tels produits, par exemple en les empruntant à un ami, en se déplaçant plus loin pour les acheter, en les commandant en ligne ou en les achetant de façon illégale. Quelques personnes ont dit qu'elles profiteraient de cette occasion pour arrêter, ou encore qu'elles attendraient tout simplement que les produits soient de nouveau offerts. D'autres sources de nicotine, comme les timbres ou la gomme à mâcher, ont aussi été relevées à quelques reprises, et plusieurs ont avancé qu'ils recommenceraient à fumer la cigarette s'ils ne pouvaient vapoter.

« Si j'avais de la difficulté, je me tournerais probablement vers le marché noir. »

« C'est difficile à dire. Je recommencerais peut-être à fumer, même si je n'en ai pas du tout envie. Je ferais de mon mieux pour ne pas que cela se produise. »

« Ce serait un bon moment pour arrêter. »

« Je ne sais pas du tout. Je devrais trouver d'autres moyens d'obtenir ma dose de nicotine. »

« Je ne vais pas déployer de grands efforts pour me procurer des dispositifs de vapotage. J'arrêterais simplement. Je ne serais pas prêt à fournir des efforts. »

L. Dernières observations

À la fin de l'entrevue, les participants et participantes ont été invités à ajouter tout autre chose que Santé Canada devrait savoir au sujet du vapotage. Ils étaient souvent partagés entre le désir que Santé Canada comprenne l'importance du vapotage comme moyen de renoncer à la cigarette et la nécessité de protéger les jeunes contre cette habitude. Plusieurs croyaient fermement que le gouvernement ne devrait pas interdire ou taxer les dispositifs et saveurs ni en restreindre l'accès, puisque ces produits se sont avérés des outils efficaces pour les aider à réduire leur usage du tabac ou à arrêter de fumer, mais ils trouvaient aussi important d'empêcher les jeunes de commencer à vapoter. À cette fin, on a suggéré d'accroître les publicités s'adressant aux jeunes et de déployer des efforts pour déterminer comment ceux-ci se procurent des liquides et des dispositifs de vapotage afin de trouver des moyens plus efficaces de leur restreindre l'accès à ces produits sans toutefois empêcher les adultes de les utiliser pour arrêter de fumer.

« Je veux principalement qu'ils sachent qu'il s'agit d'un moyen extrêmement efficace pour les gens d'abandonner la cigarette. Je crois que les enfants vont expérimenter. Les limites d'âge sont selon moi efficaces. Mais je ne crois pas que le vapotage est l'ennemi ici, c'est plutôt la cigarette. »

« Cela m'a aidé à arrêter de fumer… Personnellement, je m'inquiète plutôt des enfants. Ils commencent à vapoter parce qu'ils trouvent que c'est "cool", alors qu'ils n'ont jamais fumé la cigarette de leur vie. »

« Je crois que les règlements sur le vapotage devraient être plus stricts, surtout pour les mineurs. Lorsque je vois des enfants à l'école, je suis surpris de l'année ou de l'âge auxquels ils commencent à vapoter et je me demande comment ils se sont procuré ces produits. Je crois donc que Santé Canada devrait mettre en place et faire appliquer des règlements plus stricts. »

« Je sais que ça semble être un problème chez les jeunes, qui commencent à vapoter. Mais je ne vois rien de mal à ce qu'un ancien fumeur de 70 ans souhaite vapoter. »

Quelques personnes ont aussi mentionné que le gouvernement devrait commanditer davantage d'études afin de découvrir les possibles effets nocifs du vapotage, se disant souvent perplexes ou incertaines quant à la gravité réelle du vapotage sur la santé.

« À l'heure actuelle, je ne sais pas vraiment ce qui est vrai. Ils devraient peut-être publier des études vraiment convaincantes pour montrer aux gens que, oui, il vaut mieux vapoter que fumer la cigarette, mais il vaudrait probablement encore mieux ne pas vapoter du tout. »

« Je suppose qu'il pourrait y avoir plus d'études, parce que je sais que, dans le cas de la cigarette, le goudron se colle aux poumons et resserre les vaisseaux sanguins. C'est pour cette raison que j'ai fait une crise cardiaque, mais il n'y a pas de goudron avec le vapotage. Alors quels sont les dangers de vapoter? Je suppose donc qu'il faudrait plus d'études. »

Annexe A : Méthodologie de la phase quantitative

1. Conception et pondération de l'échantillon

Le volet quantitatif de ce projet de recherche consistait en deux sondages à échantillon récurrent :

1. Deuxième vague de sondages auprès d'un échantillon récurrent : Un sondage en ligne quantitatif auprès d'un échantillon récurrent de 693 Canadiens et Canadiennes sélectionnés parmi les 4 815 personnes âgées de 15 ans et plus qui avaient répondu au sondage de référence de 2022 (première vague) et qui vapotaient à ce moment. Ce sondage s'est déroulé du 15 décembre 2022 au 22 janvier 2023.
2. Troisième vague de sondages auprès d'un échantillon récurrent : Un deuxième sondage quantitatif en ligne a été mené auprès d'un échantillon récurrent de 379 Canadiens et Canadiennes ayant pris part à la deuxième vague de sondages. Ce sondage s'est déroulé du 6 avril au 1^er juin 2023.

Le sondage de référence sur le vapotage (première vague) s'est déroulé au printemps 2022 sous la forme d'un sondage national en ligne auprès de 4 815 Canadiens et Canadiennes de 15 ans et plus qui vapotaient régulièrement au moment de leur participation. L'échantillon utilisé lors de ce sondage de référence est à la base de la présente étude quantitative.

Les deuxième et troisième vagues ont fait appel à une approche par échantillon récurrent, tentant de reprendre contact avec toutes les personnes ayant participé à la vague précédente (c'est-à-dire que les participants de la deuxième vague ont été sélectionnés à partir de l'échantillon de la première, tandis que ceux de la troisième vague ont été sélectionnés à partir de l'échantillon de la deuxième). Il convient de souligner que l'échantillon initial a été sélectionné de façon à (a) représenter le plus possible la population qui vapote actuellement selon l'âge, le genre et la province et (b) maximiser le sous-échantillon de jeunes (de 15 à 19 ans) et de jeunes adultes (de 20 à 24 ans) qui vapotent afin de permettre une analyse adéquate dans les vagues subséquentes (malgré le phénomène d'attrition attendu).

Pour pouvoir inclure des jeunes âgés de moins de 18 ans, une invitation a été envoyée à des panellistes dont le profil indiquait qu'ils étaient les parents d'un enfant âgé de 15 à 17 ans. Ces panellistes ont par la suite dû consentir à ce que leur enfant participe à l'étude. L'enfant a pu, à partir de ce moment, répondre au sondage. Cette étape a été incluse à chacune des vagues afin de veiller au renouvellement du consentement des parents. Il convient de noter que l'âge dans chacune des vagues du sondage est celui indiqué lors du sondage de référence de 2022.

Les données de la deuxième vague ont été pondérées en fonction de l'âge, du genre et de la région de façon à représenter la population qui vapote selon l'ECTN 2020. Les données de la troisième vague n'ont pas été pondérées en raison de la petite taille de l'échantillon, de façon à éviter de fausser les réponses individuelles. Cette décision de ne pas pondérer l'échantillon de la troisième vague a fait augmenter la proportion de répondants et répondantes de 25 ans et plus, entraînant une baisse correspondante des 15 à 19 ans, et a donné lieu à un changement dans la proportion des genres, les femmes étant quelque peu surreprésentées dans la vague 3.

Le profil démographique complet présenté au début du présent rapport démontre que les échantillons des deuxième et troisième vagues de l'étude étaient très semblables pour la majorité des variables, y compris la région.

Remarque : Le pourcentage de Canadiens et Canadiennes de 15 ans et plus qui vapotent actuellement est de 3,4 % à l'échelle nationale (selon les données de l'Enquête canadienne sur le tabac et la nicotine [ECTN] de 2020). Puisque les répondants et répondantes au sondage en ligne ont été recrutés à partir d'un panel à participation volontaire, l'échantillon est non probabiliste et aucune marge d'erreur ne peut être calculée. Les pourcentages rapportés ne peuvent être généralisés à d'autres groupes que l'échantillon à l'étude; il est donc impossible de tirer des inférences statistiques officielles entre l'échantillon et la population cible élargie qu'il vise à représenter.

2. Conception du questionnaire

Environics a travaillé de concert avec Santé Canada afin de mettre au point des questionnaires permettant d'assurer que les objectifs de la recherche sont remplis et les questions, bien formulées. Les questionnaires ont également été conçus de façon à respecter les normes du gouvernement fédéral en matière de recherche sur l'opinion publique. Une fois approuvés par Santé Canada, ils ont été traduits en français. La version définitive du questionnaire de la deuxième vague se trouve à l'annexe C, tandis que celle du questionnaire de la troisième vague est à l'annexe D.

3. Préenquête

Avant le lancement des deuxième et troisième vagues de sondages, Environics a fourni des liens tests à Santé Canada vers les versions dans chacune des langues, puis a apporté des changements en fonction des commentaires reçus. Une préenquête a ensuite été effectuée dans les deux langues officielles. Pour ce faire, Environics a sélectionné un nombre limité de dossiers et a effectué un prélancement dans chaque langue. Ces sondages préliminaires se terminaient par des questions d'approfondissement standard du gouvernement du Canada afin de s'assurer que la durée et le langage du sondage étaient appropriés. La préenquête de la vague 2 s'est déroulée le 15 décembre 2022, et 105 personnes y ont répondu (102 en anglais et 3 en français). La préenquête de la vague 3 s'est déroulée le 6 avril 2023, et 40 personnes y ont répondu (38 en anglais et 2 en français). Aucun changement ne s'est avéré nécessaire à la suite de ces préenquêtes.

4. Travail sur le terrain

Le sondage en ligne de la deuxième vague s'est déroulé du 15 décembre 2022 au 22 janvier 2023, et il fallait en moyenne 15,10 minutes pour y répondre. Celui de la troisième vague a été mené du 6 avril au 1^er juin 2023, et il fallait en moyenne 16,33 minutes pour y répondre. Les sondages ont été effectués par Environics dans un environnement de sondage Web sécurisé doté de toutes les caractéristiques requises. Les analystes de données d'Environics ont programmé les questionnaires avant de soumettre ceux-ci à des tests approfondis afin d'assurer l'exactitude de l'organisation et de la collecte des données. Cette validation a permis de garantir que le processus de saisie des données était conforme à la logique de base du sondage. Le système de collecte de données a pris en charge les invitations, les quotas et les réponses aux questionnaires (l'enchaînement des questions et les intervalles valides). L'échantillon utilisé provenait du panel de Maru, un fournisseur de confiance. De plus, certains répondants et répondantes de la première vague qui ne faisaient plus partie du panel de Maru ont été joints directement lorsqu'ils avaient fourni une adresse courriel et qu'ils avaient consenti à ce que l'on communique de nouveau avec eux lors du sondage précédent.

Environics a assumé la responsabilité générale de tous les aspects du sondage sur le terrain. Les sondages ont été effectués selon les étapes suivantes :

• Environics a programmé les sondages en ligne, qu'elle a hébergés sur un serveur sécurisé. Toutes les données ont été stockées sur des serveurs et serveurs de sauvegarde canadiens situés et seulement accessibles au Canada et physiquement indépendants de toute autre base de données, directement ou indirectement, situées à l'extérieur du Canada.
• Des invitations comprenant un lien URL unique (de façon à n'accepter qu'une seule version du sondage par personne) ont été envoyées à tous les membres du panel. Les personnes n'ayant pas répondu ont reçu des rappels périodiques pour les encourager à participer.
• Un soutien technique était offert aux participants et participantes au sondage en ligne en cas de besoin. Des mesures ont été prises afin d'assurer (et de garantir) la confidentialité et l'anonymat complets des réponses au sondage.
• Toutes les réponses aux sondages ont été saisies électroniquement à mesure qu'elles étaient soumises et regroupées dans un fichier de données électronique qui a ensuite été codé et analysé (y compris pour les questions ouvertes).

Tous les répondants et répondantes ont eu la possibilité de répondre au sondage dans la langue officielle de leur choix. Tous ont aussi été avisés que la recherche était commanditée par le gouvernement du Canada, que leur participation se faisait sur une base volontaire et que les renseignements recueillis étaient protégés en vertu des lois sur la protection de la vie privée.

Les répondants et répondantes au sondage, sélectionnés à partir de panels de personnes ayant accepté de participer à des sondages en ligne, ont été récompensés pour avoir pris part au sondage selon le programme incitatif du panel. La récompense a été structurée de façon à refléter la durée du sondage et la nature de l'échantillon.

L'ensemble du travail de recherche a été effectué en conformité avec les meilleures pratiques de l'industrie, notamment les Normes pour la recherche sur l'opinion publique effectuée par le gouvernement du Canada – Sondages en ligne (https://www.tpsgc-pwgsc.gc.ca/rop-por/enligne-online-fra.html), de même qu'avec les lois fédérales applicables (Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques, ou LPRPDE). Environics est l'un des membres fondateurs du Conseil de recherche et d'intelligence marketing canadien (CRIC) et a inscrit le sondage auprès du Service de vérification des recherches du CRIC. Celui-ci permet au public de vérifier la légitimité d'un sondage, de se renseigner sur les sondages en général et de déposer une plainte. Pour en savoir plus sur le CRIC : https://www.canadianresearchinsightscouncil.ca/?lang=fr

L'erreur due à la non-réponse résulte de l'impossibilité d'interroger les personnes admissibles au sondage. Dans un tel cas, le biais de non-réponse représente la différence entre les réponses des participants et participantes admissibles qui sont invités à participer et celles des personnes qui ont répondu au sondage. Environics a fait tout son possible pour limiter les erreurs de non-réponse en s'assurant qu'un échantillon équilibré de personnes qui vapotent était invité au sondage et en utilisant des quotas.

L'erreur de mesure est une erreur ou un biais qui se produit lorsque les sondages ne mesurent pas ce pour quoi ils ont été conçus. Ce type d'erreur résulte de lacunes sur le plan de l'instrument, de la formulation des questions, des erreurs de traduction, de l'ordre des questions, de l'enchaînement, des choix de réponse, etc. Environics et Santé Canada ont conçu un questionnaire qui limite ce type d'erreur.

Prise en compte de l'accessibilité pour le sondage en ligne. Les personnes qui participent à des études sont diversifiées, et Environics s'efforce à ce que la mise en forme de ses sondages permette d'offrir une expérience conviviale pour tous. Nous avons configuré nos sondages en ligne de façon à ce que les lecteurs d'écran puissent offrir une meilleure expérience aux personnes qui présentent un handicap. Nous testons nos sondages en ligne de façon exhaustive en faisant appel à des techniques reconnues par l'industrie et en utilisant des lecteurs d'écran. Environics s'assure que ses sondages en ligne sont conformes aux Directives pour l'accessibilité aux contenus Web.

5. Codage et dépouillement des données

Après la collecte des données, mais avant leur analyse, des analystes ont procédé à un processus de nettoyage et de validation des données, conformément aux normes les plus rigoureuses du secteur. Les réponses aux questions ouvertes ont été codées, et Environics a mis sur pied des tableaux croisés de concert avec le chargé de projet. Les tableaux de données ont été soumis en format CSV.

Les données tirées du sondage de la deuxième vague ont été pondérées en fonction de l'âge, du genre et de la région de façon à ce que l'échantillon soit le plus représentatif possible de cette population selon les plus récentes informations du gouvernement du Canada (pourcentage de personnes qui vapotent tiré de l'ECTN de 2020). Après consultation avec les responsables du projet à Santé Canada, la décision de ne pas pondérer les données de la troisième vague a été prise.

Les différences entre les sous-groupes sont relevées en fonction des résultats du test statistique Z avec une probabilité de 95 % pour la comparaison des pourcentages, et en fonction des résultats du test bilatéral T avec une probabilité de 95 % pour la comparaison des moyennes. Les comparaisons reposent sur les différences entre les sous-groupes exclusifs, et non sur les différences par rapport au total ou à des groupes qui se chevauchent.

La nature d'un échantillon récurrent vient quelque peu compliquer l'analyse des données entre les vagues, notamment en ce qui a trait aux différences entre les sous-groupes. En raison de la taille de l'échantillon, qui est réduite d'une vague à l'autre, et des changements de comportement chez les répondants et répondantes, certaines associations peuvent être effectuées dans une vague, mais pas dans l'autre. Indépendamment de la présence ou non de ces associations, les différences statistiques entre les sous-groupes sont mentionnées lorsqu'elles sont jugées importantes et pertinentes pour l'analyse.

6. Taux de réponse

Les taux de réponse au sondage sont présentés dans le tableau ci-dessous.

Annexe B : Méthodologie de la phase qualitative

Les entrevues individuelles ont été menées du 4 janvier au 1^er février 2023. Le volet qualitatif a été conçu pour permettre de mieux comprendre les facteurs qui provoquent des changements dans les habitudes de vapotage, y compris les tentatives d'abandon et le renoncement, de même que le lien entre le vapotage et l'usage du tabac. Compte tenu de la nature potentiellement délicate du sujet, le format d'entrevues individuelles a été choisi, puisqu'il permet d'explorer de façon plus approfondie les habitudes d'usage du tabac dans un environnement favorisant la confiance et les discussions sincères. Les participants et participantes aux entrevues ont été sélectionnés à partir de l'échantillon du sondage de la deuxième vague, le recrutement ayant été intégré au questionnaire du sondage quantitatif. Le questionnaire de recrutement est joint au présent rapport à la fin du questionnaire de la vague 2, à l'annexe C.

1. Conception de l'échantillon

Un total de 39 entrevues ont été réalisées, soit 35 en anglais et 4 en français. Pour cerner les facteurs associés à une tentative de renoncement au vapotage réussie comparativement à une tentative ratée, on souhaitait que la moitié des entrevues soient réalisées auprès de personnes dont le vapotage de liquides avec nicotine avait augmenté, et l'autre moitié, auprès de personnes dont le vapotage avec nicotine avait diminué. Toutefois, comme les habitudes de vapotage sont demeurées relativement stables entre les vagues, il n'a pas été possible d'exclure complètement les personnes qui n'avaient ni augmenté ni réduit leur consommation. Tout a été mis en œuvre pour privilégier les invitations aux personnes ayant réduit ou augmenté la fréquence de leur vapotage. Parmi les personnes ayant pris part à une entrevue, 12 avaient réduit la fréquence de leur vapotage, 5 l'avaient augmentée, et les 22 autres vapotaient à la même fréquence de la première à la deuxième vague. Aucun autre quota n'a été fixé.

Pour encourager les gens à participer, une somme de 125 $ était versée à tous ceux ayant pris part à l'exercice.

2. Recrutement

Le recrutement pour les entrevues s'est fait par l'intermédiaire du sondage en ligne de la deuxième vague. Celui-ci comprenait une section servant à la sélection pour les entrevues qualitatives ainsi qu'une invitation à y participer. Le questionnaire de recrutement comprenait des questions standards visant à confirmer que les participants et participantes répondaient bien aux critères conformément aux exigences du gouvernement du Canada :

• Ils devaient répondre à tous les critères précisés pour l'étude, comme de vapoter régulièrement lors du sondage de référence.
• Aucun participant (ni aucun membre du ménage ou de la famille immédiate) ne devait travailler dans un domaine lié de près ou de loin avec le sujet de l'étude, dans un ministère ou un organisme du gouvernement connexe, en publicité, en étude de marché, en relations publiques ou dans les médias (radio, télévision, journaux, production cinématographique ou vidéographique, etc.). Les personnes ayant travaillé dans ces domaines au cours des cinq dernières années ont aussi été exclues.
• Puisque l'étude était sous forme d'entrevues individuelles en profondeur et que le recrutement s'est fait à partir de l'échantillon d'un sondage, les relations entre les participants ne posaient pas problème.
• Aucun participant recruté ne devait avoir pris part à une séance d'étude qualitative au cours des six derniers mois.
• Aucun participant recruté ne devait avoir pris part à plus de quatre séances d'étude qualitative au cours des cinq dernières années.

Les données provenant des répondants et répondantes au sondage qui étaient admissibles et qui ont choisi de prendre part au volet qualitatif ont été extraites dans un fichier contenant les coordonnées, les renseignements démographiques de base et les réponses à des questions clés du sondage visant à déterminer les tentatives de renoncement, ainsi que les réponses aux questions de sélection. L'équipe de recherche d'Environics s'est servie de ce fichier pour recruter les personnes admissibles aux entrevues.

S'appuyant sur le fichier extrait du sondage initial, Environics Research a envoyé directement aux répondants et répondantes admissibles un courriel les invitant à participer à une entrevue. Le texte de l'invitation était formulé de façon à inclure des renseignements essentiels au sujet de l'étude de façon à vaincre les réticences, tout en assurant le maintien de la confidentialité.

Les invitations ont été transmises selon la priorité, en fonction des quotas ciblés pour la région, la langue et les tentatives de renoncement. Au total, 125 personnes ont été invitées à prendre part à une entrevue, 45 ont fixé une date pour celle-ci et 39 y ont pris part.

3. Entrevues

Au total, 39 entrevues ont été réalisées entre le 4 janvier et le 1^er février. Les entrevues devaient durer moins de 30 minutes, mais les discussions se sont souvent poursuivies au-delà du temps prévu.

Environics a rédigé une première version du guide de discussion, puis l'a transmise à Santé Canada aux fins de révision et d'approbation. Le guide abordait notamment les facteurs provoquant des changements dans les habitudes de vapotage (comme le stress et l'abandon du tabac) ainsi que les obstacles au changement. Les entrevues ont été menées par l'intermédiaire d'une plateforme en ligne appelée Recollective, qui permettait aux gens de fixer la date et l'heure de leur propre entrevue, au moment qui leur convenait le mieux. Les entrevues pouvaient se dérouler en anglais ou en français.

Au début de chaque entrevue, la personne à l'animation confirmait le consentement à poursuivre et vérifiait leur identité et leur admissibilité. Les séances ont été enregistrées avec l'autorisation des participants et participantes et transcrites automatiquement par la plateforme Recollective. Toutes les données issues des entrevues ont été stockées de façon sécurisée sur des serveurs situés au Canada. Les enregistrements ont été transcrits, puis supprimés immédiatement à la fin de chaque séance. Les transcriptions ont été fournies à Santé Canada sans aucun renseignement identificatoire.

Annexe C : Questionnaire de la vague 2

Santé Canada

Étude longitudinale sur le vapotage, automne 2022/printemps 2023

Questionnaire de la vague 2

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Veuillez choisir la langue dans laquelle vous préférez répondre au sondage / Please select your preferred language for completing the survey.

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Renseignements généraux

INVITATION POUR LES PARENTS ET LES TUTEURS LÉGAUX DES RÉPONDANTS DE 15 À 17 ANS

Plus tôt cette année, vous avez permis à votre adolescent de 15, 16 ou 17 ans de prendre part à un important sondage sur le vapotage mené par Santé Canada. Nous lui sommes très reconnaissants de sa participation et nous aimerions en savoir davantage sur ses opinions à cet égard.

Cette fois encore, ce sondage durera environ 15 minutes. Les commentaires recueillis seront utilisés par Santé Canada pour mettre en place une réglementation sur le vapotage et pour élaborer du matériel d'information du public.

Puisque la confidentialité des réponses fournies par les participants est importante dans le cadre de ce sondage, nous vous demandons de vous assurer que votre adolescent y prendra part dans un endroit où ses réponses ne pourront pas être vues par d'autres personnes. Toutes les réponses fournies demeureront anonymes et confidentielles.

Comment fonctionne le sondage en ligne?

• Votre enfant est invité à nous faire part de son opinion sur le vapotage.
• La participation de votre enfant à cette étude est entièrement volontaire.
• Votre décision de permettre ou non à votre enfant de participer à ce sondage n'aura aucune conséquence sur vos relations avec le gouvernement du Canada.

Qu'adviendra-t-il des renseignements personnels de votre enfant?

• Les renseignements personnels que votre enfant communiquera à Santé Canada seront traités conformément à la Loi sur la protection des renseignements personnels et recueillis sous l'autorité de l'article 4 de la Loi sur le ministère de la Santé, en vertu de la Directive sur les pratiques relatives à la protection de la vie privée du Conseil du Trésor. Nous recueillerons uniquement les renseignements nécessaires à la réalisation de notre projet de recherche.
• Objectif de la collecte de renseignements : Nous devons recueillir certains des renseignements personnels de votre enfant, par exemple ses caractéristiques démographiques (âge, sexe), pour être en mesure de mieux comprendre le sujet à l'étude. Les réponses de votre enfant seront toutefois regroupées avec celles des autres participants à des fins d'analyse et de rédaction du rapport; l'identité de votre enfant ne sera jamais révélée.
• Pour en savoir plus : Le processus de collecte des renseignements personnels est décrit dans le Fichier de renseignements personnels ordinaires pour les communications publiques – POU 914, sur le site Info Source, accessible en ligne à l'adresse infosource.gc.ca.
• Les droits de votre enfant en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels : En plus de protéger les renseignements personnels de votre enfant, la Loi sur la protection des renseignements personnels autorise ce dernier à demander l'accès à ces renseignements et à voir à ce qu'ils soient corrigés au besoin. Les renseignements personnels de votre enfant seront recueillis, utilisés, conservés et divulgués par Environics conformément à la loi provinciale applicable en matière de protection de la vie privée ou à la Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques (LPRPDE). Veuillez cliquer ici pour consulter la politique de confidentialité d'Environics.
• Les réponses que votre enfant fournira dans le cadre de ce sondage demeureront anonymes et ne lui seront en aucun cas directement attribuées.

Que se passera-t-il à la suite du sondage?

• Le rapport final, rédigé par Environics, pourra être consulté par la population sur le site de Bibliothèque et Archives Canada http://www.bac-lac.gc.ca/.

Pour toute question au sujet de ce sondage, veuillez communiquer avec Environics, à l'adresse stephanie.coulter@environics.ca.

Si vous acceptez que votre enfant prenne part à ce sondage, veuillez lui fournir le lien vers ce dernier.

Votre adolescent peut également accéder au sondage en copiant l'adresse URL suivante dans la fenêtre de son navigateur :

Nous vous remercions de votre soutien dans le cadre de cette importante recherche.

LE LIEN MÈNE À LA SECTION « INTRODUCTION POUR TOUS LES RÉPONDANTS » CI-DESSOUS

TOUS LES RÉPONDANTS

Plus tôt cette année, vous avez pris part à un sondage sur le vapotage mené par Santé Canada. Nous vous remercions d'y avoir participé et aimerions en savoir davantage sur vos opinions à cet égard, que vous vapotiez ou non actuellement.

Cette fois encore, ce court sondage de 15 minutes est mené par Environics, une société canadienne de recherche sur l'opinion publique, pour le compte de Santé Canada. Les commentaires recueillis seront utilisés par Santé Canada pour mettre en place une réglementation sur le vapotage et pour élaborer du matériel d'information du public.

Certaines des questions sont semblables ou identiques à celles du premier sondage. Nous vous demandons d'y répondre en fonction de ce que vous pensez ou de ce que vous faites à l'heure actuelle, sans tenir compte de vos réponses précédentes.

RÉPONDANTS DE 15 À 17 ANS SEULEMENT : Comme nous l'avons fait plus tôt cette année, nous avons demandé à ton parent ou à ton tuteur légal s'il t'autorisait à participer à cette étude des plus importantes. Ta participation est entièrement volontaire; il t'appartient donc de décider si tu souhaites répondre à nos questions. Nous espérons toutefois que tu le feras! Tu peux répondre au sondage sur ton ordinateur, ton portable, ta tablette ou ton téléphone. Tu peux mettre un terme à ta participation à tout moment si tu ne te sens pas à l'aise de répondre, ou encore choisir de ne pas répondre à certaines questions. Tes réponses ne seront pas montrées à tes parents, à tes tuteurs légaux, à tes enseignants ou à toute autre personne; nous te demandons donc de répondre le plus honnêtement possible.

Comment fonctionne le sondage en ligne?

• Vous êtes invité à nous faire part de votre opinion sur le vapotage.
• Votre participation à cette étude est entièrement volontaire.
• Votre décision de participer ou non à ce sondage n'aura aucune conséquence sur vos relations avec le gouvernement du Canada.

Qu'adviendra-t-il de vos renseignements personnels?

• Les renseignements personnels que vous communiquerez à Santé Canada seront traités conformément à la Loi sur la protection des renseignements personnels et recueillis sous l'autorité de l'article 4 de la Loi sur le ministère de la Santé en vertu de la Directive sur les pratiques relatives à la protection de la vie privée du Conseil du Trésor. Nous recueillerons uniquement les renseignements nécessaires à la réalisation de notre projet de recherche.
• Objectif de la collecte de renseignements : Nous devons recueillir certains de vos renseignements personnels, par exemple vos caractéristiques démographiques (âge, sexe), pour être en mesure de mieux comprendre le sujet à l'étude. Vos réponses seront toutefois regroupées avec celles des autres participants à des fins d'analyse et de rédaction du rapport; votre identité ne sera jamais révélée.
• Pour en savoir plus : Le processus de collecte des renseignements personnels est décrit dans le Fichier de renseignements personnels ordinaires pour les communications publiques - POU 914, sur le site Info Source, accessible en ligne à l'adresse infosource.gc.ca.
• Vos droits en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels : En plus de protéger vos renseignements personnels, la Loi sur la protection des renseignements personnels vous autorise à demander l'accès à ces renseignements et à voir à ce qu'ils soient corrigés au besoin. Vos renseignements personnels seront recueillis, utilisés, conservés et divulgués par Environics conformément à la législation provinciale applicable en matière de protection de la vie privée ou à la Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques (LPRPDE). Veuillez cliquer ici pour consulter la politique de confidentialité d'Environics.
• Les réponses que vous fournirez dans le cadre de ce sondage demeureront anonymes et ne vous seront en aucun cas directement attribuées.

Que se passera-t-il à la suite du sondage?

• Le rapport final, rédigé par Environics, pourra être consulté par la population sur le site de Bibliothèque et Archives Canada http://www.bac-lac.gc.ca/.

Pour toute question au sujet de ce sondage, veuillez communiquer avec Environics, à l'adresse stephanie.coulter@environics.ca.

[PASSER AU QUESTIONNAIRE DE RECRUTEMENT]

<NOTE DE PROGRAMMATION : Toutes les questions sont obligatoires.>

Admissibilité/sélection

S1. [QUESTION SUPPRIMÉE; INSÉRER LA RÉPONSE DE LA VAGUE 1]

S2. [QUESTION SUPPRIMÉE; INSÉRER LA RÉPONSE DE LA VAGUE 1]

S3. [QUESTION SUPPRIMÉE; déterminer avec le code postal, INSÉRER LA RÉPONSE DE LA VAGUE 1 COMME VARIABLE DISTINCTE]

A. Statut de vapoteur

Les produits de vapotage comprennent divers produits qui contiennent un élément chauffant produisant, à partir d'un liquide, un aérosol pouvant être inhalé au moyen d'un embout buccal. Ils incluent un éventail de dispositifs, par exemple les similicigarettes, les appareils à réservoir et les vaporisateurs modifiés.

A1. [QUESTION SUPPRIMÉE]

A2. Au cours des 30 derniers jours, à quelle fréquence avez-vous utilisé un produit de vapotage avec ou sans nicotine? (Veuillez exclure le vapotage de cannabis.) Était-ce :

• 01 - Tous les jours
• 02 - Au moins une fois par semaine, mais pas tous les jours
• 03 - Au moins une fois dans le dernier mois, mais moins d'une fois par semaine
• 04 - Pas du tout

[REMARQUE :

• ONT VAPOTÉ AU COURS DES 30 DERNIERS JOURS (30DJ) : A2 = 1,2,3
• VAPOTENT RÉGULIÈREMENT : A2 = 1,2
• VAPOTENT À L'OCCASION : A2 = 2,3
• SONT D'ANCIENS VAPOTEURS : A2 = 4]

A2b. [SI A2 = 2,3] Combien de jours au cours des 30 derniers jours avez-vous vapoté des liquides avec ou sans nicotine? (Veuillez exclure le vapotage de cannabis.)

• [...] jours [FOURCHETTE DE 1 À 30]

A2c. [ONT VAPOTÉ AU COURS DES 30DJ] Pensez aux 30 derniers jours; avez-vous vapoté seulement lorsque vous étiez seul(e), seulement en compagnie d'autres personnes, ou les deux?

1. Seulement alors que j'étais seul(e)
2. Principalement seul(e), mais parfois avec d'autres
3. À peu près aussi souvent seul(e) qu'en compagnie d'autres personnes
4. Parfois seul(e), mais principalement avec d'autres
5. Seulement en compagnie d'autres personnes

A2d. [SI A2c = 02-05] Lorsque vous avez vapoté en compagnie d'autres personnes au cours des 30 derniers jours, où vous trouviez-vous? Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.

1. Au travail (à l'exclusion du travail à domicile)
2. À l'école (à l'exclusion des études à la maison)
3. À la maison
4. Dans une voiture
5. Chez un ami
6. Dans un lieu public (p. ex., dans un parc, au restaurant, sur le trottoir)

88. Autre (veuillez préciser)

A2e. [SI A2c = 01-04] Lorsque vous avez vapoté seul(e) au cours des 30 derniers jours, où vous trouviez-vous? Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.

1. Au travail (à l'exclusion du travail à domicile)
2. À l'école (à l'exclusion des études à la maison)
3. À la maison
4. Dans une voiture
5. Chez un ami
6. Dans un lieu public (p. ex., dans un parc, au restaurant, sur le trottoir)
7. Autre (veuillez préciser)

A3. [DEMANDER À TOUS] Êtes-vous satisfait(e) de votre vie en général en ce moment? Veuillez répondre à l'aide d'une échelle de 0 à 10, où 0 signifie que vous êtes très insatisfait(e) et 10, que vous êtes très satisfait(e).

0. Très insatisfait(e)

10. Très satisfait(e)

[NOUVELLE PAGE]

[QUESTIONS POUR CEUX QUI ONT VAPOTÉ AU COURS DES 30DJ – A2 = 1,2,3]

REMARQUE : Les questions suivantes au sujet des habitudes et des préférences à l'égard du vapotage feront uniquement référence aux liquides de vapotage avec ou sans nicotine, et non à ceux contenant du cannabis/de la marijuana/du THC.

B. Fréquence, antécédents et niveau de consommation

B1. Lequel des énoncés suivants décrit le mieux la fréquence à laquelle vous avez vapoté des liquides avec nicotine au cours des 30 derniers jours? (Veuillez exclure le vapotage de cannabis.)

1. J'en ai vapoté tous les jours
2. J'en ai vapoté au moins une fois par semaine, mais pas tous les jours
3. J'en ai vapoté moins d'une fois par semaine, mais au moins une fois dans les 30 derniers jours
4. Jamais

B2. Lequel des énoncés suivants décrit le mieux la fréquence à laquelle vous avez vapoté des liquides sans nicotine au cours des 30 derniers jours? (Veuillez exclure le vapotage de cannabis.)

1. J'en ai vapoté tous les jours
2. J'en ai vapoté au moins une fois par semaine, mais pas tous les jours
3. J'en ai vapoté moins d'une fois par semaine, mais au moins une fois dans les 30 derniers jours
4. Jamais

B3. Lequel des énoncés suivants décrit le mieux la fréquence à laquelle vous avez vapoté des liquides, sans savoir s'ils contenaient de la nicotine ou non, au cours des 30 derniers jours? (Veuillez exclure le vapotage de cannabis.)

1. J'en ai vapoté tous les jours
2. J'en ai vapoté au moins une fois par semaine, mais pas tous les jours
3. J'en ai vapoté moins d'une fois par semaine, mais au moins une fois dans les 30 derniers jours
4. Jamais

[PROGRAMMATION - AUCUN SONDAGE TERMINÉ ICI]

B4. [SI QB1 = 01-03] Combien de temps après votre réveil vapotez-vous habituellement un liquide avec nicotine?

1. Moins de 5 minutes
2. De 6 à 30 minutes
3. De 31 minutes à 1 heure
4. Plus de 1 heure

B5. Les jours où vous vapotez, environ combien de fois par jour vapotez-vous habituellement…?

[GRILLE, UNE SEULE RÉPONSE POUR CHAQUE CATÉGORIE DE PRODUIT]

• a. Un liquide avec nicotine [MASQUER SI B1 = 4]
• b. Un liquide sans nicotine [MASQUER SI B2 = 4]
• c. Un liquide, sans savoir s'il contenait de la nicotine [MASQUER SI B3 = 4]

1. 5 fois ou moins par jour
2. De 6 à 10 fois par jour
3. De 11 à 15 fois par jour
4. De 16 à 20 fois par jour
5. De 21 à 25 fois par jour
6. De 26 à 30 fois par jour
7. 31 fois ou plus par jour
8. Je vapote continuellement tout au long de la journée

B5b. [SI B1 = 1-3] Quelle était la teneur en nicotine des cigarettes électroniques, des cartouches, des dosettes ou des liquides de vapotage que vous avez utilisés? Si vous avez utilisé différentes concentrations de nicotine, veuillez indiquer celle dont vous avez fait usage le plus souvent.

1. Jusqu'à 5,0 mg/ml (ou de 0,10 à 0,50 %)
2. De 5,1 à 10,0 mg/ml (ou de 0,51 à 1,00 %)
3. De 10,1 à 15,0 mg/ml (ou de 1,01 à 1,50 %)
4. De 15,1 à 20,0 mg/ml (ou de 1,51 à 2,00 %)
5. Plus de 20 mg/ml (ou plus de 2,00 %)

99. Incertain(e)

B6. [QUESTION SUPPRIMÉE]

[REMARQUE : INDICE DE CONSOMMATION DE LIQUIDE DE VAPOTAGE AVEC NICOTINE CALCULÉ EN ARRIÈRE-PLAN]

B7. Nous réalisons que votre saveur préférée pourrait être ou non la même que celle que vous vapotez le plus souvent. Quelle saveur utilisez-vous le plus souvent lorsque vous vapotez...?

[GRILLE, UNE SEULE RÉPONSE POUR CHAQUE CATÉGORIE DE PRODUIT]

• a. Un liquide avec nicotine [MASQUER SI B1 = 4]
• b. Un liquide sans nicotine [MASQUER SI B2 = 4]
• c. Un liquide, sans savoir s'il contenait de la nicotine [MASQUER SI B3 = 4]

[RÉPARTIR ALÉATOIREMENT LA LISTE DANS LA GRILLE]

1. Fruits
2. Bonbons/confiseries
3. Café/thé
4. Dessert
5. Menthe
6. Menthol
7. Saveur de tabac
8. Saveur d'alcool
9. Sans saveur/aucune saveur dans la description

97. Autre [ANCRER]

99. Incertain(e) [ANCRER À LA FIN, RÉPONSE UNIQUE]

B7i. Quelle saveur préférez-vous lorsque vous vapotez...?

• Mêmes options qu'à B7.

B8. [QUESTION SUPPRIMÉE]

ENTRER L'ÂGE EN ANNÉES, DOIT ÊTRE =< À L'ÂGE DU RÉPONDANT

C. Facteurs de consommation, dissonance cognitive, stigmatisation, obstacles au changement et qualité de vie

C1. [DEMANDER À TOUS] Combien de personnes de votre entourage vapotent?

C1b. [DEMANDER À TOUS] S'il y a lieu, est-ce que votre conjoint(e) ou partenaire vapote?

C2. [ONT VAPOTÉ AU COURS DES 30DJ] Parmi les choix suivants, quelles sont les trois principales raisons pour lesquelles vous vapotez?

• 01 - Pour renoncer à la cigarette
• 02 - Pour réduire le nombre de cigarettes que je fume
• 02b - Pour éviter de recommencer à fumer la cigarette
• 03 - Je vapote là où la possibilité de fumer est limitée, ou où il est interdit de fumer
• 20 - Je peux vapoter discrètement ou sans me faire remarquer
• 04 - Je vapote dans certains contextes sociaux, où cela est mieux vu que le fait de fumer
• 05 - C'est moins nocif pour ma santé que le fait de fumer
• 06 - C'est moins nocif pour les autres/la famille/les enfants que le fait de fumer
• 07 - Cela coûte moins cher que le fait de fumer
• 08 - J'aime les saveurs ou l'odeur
• 22 - Cela m'aide à me relaxer ou à faire face aux difficultés
• 09 - C'est amusant et intéressant
• 12 - Je vapote lorsqu'on me l'offre
• 13 - Cela me permet de prendre une pause du travail/de l'école/de la maison
• 14 - Cela passe le temps ou chasse l'ennui
• 15 - C'est une habitude/un rituel
• 16 - Je le fais pour la poussée d'adrénaline que cela procure/c'est pour moi une autre source de nicotine
• 17 - C'est plus facile à acheter ou à obtenir que des cigarettes
• 19 - C'est pour moi une activité sociale que je fais avec des amis ou des membres de ma famille
• 97 - Autre (veuillez préciser)
• 99 - Incertain(e)

C3. [DEMANDER À TOUS] Les énoncés suivants correspondent à ce que certaines personnes pourraient dire ou penser du vapotage. Dans quelle mesure êtes-vous en accord avec chacun d'eux? Veuillez répondre à l'aide d'une échelle de 1 à 10, où 1 signifie que vous êtes fortement en désaccord, et 10, que vous êtes fortement en accord.

[GRILLE, RÉPARTIR ALÉATOIREMENT]

• a) J'aime vapoter quand je bois du café ou du thé.
• b) Les données probantes médicales selon lesquelles le vapotage est nocif ont été exagérées.
• c) Le vapotage occupe une place importante dans ma vie.
• d) Le vapotage me permet de relaxer quand je suis stressé(e) ou bouleversé(e).
• e) J'aime vapoter en compagnie d'autres personnes qui vapotent.
• f) Le vapotage m'aide à garder le contrôle de mon poids.

1. Fortement en désaccord

10. Fortement en accord

D. Statut de fumeur et questions sur l'usage en alternance

Les prochaines questions portent sur la consommation de cigarettes.

[NOTE DE PROGRAMMATION : ANNEXER AUX DONNÉES LES QUESTIONS SUR LE STATUT DE FUMEUR DE LA VAGUE 1]

[QUESTION CLÉ SUR LE STATUT DE FUMEUR]

D1. Depuis que vous avez répondu au sondage précédent en avril 2022, avez-vous fumé une cigarette en entier?

1. Oui
2. Non

99. Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre

[QUESTION CLÉ SUR LE STATUT DE FUMEUR]

D2. [SI D1 = 1] Au cours des 30 derniers jours, à quelle fréquence avez-vous fumé la cigarette?

1. Tous les jours
2. Au moins une fois par semaine, mais pas tous les jours
3. Au moins une fois dans le dernier mois, mais moins d'une fois par semaine
4. Jamais

99. Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre

[QUESTION CLÉ SUR LE STATUT DE FUMEUR]

D3. [NOTE DE PROGRAMMATION - CETTE QUESTION DOIT ÊTRE POSÉE À DIFFÉRENTES CATÉGORIES DE RÉPONDANTS; VOIR CI-DESSOUS.]

• [VAGUE 1 Sondage de référence D1 = 1 ET VAGUE 2 D1 = 1] [Dans la vague 1, ces personnes ont indiqué avoir fumé une cigarette entière au moins une fois dans leur vie, et dans la vague 2, elles disent avoir fumé une cigarette entière depuis le dernier sondage].
• [VAGUE 1 Sondage de référence D3 = 02, 99 ET VAGUE 2 D1 = 1] [Dans la vague 1, ces personnes disent n'avoir pas fumé 100 cigarettes au cours de leur vie (ou « Je ne sais pas »), et dans la vague 2, elles disent avoir fumé une cigarette entière depuis le dernier sondage].

[NE PAS POSER SI VAGUE 1 D3 = 01]

Avez-vous fumé au moins 100 cigarettes au cours de votre vie?

1. Oui
2. Non

99. Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre

[NE FUMENT PAS : D1 = 02,99]

[ONT FUMÉ AU COURS DES 30DJ : D2 = 01-02-03]

[USAGE EN ALTERNANCE : ONT VAPOTÉ AU COURS DES 30DJ ET ONT FUMÉ AU COURS DES 30DJ]

[ANCIENNE DÉFINITION DE L'USAGE MIXTE : VAPOTAGE RÉGULIER ET USAGE DU TABAC AU COURS DES 30DJ]

[SONT D'ANCIENS FUMEURS : D2 = 04 ET D3 = 01]

D3b. [ONT FUMÉ AU COURS DES 30DJ] Quel âge aviez-vous lorsque vous avez fumé la cigarette pour la première fois?

• [...] ENTRER L'ÂGE (≤ À L'ÂGE ACTUEL)[FOURCHETTE DE 5 À 99]

D3C. [ONT FUMÉ AU COURS DES 30DJ] Depuis combien de temps fumez-vous à la fréquence actuelle?

1. Moins de 1 mois
2. De 1 mois à moins de 2 mois
3. De 2 mois à moins de 5 mois
4. 5 mois ou plus

D3D. [ONT FUMÉ AU COURS DES 30DJ] À quelle fréquence ressentez-vous de fortes envies de fumer?

1. Jamais
2. Pas tous les jours
3. Tous les jours
4. Plusieurs fois par jour
5. Toutes les heures ou plus souvent

99. Je ne sais pas

D4. [QUESTION SUPPRIMÉE]

D5. [USAGE EN ALTERNANCE] Lequel des énoncés suivants décrit le mieux la principale raison pour laquelle vous fumez en plus de vapoter?

[RÉPARTIR ALÉATOIREMENT]

• 01 - Par dépendance/je suis incapable d'arrêter/il est difficile d'arrêter
• 02 - Par habitude
• 03 - J'aime la sensation après avoir fumé/le vapotage ne procure pas la même sensation
• 04 - J'ai des envies de nicotine/tabac
• 05 - J'aime toujours fumer
• 08 - Je fume avec d'autres fumeurs/lorsque je prends un verre/dans un contexte social
• 10 - Je fume lorsque je me sens stressé(e)/je souffre d'anxiété
• 12 - Je préfère le goût de la cigarette
• 94 - J'essaie d'arrêter de fumer graduellement
• 97 - Autre (veuillez préciser)
• 99 - Je ne sais pas

D6. [SI D2 = 01] Combien de cigarettes fumez-vous en moyenne par jour?

• [SI D2 = 02-03] Les jours où vous fumez, combien de cigarettes fumez-vous environ?
• [...] cigarettes par jour [INSCRIRE LE NOMBRE]

D6b. [ONT FUMÉ AU COURS DES 30DJ] Combien de temps après votre réveil fumez-vous habituellement votre première cigarette?

1. Moins de 5 minutes
2. De 6 à 30 minutes
3. De 31 minutes à 1 heure
4. Plus de 1 heure

D7. [QUESTION SUPPRIMÉE]

D8. [D2 = 01,02,03] Depuis que vous avez répondu au sondage précédent en avril 2022, combien de fois avez-vous essayé d'arrêter de fumer?

• [...] fois [FOURCHETTE DE 1 À 999]

99. Je n'ai pas essayé d'arrêter de fumer durant cette période. [PASSER À LA SECTION E]

D9. [SI D8<> 99] Depuis que vous avez répondu au sondage précédent en avril 2022, quelle a été la plus longue période pendant laquelle vous n'avez pas fumé?

• [...] jours [FOURCHETTE DE 1 À 6] OU [...] semaines [FOURCHETTE DE 1 À 3] OU [...] mois [FOURCHETTE DE 1 À 11]

D10. [SI ONT FUMÉ AU COURS DES 30DJ DANS LE SONDAGE DE RÉFÉRENCE ET SONT D'ANCIENS FUMEURS À D2] Depuis combien de temps avez-vous arrêté de fumer?

• [...] mois [PLAGE DE 1 À 11]

D11. [D2 = 01-02-03 OU SONT D'ANCIENS FUMEURS] Dans quelle mesure le vapotage vous a-t-il aidé à réduire le nombre de cigarettes fumées ou à arrêter de fumer? Veuillez répondre à l'aide d'une échelle de 1 à 10, où 1 signifie qu'il ne vous a pas du tout été utile et 10, qu'il vous a été extrêmement utile.

1. Pas du tout utile

10. Extrêmement utile

D11b. [D2 = 01,02,03 OU SONT D'ANCIENS FUMEURS] Depuis que vous avez répondu au sondage précédent en avril 2022, avec qui avez-vous parlé du recours au vapotage pour réduire le nombre de cigarettes fumées ou arrêter de fumer? Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.

1. Professionnels de la santé (p. ex., médecin, infirmière ou dentiste)
2. Personnel de magasin de cigarettes électroniques
3. Amis
4. Autre (veuillez préciser)
5. Personne [CHOIX UNIQUE]
6. Conjoint(e) ou partenaire
7. Membre de la famille (à l'exclusion du ou de la partenaire)
8. Consultation ou groupe de soutien (en personne, en ligne ou par téléphone)

D12. [D2 = 01,02,03 OU SONT D'ANCIENS FUMEURS] Depuis que vous avez répondu au sondage précédent en avril 2022, quelles autres méthodes avez-vous utilisées pour vous aider à arrêter de fumer ou à réduire le nombre de cigarettes fumées?

Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.

1. Timbre à la nicotine
2. Gomme à mâcher à la nicotine
3. Inhalateur de nicotine
4. Vaporisateur nasal à la nicotine
5. Pastille à la nicotine
6. Vaporisateur buccal à la nicotine
7. Médicament d'ordonnance (p. ex., Zyban, Wellbutrin ou Champix)

9. Réduction du nombre de cigarettes fumées
10. Arrêt d'un coup (en anglais : cold turkey)
11. Autre (veuillez préciser)
12. Aucune de ces réponses [CHOIX UNIQUE]
13. Application pour téléphone intelligent
14. Défis ou concours, p. ex., J'arrête, j'y gagne!

E. Transitions, cessation et rechute : antécédents, prévisions, pourquoi et comment

E1. [ONT VAPOTÉ AU COURS DES 30DJ] Essayez-vous actuellement...?

GRILLE - MONTRER DANS L'ORDRE

• a - D'arrêter de vapoter
• b - De vapoter moins souvent

1. Oui
2. Non

E2. [ONT VAPOTÉ AU COURS DES 30DJ] Depuis que vous avez répondu au sondage précédent en avril 2022, combien de fois avez-vous essayé d'arrêter de vapoter?

• [...] fois [FOURCHETTE DE 1 À 999]

99. Je n'ai pas essayé d'arrêter de vapoter durant cette période.

E3. [QUESTION SUPPRIMÉE]

E4. [SI E2<> 99] Depuis que vous avez répondu au sondage précédent en avril 2022, quelle a été la plus longue période pendant laquelle vous n'avez pas vapoté?

• [...] jours [FOURCHETTE DE 1 À 6] OU [...] semaines [FOURCHETTE DE 1 À 3] OU [...] mois [FOURCHETTE DE 1 À 11]
• [SI NOUVELLEMENT D'ANCIENS VAPOTEURS] Depuis combien de temps avez-vous arrêté de vapoter?
• [...] mois [PLAGE DE 1 À 11]

E5. [CEUX QUI ONT VAPOTÉ AU COURS DES 30DJ OU ANCIENS VAPOTEURS] Dans quelle mesure est-il important pour vous d'arrêter de vapoter? Veuillez répondre à l'aide d'une échelle de 1 à 10, où 1 signifie qu'arrêter de vapoter n'a aucune importance et 10, que c'est votre objectif personnel le plus important.

1. Aucune importance

10. Objectif personnel le plus important

E6. [DEMANDER SI E1A = 01] Dans quelle mesure croyez-vous que vous serez capable d’arrêter de vapoter pour de bon?

[DEMANDER SI E1A = 02] Dans quelle mesure croyez-vous que vous serez un jour capable d’arrêter de vapoter pour de bon?

Veuillez répondre à l’aide d’une échelle de 1 à 10, où 1 signifie que vous n’êtes pas du tout confiant(e) et 10, extrêmement confiant(e).

1. Pas du tout confiant(e)

10. Extrêmement confiant(e)

E7. [ONT VAPOTÉ AU COURS DES 30DJ] Les gens envisagent d'arrêter de vapoter pour différentes raisons. Même si vous n'avez pas l'intention d'arrêter de vapoter pour le moment, il est possible que vous y pensiez ou que vous en entendiez parler de temps à autre.

Veuillez examiner les énoncés suivants concernant les raisons pour lesquelles les gens pourraient essayer d'arrêter de vapoter, puis indiquer dans quelle mesure chacun d'eux s'applique à vous. Veuillez répondre à l'aide d'une échelle de 1 à 10, où 1 signifie que l'énoncé ne s'applique pas du tout, et 10, qu'il s'applique parfaitement à vous.

1. Ne s'applique pas du tout à vous

10. S'applique parfaitement à vous

[GRILLE, RÉPARTIR ALÉATOIREMENT, MAIS AFFICHER F EN DERNIER]

[AFFICHER AVEC ÉNONCÉS A À E] Si j'arrêtais de vapoter, ce serait…

• a. Parce que j'aurais envie de prendre ma santé en main.
• b. Parce que je me sentirais coupable ou j'aurais honte de vapoter.
• c. Parce que je croirais personnellement que ce serait la meilleure chose à faire pour ma santé.
• d. Parce que j'y aurais réfléchi sérieusement et que je croirais que cela améliorerait de nombreux aspects de ma vie.
• e. Parce que je subirais de la pression sociale pour arrêter de le faire.
• f. [TOUJOURS AFFICHER EN DERNIER, NE PAS AFFICHER « Si j'arrêtais de vapoter, ce serait… »] Je ne pense pas du tout à arrêter de vapoter.

E7b. [ANCIENS VAPOTEURS] Les gens envisagent d'arrêter de vapoter pour différentes raisons.

Veuillez examiner les énoncés suivants concernant les raisons pour lesquelles les gens pourraient arrêter de vapoter, puis indiquer dans quelle mesure chacun d'eux s'applique à vous. Veuillez répondre à l'aide d'une échelle de 1 à 10, où 1 signifie que l'énoncé ne s'applique pas du tout, et 10, qu'il s'applique parfaitement à vous.

1. Ne s'applique pas du tout à vous

10. S'applique parfaitement à vous

[GRILLE, RÉPARTIR ALÉATOIREMENT]

[AFFICHER AVEC ÉNONCÉS A À E] J'ai arrêté de vapoter parce que…

• a) J'avais envie de prendre ma santé en main.
• b) Je me sentais coupable ou j'avais honte de vapoter.
• c) Je croyais personnellement que c'était la meilleure chose à faire pour ma santé.
• d) Je croyais que cela améliorerait de nombreux aspects de ma vie.
• e) J'ai subi de la pression sociale pour arrêter de le faire.

E8. [DEMANDER À TOUS] Avez-vous déjà souffert de l'un ou l'autre des problèmes de santé suivants? Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.

1. Toux sèche
2. Toux grasse
3. Expectorations (mucus)
4. Diminution de la capacité pulmonaire/essoufflement
5. Maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC)
6. Cancer du poumon

97. Aucun de ces problèmes de santé
98. Autre (veuillez préciser)
99. Je ne sais pas

F. Accès

F1. [ONT VAPOTÉ AU COURS DES 30DJ] Depuis que vous avez répondu au sondage précédent en avril 2022, où vous procurez-vous habituellement vos dispositifs et liquides de vapotage?

Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.

F2. [ONT VAPOTÉ AU COURS DES 30DJ] Depuis que vous avez répondu au sondage en avril 2022, y a-t-il eu un moment où vous n'avez pas pu vous procurer la saveur de liquide ou le dispositif de vapotage que vous vouliez?

1. Oui
2. Non

F3. [SI F2 = 01] Pour quelle raison ne pouviez-vous pas obtenir la saveur de liquide ou le dispositif de vapotage que vous vouliez?

Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.

1. Le magasin était fermé définitivement
2. Le magasin était fermé temporairement (p. ex., restrictions liées à la COVID-19)
3. Le produit était trop cher/vous ne pouviez pas vous le permettre
4. Votre saveur de liquide préférée n'était pas offerte
5. Votre appareil préféré n'était pas offert
6. Votre âge vous en empêchait (vous étiez trop jeune) [MASQUER SI ÂGE > 25]

98. Autre (veuillez préciser)
99. Incertain(e)

F3b. [SI F3 = 04] De nombreuses raisons peuvent expliquer pourquoi une saveur n'est pas offerte. Selon votre situation, pourquoi pensez-vous que votre saveur préférée n'était pas offerte? Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.

1. Le commerçant ne l'avait pas en stock à ce moment
2. Le fabricant a cessé de la fabriquer
3. Il est maintenant interdit de vendre ma saveur préférée
4. Autre (veuillez préciser)

99. Incertain(e)

F3c. [SI F2 = 01] Qu'avez-vous fait lorsque la saveur de liquide de vapotage que vous vouliez n'était pas offerte? Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.

[RÉPARTIR ALÉATOIREMENT]

1. Vous avez magasiné en ligne
2. Vous avez trouvé un autre magasin dans votre province
3. Vous avez trouvé un magasin dans une autre province
4. Vous l'avez acheté de quelqu'un d'autre
5. Vous avez réduit votre vapotage ou cessé complètement
6. Vous avez utilisé une autre saveur qui était offerte pour votre dispositif
7. Vous avez remplacé votre utilisation par la cigarette
8. Vous avez remplacé votre utilisation par une autre substance (p. ex., alcool, cannabis)
9. Vous êtes passé à un autre dispositif qui pouvait être utilisé avec la saveur que vous vouliez
10. Vous avez fabriqué votre propre saveur

98. Autre (veuillez préciser)
99. Je ne sais pas

F4. [QUESTION SUPPRIMÉE]

F4b [ONT VAPOTÉ AU COURS DES 30DJ] Quel type de dispositif de vapotage utilisez-vous actuellement? Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.

1. Dispositif jetable, destiné à un usage unique jusqu'à ce que la pile se décharge complètement ou que la cartouche de saveur soit vide.
2. Dispositif réutilisable, conçu pour une utilisation à long terme. La pile peut être rechargée et les pièces sont amovibles ou remplaçables.

5. Autre (veuillez préciser)

F4c [SI F4b = 02] Quel type de dispositif de vapotage réutilisable utilisez-vous actuellement? Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.

1. Un dispositif avec cartouches ou dosettes préremplies de liquide. La cartouche ou dosette peut être remplacée par une nouvelle préremplie; le liquide ne peut être ajouté manuellement.
2. La cartouche ou dosette peut être remplie manuellement de liquide à vapoter. Les pièces de l'atomiseur, comme les bobines et les matériaux de remplissage, peuvent être personnalisées.

5. Autre (veuillez préciser)

F5. [QUESTION SUPPRIMÉE]

F6. [ONT VAPOTÉ AU COURS DES 30DJ] Quelle somme avez-vous dépensée au cours du dernier mois pour acheter des dispositifs et des dosettes ou des liquides de vapotage? Si vous avez acheté le dispositif et les liquides dans un ensemble (p. ex., dans une trousse de départ), veuillez indiquer ces achats séparément. VEUILLEZ INSCRIRE UN MONTANT.

• Dispositifs ou liquides vendus séparément (c.-à-d., pas dans une trousse) :
  • [SI F4b = 1] Dispositifs jetables [...] $ [FOURCHETTE DE 0 $ À 700 $]
    • 99 - Je ne sais pas
  • [SI F4b = 2] Dispositifs réutilisables [...] $ [FOURCHETTE DE 0 $ À 700 $]
    • 99 - Je ne sais pas
  • [SI F4c = 1] Cartouches ou dosettes remplaçables [...] $ [FOURCHETTE DE 0 $ À 700 $]
    • 99 - Je ne sais pas
  • [SI F4c = 2] Bouteilles de liquide utilisées pour remplir les cartouches ou dosettes [...] $ [FOURCHETTE DE 0 $ À 700 $]
    • 99 - Je ne sais pas
• Dispositifs et liquides vendus dans une trousse (p. ex., « trousse de départ ») :
  • [SI F4c = 1] Dispositifs réutilisables vendus avec des liquides dans des cartouches remplaçables [...] $ [FOURCHETTE DE 0 $ À 700 $]
    • 99 - Je ne sais pas
  • [SI F4c = 2] Dispositifs réutilisables vendus avec des liquides dans des bouteilles (p. ex., pour des cartouches remplissables) [...] $ [FOURCHETTE DE 0 $ À 700 $]
    • 99 - Je ne sais pas

  [SI LE RÉPONDANT SÉLECTIONNE 99 « Je ne sais pas » À CHAQUE OPTION, SAUTER À F6A.]

F6A. [VAPOTEUR 30DJ et F6<> 99] En guise de confirmation, vous avez dépensé environ [SOMME À F6] pour l'achat de produits de vapotage. Est-ce exact?

1. Oui [CONTINUER]
2. Non [VOIR LES INSTRUCTIONS CI-DESSOUS]

[SI NON, AFFICHER LE TEXTE CI-DESSOUS ET REVENIR À F6]

Vérifiez les montants en dollars que vous avez inscrits pour chaque article et corrigez-les au besoin.

F7. [VAPOTEUR 30DJ] Dans quelle mesure les dispositifs et les liquides de vapotage que vous achetez sont-ils abordables? Veuillez répondre à l'aide d'une échelle de 1 à 10, où 1 signifie qu'ils sont très peu abordables et 10, qu'ils sont très abordables.

1. Très peu abordables

10. Très abordables

G. Perception du cannabis, de l'alcool et des effets nocifs relatifs

Les questions suivantes concernent le cannabis et l'alcool.

Pour les besoins de ce sondage, le terme cannabis désigne également la marijuana, le pot ou le haschisch.

G1. [QUESTION SUPPRIMÉE]

G2. [POSER À TOUS]Au cours des 30 derniers jours, à quelle fréquence avez-vous consommé du cannabis?

G2b. [QUESTION SUPPRIMÉE]

G2c. [QUESTION SUPPRIMÉE]

Voici maintenant quelques questions sur votre consommation d'alcool.

G3. [QUESTION SUPPRIMÉE]

G4. [DEMANDER SI G3 = OUI] Au cours des 30 derniers jours, à quelle fréquence avez-vous bu au moins une boisson alcoolisée?

1. Tous les jours
2. Au moins une fois par semaine, mais pas tous les jours
3. Au moins une fois dans le dernier mois, mais moins d'une fois par semaine
4. Jamais

G5. [QUESTION SUPPRIMÉE]

G6. [DEMANDER À TOUS] Dans quelle mesure croyez-vous que chacun des comportements suivants est nocif s'il est adopté sur une base régulière? Veuillez répondre à l'aide d'une échelle de 1 à 10, où 1 signifie qu'il n'est pas du tout nocif et 10, extrêmement nocif. [GRILLE, RÉPARTIR ALÉATOIREMENT]

• a) Vapoter du liquide avec nicotine (à l'exclusion du cannabis)
• b) Fumer la cigarette
• c) Vapoter du cannabis
• d) Fumer du cannabis
• e) Consommer de l'alcool
• f) Manger de la malbouffe

1. Pas du tout nocif

10. Extrêmement nocif

H. Caractéristiques des répondants

Les questions suivantes portent sur votre ménage et vous-même, et vous sont posées à des fins statistiques uniquement. Sachez que toutes vos réponses demeureront entièrement anonymes.

H1. [QUESTION SUPPRIMÉE]

[NOTE DE PROGRAMMATION : ANNEXER LES RÉPONSES DE LA VAGUE 1]

H2. Quelle est votre situation matrimoniale actuelle?

1. Jamais légalement marié(e) ou vécu en union de fait
2. Légalement marié(e) et non séparé(e)
3. En union de fait
4. Séparé(e), mais toujours légalement marié(e)
5. Divorcé(e)
6. Veuf(ve)

99. Je préfère ne pas répondre

H3. [QUESTION SUPPRIMÉE]

[NOTE DE PROGRAMMATION : ANNEXER LES RÉPONSES DE LA VAGUE 1]

H4. Appartenez-vous à l'un ou l'autre des groupes suivants?

Veuillez sélectionner une réponse pour chaque énoncé.

• c) Personne vivant avec un handicap physique
• d) Personne vivant avec une maladie mentale

1. Oui
2. Non

99. Je préfère ne pas répondre

[NOTE DE PROGRAMMATION : ANNEXER L'APPARTENANCE À LA COMMUNAUTÉ LGBTQ ET À UNE MINORITÉ VISIBLE TIRÉE DE LA VAGUE 1]

H5. Quel est le plus haut niveau de scolarité que vous avez atteint?

Veuillez sélectionner une seule réponse.

1. Études secondaires en partie, ou équivalent
2. Diplôme d'études secondaires, ou équivalent
3. Apprentissage enregistré ou autre certificat ou diplôme d'une école de métiers
4. Collège, cégep ou autre certificat ou diplôme non universitaire
5. Certificat ou diplôme universitaire inférieur au baccalauréat
6. Baccalauréat
7. Diplôme d'études supérieures au baccalauréat

99. Je préfère ne pas répondre

H6. Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux votre situation professionnelle actuelle?

Veuillez sélectionner une seule réponse.

1. Travailleur(se) à temps plein, c'est-à-dire 35 heures ou plus par semaine
2. Travailleur(se) à temps partiel, c'est-à-dire moins de 35 heures par semaine
3. Travailleur(se) autonome
4. Sans emploi, mais à la recherche d'un emploi
5. Étudiant(e) à temps plein ou à temps partiel
6. Retraité(e)
7. Je ne fais pas partie de la population active (personne au foyer à temps plein, ou sans emploi et ne cherchant pas de travail)

97. Autre [NE PAS PRÉCISER]

99. Je préfère ne pas répondre

H7. [DEMANDER SI H6 = 04] Êtes-vous au chômage depuis plus d'un an?

1. Oui
2. Non

99. Je préfère ne pas répondre

H8. [QUESTION SUPPRIMÉE]

H9. [POSER SI H6 = 01, 02, 03] Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux votre occupation principale?

[DEMANDER SI H7 = 02] Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux votre occupation la plus récente?

1. Cadre moyen(ne) ou supérieur(e)
   • Exemples : président(e), vice-président(e), premier(ère) dirigeant(e), directeur(trice) financier(ère), directeur(trice) de l'exploitation, directeur(trice), doyen(ne), registraire, sous-ministre, sous-ministre adjoint(e), directeur(trice) général(e), directeur(trice) ou gestionnaire
2. Professionnel(le)
   • Exemples : avocat(e), docteur(e), infirmier(ère), dentiste, professeur(e), ingénieur(e), comptable, vétérinaire, optométriste, enseignant(e), travailleur(euse) social(e), analyste des recherches et des politiques ou journaliste
3. Technicien(ne) ou auxiliaire
   • Exemples : parajuriste, éducateur(trice) de la petite enfance, instructeur(trice), inspecteur(trice), agent(e) de l'autorité, opticien(ne) ou concepteur(trice) graphique
4. Personnel de vente et de service
   • Exemples : vendeur(euse) au détail ou en gros, commis ou agent(e)
5. Personnel de soutien administratif
   • Exemples : adjoint(e) administratif(ve), commis de bureau, assistant(e) médical(e), commis à la saisie de données ou réceptionniste
6. Métiers industriels, de l'électricité et de la construction
   • Exemples : électricien(ne), plombier(ère), monteur(euse) de tuyaux, menuisier(ère) ou chaudronnier(ère)
7. Métiers liés à l'entretien, à la gestion du matériel, à l'installation, à la réparation ou à la manutention
   • Exemples : conducteur(trice) de camion ou de véhicule de transport en commun, opérateur(trice) de grue, équipage de train, machiniste, mécanicien(ne) de véhicules de transport ou en chauffage ou débardeur(euse)
8. Opérateur(trice) ou assembleur(se) de machines de transformation, de fabrication ou du secteur des services publics
9. Travailleur(euse) en construction, agricole, forestier(ère), de la pêche, en aménagement paysager ou travailleur(euse) général(e)

99. Je préfère ne pas répondre

H10. [DEMANDER UNIQUEMENT AUX RÉPONDANTS DE 16 ANS ET PLUS] Laquelle des catégories suivantes correspond le mieux au revenu annuel total, avant impôts, de tous les membres de votre ménage (toutes sources confondues) pour l'année 2021?

Veuillez sélectionner une seule réponse.

1. Moins de 20 000 $
2. De 20 000 $ à moins de 40 000 $
3. De 40 000 $ à moins de 60 000 $
4. De 60 000 $ à moins de 80 000 $
5. De 80 000 $ à moins de 100 000 $
6. De 100 000 $ à moins de 150 000 $
7. 150 000 $ et plus

99. Je préfère ne pas répondre

H11. [QUESTION SUPPRIMÉE]

H12. [DEMANDER UNIQUEMENT AUX RÉPONDANTS DE 18 ANS ET PLUS] Y a-t-il des enfants âgés de moins de 18 ans qui vivent dans votre foyer?

1. Oui
2. Non

99. Je préfère ne pas répondre

H12b. Quels sont les trois premiers caractères de votre code postal? Cette information ne sera pas utilisée pour établir votre identité.

• [...] [réponse textuelle]

99. Je préfère ne pas répondre

H12c. [SI S1 = 17-20 DANS LA VAGUE 1 Sondage de référence] Avez-vous actuellement...?

• 17 ans
• 18 ans
• 19 ans
• 20 ans
• 21 ans
• Je préfère ne pas répondre

H12d. Détenez-vous une assurance qui couvre le coût de vos médicaments d'ordonnance en totalité ou en partie?

1. Oui
2. Non

99. Je préfère ne pas répondre

[Panels applicables : Demande d'autorisation d'envoyer un courriel de suivi pour participer à de prochaines vagues.]

H13. Nous souhaitons recueillir votre adresse courriel pour communiquer avec vous afin d'en apprendre davantage sur l'évolution de vos habitudes de vapotage au fil du temps. Si vous acceptez que l'on communique de nouveau avec vous, veuillez indiquer votre adresse courriel ci-dessous. Celle-ci ne sera pas utilisée à d'autres fins. Cette demande a été approuvée par votre panel de recherche. Votre participation continuera d'être entièrement volontaire.

• [...] Veuillez saisir votre adresse courriel - DEMANDER UN FORMAT D'ADRESSE COURRIEL VALIDE

99. Je préfère ne pas fournir mon adresse courriel

SÉLECTION POUR LES ENTREVUES EN PROFONDEUR

1. Dans la zone de texte ci-dessous, décrivez ce que vous croyez être la meilleure chose qui vous soit arrivée. Veuillez décrire cet événement de la manière la plus précise et détaillée possible; expliquez non seulement ce qui est arrivé, mais également comment vous vous êtes senti à ce moment.
   77. Zone de texte : [FIXER LE MINIMUM DE CARACTÈRES À 50]\

2. Sur une échelle de 1 à 10, dans quelle mesure les énoncés suivants correspondent-ils à ce que vous ressentez? Une note de 10 signifie que l'énoncé décrit extrêmement bien ce que vous ressentez, et une note de 1 signifie que l'énoncé ne décrit pas du tout ce que vous ressentez. Vous pouvez également choisir n'importe quelle note entre 1 et 10.
   1. NE DÉCRIT PAS
   10. DÉCRIT BIEN

• a. Si on me demande de décrire quelque chose, je peux habituellement le faire de façon détaillée :
  1. [...]
  2. [...]
  3. [...]
  4. [...]
  5. [...]
  6. [...]
  7. [...]
  8. [...]
  9. [...]
  10. [...]
• b. Je me sens à l'aise d'exprimer mes sentiments en ligne :
  1. [...]
  2. [...]
  3. [...]
  4. [...]
  5. [...]
  6. [...]
  7. [...]
  8. [...]
  9. [...]
  10. [...]
• c. Mes amis me demandent souvent mon opinion sur différents sujets :
  1. [...]
  2. [...]
  3. [...]
  4. [...]
  5. [...]
  6. [...]
  7. [...]
  8. [...]
  9. [...]
  10. [...]
• d. J'ai généralement une opinion ou un point de vue sur les différents enjeux :
  1. [...]
  2. [...]
  3. [...]
  4. [...]
  5. [...]
  6. [...]
  7. [...]
  8. [...]
  9. [...]
  10. [...]
• e. J'aime échanger des idées avec d'autres personnes sur une variété de sujets :
  1. [...]
  2. [...]
  3. [...]
  4. [...]
  5. [...]
  6. [...]
  7. [...]
  8. [...]
  9. [...]
  10. [...]
• f. Les gens me disent que je suis une personne créative :
  1. [...]
  2. [...]
  3. [...]
  4. [...]
  5. [...]
  6. [...]
  7. [...]
  8. [...]
  9. [...]
  10. [...]
• g. J'exprime mon point de vue, même avec les personnes qui pensent différemment de moi :
  1. [...]
  2. [...]
  3. [...]
  4. [...]
  5. [...]
  6. [...]
  7. [...]
  8. [...]
  9. [...]
  10. [...]

TOUS LES RÉPONDANTS DOIVENT AVOIR ATTRIBUÉ UNE NOTE DE « 7 », « 8 », « 9 », OU « 10 » À UN MINIMUM DE 4 ÉNONCÉS. SI CE N'EST PAS LE CAS ET QUE LE RÉPONDANT CORRESPOND À TOUS LES AUTRES CRITÈRES, METTRE LE RÉPONDANT EN ATTENTE

QUAL1. Nous réaliserons une étude qualitative de suivi pour mieux comprendre votre expérience relative au vapotage. Cette étude prendra la forme d'une discussion individuelle plus approfondie auprès [de vapoteurs/d'anciens vapoteurs] tels que vous. Les participants recevront un montant de 125 $ en guise de remerciement pour le temps qu'ils nous auront consacré.

Les discussions seront menées par Environics Research (https://environicsresearch.com/) pour le compte du gouvernement du Canada.

Les discussions auront lieu dans les prochaines semaines et prendront la forme d'entretiens individuels d'environ 15 minutes. L'entrevue sera menée par un chercheur hautement qualifié d'Environics Research qui posera des questions sur votre expérience relative au vapotage.

Les données recueillies seront stockées de façon sécuritaire sur les serveurs d'Environics Research à Toronto pendant environ 12 mois, à des fins de documentation et d'analyse uniquement. Environics Research prendra des mesures raisonnables pour conserver vos renseignements personnels seulement pendant la période requise pour réaliser l'étude. Pour en savoir plus, veuillez consulter la politique de confidentialité d'Environics Research : Error! Hyperlink reference not valid.

La participation à ces entrevues est entièrement volontaire. Pour y participer, vous devrez fournir vos prénom, nom de famille et numéro de téléphone. Veuillez noter que ces renseignements (nom et numéro de téléphone) ne seront utilisés que pour vous inviter si vous êtes sélectionné(e) pour participer à l'étude, et ils ne seront pas associés à ce que vous direz durant l'entrevue.

Souhaitez-vous participer à l'étude de suivi?

• Oui
• Non

[SI QUAL1 = « Oui »] QUAL2. Votre participation aux entrevues est anonyme; l'intervieweur aura accès uniquement à votre prénom et à certaines données démographiques de base (âge, genre, région, statut de vapoteur). L'information que vous fournirez ne sera associée à votre nom sur aucun document écrit. L'intervieweur ou l'intervieweuse pourrait enregistrer les discussions pour faciliter l'analyse des résultats de l'étude, alors nous vous demandons de ne pas divulguer votre nom ou de l'information permettant de vous identifier.

Acceptez-vous ces modalités de participation?

• Oui
• Non

[SI QUAL2 = « Oui »] QUAL3 : Veuillez nous fournir les coordonnées suivantes pour que nous puissions vous acheminer les renseignements concernant les entrevues si vous êtes choisi(e) pour y participer :

• Prénom [...]
• Nom de famille [...]
• Adresse courriel [...]
• Numéro de téléphone [...]

Je ne veux pas fournir mes coordonnées (vous ne serez pas invité[e] à participer).

Voilà qui met fin au sondage. Au nom de Santé Canada, nous vous remercions de nous avoir fait part de votre opinion. Les résultats de ce sondage seront accessibles sur le site Web de Bibliothèque et Archives Canada au cours des prochains mois.

[NOTE DE PROGRAMMATION : AJOUTER LES QUESTIONS DE LA PRÉENQUÊTE]

Annexe D : Questionnaire de la vague 3

Santé Canada

Étude longitudinale sur le vapotage, automne 2022/printemps 2023

Questionnaire de la vague 3

PAGE D'ACCUEIL

Please select your preferred language for completing the survey / Veuillez choisir la langue dans laquelle vous préférez répondre au sondage.

1. English / Anglais
2. Français / French

Renseignements généraux

INVITATION POUR LES PARENTS ET LES TUTEURS LÉGAUX DES RÉPONDANTS DE 15 À 17 ANS

L'année dernière, vous avez permis à votre adolescent de 15, 16 ou 17 ans de prendre part à un important sondage sur le vapotage mené par Santé Canada ainsi qu'à une deuxième enquête de suivi sur le même sujet. Nous lui sommes très reconnaissants de sa participation et nous aimerions en savoir davantage sur ses opinions à cet égard. Il s'agit de la troisième et dernière vague de cette étude.

Cette fois encore, ce sondage durera environ 15 minutes. Les commentaires recueillis seront utilisés par Santé Canada pour mettre en place une réglementation sur le vapotage et pour élaborer du matériel d'information du public.

Comment fonctionne le sondage en ligne?

• Votre enfant est invité à nous faire part de son opinion sur le vapotage.
• La participation de votre enfant à cette étude est entièrement volontaire.
• Votre décision de permettre ou non à votre enfant de participer à ce sondage n'aura aucune conséquence sur vos relations avec le gouvernement du Canada.

Qu'adviendra-t-il des renseignements personnels de votre enfant?

• Les renseignements personnels que votre enfant communiquera à Santé Canada seront traités conformément à la Loi sur la protection des renseignements personnels et recueillis sous l'autorité de l'article 4 de la Loi sur le ministère de la Santé, en vertu de la Directive sur les pratiques relatives à la protection de la vie privée du Conseil du Trésor. Nous recueillerons uniquement les renseignements nécessaires à la réalisation de notre projet de recherche.
• Objectif de la collecte de renseignements : Nous devons recueillir certains des renseignements personnels de votre enfant, par exemple ses caractéristiques démographiques (âge, sexe), pour être en mesure de mieux comprendre le sujet à l'étude. Les réponses de votre enfant seront toutefois regroupées avec celles des autres participants à des fins d'analyse et de rédaction du rapport; l'identité de votre enfant ne sera jamais révélée.
• Pour en savoir plus : Le processus de collecte des renseignements personnels est décrit dans le Fichier de renseignements personnels ordinaires pour les communications publiques – POU 914, sur le site Info Source, accessible en ligne à l'adresse infosource.gc.ca.
• Les droits de votre enfant en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels : En plus de protéger les renseignements personnels de votre enfant, la Loi sur la protection des renseignements personnels autorise ce dernier à demander l'accès à ces renseignements et à voir à ce qu'ils soient corrigés au besoin. Les renseignements personnels de votre enfant seront recueillis, utilisés, conservés et divulgués par Environics conformément à la loi provinciale applicable en matière de protection de la vie privée ou à la Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques (LPRPDE). Veuillez cliquer ici pour consulter la politique de confidentialité d'Environics.
• Les réponses que votre enfant fournira dans le cadre de ce sondage demeureront anonymes et ne lui seront en aucun cas directement attribuées.

Que se passera-t-il à la suite du sondage?

• Le rapport final, rédigé par Environics, pourra être consulté par la population sur le site de Bibliothèque et Archives Canada (http://www.bac-lac.gc.ca/).

Pour toute question au sujet de ce sondage, veuillez communiquer avec Environics, à l'adresse stephanie.coulter@environics.ca.

Puisque la confidentialité des réponses fournies par les participants est importante dans le cadre de ce sondage, nous vous demandons de vous assurer que votre adolescent y prendra part dans un endroit où ses réponses ne pourront pas être vues par d'autres personnes. Toutes les réponses fournies demeureront anonymes et confidentielles.

Si vous acceptez que votre enfant prenne part à ce sondage, veuillez lui fournir le lien vers ce dernier.

Votre adolescent peut également accéder au sondage en copiant l'adresse URL suivante dans la fenêtre de son navigateur :

Nous vous remercions de votre soutien dans le cadre de cette importante recherche.

LE LIEN MÈNE À LA SECTION « INTRODUCTION POUR TOUS LES RÉPONDANTS » CI-DESSOUS

TOUS LES RÉPONDANTS

L'année dernière, vous avez pris part à un important sondage sur le vapotage mené par Santé Canada ainsi qu'à une enquête de suivi sur le même sujet. Nous vous remercions d'avoir participé aux deux sondages et aimerions en savoir davantage sur vos opinions à cet égard, que vous vapotiez ou non actuellement. Il s'agit de la troisième et dernière vague de cette étude.

Cette fois encore, ce court sondage de 15 minutes est mené par Environics, une société canadienne de recherche sur l'opinion publique, pour le compte de Santé Canada. Les commentaires recueillis seront utilisés par Santé Canada pour mettre en place une réglementation sur le vapotage et pour élaborer du matériel d'information du public.

Certaines des questions sont semblables ou identiques à celles du premier sondage. Nous vous demandons d'y répondre en fonction de ce que vous pensez ou de ce que vous faites à l'heure actuelle, sans tenir compte de vos réponses précédentes.

RÉPONDANTS DE 15 À 17 ANS SEULEMENT : Comme cela s'est produit lors de sondages antérieurs l'année dernière, ton parent ou tuteur légal a accepté que tu participes à cette étude des plus importantes. Ta participation est entièrement volontaire; il t'appartient donc de décider si tu souhaites répondre à nos questions. Nous espérons toutefois que tu le feras! Tu peux répondre au sondage sur ton ordinateur, ton portable, ta tablette ou ton téléphone. Tu peux mettre un terme à ta participation à tout moment si tu ne te sens pas à l'aise de répondre, ou encore choisir de ne pas répondre à certaines questions. Tes réponses ne seront pas montrées à tes parents, à tes tuteurs légaux, à tes enseignants ou à toute autre personne; nous te demandons donc de répondre le plus honnêtement possible.

Comment fonctionne le sondage en ligne?

• Vous êtes invité à nous faire part de votre opinion sur le vapotage.
• Votre participation à cette étude est entièrement volontaire.
• Votre décision de participer ou non à ce sondage n'aura aucune conséquence sur vos relations avec le gouvernement du Canada.

Qu'adviendra-t-il de vos renseignements personnels?

• Les renseignements personnels que vous communiquerez à Santé Canada seront traités conformément à la Loi sur la protection des renseignements personnels et recueillis sous l'autorité de l'article 4 de la Loi sur le ministère de la Santé en vertu de la Directive sur les pratiques relatives à la protection de la vie privée du Conseil du Trésor. Nous recueillerons uniquement les renseignements nécessaires à la réalisation de notre projet de recherche.
• Objectif de la collecte de renseignements : Nous devons recueillir certains de vos renseignements personnels, par exemple vos caractéristiques démographiques (âge, sexe), pour être en mesure de mieux comprendre le sujet à l'étude. Vos réponses seront toutefois regroupées avec celles des autres participants à des fins d'analyse et de rédaction du rapport; votre identité ne sera jamais révélée.
• Pour en savoir plus : Le processus de collecte des renseignements personnels est décrit dans le Fichier de renseignements personnels ordinaires pour les communications publiques – POU 914, sur le site Info Source, accessible en ligne à l'adresse infosource.gc.ca.
• Vos droits en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels : En plus de protéger vos renseignements personnels, la Loi sur la protection des renseignements personnels vous autorise à demander l'accès à ces renseignements et à voir à ce qu'ils soient corrigés au besoin. Vos renseignements personnels seront recueillis, utilisés, conservés et divulgués par Environics conformément à la législation provinciale applicable en matière de protection de la vie privée ou à la Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques (LPRPDE). Veuillez cliquer ici pour consulter la politique de confidentialité d'Environics.
• Les réponses que vous fournirez dans le cadre de ce sondage demeureront anonymes et ne vous seront en aucun cas directement attribuées.

Que se passera-t-il à la suite du sondage?

• Le rapport final, rédigé par Environics, pourra être consulté par la population sur le site de Bibliothèque et Archives Canada http://www.bac-lac.gc.ca/.

Pour toute question au sujet de ce sondage, veuillez communiquer avec Environics, à l'adresse stephanie.coulter@environics.ca.

[PASSER AU QUESTIONNAIRE DE RECRUTEMENT]

<NOTE DE PROGRAMMATION : Toutes les questions sont obligatoires.>

Admissibilité/sélection

S1. [QUESTION SUPPRIMÉE; INSÉRER LA RÉPONSE DE LA VAGUE 1]

S2. [QUESTION SUPPRIMÉE; INSÉRER LA RÉPONSE DE LA VAGUE 1]

S3. [QUESTION SUPPRIMÉE; déterminer avec le code postal, INSÉRER LA RÉPONSE DE LA VAGUE 1 COMME VARIABLE DISTINCTE]

A. Statut de vapoteur

Les produits de vapotage comprennent divers produits qui contiennent un élément chauffant produisant, à partir d'un liquide, un aérosol pouvant être inhalé au moyen d'un embout buccal. Ils incluent un éventail de dispositifs, par exemple les similicigarettes, les appareils à réservoir et les vaporisateurs modifiés.

A1. [QUESTION SUPPRIMÉE]

A2. Au cours des 30 derniers jours, à quelle fréquence avez-vous utilisé un produit de vapotage avec ou sans nicotine? (Veuillez exclure le vapotage de cannabis.) Était-ce :

1. Tous les jours
2. Au moins une fois par semaine, mais pas tous les jours
3. Au moins une fois dans le dernier mois, mais moins d'une fois par semaine
4. Pas du tout

[REMARQUE : DÉFINITIONS EN FONCTION DES RÉPONSES À LA VAGUE 3 :

• ONT VAPOTÉ AU COURS DES 30 DERNIERS JOURS (30DJ) : A2 = 1,2,3
• VAPOTENT RÉGULIÈREMENT : A2 = 1,2
• VAPOTENT À L'OCCASION : A2 = 2,3
• SONT D'ANCIENS VAPOTEURS : A2 = 4]

[REMARQUE : DÉFINITIONS EN FONCTION DE DONNÉES DES VAGUES ANTÉRIEURES :

• FUMEUR RÉCIDIVANT : VAGUE 2 A2 = 4 ET VAGUE 3 A2 < 4]

PROGRAMMATION : CRÉER UNE VARIABLE POUR LES TRANSITIONS DE LA VAGUE 3, COMME INDIQUÉ CI-DESSOUS

A2b. [SI A2 = 2,3] Combien de jours au cours des 30 derniers jours avez-vous vapoté des liquides avec ou sans nicotine? (Veuillez exclure le vapotage de cannabis.)

• [...] jours [FOURCHETTE DE 1 À 30]

A2c. [ONT VAPOTÉ AU COURS DES 30DJ] Pensez aux 30 derniers jours; avez-vous vapoté seulement lorsque vous étiez seul(e), seulement en compagnie d'autres personnes, ou les deux?

1. Seulement alors que j'étais seul(e)
2. Principalement seul(e), mais parfois avec d'autres
3. À peu près aussi souvent seul(e) qu'en compagnie d'autres personnes
4. Parfois seul(e), mais principalement avec d'autres
5. Seulement en compagnie d'autres personnes

A2d. [SI A2c = 02-05] Lorsque vous avez vapoté en compagnie d'autres personnes au cours des 30 derniers jours, où vous trouviez-vous? Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.

1. Au travail (à l'exclusion du travail à domicile)
2. À l'école (à l'exclusion des études à la maison)
3. À la maison
4. Dans une voiture
5. Chez un ami
6. Dans un lieu public (p. ex., dans un parc, au restaurant, sur le trottoir)

88. Autre (veuillez préciser)

A2e. [SI A2c = 01-04] Lorsque vous avez vapoté seul(e) au cours des 30 derniers jours, où vous trouviez-vous? Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.

1. Au travail (à l'exclusion du travail à domicile)
2. À l'école (à l'exclusion des études à la maison)
3. À la maison
4. Dans une voiture
5. Chez un ami
6. Dans un lieu public (p. ex., dans un parc, au restaurant, sur le trottoir)
7. Autre (veuillez préciser)

A3. [DEMANDER À TOUS] Êtes-vous satisfait(e) de votre vie en général en ce moment? Veuillez répondre à l'aide d'une échelle de 0 à 10, où 0 signifie que vous êtes très insatisfait(e) et 10, que vous êtes très satisfait(e).

0. Très insatisfait(e)

10. Très satisfait(e)

A4. [POSER À TOUS] À quelle fréquence avez-vous besoin de l'aide d'une personne lorsque vous lisez des instructions, des brochures ou d'autres documents écrits de la part de votre médecin ou de votre pharmacie? [NOUVELLE QUESTION]

1. Jamais
2. Rarement
3. Parfois
4. La plupart du temps
5. Toujours

• Sans objet
• Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre

[NOUVELLE PAGE]

[SECTION B, TOUTES LES QUESTIONS POUR CEUX QUI ONT VAPOTÉ AU COURS DES 30DJ - A2 = 1,2,3]

REMARQUE : Les questions suivantes au sujet des habitudes et des préférences à l'égard du vapotage feront uniquement référence aux liquides de vapotage avec ou sans nicotine, et non à ceux contenant du cannabis/de la marijuana/du THC.

B. Fréquence, antécédents et niveau de consommation

B1. Lequel des énoncés suivants décrit le mieux la fréquence à laquelle vous avez vapoté des liquides avec nicotine au cours des 30 derniers jours? (Veuillez exclure le vapotage de cannabis.)

1. J'en ai vapoté tous les jours
2. J'en ai vapoté au moins une fois par semaine, mais pas tous les jours
3. J'en ai vapoté moins d'une fois par semaine, mais au moins une fois dans les 30 derniers jours
4. amais

B2. Lequel des énoncés suivants décrit le mieux la fréquence à laquelle vous avez vapoté des liquides sans nicotine au cours des 30 derniers jours? (Veuillez exclure le vapotage de cannabis.)

1. J'en ai vapoté tous les jours
2. J'en ai vapoté au moins une fois par semaine, mais pas tous les jours
3. J'en ai vapoté moins d'une fois par semaine, mais au moins une fois dans les 30 derniers jours
4. Jamais

B3. Lequel des énoncés suivants décrit le mieux la fréquence à laquelle vous avez vapoté des liquides, sans savoir s'ils contenaient de la nicotine ou non, au cours des 30 derniers jours? (Veuillez exclure le vapotage de cannabis.)

1. J'en ai vapoté tous les jours
2. J'en ai vapoté au moins une fois par semaine, mais pas tous les jours
3. J'en ai vapoté moins d'une fois par semaine, mais au moins une fois dans les 30 derniers jours
4. Jamais

B4. [SI QB1 = 01-03] Combien de temps après votre réveil vapotez-vous habituellement un liquide avec nicotine?

1. Moins de 5 minutes
2. De 6 à 30 minutes
3. De 31 minutes à 1 heure
4. Plus de 1 heure

B5. Les jours où vous vapotez, environ combien de fois par jour vapotez-vous habituellement…?

[GRILLE, UNE SEULE RÉPONSE POUR CHAQUE CATÉGORIE DE PRODUIT]

• a. Un liquide avec nicotine [MASQUER SI B1 = 4]
• b. Un liquide sans nicotine [MASQUER SI B2 = 4]
• c. Un liquide, sans savoir s'il contenait de la nicotine [MASQUER SI B3 = 4]

1. 5 fois ou moins par jour
2. De 6 à 10 fois par jour
3. De 11 à 15 fois par jour
4. De 16 à 20 fois par jour
5. De 21 à 25 fois par jour
6. De 26 à 30 fois par jour
7. 31 fois ou plus par jour
8. Je vapote continuellement tout au long de la journée

B5b. [SI B1 = 1-3] Quelle était la teneur en nicotine des cigarettes électroniques, des cartouches, des dosettes ou des liquides de vapotage que vous avez utilisés? Si vous avez utilisé différentes concentrations de nicotine, veuillez indiquer celle dont vous avez fait usage le plus souvent.

1. Jusqu'à 5,0 mg/ml (ou de 0,10 à 0,50 %)
2. De 5,1 à 10,0 mg/ml (ou de 0,51 à 1,00 %)
3. De 10,1 à 15,0 mg/ml (ou de 1,01 à 1,50 %)
4. De 15,1 à 20,0 mg/ml (ou de 1,51 à 2,00 %)
5. Plus de 20 mg/ml (ou plus de 2,00 %)

99. Incertain(e)

B6. [QUESTION SUPPRIMÉE]

[REMARQUE : INDICE DE CONSOMMATION DE LIQUIDE DE VAPOTAGE AVEC NICOTINE CALCULÉ EN ARRIÈRE-PLAN]

B7. Nous réalisons que votre saveur préférée pourrait être ou non la même que celle que vous vapotez le plus souvent. Quelle saveur utilisez-vous le plus souvent lorsque vous vapotez...?

[GRILLE, UNE SEULE RÉPONSE POUR CHAQUE CATÉGORIE DE PRODUIT]

• a. Un liquide avec nicotine [MASQUER SI B1 = 4]
• b. Un liquide sans nicotine [MASQUER SI B2 = 4]
• c. Un liquide, sans savoir s'il contenait de la nicotine [MASQUER SI B3 = 4]

[RÉPARTIR ALÉATOIREMENT LA LISTE DANS LA GRILLE]

1. Fruits
2. Bonbons/confiseries
3. Café/thé
4. Dessert
5. Menthe
6. Menthol
7. Saveur de tabac
8. Saveur d'alcool
9. Sans saveur/aucune saveur dans la description

97. Autre [ANCRER]

99. Incertain(e) [ANCRER À LA FIN, RÉPONSE UNIQUE]

B7i. Quelle saveur préférez-vous lorsque vous vapotez...?

Mêmes options qu'à B7.

B8. [QUESTION SUPPRIMÉE]

C. Facteurs de consommation, dissonance cognitive, stigmatisation, obstacles au changement et qualité de vie

C1. [QUESTION SUPPRIMÉE]

C1b. [QUESTION SUPPRIMÉE]

C2. [ONT VAPOTÉ AU COURS DES 30DJ] Parmi les choix suivants, quelles sont les trois principales raisons pour lesquelles vous vapotez?

• 01 - Pour renoncer à la cigarette
• 02 - Pour réduire le nombre de cigarettes que je fume
• 02 - Pour éviter de recommencer à fumer la cigarette
• 03 - Je vapote là où la possibilité de fumer est limitée, ou où il est interdit de fumer
• 20 - Je peux vapoter discrètement ou sans me faire remarquer
• 04 - Je vapote dans certains contextes sociaux, où cela est mieux vu que le fait de fumer
• 05 - C'est moins nocif pour ma santé que le fait de fumer
• 06 - C'est moins nocif pour les autres/la famille/les enfants que le fait de fumer
• 07 - Cela coûte moins cher que le fait de fumer
• 08 - J'aime les saveurs ou l'odeur
• 22 - Cela m'aide à me relaxer ou à faire face aux difficultés
• 09 - C'est amusant et intéressant
• 12 - Je vapote lorsqu'on me l'offre
• 13 - Cela me permet de prendre une pause du travail/de l'école/de la maison
• 14 - Cela passe le temps ou chasse l'ennui
• 15 - C'est une habitude/un rituel
• 16 - Je le fais pour la poussée d'adrénaline que cela procure/c'est pour moi une autre source de nicotine
• 17 - C'est plus facile à acheter ou à obtenir que des cigarettes
• 19 - C'est pour moi une activité sociale que je fais avec des amis ou des membres de ma famille
• 97 - Autre (veuillez préciser)
• 99 - Incertain(e)

C3. [DEMANDER À TOUS] Les énoncés suivants correspondent à ce que certaines personnes pourraient dire ou penser du vapotage. Dans quelle mesure êtes-vous en accord avec chacun d'eux? Veuillez répondre à l'aide d'une échelle de 1 à 10, où 1 signifie que vous êtes fortement en désaccord, et 10, que vous êtes fortement en accord.

[GRILLE, RÉPARTIR ALÉATOIREMENT]

• a) J'aime vapoter quand je bois du café ou du thé.
• b) Les données probantes médicales selon lesquelles le vapotage est nocif ont été exagérées.
• c) Le vapotage occupe une place importante dans ma vie.
• d) Le vapotage me permet de relaxer quand je suis stressé(e) ou bouleversé(e).
• e) J'aime vapoter en compagnie d'autres personnes qui vapotent.
• f) Le vapotage m'aide à garder le contrôle de mon poids.

1. Fortement en désaccord

10. Fortement en accord

C3a. [VAPOTEUR RÉCIDIVANT] En décembre 2022, vous avez indiqué que vous n'aviez pas vapoté depuis un certain temps. Vos réponses indiquent maintenant que vous avez vapoté au cours des 30 derniers jours. Y a-t-il quelque chose qui vous a poussé à vapoter? Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.

[RÉPARTIR ALÉATOIREMENT]

Votre réponse peut être différente de la mesure dans laquelle vous êtes en accord ou en désaccord avec les énoncés à la question précédente.

1. Stress au travail
2. Stress à la maison
3. Événement majeur dans votre vie
4. Incapacité à résister à l'envie
5. Décision qu'il serait plus facile d'arrêter une autre fois
6. Vapoteurs autour de vous, et difficulté à résister
7. Prise de poids

97. Autre (veuillez préciser)

99. Je ne sais pas

C4. [POSER À TOUS] Les gens éprouvent différentes sensations lorsqu'ils vapotent. Veuillez utiliser le curseur pour indiquer les sensations que vous éprouvez en vapotant. [NOUVELLE QUESTION]

• Lorsque je vapote, j'éprouve une sensation [de]…

[ÉCHELLE DE 7 POINTS AVEC CURSEUR; CHAQUE PAIRE DE TERMES CONSTITUE LES EXTRÉMITÉS, AU CENTRE, LE TERME : « Ni l'une ni l'autre ».]

• EXEMPLE :
  • Âpre
    • 1
    • 2
  • Ni l'une ni l'autre
    • 3
    • 4
    • 5
  • Douce
    • 6
    • 7

• a) Âpre/Ni l'une ni l'autre/Douce
• b) Propre/Ni l'une ni l'autre/Sale
• c) Légèreté/Ni l'une ni l'autre/Lourdeur
• d) Saine/Ni l'une ni l'autre/Malsaine
• e) Naturelle/Ni l'une ni l'autre/Chimique

D. Statut de fumeur et questions sur l'usage en alternance

Les prochaines questions portent sur la consommation de cigarettes.

[NOTE DE PROGRAMMATION : ANNEXER AUX DONNÉES LES QUESTIONS SUR LE STATUT DE FUMEUR DE LA VAGUE 2]

[QUESTION CLÉ SUR LE STATUT DE FUMEUR]

D1. Depuis que vous avez répondu au sondage précédent en décembre 2022, avez-vous fumé une cigarette en entier?

1. Oui
2. Non

99. Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre

[QUESTION CLÉ SUR LE STATUT DE FUMEUR]

D2. [SI D1 = 1] Au cours des 30 derniers jours, à quelle fréquence avez-vous fumé la cigarette?

1. Tous les jours
2. Au moins une fois par semaine, mais pas tous les jours
3. Au moins une fois dans le dernier mois, mais moins d'une fois par semaine
4. Jamais

99. Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre

D3. [NOTE DE PROGRAMMATION – CETTE QUESTION DOIT ÊTRE POSÉE À DIFFÉRENTES CATÉGORIES DE RÉPONDANTS; VOIR CI-DESSOUS.]

[POSER SI SPSS D3_SKIP = 0]

Avez-vous fumé au moins 100 cigarettes au cours de votre vie?

1. Oui
2. Non

99. Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre

[REMARQUE : DÉFINITIONS EN FONCTION DES RÉPONSES À LA VAGUE 3 :

• NON-FUMEUR : D1 = 02, 99
• FUMEUR 30DJ : D2 = 01, 02, 03
• UTILISATEUR EN ALTERNANCE : VAPOTEUR 30DJ ET FUMEUR 30DJ]

[REMARQUE : DÉFINITIONS EN FONCTION DE DONNÉES DES VAGUES ANTÉRIEURES :

• ANCIEN FUMEUR :
  • [SPSS] VAGUE 2 – STATUT DE FUMEUR = (1 ou 2) ET D1 = 02 ou 99.
• NOUVEAU RÉPONDANT AYANT CESSÉ DE FUMER :
  • [SPSS] VAGUE 2 – STATUT DE FUMEUR = 1 ET D1 = 02 ou 99.
• FUMEUR RÉCIDIVANT :
  • [SPSS] VAGUE 2 – STATUT DE FUMEUR = 2 ET D1 = 1.
• NOUVEAU FUMEUR :
  • [SPSS] VAGUE 2 – STATUT DE FUMEUR = 3 ET D1 = 1 ET D2 = (1, 2, 3) ET D3 = 1.
• RÉPONDANTS N'AYANT JAMAIS FUMÉ :
  • [SPSS] VAGUE 2 – STATUT DE FUMEUR = 3 ET D1 = 02 ou 99.

D3b. [NOUVEAU FUMEUR] Quel âge aviez-vous lorsque vous avez fumé la cigarette pour la première fois?

• [...] ENTRER L'ÂGE (≤ À L'ÂGE ACTUEL)[FOURCHETTE DE 5 À 99]

D3C. [ONT FUMÉ AU COURS DES 30DJ] Depuis combien de temps fumez-vous à la fréquence actuelle?

1. Moins de 1 mois
2. De 1 mois à moins de 2 mois
3. De 2 mois à moins de 5 mois
4. 5 mois ou plus

D3D. [ONT FUMÉ AU COURS DES 30DJ] À quelle fréquence ressentez-vous de fortes envies de fumer?

1. Jamais
2. Pas tous les jours
3. Tous les jours
4. Plusieurs fois par jour
5. Toutes les heures ou plus souvent

99. Je ne sais pas

D4. [QUESTION SUPPRIMÉE]

D5. [USAGE EN ALTERNANCE] Lequel des énoncés suivants décrit le mieux la principale raison pour laquelle vous fumez en plus de vapoter?

[RÉPARTIR ALÉATOIREMENT]

• 01 - Par dépendance/je suis incapable d'arrêter/il est difficile d'arrêter
• 02 - Par habitude
• 03 - J'aime la sensation après avoir fumé/le vapotage ne procure pas la même sensation
• 04 - J'ai des envies de nicotine/tabac
• 05 - J'aime toujours fumer
• 08 - Je fume avec d'autres fumeurs/lorsque je prends un verre/dans un contexte social
• 10 - Je fume lorsque je me sens stressé(e)/je souffre d'anxiété
• 12 - Je préfère le goût de la cigarette
• 94 - J'essaie d'arrêter de fumer graduellement
• 97 - Autre (veuillez préciser)
• 99 - Je ne sais pas