Traditional pharmacological management of non-insulin-dependent diabetes

Robert Tattersall

University of Nottingham, Diabetes Unit, University Hospital, Nottingham, United Kingdom


Résumé

La plupart des traitements hypoglycémiant du diabète non-insulino-dépendant sont appliqués de longue date. Ce que nous appelons aujourd'hui ‘une diète basse en carbohydrate' a été utilisée pour la première fois en 1796. L'insuline elle-même a été introduite en 1922; les synthalines de biguanide (toxiques) ont été utilisées de 1926 jusqu'à la seconde guerre. La tolbutamide et la chlorpropamide ont été mises sur le marché dans les années 50. L'amphétamine était disponible comme un agent anorexique dès les années 50. Les traitements les plus représentatifs de notre attitude face au diabète non-insulino-dépendant sont donc disponibles depuis au moins 30 ans, et il demeure pourtant une incertitude quand à leur efficacité. Cette incertitude se reflète dans les variations majeures de prescription que l'on observe de pays à pays. En dépit de l'armement pharmacologique formidable dont nous disposons, nous devons réaliser que le contrôle du glucose seul n'est pas suffisant dans la majorité des patients porteurs de cette maladie. Quel que soit le mode de traitement utilisé, moins d'un quart des patients présente une hémoglobine glyquée normale. Clairement, nous avons besoin de nouvelles approches pour contrôler la glycémie dans le diabète non-insulino-dépendant. De plus, plusieurs patients présentent de l'hypertension, une hyperlipidémie, et d'autres anomalies athérogènes qui doivent être corrigées si on désire contrôler la mortalité largement liée aux maladies arthérosclérotiques. Il semble improbable qu'un seul médicament puisse corriger ces nombreuses anomalies métaboliques. Une approche polymédicamenteuse semble donc inévitable pour la majorité des patients.
Clin Invest Med 1995; 18 (4) : 288-295

Table des matières : MCE vol. 18, no. 4


Copyright 1996 Association médicale canadienne
Fileurs du Web de l'AMC