Implications of altering the rate of carbohydrate absorption from
the gastrointestinal tract
David J.A. Jenkins
Robert G. Josse
Alexandra L. Jenkins
Thomas M.S. Wolever
Vladimir Vuksan
Clinical Nutrition and Risk Factor Modification Centre and Division
of Endocrinology and Metabolism, St. Michael's Hospital, Faculty of
Medicine, University of Toronto, Toronto, Ontario
Résumé
Le taux d'absorption de carbohydrate par le petit intestin joue un
rôle majeur pour déterminer des effets
métaboliques des hydrates de carbone d'origine
diététique. Les facteurs qui réduisent
l'absorption d'hydrate de carbone comportent la nature des amidons
et des sucres, et la présence de protéines
végétales, de graisses, de fibres, et d'antinutrients
comme les lectines et les phytates. Le taux d'absorption peut
également être manipulé par l'utilisation
d'inhibiteurs enzymatiques spécifiques et en augmentant le
nombre et la fréquence des repas pour permettre un apport
calorique constant. Tous ces facteurs contribuent à la
création de ce que l'on pourrait appeler une absorption lente
de carbohydrate. Le ralentissement de l'absorption intestinale
obtenu en augmentant la fréquence des repas, réduit
la sécrétion d'insuline postprandiale, abaisse le
cholestérol LDL et les concentrations
d'apolipoprotéine B. Un résultat additionnel de ces
manipulations est de réduire l'absorption haute des hydrates
de carbone, d'accroître l'arivée de carbohydrate au
colon où son absorption se fera après fermentation
bactérienne sous forme d'acides gras à courte
chaîne. Ces acides peuvent avoir un effet
bénéfique sur le colon (butyrate) et pourrait
également inhiber la synthèse du cholestérol
(propionate). L'absorption lente de carbohydrate a donc des
conséquences tout le long du tractus intestinal avec une
grande variété de conséquences
physiologiques.
Clin Invest Med 1995; 18 (4) : 296-302
Table des matières : MCE vol. 18, no. 4
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