Contractility of longitudinal smooth muscle after massive intestinal resection in rat

Beth C. Chin, MSc
Daimen T.M. Tan, BSc
R. Brent Scott, MD, CM, FRCPC

Gastrointestinal Research Group and the Department of Pediatrics, University of Calgary, Calgary, Alta.

(Original manuscript submitted July 31, 1995; received in revised form Dec. 12, 1995; accepted Dec. 13, 1995)

Résumé

Afin de déterminer si des changements fonctionnels de contractilité du muscle longitudinal lisse jéjunal in vitro accompagnent les changements d'adaptation structuraux observés à la suite d'une résection intestinal massive, des rats ont subi la résection chirurgicale de 75 % du jéjuno-iléon moyen ou une opération simulée. La tension isométrique fut mesurée au niveau de bandes de tissu jéjunal aux jours 10, 20, 30 et 40 post-opératoires. À tous les temps post-opératoires, le stress basal en réponse à l'étirement était semblable pour les deux groupes. La longueur optimale (Lo) nécessaire afin de produire un stress maximal était semblable dans les deux groupes (130 % de la longueur initiale au repos). Les courbes de concentration en réponse à l'agoniste muscarinique béthanéchol, donnèrent des valeurs similaires de la concentration estimée à laquelle la réaction était égale à la moitié de sa valeur maximale (EC50) et de stress actif maximal dans les deux groupes. Par contre, une augmentation significative fut observée au niveau de la fréquence et de l'amplitude des contractions rythmées tant spontanées que stimulées par le béthanéchol dans les tissus jéjunaux des rats ayant subi la résection. La présence de tétrodotoxine (10-6 mol/L) n'altéra pas la réponse contractile active (stress tonique, fréquence et amplitude de phase) au niveau des tissus réséqués. En conclusion, à la suite d'une résection intestinale massive, le muscle lisse longitudinal ne démontre pas de changement adaptatif en ce qui concerne le stress de base et le stress actif. Par contre, il s'y produit une augmentation de l'activité contractile en phase. Ce changement n'est pas d'origine neurale et pourrait résulter de modifications du muscle lisse même, ou encore d'une modulation de l'activité myogénique d'origine présynaptique our reliée aux cellules interstitielles de Cajal.

Clin Invest Med 1996; 19 (2): 101-110

Table des matières : MCE vol. 19, no. 2


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