Fluid resuscitation of the trauma patient: How much is enough?

Stewart M. Hamilton, MD, FRCSC; Pat Breakey, RN, BScN*

Journal Canadien de Chirurgie 1996; 39 : 11-16

From the Department of Surgery, University of Alberta Hospitals, University of Alberta, Edmonton, Alta. *Trauma coordinator, University of Alberta Hospitals, Edmonton, Alta.


On peut obtenir des réimpressions du texte complet en s'adressant à : Dr. Stewart M. Hamilton, Department of Surgery, 2D2 Mackenzie Health Sciences Centre, University of Alberta, 8440-112th St., Edmonton AB T6G 2B7

Résumé

La prise en charge des patients au cours de la phase de réanimation préhospitalière après un traumatisme est d'une importance vitale pour le résultat. Des soins définitifs précoces demeurent l'élément essentiel lorsqu'il s'agit d'améliorer la morbidité et la mortalité. Au Canada, un pourcentage important de traumatismes se produisent loin d'un centre de traumatologie, la phase de réanimation préhospitalière est longue et a encore plus de chances d'affecter le résultat. L'enseignement classique au sujet des points finals de la réanimation sont à l'origine du concept de la normalisation des paramètres hémodynamiques par le maintien de la perfusion des organes terminaux telle que mesurée par le débit urinaire horaire. Des travaux récents qui ont porté sur des patients victimes d'une blessure fermée à la tête et sur des patients victimes d'un traumatisme ouvert au torse contestent le concept selon lequel ces points finals sont les mêmes chez les traumatisés. Dans le contexte canadien des blessures par traumatisme, où l'on soupçonne habituellement une blessure fermée à la tête, souvent avec raison, les données probantes produites par des études cliniques indiquent qu'une intervention agressive qui vise à maintenir la tension artérielle est justifiée. Dans des cas de blessure ouverte au torse en milieu urbain, les données probantes semblent indiquer qu'il est avantageux de retarder la réanimation jusqu'à ce que l'hémorragie soit contrôlée. D'autres études cliniques canadiennes s'imposent dans ce domaine. Entre-temps, il faut évaluer avec soin les priorités de la réanimation dans le cas de chaque patient et de chaque type de blessure.
VOIR JCC : févr. 1996 - VOIR Chirurgie et orthopédie
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