Role of the trauma-room chest x-ray film in assessing the patient with severe blunt traumatic injury

Barry A. McLellan, MD, FRCPC; Jameel Ali, MD, MMedEd, FRCSC, FACS; Mark J. Towers, MB BCh, FRCPC; P. William Sharkey, MHK

Journal Canadien de Chirurgie 1996; 39 : 36-41

From the Trauma Unit, Sunnybrook Health Science Centre, University of Toronto, Toronto, Ont.


On peut obtenir des réimpressions du texte complet en s'adressant à : Dr. Barry A. McLellan, Suite C-135, Sunnybrook Health Science Centre, 2075 Bayview Ave., Toronto ON M4N 3M5
Voir aussi:
Trauma-room chest x-ray films

Résumé

Objectifs : Examiner la précision des radiographies thoraciques normales prises dans les salles de traitement des traumatisés pour évaluer les traumatismes abdominaux contondants et déterminer l'importance des blessures non décelées dans de telles circonstances.
Conception : Examen rétrospectif.
Contexte : Service régional de traumatologie d'un établissement de soins tertiaires.
Patients : Multitraumatisés admis entre janvier 1988 et décembre 1990 qui sont morts dans les 24 heures de la blessure et sur lesquels une autopsie a été pratiquée.
Intervention : Radiographie normale du thorax.
Principales mesures des résultats : Blessures au thorax diagnostiquées et consignées par l'équipe du service de traumatologie à l'aide de radiographies antéropostérieures normales comparativement aux résultats d'une autopsie et à l'examen des films par un radiologiste du personnel qui n'était pas au courant des blessures au début et qui a été informé par la suite des résultats de l'autopsie si l'on n'a pas détecté les blessures.
Résultats : Trente-sept patients admis satisfaisaient aux critères de l'étude et l'on a examiné leur dossier. Dans 11 cas, des blessures importantes ont été constatées à l'autopsie et non par l'équipe de traumatologie et dans 7 autres, la radiologiste qui a examiné le dossier a aussi raté ces blessures. Les blessures ratées par l'équipe étaient les suivantes : multiples fractures des côtes (11 cas), fractures du sternum (3 cas), déchirement du diaphragme (2 cas) et déchirement de la tunique interne de l'aorte (1 cas). Dans cinq cas, on n'a pas posé de drain thoracique malgré la présence (non diagnostiquée) de multiples fractures des côtes et le besoin d'une intubation et d'une ventilation à pression positive.
Conclusions : On peut rater des traumatismes abdominaux contondants, qui pourraient nécessiter une intervention chirurgicale et la pose d'un drain thoracique, à l'examen d'une première radiographie thoracique antéropostérieure. Il faut donc interpréter ces radiographies avec prudence dans la salle de réanimation des traumatisés.
VOIR JCC : févr. 1996 - VOIR Chirurgie et orthopédie
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