On a toujours attaché beaucoup de valeur au bon jugement clinique, mais il n'est pas facile de dénicher des trucs pratiques pour améliorer ce jugement. Les cliniciens doivent compter sur la théorie scientifique, leur expérience personnelle, les points de vue des patients et d'autres idées lorsqu'ils posent des jugements, et ils doivent souvent faire face à des données manquantes, à des renseignements contradictoires, au manque de temps et aux compromis à long terme.

Les problèmes les plus difficiles à résoudre en médecine sont ceux où personne ne reconnaît qu'il a quelque chose qui ne va pas. Un groupe dirigé par le Dr. Donald A. Redelmeier de la Division d'épidémiologie clinique et de recherche sur les soins de santé du Centre des sciences de la santé Sunnybrook & Women's College de Toronto (Ontario) a produit une série d'articles fondés sur la recherche en psychologie de la cognition pour aider les cliniciens à prévoir les pièges que pose le jugement clinique et peut-être à les éviter.

«Introducing cognitive psychology as one more basic science»

1. «Eliciting an insightful history of present illness»
2. «Obtaining a reliable past medical history»
3. «Thinking clearly in an emergency»
4. «Surviving in the report card era»