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CMAJ
CMAJ - September 21, 1999CMAJ - le 5 octobre 1999

Communiqué de presse

Qui aime bien châtie bien?

 805  Slapping and spanking in childhood and its association with lifetime prevalence of psychiatric disorders in a general population sampleH.L. MacMillan, MD; et al [full article]

 821  Is it time to ban corporal punishment of children?M.A. Straus, PhD [full article]

La fessée comme moyen de discipline d'un enfant demeure l'une des questions les plus controversées chez les professionnels qui travaillent avec des enfants et des familles. Toutefois, nous ne disposons que de très peu d'information sur la prévalence des tapes et des fessées données aux enfants et sur les résultats qui en découlent.

Dans leur étude des données portant sur un sous-ensemble de 4888 personnes ayant participé à l'Enquête supplémentaire sur la santé en Ontario, Harriet MacMillan et ses collègues ont constaté que les personnes qui avaient parfois ou souvent reçu des tapes ou des fessées étaient deux fois plus nombreuses à signaler aujourd'hui une dépendance à l'alcool ou un problème d'alcoolisme. Elles étaient également deux fois plus susceptibles d'avoir externalisé des problèmes, comme une toxicomanie ou un abus de drogues illicites ou encore des comportements antisociaux, par comparaison à des adultes qui n'avaient reçu aucune correction corporelle dans leur enfance.

Le Code criminel du Canada prévoit actuellement que tout instituteur, père ou mère est justifié de discipliner un enfant pourvu que la force ne dépasse la mesure raisonnable dans les circonstances. Dans un éditorial connexe, Murray Straus se demande s'il n'est pas temps de bannir la fessée, comme l'on fait plusieurs pays, comme la Suède.


Le problème des frais de scolarité

 825  Tuition fees for residents: one physician's perspective Brian Cummings, CA, MD [full article]

Brian Cummings est une espèce rare puisqu'il est à la fois médecin et comptable agréé. Dans ce numéro, il nous offre son point de vue sur l'imposition de frais de scolarité aux résidents. Lorsqu'on sait que les frais de scolarité représentent uniquement 20 % du coût véritable des études et que les médecins touchent à leur sortie de l'université des revenus supérieurs à la moyenne, l'imposition de frais semble aller de soi. Toutefois, si les frais de scolarité devaient augmenter pour atteindre les niveaux du marché, Cummings demande s'il ne faudrait pas alors augmenter en conséquence les salaires des résidents afin de tenir compte de la formation requise, des compétences exigées, des responsabilités assumées et des heures de travail.


La politique d'attente des soins médicaux

 813  Fairness in the coronary angiography queueDavid A. Alter, MD; et al [full article]

 823  Waiting for medical care: Is it who you know that counts?S.E.D. Shortt, MD, PhD [full article]

David Alter et ses collègues ont étudié 357 patients devant subir une angiographie coronarienne à la clinique Sunnybrook du Sunnybrook and Women's College Health Sciences Centre de Toronto, afin de savoir pourquoi certains patients attendaient plus longtemps que d'autres. Les patients ont été répartis en trois trois groupes selon que le médecin traitant exerçait à Sunnybrook, qu'il pratiquait dans un autre centre mais effectuait des angiographies à Sunnybrook ou qu'il n'avait aucune association précédente avec Sunnybrook. Les auteurs soulignent que même si la plupart (65,3 %) des patients ont subi leur angiographie dans la période d'attente maximale recommandée, l'affiliation du médecin est intervenue à elle seule pour 9,3 % de la variation observée entre les trois groupes de patients.

Dans un éditorial connexe, Sam Shortt remet en question le processus décentralisé d'établissement des listes d'attente au pays.


Un héros de la médecine au Canada

On célèbre cette année le 150e anniversaire de la naissance de Sir William Osler, le plus réputé médecin dans le monde du début du siècle. Pour commémorer cet anniversaire de la naissance d'Osler à Bond Head, dans l'ouest du Canada, le 12 juillet 1849, le JAMC présentera une série d'articles sur l'homme, ses travaux et la pérennité de sa réputation.

Il n'est jamais facile d'évaluer la grandeur d'une personne qui a vécu à une autre époque. La série d'articles que nous présentons ici tente justement de le faire. C'est sans doute l'historien Michael Bliss qui a le mieux résumé l'héritage d'Osler, lorsqu'il écrit à la page 833 : Osler a compris et a enseigné que la médecine se ramenait fondamentalement à une rencontre entre un médecin et une personne malade. Il est devenu un grand héros pour les étudiants de McGill, de Pennsylvania, d'Hopkins et d'Oxford parce qu'il leur a enseigné non pas la science de la médecine, mais plutôt l'art de la médecine dans le contexte de la science.

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