Home versus hospital death: assessment of preferences and
clinical challenges
Deborah J. Dudgeon, RN, MD, FRCPC; Linda Kristjanson, RN, PhD
Canadian Medical Association Journal 1995; 152:
337-340
[résumé]
Paper copies of the full text may be obtained from: Dr. Deborah
Dudgeon,
Director, Palliative Care Program, St. Boniface General Hospital,
409
Taché Ave., Winnipeg MB R2H 2A6; fax
204 237-6048
Abstract
In Canada hospital beds have been reduced in number, and there is
increased
fiscal pressure for patients with advanced terminal illness to be
cared for
in their own homes until death. In "Factors
associated with location of death (home or hospital) of patients
referred
to a palliative care team" Drs. Ian R. McWhinney and Martin
J. Bass and
Ms. Vanessa Orr report that people who die at home rather than in
hospital
are more likely to be cared for by family members other than a
spouse and
to have the services of a private duty nurse. The literature has
shown
that health problems of elderly spouses, occupational and other
responsibilities of family members, and the physical, psychologic
and
financial strain of providing home care can make it difficult to
honour a
terminally ill person's wish to die at home. The findings of
McWhinney and
colleagues point to the existence of a two-tiered health care
system in
which those who have access to private duty nursing are able to
stay at
home to die. Their study also raises three key questions that
must be
addressed in the assessment of patient preferences as to place of
death:
Should family members be included in the assessment? How should
preferences be measured? and What is an appropriate time frame
for such
an assessment? Although McWhinney and colleagues identify
characteristics
of care associated with place of death and underline the need for
careful
assessment of patient preferences regarding place of death,
further
research is needed to build on these findings. In the current
context of
health care reform, we need to examine more closely the type and
intensity
of services needed to support patients and their families in the
final
stages of a terminal illness.
Résumé
Au Canada, le nombre de lits dans les hôpitaux a
été réduit et, en raison de pressions
budgétaires, on incite de plus en plus les patients en
phase
terminale à recevoir des soins à domicile
jusqu'à leur
mort. Dans "Factors associated with
location of
death (home or hospital) of patients referred to a palliative
care team"
les Drs Ian R. McWhinney et Martin J. Bass et Mme Vanessa Orr
rapportent
que les personnes qui meurent à la maison plutôt
qu'à
l'hôpital soit plus susceptibles de recevoir des soins de
membres de
la famille autres que le conjoint et de bénéficier
de
services infirmiers privés. Les écrits ont
montré que
les problèmes de santé des conjoints
âgés, les
responsabilités des membres de la famille, liées
notamment
au travail, et les tensions physiques, psychologiques et
financières qu'entraînes la prestations de soins
à
domicile peuvent faire en sorte qu'il soit difficile de respecter
les voeux
d'un malade en phase terminale qui souhaite mourir à la
maison. Les
conclusions du Dr McWhinney et ses collègues
révèlent l'existence d'un système
santé
à deux vitesses, dans lequel il est possible pour les
personnes qui
ont accès à des services infirmiers privés
de rester
à la maison pour y mourir. L'étude soulève
aussi
trois questions centrales auxquelles il faut répondre au
moment
d'évaluer la préférence du patient quant au
lieu de
décès : les membres de la famille
devraient-ils
participer à l'évaluation? Comment doit-on s'y
prendre pour
mesurer les préférences du patient? À quel
moment
devrait idéalement se faire cette évaluation? Bien
que
l'étude du Dr McWhinney et ses collègues identifie
les
caractéristiques des soins associées au lieu de
décès et fasse ressortir la nécessité
d'évaluer soigneusement les préférences du
patient
quant à l'endroit où il souhaite mourir, il faudra
faire des
recherches plus poussées à partir de ces
conclusions. Dans
le contexte actuel de la réforme du système de
santé, nous devons examiner de plus près le type et
le
niveau de services nécessaires pour soutenir les patients
et leur
famille durant la phase terminale de la maladie.
CMAJ February 1, 1995 (vol 152, no 3)
/ JAMC le 1er fevrier 1995 (vol 152, no 3)