Variation in length of stay as a measure of efficiency in Manitoba hospitals

Marni D. Brownell, PhD; Noralou P. Roos, PhD

Canadian Medical Association Journal 1995; 152: 675–682

[résumé]


Paper reprints of the full text may be obtained from: Dr. Marni D. Brownell, St. Boniface Research Centre, Rm. R2008, 351 Taché Ave., Winnipeg MB R2H 2A6.

Abstract

Objective: To examine the efficiency of Manitoba hospitals by analysing variations in length of stay for patients with similar characteristics.

Design: Retrospective study. Multiple regression analyses were used to adjust for patient (case-mix) characteristics and to identify differences in length of stay attributable to the hospital of admission for 14 specific, frequently encountered diagnostic categories and for all acute admissions. Setting: The eight major acute care hospitals in Manitoba.

Participants: Manitoba residents admitted to any one of the eight hospitals during the fiscal year 1989–90, 1990–91 or 1991–92. Patients transferred to or from another institution, those with atypically long stays and those who died in hospital were excluded.

Outcome measure: Length of hospital stay.

Results: The length of stay was strongly influenced by hospital of admission, even after adjustment for key patient characteristics. Excluding the most seriously ill patients and those with the longest stays, approximately 186 beds could potentially have been saved if each hospital had discharged its patients as efficiently as the hospital with the shortest overall length of stay.

Conclusions: A substantial proportion of days currently invested in treating acute care patients could be eliminated. At least some bed closures in Manitoba hospitals could be accommodated simply through more efficient treatment of patients in the remaining beds, without decreasing access to hospital care.


Résumé

Objectif : Examiner l'efficience des hôpitaux du Manitoba en analysant les variations de la durée du séjour de patients qui avaient des caractéristiques semblables.

Conception : Étude rétrospective. On a utilisé des analyses à régressions multiples pour tenir compte des caractéristiques des patients (groupes mixtes de cas) et pour identifier les différences dans la durée du séjour attribuables à l'hôpital d'admission, dans 14 catégories de diagnostics spécifiques et fréquents et pour toutes les admissions nécessitant des soins actifs.

Contexte : Les huit principaux hôpitaux de soins actifs du Manitoba.

Participants : Résidents du Manitoba admis dans un des huit hôpitaux au cours des exercices 1989-1990, 1990-1991 ou 1991-1992. On a exclu les patients transférés à un autre ou d'un autre établissement, ceux dont le séjour a été d'une longueur inusitée et ceux qui sont morts à l'hôpital.

Mesure des résultats : Durée de l'hospitalisation.

Résultats : Même après correction pour tenir compte des principales caractéristiques du patient, l'hôpital où il a été admis a eu une forte incidence sur la durée du séjour. Si l'on ne compte pas les patients les plus gravement malades et ceux dont le séjour a été le plus long, on aurait pu économiser environ 186 lits si chaque hôpital avait libéré ses patients avec autant d'efficience que l'hôpital oł la durée globale du séjour a été la plus courte.

Conclusions : On pourrait supprimer une partie importante des jours actuellement consacrés au traitement de patients en soins actifs. On aurait pu fermer au moins quelques lits dans des hôpitaux du Manitoba simplement en traitant de façon plus efficiente les patients hospitalisés dans les lits restants, sans réduire l'accès aux soins hospitaliers.


CMAJ March 1, 1995 (vol 152, no 5) / JAMC le 1er mars 1995 (vol 152, no 5)