Problem drinkers: Can we identify and help them?

Douglas M.C. Wilson, MD, FCFP

Canadian Medical Association Journal 1995; 152: 825-828

[résumé]


Paper reprints of the full text may be obtained from: Dr. Douglas M.C. Wilson, Department of Family Medicine, McMaster Unversity, Rm. V14, 1200 Main St. W, Hamilton ON L8N 3Z5; fax 905 528-5337.

Abstract

Most people who have a drinking problem are not alcoholics. Even though problem drinkers tend to drink less than alcoholics and to have a shorter history of heavy drinking they are still at increased risk of health problems. To significantly reduce the burden of alcohol-related problems on society, priority should be given to reducing the number of problem drinkers. Because physicians are exposed to a large adult population, and because they have credibility in diagnosing problems, they have an important role to play in encouraging moderation in the use of alcohol. Although the potential for physicians to make a difference is commonly viewed with scepticism, studies have demonstrated that physician interventions can be effective. By working in partnership with other professionals and making use of the community and other resources that are now available, physicians can optimize the effectiveness of their interventions with problem drinkers.

Résumé

La plupart des gens qui abusent de l'alcool ne sont pas alcooliques. Ceux qui abusent de l'alcool ont peut-être tendance à boire moins que les alcooliques et à boire beaucoup depuis moins longtemps, mais ils risquent quand même d'avoir de nombreux problèmes de santé. Afin de réduire sensiblement le fardeau qu'imposent à la société les problèmes liés à l'alcool, il faudrait chercher d'abord à réduire le nombre de ceux qui en abusent. Comme les médecins ont des contacts avec une importante population adulte et comme ils ont de la crédibilité dans le diagnostic de problèmes, ils ont un rôle important à jouer en encourageant la modération. Même si l'on doute habituellement que les médecins puissent faire une différence, des études ont démontré que leur intervention peut être efficace. En travaillant en partenariat avec d'autres professionnels et en ayant recours aux ressources communautaires et autres maintenant disponibles, les médecins peuvent optimiser l'efficacité de leurs interventions face aux gens qui abusent de l'alcool.
CMAJ March 15, 1995 (vol 152, no 6) / JAMC le 15 mars 1995 (vol 152, no 6)