Physician supply in Ontario: further observations on SHARP
and the SHARP projections
Frank T. Denton, MA, FRSC; Amiram Gafni, DSc; Byron G. Spencer,
BA, PhD
Canadian Medical Association Journal 1995; 152:
1389-1391
[résumé]
Paper reprints of the full text may be obtained from: Dr. Amiram
Gafni, Centre for Health Economics and Policy
Analysis, Department of Clinical Epidemiology and Biostatistics,
McMaster University,
1200 Main St. W, Hamilton ON L8N 3Z5; fax 905 546-5211.
Abstract
In this issue (see pages 1395 to 1398) Eva Ryten questions the validity of the
data
that supported the projection of a surplus of physicians in
Ontario over the next two
decades, as presented in an earlier article in CMAJ
by Denton, Gafni and Spencer.
The authors maintain that the data they used were appropriate.
Although the average
annual growth rate for the early 1990s calculated from Ontario
Health Insurance Plan
(OHIP) billing data is somewhat lower than the rate they
projected for the decade as a
whole, the OHIP-based rate is much closer to their figure than
Ryten's rate. They also
disagree with Ryten in their belief that the recent reduction of
medical school
enrolment will have a negligible effect on the physician
population by the year 2000.
They argue too that Ryten misunderstands the nature of the
imbalance they project
between the availability of intern and resident services and the
requirements for those
services. Finally, the authors note that there is an argument for
setting requirements
for practising physicians at levels lower than they had assumed.
For that reason, even
if the supply of practising physicians were to grow less rapidly
than projected, a
substantial surplus could still result by the year 2000.
Résumé
Dans ce numéro (voir pages 1395 à 1398), Eva Ryten
met en doute la
validité des données sur lesquelles s'appuyait les
projections
qu'établissaient, dans un article publié plus
tôt dans le JAMC,
Denton, Gafni et Spencer; selon ces projections, il y aura un
surplus de
médecins en Ontario au cours des deux prochaines
décennies. Les
auteurs maintiennent qu'ils ont utilisé les données
pertinentes.
Même si le taux de croissance annuel moyen du début
des
années 90, calculé à partir des
données de facturation
du Régime d'assurance-maladie de l'Ontario (RAMO), est un
peu moins
élevé que le taux qu'ils avaient projeté
pour la décennie
au complet, le taux fondé sur les données du RAMO
se rapproche
beaucoup plus de leurs chiffres que celui qui est
dérivé par Ryten. Ils
ne sont pas d'accord non plus avec Ryten sur un autre point, car
ils croient que la
réduction récente de l'inscription dans les
facultés de
médecine aura un effet négligeable sur le bassin
des médecins
en l'an 2000. Ils soutiennent aussi que Ryten comprend mal la
nature du
déséquilibre qu'ils projettent entre la
disponibilité de services
d'internes et de résidents et la demande de ces services.
Finalement, les
auteurs affirment qu'il est justifié d'établir la
demande de
médecins praticiens à un niveau moins
élevé que dans
leur article précédent. Le cas
échéant, même si le
bassin de médecins praticiens grossissait moins rapidement
que prévu,
on pourrait quand même faire face à un important
excédent de
médecins en l'an 2000.
CMAJ May 1, 1995 (vol 152, no 9)
/ JAMC le 1er mai 1995 (vol 152, no 9)