Defining basic services and de-insuring the rest: the wrong
diagnosis and the wrong prescription
Michael M. Rachlis, MD, MSc, FRCPC
Canadian Medical Association Journal 1995; 152:
1401-1405
[résumé]
Paper reprints of the full text may be obtained from: Dr. Michael
M. Rachlis, 13 Langley Ave., Toronto ON M4K 1B4; fax 416
466-4135.
The Canada Health Act of 1984 requires the provinces to cover all
"medically
necessary" services in order to be eligible for full federal
contributions. However,
neither the federal government nor any province has operationally
defined the term
"medically necessary service." As a result, coverage of certain
medical services across
the country is uneven. There is even greater variation in the
coverage of nonmedical
services (such as drugs and home care) that are not included in
federal legislation.
Recently, several provincial medical associations, with their
respective provincial
governments, have agreed to define and cover basic services and
to de-insure
services not found to be "medically necessary." The author argues
that this process
makes the wrong diagnosis of the cause of the woes of our health
care system and
then issues the wrong prescription. It also distracts decision
makers from more
worthwhile policies to reform the health care system.
Résumé
La loi canadienne sur la santé de 1984 oblige les
provinces à couvrir
tous les services «médicalement
nécessaires» pour avoir
droit en entier aux contributions fédérales. Or, ni
le gouvernement
fédéral, ni les provinces n'ont formulé de
définition
opérationnelle de l'expression «services
médicalement
nécessaires». C'est pourquoi la couverture de
certains services
médicaux n'est pas uniforme au Canada. La couverture des
services non
médicaux (comme les médicaments et les soins
à domicile) qui
ne sont pas inclus dans la loi fédérale l'est
encore moins.
Récemment, plusieurs associations médicales
provinciales ont
convenu, avec le gouvernement de leur province respective, de
définir et de
couvrir les services essentiels et de désassurer les
services qui ne sont pas
jugés «médicalement nécessaires».
L'auteur
soutient que cet exercice pose le mauvais diagnostic de la cause
des
problèmes de notre système de santé et qu'on
établit
ensuite la mauvaise ordonnance. Cet exercice détourne
aussi l'attention des
décideurs de politiques valables de réforme du
système de
santé.
CMAJ May 1, 1995 (vol 152, no 9)
/ JAMC le 1er mai 1995 (vol 152, no 9)