World AIDS Day

Bruce P. Squires, MD, PhD

Canadian Medical Association Journal 1995; 152: 1563

[texte complet]


Dec. 1 marks the eighth World AIDS Day, and this year the focus is on "shared rights, shared responsibilities."

According to the World AIDS Day Newsletter (1995; 1: 1) "shared rights" means that all people, without qualification, have the right to be able to avoid infection, to receive health care if they have AIDS, and to be treated with dignity and without discrimination. With these rights come responsibilities, and the Global Programme on AIDS of the World Health Organization (WHO) suggests that all have a responsibility to protect themselves and others against HIV infection, that governments have a responsibility to provide preventive and health care services for all their citizens and that the international community has a responsibility to support poorer countries in their efforts.

The World Health Report (WHO, Geneva, 1995) predicts that by the turn of the century AIDS will have killed 8 million people world wide and 40 million people will be HIV positive. As well, the patterns of HIV infection in developed countries are changing from a concentration in the homosexual and bisexual communities and among people who use injection drugs to a growing prevalence in the heterosexual community.

With a cure not yet on the horizon, the right to be able to avoid infection and the responsibility to protect oneself against infection thus constitute the most important tools we have. Yet even though we can count ourselves among the best informed, many Canadians still behave as though the disease does not exist. No doubt the continued high-risk behaviours result in part from the belief by the young that they are immortal and in part from the belief that HIV infection is isolated almost wholly within certain identifiable groups. Both beliefs, of course, are fatally flawed. The battle against AIDS can only be won if we all recognize and exercise our rights and responsibilities.

See also:
HIV: evolution of a pandemic [abstract]
Voluntary anonymous linked study of the prevalence of HIV infection and hepatitis C among inmates in a Canadian federal penitentiary for women [abstract]


Le 1er décembre marque la hui- tième Journée mondiale SIDA qui a pour thème cette année «Droits et devoirs : partageons!»

Selon le Bulletin d'information Journée mondiale SIDA (1995; 1 : 1), l'expression «droits partagés» signifie que toutes les personnes, sans réserve, ont le droit de pouvoir éviter l'infection, de recevoir des soins de santé une fois atteintes du SIDA et d'être traitées avec dignité et sans discrimination. Ces droits sont assortis de responsabilités, et le Programme mondial de Lutte contre le SIDA de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) prévoit que tous doivent se protéger eux-mêmes et protéger autrui contre l'infection par le VIH, que les gouvernements doivent fournir des services de prévention et de soins de santé à toute leur population et que la communauté internationale doit appuyer les plus pauvres dans leurs efforts.

Dans Le Rapport mondial sur la santé (OMS, Genève, 1995), on prédit qu'au tournant du siècle, le SIDA aura tué 8 millions de personnes dans le monde entier et que 40 millions d'autres seront infectées par le VIH. En outre, l'infection par le VIH dans les pays industrialisés, auparavant concentrée dans les populations homosexuelles et bisexuelles et chez les consommateurs de drogues injectées, a tendance à devenir de plus en plus prévalente dans la population hétérosexuelle.

Comme il n'y a pas encore de cure à l'horizon, le droit de pouvoir éviter l'infection et l'obligation de se protéger contre l'infection constituent donc les outils les plus importants dont nous disposons. Or, même si nous pouvons nous compter parmi les mieux informés, beaucoup de Canadiens et de Canadiennes se comportent toujours comme si la maladie n'existait pas. Il est certain que si les comportements à risque persistent, c'est en partie parce que les jeunes se croient immortels et en partie parce que l'on croit que l'infection par le VIH est isolée presque entièrement dans certains groupes identifiables. Ces deux croyances comportent bien sûr des lacunes fatales. La lutte contre le SIDA ne peut être gagnée que si nous reconnaissons tous nos droits et nos responsabilités et que si nous les assumons.

Voir aussi :
HIV: evolution of a pandemic [résumé]
Voluntary anonymous linked study of the prevalence of HIV infection and hepatitis C among inmates in a Canadian federal penitentiary for women [résumé]


CMAJ December 1, 1995 (vol 153, no 11) / JAMC le 1er décembre 1995 (vol 153, no 11)