Voluntary anonymous linked study of the prevalence of HIV infection and hepatitis C among inmates in a Canadian federal penitentiary for women

Peter M. Ford, MB, BS, FRCPC; Cheryl White, BA, MA; Hannah Kaufmann, BA, MSc; John MacTavish; Mary Pearson, MD, CCFP; Sally Ford, MB, FRCPC; Perin Sankar-Mistry, DSc; Peter Connop, MB, ChB, FRCP

Canadian Medical Association Journal 1995; 153: 1605-1609

[résumé]


Paper reprints of the full text may be obtained from: Dr. Peter M. Ford, Rm. 2043, Etherington Hall, Queen's University, Kingston ON K7L 3N6

Abstract

Objective: To determine the seroprevalence of HIV infection and hepatitis C among inmates of a federal penitentiary for women.

Design: Voluntary, anonymous, linked, point-prevalence study involving testing of blood samples for antibodies to HIV and hepatitis C virus.

Participants: All inmates of the multilevel security federal Prison for Women, Kingston, Ont., who volunteered to participate in the study. Inmates at this long-stay facility are from across Canada.

Outcome measure: Seroprevalence rate among participants of antibodies to HIV and hepatitis C virus.

Results: Of the 130 inmates available for study 113 (86.9%) agreed to donate a blood sample. One woman (0.9%) was HIV positive; 45 (39.8%) were positive for hepatitis C antibody.

Conclusions: It is possible to obtain a high participation rate in a voluntary, anonymous, linked point-prevalence study in a long-stay penitentiary. The HIV seroprevalence rate of 0.9% is lower than that found in studies in provincial (short-stay) prisons. However, the high rate of antibodies to hepatitis C suggests a significant level of risk behaviour, most likely injection drug use, and suggests the potential for a rapid increase in the rate of HIV infection should the number of newly admitted HIV-positive inmates who use injection drugs rise.

See also:
Editorial: HIV: evolution of a pandemic
Editorial: World AIDS Day


Résumé

Objectif : Déterminer la séroprévalence de l'infection à VIH et de l'hépatite C chez les détenues d'un pénitencier fédéral pour femmes.

Conception : Étude volontaire, anonyme, liée, de prévalence ponctuelle comportant l'analyse de spécimens de sang pour le dépistage d'anticorps du VIH et du virus de l'hépatite C.

Participantes : Toutes les détenues de la Prison pour femmes de Kingston (Ont.), établissement fédéral à sécurité multiniveau, qui se sont portées volontaires pour participer à l'étude. Les détenues de cet établissement de long séjour proviennent de toutes les régions du Canada.

Mesure des résultats : Taux de séroprévalence, chez les participantes, des anticorps du VIH et du virus de l'hépatite C.

Résultats : Sur les 130 détenues disponibles pour l'étude, 113 (86,9 %) ont consenti à donner un spécimen de sang. Une femme (0,9 %) était infectée par le VIH; 45 (39,8 %) étaient porteuses de l'anticorps de l'hépatite C.

Conclusions : Il est possible d'obtenir un taux de participation élevé à une étude volontaire, anonyme, liée, de prévalence ponctuelle dans un pénitencier de long séjour. Le taux de séroprévalence du VIH, qui est de 0,9 %, est inférieur à celui qu'on a trouvé dans le cadre d'études effectuées dans des prisons provinciales (court séjour). Le taux élevé d'anticorps de l'hépatite C indique toutefois un niveau important de comportement à risque, fort probablement de consommation de drogues injectées, et que le taux d'infection au VIH pourrait augmenter rapidement si le nombre de nouvelles détenues infectées par le VIH qui s'injectent des drogues augmente.

Voir aussi :
Éditorial : HIV: evolution of a pandemic
Éditorial : World AIDS Day


CMAJ December 1, 1995 (vol 153, no 11) / JAMC le 1er décembre 1995 (vol 153, no 11)