Wasting time

Bruce P. Squires, MD, PhD, Editor-in-chief, CMAJ

Canadian Medical Association Journal 1995; 153: 391

[texte complet]


Given the ubiquitous cries of too much work, too little time, I am still surprised by how often manuscripts are submitted in an unacceptable form. As a result, the editor must face the irritating task of asking the author to revise the manuscript before peer review, and the author is infuriated by the extra effort to make the changes demanded by the editor. Not a good way to start a relationship!

Several problems stand out. The most frequent is the failure of all the authors to sign the covering letter indicating that they have approved the manuscript; without all the signatures, processing of the manuscript grinds to a halt. Almost as common are problems that arise because authors have not followed our instructions: absence of an appropriate abstract, incorrect citation of references, missing tables and tiny unreadable type, to name a few.

Conscientious authors prepare their manuscript only after consulting our instructions. They also rely on Uniform requirements for manuscripts submitted to biomedical journals, on which our instructions are based. Indeed, the standards set out in the uniform requirements are accepted by about 500 biomedical journals world wide. Wise authors even collect the instructions from the journals most relevant to them and keep them handy.

All this to satisfy a cranky editor? Not really. Why should authors waste their valuable time correcting something that, had they looked at the instructions, could have been done quickly and easily the first time. And a sloppily prepared manuscript is a sure warning to the editor that the logic and accuracy of the report may be equally sloppy.

Getting a manuscript published is hard work for everyone -- authors and editors. Be lazy, read the instructions!


Comme on se plaint toujours d'avoir trop de travail et trop peu de temps, le nombre des manuscrits présentés dans une forme inacceptable ne cesse de m'étonner. Le rédacteur doit donc, tâche irritante, demander à l'auteur de réviser le manuscrit avant l'examen critique par les pairs. L'auteur, lui, est exaspéré par l'effort supplémentaire qu'il doit faire pour apporter les changements exigés par le rédacteur. Belle façon d'entreprendre une relation!

Plusieurs problèmes sont frappants. Le plus fréquent, c'est que tous les auteurs oublient de signer la lettre d'accompagnement indiquant qu'ils ont approuvé le manuscrit. S'il manque une seule signature, le traitement du manuscrit est bloqué. Les problèmes qui se posent parce que les auteurs n'ont pas suivi nos instructions sont presque aussi fréquents : résumé nécessaire qui manque, références mal citées, tableaux qui manquent et polices de caractères minuscules et illisibles, pour n'en nommer que quelques-uns.

Les auteurs consciencieux ne préparent leur manuscrit qu'après avoir lu nos instructions. Ils comptent aussi sur les Exigences uniformes pour les manuscrits présentés aux revues biomédicales dont s'inspirent nos instructions. En fait, les normes établies dans les exigences uniformes sont acceptées par environ 500 journaux biomédicaux dans le monde. Les auteurs avisés collectionnent même les instructions des journaux qui les intéressent le plus et les gardent à portée de la main.

Tout cela pour satisfaire un rédacteur capricieux? Pas vraiment. Pourquoi les auteurs devraient-ils perdre leur temps précieux à corriger un document qu'ils auraient pu préparer rapidement et facilement du premier coup s'ils avaient lu les instructions. Un manuscrit préparé de façon négligente ne manque pas d'avertir le rédacteur que la logique et l'exactitude du document peuvent laisser tout autant à désirer.

Faire publier un manuscrit, c'est difficile pour tous -- auteurs et rédacteurs. Soyez paresseux : lisez les instructions!


CMAJ August 15, 1995 (vol 153, no 4) / JAMC le 15 août 1995 (vol 153, no 4)