|
Exigences uniformes pour les manuscrits présentés aux revues biomédicales Comité international des rédacteurs de revues médicales [Dernière mise à jour le 5 mai 2000] Table des matières
IntroductionEn 1978, un petit groupe de rédacteurs de revues biomédicales générales s'est réuni officieusement à Vancouver pour établir des lignes directrices sur le format des manuscrits présentés à leurs revues. Le groupe est devenu le groupe de Vancouver. Ses exigences relatives aux manuscrits, y compris les formulations des références bibliographiques préparées par la National Library of Medicine (NLM), ont été publiées pour la première fois en 1979. Le groupe de Vancouver a pris de l'ampleur et est devenu par la suite le Comité international des rédacteurs de revues médicales (CIRRM), qui se réunit une fois par année. Le comité a élargi graduellement ses horizons.Le comité a produit 4 éditions antérieures des exigences uniformes. Au fil des ans, il est surgi des enjeux qui dépassent la préparation d'un manuscrit. Certains sont abordés dans les exigences uniformes et d'autres le sont dans des énoncés distincts. Chaque énoncé a paru dans une revue scientifique. [Les énoncés ont été publiés dans le numéro du 15 février, 1997, du JAMC.] Dans cette cinquième édition, nous essayons de restructurer et de reformuler les exigences uniformes afin de les clarifier et de répondre à des préoccupations soulignées par les droits, la protection de la vie privée, les descriptions des méthodes et d'autres questions. Il est permis de reproduire intégralement le texte du document à des fins d'éducation et sans but lucratif sans tenir compte du droit d'auteur. Le comité encourage la distribution du document. Nous demandons aux revues qui utilisent les exigences uniformes (il y en a plus de 500) de citer la version de 1997 dans leurs directives aux auteurs. Il faut faire parvenir toute demande de renseignements ou commentaires à Faith McLellan, PhD, ACP/ASIM, 190 Independence Mall West, Philadelphie PA 19106-1572, États-Unis; tél. 215 351-2559, téléc. 215 351-2644, courrier électronique fmclellan@mail.acponline.org. Les publications suivantes sont représentées au CIRRM en 2000 : Annals of Internal Medicine, British Medical Journal, Journal de l'Association médicale canadienne, Journal of the American Medical Association, The Lancet, Medical Journal of Australia, New England Journal of Medicine, New Zealand Medical Journal, Tidsskrift for Den Norske Laegeforening, Western Journal of Medicine,Index Medicus, Ugeskrift for Laeger et Nederlands Tijdschrift voor Geneeskunde. Il est important de rappeler ce que ces exigences uniformes supposent et ce qu'elles ne supposent pas. Tout d'abord, ce sont des directives aux auteurs sur la façon de préparer des manuscrits, et non des instructions aux rédacteurs en matière de style de publication. (Cependant, nombre de revues ont puisé à ces exigences pour en tirer des éléments de leur style de publication.) En second lieu, si les auteurs préparent leurs manuscrits dans le style précisé aux exigences, les rédacteurs des revues participantes ne les retourneront pas pour y faire apporter des modifications en fonction de ces particularités de style avant d'envisager de les publier. Même là, les revues peuvent modifier les manuscrits pour les adapter à leur propre style de publication. En troisième lieu, les auteurs qui envoient leur manuscrit à une revue participante doivent non pas essayer de le préparer en fonction du style de publication de la revue, mais plutôt suivre les exigences uniformes. Les auteurs doivent également suivre les directives aux auteurs données par les revues, en ce qui a trait aux sujets qui conviennent à la revue et au type de communications qu'ils peuvent présenter (articles originaux, articles de revue et études de cas).* [*Les directives du JAMC sont publiées dans le premier numéro de chaque volume.] De plus, il est probable que les directives des revues comporteront d'autres exigences propres à celles-ci, par exemple le nombre d'exemplaires du manuscrit, les langues acceptées, la longueur des articles et les abréviations approuvées. Les revues participantes doivent préciser dans leurs directives aux auteurs que leurs exigences sont conformes aux exigences uniformes et citer une version publiée. Questions dont il faut tenir compte avant de présenter un manuscritPublication redondante ou en doubleUne publication redondante ou en double est une communication qui reprend en grande partie un document déjà publié. Les lecteurs de périodiques réputés être des sources de première main méritent de pouvoir être certains qu'ils lisent des articles originaux, à moins qu'il soit clairement indiqué qu'il s'agit d'une réimpression voulue par l'auteur et par la rédaction. Ce principe repose sur les lois internationales en matière de droits d'auteur, de même que sur l'éthique, et résulte aussi de la volonté d'utiliser efficacement les ressources. Pour la plupart, les revues ne souhaitent pas recevoir des articles portant sur des travaux qui ont déjà fait l'objet en grande partie d'un article publié ou qui sont décrits dans un article présenté ou accepté ailleurs pour publication, tant sur support papier que sur support électronique. Cette ligne de conduite n'empêche habituellement pas une revue de prendre en considération un article rejeté par une autre revue ou un compte rendu complet suivant la publication d'un rapport préliminaire sous forme, par exemple, de résumé ou d'affiche présentée aux collègues à un congrès. Cela n'écarte pas non plus les articles présentés à une assemblée scientifique, s'ils n'ont pas été publiés intégralement dans le compte rendu ou dans une publication analogue. Les comptes rendus journalistiques des réunions régulières ne seront habituellement pas considérés comme une dérogation à cette règle, mais ces rapports ne doivent pas être amplifiés par des données supplémentaires ou des reproductions des tableaux et illustrations. L'auteur qui présente un document doit toujours déclarer intégralement au rédacteur tous les documents et tous les rapports antérieurs qui pourraient être assimilés à une publication redondante ou en double du même travail ou d'un travail très analogue. Si le texte traite de sujets dont il a déjà été question dans un compte rendu publié antérieurement, l'auteur doit en avertir la rédaction, citer le texte antérieur dans le nouvel article et inclure les références pertinentes. Il faut joindre à l'article présenté des copies de ces documents, pour aider le rédacteur à décider de la conduite à tenir. Les auteurs qui essaient de déroger aux règles relatives à la publication ou qui le font sans prévenir peuvent s'attendre à ce que la rédaction prenne les mesures qui s'imposent, ce qui signifiera au minimum refuser immédiatement le manuscrit présenté. Par contre, si l'article a déjà paru quand la rédaction prend connaissance de la dérogation, un avis de publication en double ou redondante sera probablement publié, avec ou sans les explications ou l'approbation de l'auteur. La divulgation préliminaire, à des médias, à des organismes gouvernementaux ou à des fabricants, d'information scientifique contenue dans une communication ou une lettre à la rédaction acceptée mais non encore publiée contrevient aux politiques de nombreuses revues. Une telle divulgation peut être justifiée si la communication ou la lettre fait état d'une découverte thérapeutique importante ou d'un danger pour la santé publique, par exemple, un effet indésirable grave d'un médicament, d'un vaccin, d'un autre produit biologique ou d'un instrument médical, ou concerne une maladie à déclaration obligatoire. Une telle divulgation ne compromettra habituellement pas la publication, mais le rédacteur en chef devra d'abord avoir été consulté et avoir donné son accord.
[Table des matières]
Aucun frais ne devraient être exigé pour obtenir la permission de publier une version secondaire.
[Table des matières]
Il faut omettre les particularités qui ne sont pas essentielles, mais il ne faut jamais modifier ni falsifier les données sur les patients afin de les rendre anonymes. L'anonymat complet est difficile à assurer et, en cas de doute, il faut obtenir le consentement éclairé de la personne en cause. Masquer, par exemple, la région des yeux dans une photographie d'elle ne suffit pas pour protéger son anonymat. L'obligation d'obtenir un consentement éclairé doit figurer dans les directives aux auteurs de la revue. Lorsqu'il a obtenu le consentement éclairé des intéressés, l'auteur doit l'indiquer dans l'article publié. Exigences relatives à la présentation de manuscritsRésumé des exigences techniques
[Table des matières]
Lorsqu'ils envoient une disquette, les auteurs doivent :
Les auteurs sont priés de consulter les directives de la revue au sujet des formats acceptables, des conventions relatives aux noms des fichiers, au nombre d'exemplaires à fournir, etc.
[Table des matières]
Dactylographier ou imprimer le manuscrit sur papier bond blanc de 216 * 279 mm (8 1/2 × 11 po) ou du papier ISO A4 (212 × 297 mm), avec des marges d'au moins 25 mm (1 po). Ne dactylographier ou imprimer que sur un côté de la feuille, à double interligne pour tout l'article, soit la page titre, le résumé, le texte, les remerciements, les références, les tableaux et les légendes des illustrations. Numéroter les pages de façon consécutive en commençant par la page titre. Indiquer le numéro de page dans le coin supérieur ou inférieur droit de chaque page. La page titre doit porter les renseignements suivants : (a) le titre de l'article, concis mais explicite; (b) le nom usuel de chaque auteur, les diplômes les plus élevés et l'établissement auquel il est affilié; (c) le nom des services ou des instituts auxquels le travail doit être attribué; (d) les renonciations, s'il y a lieu; (e) le nom et l'adresse de l'auteur chargé de la correspondance relative au manuscrit; (f) le nom et l'adresse de l'auteur auquel adresser les demandes de tirés-à-part ou encore, une note précisant qu'il n'y en aura pas; (g) les sources d'aide sous forme de subventions, de matériel, de médicaments ou tout cela à la fois; et (h) un court sous-titre (au plus 40 caractères en comptant les espaces), identifié et placé au bas de la page titre. Qualité d'auteur Toutes les personnes nommées à titre d'auteur doivent posséder la qualité d'auteur. De même, il faut nommer toutes les personnes possédant la qualité d'auteur. Chaque auteur doit avoir participé suffisamment au travail pour être en mesure de se porter garant de portions pertinentes du contenu. Un ou des auteurs doivent pouvoir se porter garants de l'intégrité de l'ouvrage dans son ensemble, de la conception à la publication de l'article. La qualité d'auteur doit être fondée uniquement sur les éléments suivants : 1) contribution importante à la conception de l'étude ou à l'obtention des données ou à l'analyse et l'interprétation des données, 2) rédaction de l'article ou révision critique d'un contenu intellectuel important et 3) approbation finale de la version à publier. Il faut respecter ces 3 conditions. L'obtention du financement, la collecte de données ou la supervision du groupe de recherche, ne justifient pas en soi la qualité d'auteur. Les rédacteurs peuvent demander aux auteurs de décrire la contribution de chacun et peuvent publier ces renseignements. Il arrive de plus en plus fréquemment que des essais multicentres soient attribués à une entreprise en qualité d'auteur. Tous les membres du groupe qui sont nommés en tant qu'auteurs, soit en cette qualité sous le titre, soit dans une note en bas de page, doivent satisfaire aux critères ci-dessus. Les membres du groupe qui ne répondent pas à ces critères doivent être nommés, avec leur permission, dans les remerciements (voir cette rubrique) ou en annexe. L'ordre de présentation des auteurs doit être une décision commune des intéressés. Comme l'ordre est établi de différentes façons, on ne peut en tirer de conclusions exactes sur sa signification, sauf lorsque les auteurs l'indiquent. Les auteurs voudront peut-être expliquer l'ordre de présentation dans une note en bas de page. Les auteurs devraient savoir que beaucoup de revues limitent le nombre d'auteurs indiqués dans la table des matières et que la NLM indique 25 auteurs dans le MEDLINE (elle en indique 24 et le dernier s'il y en a plus de 25). La deuxième page doit porter un résumé (d'au plus 150 mots pour les résumés non structurés ou 250 mots pour les résumés structurés). On doit y préciser les buts de l'étude ou de l'enquête, les modalités de base (sélection des sujets d'étude ou animaux de laboratoire; méthodes d'observation et d'analyse), les grandes constatations (données précises et importance statistique, si possible) et les grandes conclusions. Il faut aussi souligner les aspects nouveaux et importants de l'étude ou des observations. Sous le résumé, les auteurs devraient ajouter et identifier comme tels de 3 à 10 mots clés ou phrases courtes qui seront utiles pour indexer l'article et qui peuvent être publiés avec le résumé. Se servir des en-têtes de sujets médicaux (liste MeSH) de l'Index Medicus; s'il n'existe pas encore de terme MeSH adéquat, dans le cas de termes nouveaux, les termes actuels peuvent être utilisés. Préciser l'objet de l'article, résumer la justification de l'étude ou de l'observation. Ne donner que les références strictement pertinentes. Éviter d'inclure les données ou conclusions des travaux qui font l'objet de l'article. Décrire précisément le mode de sélection des sujets d'observation ou d'expérience (patients ou animaux de laboratoire, y compris les groupes témoins). Indiquer l'âge, le sexe et d'autres caractéristiques importantes des sujets. Parce que la pertinence de variables comme l'âge, le sexe et l'origine ethnique à l'objet de la recherche n'est pas toujours claire, les auteurs devraient les justifier de façon explicite lorsqu'ils les mentionnent dans un rapport d'étude. Le principe directeur devrait consister à définir clairement la méthode et les raisons qui ont poussé les auteurs à procéder d'une façon particulière. Par exemple, les auteurs devraient expliquer pourquoi ils ont retenu des sujets d'un certain âge ou exclu les femmes. Ils devraient éviter des termes comme «race», qui manquent de précision dans leur signification biologique, et utiliser à la place des descripteurs comme «origine ethnique» ou «groupe ethnique». Les auteurs devraient aussi préciser avec soin la signification des descripteurs et définir exactement la méthode employée pour recueillir les données (par exemple, quels termes a-t-on employés dans les questionnaires, les données ont-elles été déclarées par les répondants ou attribuées par d'autres, etc.). Identifier les méthodes, les appareils (nom et adresse du fabricant entre parenthèses) et les modalités suffisamment en détail pour que d'autres puissent reproduire les résultats. Donner des références aux méthodes établies, y compris les méthodes statistiques (voir plus loin); donner les références et une brève description des méthodes publiées mais mal connues; décrire les méthodes nouvelles ou substantiellement modifiées, préciser les raisons de leur utilisation et évaluer leurs limites. Identifier précisément les médicaments et produits chimiques utilisés, y compris les noms génériques, la posologie et les modes d'administration. Les rapports d'études cliniques randomisées doivent présenter des renseignements sur tous les principaux éléments de l'étude, y compris le protocole (population étudiée, interventions ou expositions, résultats et justification de l'analyse statistique), la répartition des interventions (méthodes de randomisation, dissimulation de la répartition entre les groupes de traitement) et la méthode de masquage (à l'insu). Les auteurs qui présentent des manuscrits de critique doivent y préciser les méthodes de repérage, de sélection, d'extraction et de synthèse des données. Il faut aussi résumer ces méthodes dans le résumé. S'il s'agit d'expériences sur des sujets humains, préciser si les modalités suivies étaient conformes aux normes de déontologie du comité responsable de l'expérimentation humaine (dans l'établissement ou la région) ou à la déclaration d'Helsinki (1975) révisée en 1983, et s'abstenir de mentionner le nom ou les initiales des patients ou leur numéro d'hôpital, surtout dans les illustrations. S'il s'agit d'expériences sur les animaux, indiquer si l'on a respecté le guide de l'établissement ou du Conseil national de recherches sur le soin et l'utilisation des animaux de laboratoire ou toute loi nationale pertinente. Données statistiques Décrire les méthodes statistiques avec suffisamment de précision pour qu'un lecteur éclairé ayant accès aux données originales puisse vérifier les résultats. Si possible, quantifier les constatations et les présenter avec des indicateurs appropriés d'erreur ou d'incertitude (p. ex., intervalles de confiance). Ne pas se fier uniquement à l'épreuve des hypothèses statistiques, comme l'utilisation de valeurs p, qui ne communiquent pas d'information quantitative importante. Traiter de l'admissibilité des sujets d'expérience, donner des précisions sur le mécanisme aléatoire et décrire les méthodes d'observation et la réussite des mécanismes de masquage s'il y a lieu. Faire état des complications de traitement. Donner le nombre d'observations et préciser les pertes au niveau des observations (p. ex., les sujets qui se retirent d'une étude clinique). Si possible, pour la conception de l'étude et les méthodes statistiques, on doit se reporter à des travaux connus (en précisant les numéros de page) plutôt qu'à des articles où le concept ou la méthode a d'abord été signalé. Préciser tout logiciel d'usage général utilisé. La description générale des méthodes doit se faire à la partie Méthodes. Lorsque les données sont résumées à la partie Résultats, préciser les méthodes statistiques retenues pour les analyser. Pour ce qui est des tableaux et illustrations, ne les utiliser que s'ils sont nécessaires pour expliquer le raisonnement exposé et pour en évaluer la solidité. Au lieu de tableaux comportant de multiples entrées, on peut utiliser des graphiques; ne pas répéter les données des graphiques dans les tableaux. Éviter l'utilisation non technique de termes techniques en statistique, par exemple «aléatoire» (qui suppose un dispositif d'échantillonnage aléatoire), «normal», «important» «corrélation» et «échantillon». Définir les termes statistiques, les abréviations et la plupart des symboles. Présenter les résultats en ordre logique dans le texte, les tableaux et les illustrations. Ne pas répéter dans le texte toutes les données des tableaux ou illustrations; faire ressortir ou résumer uniquement les observations importantes. Insister sur les aspects nouveaux et importants de l'étude et sur les conclusions qui en découlent. Ne pas répéter en détail les données ou autres renseignements énumérés dans l'Introduction ou les Résultats. Inclure à la partie Analyse les conséquences des constatations et leurs limites, ainsi que leurs incidences sur les recherches futures. Établir un lien entre les observations et celles d'autres études pertinentes. Lier les conclusions aux objectifs de l'étude, mais éviter les déclarations trop générales et les conclusions non entièrement étayées par les données. Les auteurs devraient plus particulièrement s'abstenir de faire des déclarations sur les avantages financiers et les coûts, sauf lorsque leur manuscrit comprend des données et des analyses financières. Éviter de prétendre avoir la priorité et de faire allusion à des travaux non terminés. Formuler de nouvelles hypothèses si elles sont justifiées, mais les indiquer clairement comme telles. S'il y a lieu, on peut inclure des recommandations. À un endroit approprié de l'article (note au bas de la page titre ou annexe du texte; vérifier les exigences de la revue), prévoir au moins un énoncé précisant ce qui suit : (a) contributions qui méritent qu'on les reconnaisse mais qui ne justifient pas la qualité d'auteur, par exemple l'aide générale du directeur d'un département; (b) remerciements à l'égard d'une aide technique; (c) remerciements pour une aide financière ou matérielle, en précisant la nature de cette aide; et (d) liens financiers qui pourraient constituer un conflit d'intérêts (cette question sera abordée dans les déclarations publiées dans le numéro du 15 février). Les personnes qui ont apporté une contribution intellectuelle à l'article, mais dont l'apport ne justifie pas qu'on leur accorde la qualité d'auteur, peuvent être nommées : il faut préciser leur fonction ou contribution (p. ex., «conseils scientifiques», «examen critique du projet d'étude», «collecte des données» ou «participation à l'essai clinique»). Ces personnes doivent avoir accepté qu'on les nomme. Il incombe aux auteurs d'obtenir l'autorisation écrite des personnes nommées, car les lecteurs peuvent supposer que ces personnes appuient les données et les conclusions. Les remerciements relatifs à l'aide technique doivent être contenus dans un paragraphe distinct des autres remerciements. Numéroter les références dans l'ordre de mention dans le texte et les identifier, dans le texte, les tableaux et les légendes des illustrations, en chiffres arabes entre parenthèses. Les références qui n'apparaissent que dans les tableaux ou les légendes doivent être numérotées conformément à un ordre établi par la première identification, dans le texte, du tableau ou de l'illustration en question. Utiliser les formulations des exemples qui suivent, et qui reposent, avec de légères modifications, sur les formulations de la NLM dans l'Index Medicus. Les titres des revues doivent être abrégés conformément à l'usage de l'Index Medicus. Consulter la List of Journals Indexed in Index Medicus, publiée annuellement en numéro spécial par la bibliothèque et reproduite dans le numéro de janvier de l'Index Medicus. On peut aussi l'obtenir sur le site web de la bibliothèque (http://www.nlm.nih.gov). Éviter les renvois à des résumés. Joindre la mention «sous presse» ou «à venir» aux renvois aux articles acceptés mais non encore publiés. Les auteurs doivent obtenir l'autorisation écrite de citer ces articles et vérifier qu'ils ont été acceptés. Les renseignements tirés de manuscrits présentés mais non encore acceptés doivent être cités dans le texte en tant qu'«observations non publiées», avec la permission écrite de l'auteur. Il faut éviter de citer les «communications personnelles» sauf lorsqu'elles fournissent des renseignements essentiels qui ne sont pas disponibles d'une source publique. Il faut alors indiquer entre parenthèses le nom de la personne et la date de la communication. Dans le cas des articles scientifiques, les auteurs doivent obtenir la permission écrite et une confirmation d'exactitude de la source d'une communication personnelle. Les références doivent être vérifiées par les auteurs d'après les documents originaux. Le style des exigences uniformes (style de Vancouver) est inspiré en grande partie d'une norme ANSI que la NLM a adoptée pour ses bases de données (p. ex., MEDLINE). On a ajouté des notes lorsque le style de Vancouver diffère de celui qu'utilise maintenant la NLM. Articles dans des revues
Autre possibilité, si une revue est publiée en pagination continue par volume (comme beaucoup de revues médicales le font), on peut omettre le mois et le numéro. [Note : Pour des raisons d'uniformité, on utilise cette option dans tous les exemples du présent document. La NLM ne l'utilise pas.]
Livres et autres monographies [Note : La version précédente du style de Vancouver comportait par erreur une virgule au lieu d'un point-virgule entre l'éditeur et la date.]
Autres documents publiés
Documents non publiés
Documents électroniques
Dactylographier ou imprimer chaque tableau à double interligne sur une feuille distincte. Ne pas présenter les tableaux sous forme de photographies. Numéroter les tableaux de façon consécutive dans l'ordre de première mention dans le texte et donner à chacun un titre court. Donner à chaque rubrique un en-tête bref ou abrégé. Placer les explications en note de bas de page, et non dans l'en-tête. Expliquer en note de bas de page toutes les abréviations non conventionnelles utilisées dans chaque tableau. Dans les notes de bas de page, utiliser les symboles suivants, dans l'ordre : *, , , §, ||, ¶, **, , , etc. Préciser les mesures statistiques d'écart, par exemple, l'écart type et l'erreur type de moyenne. Ne pas tirer de traits horizontaux ou verticaux. Vérifier si chaque tableau est cité dans le texte. Si les données proviennent d'autres sources, publiées ou non, obtenir l'autorisation voulue et reconnaître comme il se doit la provenance de l'information. Si le nombre de tableaux est excessif, par rapport à la longueur du texte, il peut être difficile d'effectuer la mise en page. Par l'examen des numéros de la revue à laquelle vous comptez présenter votre article, il vous sera possible d'évaluer le nombre de tableaux à utiliser par 1000 mots de texte. En acceptant un article, le rédacteur peut recommander que des tableaux supplémentaires contenant des données importantes mais trop coûteux à publier soient déposés à un service d'archivage, par exemple le National Auxiliary Publication Service des États-Unis, ou offerts chez les auteurs. En pareil cas, on l'indiquera dans le texte. Joindre ces tableaux au manuscrit. Présenter le nombre requis de jeux complets d'illustrations ou de «figures» qu'exige la revue. Les figures doivent être exécutées par un spécialiste et photographiées; le lettrage manuel ou à la machine à écrire ne peut être accepté. Au lieu de dessins originaux, radiographies et autres formes d'illustrations, envoyer des épreuves photographiques glacées noir et blanc, nettes, habituellement de 127 × 173 mm (5 × 7 po), mais d'au plus 203 × 254 mm (8 × 10 po). Le lettrage, les chiffres et les symboles doivent être clairs et uniformes dans tout le texte et de taille suffisante pour demeurer lisibles après photoréduction pour publication. Les titres et les explications détaillées doivent figurer dans les légendes, et non sur les illustrations. Au dos de chaque figure, coller une étiquette précisant son numéro, le nom du premier auteur et la partie supérieure de la figure. Ne pas écrire au dos des figures, ni les rayer ou marquer en utilisant des trombones. Ne pas les plier, et ne pas les fixer sur un carton. Les micro-photographies doivent comporter une échelle de référence. Les symboles, flèches ou lettres utilisés dans les micro-photographies doivent faire contraste avec l'arrière-plan. Si l'on utilise des photographies de personnes, les sujets ne doivent pas être identifiables, à moins que la photographie soit accompagnée d'une autorisation écrite. (Voir Protection du droit des patients à la vie privée). Les figures doivent être numérotées de façon consécutive dans l'ordre de première citation dans le texte. Si une figure a été publiée, mentionner la source et présenter une autorisation écrite du titulaire du droit d'auteur de reproduire la figure. L'autorisation est nécessaire, sans égard à l'auteur ou à l'éditeur, sauf dans le cas des documents du domaine public. Si l'article comporte des illustrations en couleurs, vérifier si la revue exige des négatifs couleurs, des diapositives ou acétates positives ou des épreuves couleurs. Des dessins d'accompagnement indiquant la région à reproduire seront utiles au rédacteur. Certaines revues ne publient les illustrations en couleurs que si l'auteur assume les frais supplémentaires. Légendes des illustrations Dactylographier ou imprimer les légendes des illustrations à double interligne, en commençant sur une page distincte et en utilisant les chiffres arabes correspondant aux illustrations. Si des symboles, flèches, numéros ou lettres servent à identifier diverses parties des illustrations, les préciser et les expliquer clairement dans la légende. Expliquer les échelles internes et préciser la méthode de coloration des micro-photographies. Les mesures de longueur, de hauteur, de poids et de volume doivent être données en unités métriques (mètre, kilogramme, litre, etc.) ou leurs multiples décimaux. La température doit se donner en degrés Celsius et la tension artérielle en millimètres de mercure. Les mesures d'hématologie et de chimie clinique doivent être données en unités métriques selon le Système international d'unités (SI). Il est possible que le rédacteur demande à l'auteur d'ajouter des unités autres ou non SI avant la publication. N'utiliser que les abréviations courantes. Éviter les abréviations dans le titre et le résumé. Le terme au long que remplace l'abréviation doit précéder sa première occurrence dans le texte, sauf s'il s'agit d'une unité de mesure normalisée.
[Table des matières]
Il faut joindre au manuscrit une lettre d'accompagnement signée par tous les coauteurs et donnant les précisions suivantes : (a) renseignements sur la publication antérieure ou en double ou la présentation à une autre revue de toute partie de l'article, conformément à la définition donnée ci-avant; (b) une déclaration sur les rapports de nature financière ou autre qui pourraient susciter un conflit d'intérêts; (c) une déclaration indiquant que le manuscrit a été lu et approuvé par tous les auteurs, que les exigences relatives à la qualité d'auteur (mentionnées précédemment) sont respectées et, en outre, que chaque coauteur croit que le manuscrit rend compte d'un travail honnête; et (d) le nom, l'adresse et le numéro de téléphone de l'auteur responsable de la correspondance et des communications avec les autres auteurs relativement aux révisions et à l'approbation finale des épreuves. La lettre doit contenir tous les renseignements supplémentaires qui pourraient être utiles au rédacteur, par exemple le type d'article auquel le manuscrit correspond dans cette revue, la question de savoir si les auteurs seront disposés à assumer les coûts de reproduction des illustrations en couleurs. Joindre au manuscrit des copies de toutes les autorisations nécessaires pour la reproduction des documents publiés, l'utilisation des illustrations ou la divulgation de renseignements personnels délicats sur des personnes identifiables et la formulation de remerciements à certaines personnes pour leurs contributions. |