The Brandes-Friesen case reports: How should we interpret the news?

David J. Roy, PhL, Dr Theol; Neil MacDonald MD, CM, FRCPC, FRCP(Edin)

Canadian Medical Association Journal 1995; 153: 569-571

[résumé]


Paper reprints of the full text may be obtained from: Dr. David J. Roy, Center for Bioethics, Clinical Research Institute of Montreal, 110 Pine Ave. W, Montreal QC H2W 1R7

Abstract

In this issue [abstract] two case reports by Lorne J. Brandes and Linda A. Friesen illustrate a temporal relation between the discontinuation or initiation of therapy with certain non-antineoplastic agents (lithium, carbamazepine and an H-1-antihistamine) and the clinical course of cancer. Only an accumulation of similar case reports and the results of epidemiologic and controlled clinical studies will show whether the temporal relation observed in these cases is also a causal one. In the absence of strong, let alone conclusive, evidence that antidepressants or antihistamines promote the growth of tumours in human beings, a recommendation to stop using these medications would be premature. The news about these case reports and about animal studies on the tumour-promoting potential of some antidepressants and antihistamines is likely to spread through the media. The realistic and responsible option for physicians and clinical investigators is to help patients and prospective participants in clinical trials to interpret this information in a balanced and reasonable fashion.

Résumé

Dans ce numéro [résumé], deux rapports de cas de Lorne J. Brandes et Linda A. Friesen illustrent une relation temporelle entre l'interruption ou le début d'un traitement avec certains agents non antinéoplasiques (lithium, carbamazépine et antihistamine au H-1) et l'évolution clinique du cancer. Seule une accumulation de rapports de cas semblables et les résultats d'études épidémiologiques et cliniques contrôlées indiqueront si le lien observé avec le temps dans ces cas est aussi une relation de cause à effet. Sans preuve solide, voire concluante, démontrant que des antidépresseurs et des antihistaminiques favorisent la croissance des tumeurs chez les êtres humains, il serait prématuré de recommander de cesser d'utiliser ces médicaments. Il reste que les nouvelles relatives à ces rapports de cas et à des études semblables effectuées sur les animaux risquent de se propager dans les médias. L'option réaliste et responsable pour les médecins et les chercheurs cliniques consiste à aider les patients et les participants éventuels à des essais cliniques à interpréter ces renseignements de façon équilibrée et raisonnable.
CMAJ September 1, 1995 (vol 153, no 5) / JAMC le 1er septembre 1995 (vol 153, no 5)