Discharging patients earlier from Winnipeg hospitals: Does it adversely affect quality of care?

Marion L. Harrison, MSc; Lesley A. Graff, PhD; Noralou P. Roos, PhD; Marni D. Brownell, PhD

Canadian Medical Association Journal 1995; 153: 745-751

[résumé]


Paper reprints of the full text may be obtained from: Dr. Noralou P. Roos, Rm. S101D, Medical Service Building, University of Manitoba, 750 Bannatyne Ave., Winnipeg MB R3E 0W3; fax 204 774-4290

Abstract

Objective: To determine whether decreasing lengths of stay over time for selected diagnostic categories were associated with increased hospital readmission rates and mean number of physician visits after discharge.

Design: Retrospective descriptive study.

Setting: The seven large (125 beds or more) acute care hospitals in Winnipeg.

Patients: Manitoba residents admitted to any one of the seven hospitals because of acute myocardial infarction (AMI), bronchitis or asthma, transurethral prostatectomy (TURP) and uterine or adnexal procedures for nonmalignant disease during the fiscal years 1989--90 to 1992--93. Patients from out of province, those who died in hospital, those with excessively long stays (more than 60 days) and those who were transferred to or from another institution were excluded.

Outcome measures: Length of hospital stay, and rate of readmission within 30 days after discharge for all four categories and mean number of physician visits within 30 days after discharge for two categories (AMI and bronchitis or asthma).

Results: The length of stay decreased significantly over the 4 years for all of the four categories, the smallest change being observed for patients with AMI (11.1%) and the largest for those with bronchitis or asthma (22.0%). The readmission rates for AMI, bronchitis or asthma, and TURP showed no consistent change over the 4 years. The readmission rate for uterine or adnexal procedures increased significantly between the first and second year (chi-squared = 4.28, p = 0.04) but then remained constant over the next 3 years. The mean number of physician visits increased slightly for AMI in the first year (1.92 to 2.01) and then remained virtually the same. It decreased slightly for bronchitis or asthma over the 4 years. There was no significant correlation between length of stay and readmission rates for individual hospitals in 1992--93 in any of the four categories. Also, no correlation was observed between length of stay and mean number of physician visits for individual hospitals in 1992-93 in the categories AMI and bronchitis or asthma.

Conclusions: Improving hospital efficiency by shortening length of stay does not appear to result in increased rates of readmission or numbers of physician visits within 30 days after discharge from hospital. Research is needed to identify optimal lengths of stay and expected readmission rates.


Résumé

Objectif : Déterminer s'il y a un lien entre la réduction de la durée du séjour dans le cas de certaines catégories de diagnostics et l'augmentation des taux de réhospitalisation et du nombre moyen de consultations médicales après la libération.

Conception : Étude descriptive rétrospective.

Contexte : Les sept grands (125 lits ou plus) hôpitaux de soins actifs de Winnipeg.

Patients : Résidents du Manitoba admis dans un des sept hôpitaux pour infarctus aigu du myocarde (IAM), bronchite ou asthme, prostatectomie transurétrale (TURP) et intervention à l'utérus ou aux annexes à cause de maladies non malignes au cours des exercices 1989--1990 à 1992--1993. Les patients de l'extérieur de la province, ceux qui sont décédés à l'hôpital, ceux qui y ont fait un séjour excessivement long (plus de 60 jours) et ceux qui ont été transférés en direction ou en provenance d'un autre établissement ont été exclus.

Mesures des résultats : Durée de l'hospitalisation et taux de réhospitalisation dans les 30 jours suivant la libération dans les quatre catégories de diagnostics et nombre moyen de consultations médicales dans les 30 jours suivant la libération dans deux catégories (IAM et bronchite ou asthme).

Résultats : La durée du séjour a diminué considérablement pendant la période de 4 ans pour les quatre catégories de diagnostics, le changement le plus faible étant observé chez les patients victimes d'un IAM (11,8 %), et le plus important, chez les sujets bronchiques ou asthmatiques (22,0 %). Les taux de réhospitalisation dans les cas d'IAM, de bronchite ou d'asthme et de TURP n'ont pas changé pour la peine au cours de la période de 4 ans. Le taux de réadmission dans le cas des interventions à l'utérus ou aux annexes a augmenté considérablement entre la première et la deuxième année (chi-carré = 4,28, p = 0,04), mais il est demeuré constant au cours des 3 années suivantes. Le nombre moyen de consultations médicales a augmenté légèrement dans les cas d'IAM au cours de la première année (1,92 à 2,01) et est ensuite demeuré à peu près stable. Il a diminué légèrement dans les cas de bronchite ou d'asthme au cours de la période de 4 ans. On n'a pas établi de lien significatif entre la durée du séjour et les taux de réhospitalisation pour des hôpitaux en particulier en 1992--1993, dans aucune des quatre catégories de diagnostics. On n'a pas observé de lien non plus entre la durée du séjour et le nombre moyen de consultations médicales dans le cas de chaque hôpital, en 1992--1993, dans les catégories de diagnostics IAM et bronchite ou asthme.

Conclusions : L'amélioration de l'efficience des hôpitaux par le raccourcissement de la durée du séjour ne semble pas faire grimper les taux de réhospitalisation ou les nombres des consultations médicales dans les 30 jours suivant la libération de l'hôpital. Des recherches s'imposent si l'on veut définir les durées optimales du séjour et les taux attendus de réhospitalisation.


CMAJ September 15, 1995 (vol 153, no 6) / JAMC le 15 septembre 1995 (vol 153, no 6)