Canadian Medical Association Journal 1995; 153: 755-764
[résumé]
Design: Cross-sectional survey conducted from November 1992 to June 1994.
Setting: Ontario.
Participants: General internists who were fellows of the Royal College of Physicians and Surgeons of Canada and members of the Ontario Medical Association. Of 1192 physicians, 1007 (84.5%) returned a completed questionnaire; only the 199 who devoted at least 50% of their time to the practice of general internal medicine were included in this analysis.
Results: The respondents were satisfied with their primary role as clinicians dealing with complex, undifferentiated problems, caring for the total patient and providing consultation. Guidelines for the referral of patients to general internists, computerization of test results, recruitment of general internal medicine fellows and more confidence in the future of general internal medicine were some of the solutions considered likely to increase professional satisfaction. The respondents involved in teaching suggested additional solutions, such as an opportunity to improve their teaching and evidence-based medicine skills and a greater recognition for their teaching efforts. Few of the general internists conducted research; barriers included lack of personal and project funding, and pressure to generate clinical earnings. In the domain of professional interpersonal issues, women were significantly more likely than men to rate having a mentor, peer support groups, ongoing career counselling, promotion and tenure guidelines for parental leave, availability of on-site day care, addressing gender discrimination and adoption of gender-neutral language as likely to improve the work environment.
Conclusions: The primary role of general internists is that of patient-centred clinician. Our findings suggest that general internists want to take responsibility for revitalizing this discipline. The potential solutions generated in this survey may help to promote action that will improve professional satisfaction in the areas of clinical responsibilities, teaching, research and interpersonal issues.
Conception : Enquête transversale effectuée entre novembre 1992 et juin 1994.
Contexte : Ontario.
Participants : Les internistes généraux qui étaient boursiers du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada et membres de l'Association médicale de l'Ontario. Des 1 192 médecins qui pratiquaient toujours, qui n'avaient pas déménagé ou qui étaient toujours vivants, 1 007 (80,0 %) ont renvoyé un questionnaire rempli; l'analyse a pris en compte uniquement les 199 médecins qui ont consacré au moins 50 % de leur temps à la pratique de la médecine interne générale.
Résultats : Les répondants ont été satisfaits de leur rôle principal de cliniciens lorsqu'ils avaient à traiter de problèmes complexes indéfinis, à s'occuper de l'état de santé général des patients et à dispenser des consultations. Parmi les solutions susceptibles d'accroître la satisfaction professionnelle, mentionnons des lignes directrices sur le renvoi des patients aux internistes généraux, l'informatisation des résultats des épreuves, le recrutement de boursiers en médecine interne générale et une plus grande confiance en l'avenir de la médecine interne générale. Les répondants actifs dans l'enseignement ont aussi indiqué des solutions, notamment des occasions d'améliorer leurs compétences en enseignement et en médecine fondée sur des preuves et une plus grande reconnaissance de leur travail d'enseignement. Un très petit nombre d'internistes généraux effectuaient de la recherche; parmi les obstacles mentionnés, notons l'absence de subventions personnelles et de fonds pour leurs projets, et les pressions à procurer des revenus à la clinique. En ce qui concerne les questions interpersonnelles, les femmes ont laissé plus souvent entendre que les hommes que leur milieu de travail s'améliorerait probablement si elles pouvaient compter sur un mentor, des groupes de soutien par les pairs, une orientation professionnelle permanente, des lignes directrices sur l'avancement et la permanence en ce qui concerne les congés parentaux, une garderie sur place, le problème de discrimination selon le sexe et l'adoption d'un langage non sexiste.
Conclusions : Le rôle principal des internistes généraux est d'être des cliniciens au service des patients. Les conclusions révèlent que les internistes généraux veulent s'occuper eux-mêmes de revitaliser cette discipline. Les solutions proposées lors de cette enquête pourraient aider à mettre de l'avant des mesures qui amélioreront la satisfaction professionnelle dans le domaine des responsabilités cliniques, de l'enseignement, de la recherche et des problèmes interpersonnels.