Declaring pediatric brain death: current practice in a Canadian pediatric critical care unit

B. Louise Parker, MD; Timothy C. Frewen, MD, FRCPC, FAAP; Simon D. Levin, MB, ChB, FRCP (Edin), FRCPC; David A. Ramsay, MB, ChB, DPhil (Oxon), FRCPC, MRCPath, MRCP; G. Bryan Young, MD, FRCPC; Robert H. Reid, MB, ChB, FRCPC; Narendra C. Singh, MB, BS, FRCPC; Jane M.R. Gillett, MD, FRCPC, MHSc, OSLA, BSc

Canadian Medical Association Journal 1995; 153: 909-916

[résumé]


Paper reprints of the full text may be obtained from: Dr. Timothy C. Frewen, Victoria Hospital-Children's Hospital of Western Ontario, 800 Commissioners Rd. E, London ON N6C 2V5; fax 519 685-8156

Abstract

Objective: To document the criteria used to declare brain death in a pediatric critical care unit (PCCU).

Design: Retrospective chart review.

Setting: Regional PCCU in southwestern Ontario.

Patients: Sixty patients 16 years of age or less declared brain dead from January 1987 through December 1992.

Outcome measures: Presence or absence of documentation of irreversible deep coma, nonresponsive cranial nerves, absent brain-stem reflexes, persistent apnea after removal from ventilator, presence or absence of blood flow detected by radioisotope scanning, presence or absence of electroencephalographic evidence of electrocerebral activity.

Results: The 60 patients accounted for 1.5% of all PCCU admissions; 17 were under 1 year of age. In 39 cases brain death was diagnosed using clinical criteria ("certified brain death"), which could not be fully applied in the remaining 21 cases ("uncertifiable but suspected brain death"). Electroencephalography and cerebral blood-flow studies with technetium-99m hexamethyl-propyleneamine oxime were used as ancillary tests in 16 patients with certified brain death and in 17 with uncertifiable but suspected brain death who survived long enough to be tested. Electrocerebral silence was demonstrated in all nine patients who underwent electroencephalography. Cerebral blood flow was undetectable in 26 of the 30 patients tested, and an abnormal pattern of blood flow was seen in the remaining 4, all of whom received a diagnosis of certified brain death.

Conclusions: Pediatricians in this large tertiary care referral centre are using clinical criteria based on the 1987 guidelines of the CMA to diagnose brain death in pediatric patients, including neonates. When clinical criteria cannot be fully applied, ancillary methods of investigation are consistently used. Although the soundness of this pattern of practice is established for adults and older children, its applicability to neonates and infants still needs to be validated.


Résumé

Objectif : Documenter les critères utilisés dans une unité de soins intensifs pédiatriques (USIP) pour établir la mort cérébrale.

Conception : Examen rétrospectif des dossiers.

Contexte : USIP régionale du sud-ouest de l'Ontario.

Patients : Soixante patients de 16 ans ou moins déclarés cérébralement morts de janvier 1987 à décembre 1992.

Mesures des résultats : Présence ou absence de documentation sur le coma profond et irréversible, non-réaction des nerfs crâniens, absence de réflexes du tronc cérébral, persistance de l'apnée après interruption de la ventilation, présence ou absence de débit sanguin décelé par scintigraphie, présence ou absence d'indications électroencéphalographiques d'activité électrocérébrale.

Résultats : Les 60 patients représentaient 1,5 % du total des admissions à l'USIP; 17 avaient moins d'un an. Dans 39 cas, le diagnostic de mort cérébrale était fondé sur des critères cliniques («mort cérébrale certifiée») qui n'ont pu être appliqués entièrement aux 21 autres cas («mort cérébrale non certifiable mais soupçonnée»). Des études d'électroencéphalographie et de débit sanguin cérébral effectuées à l'aide d'hexaméthyl-propylèneamine-oxime au technétium-99m ont été utilisées comme examens d'appui chez 16 patients dont la mort cérébrale était certifiée et chez 17 dont la mort cérébrale n'était pas certifiable mais soupçonnée et qui ont survécu assez longtemps pour subir un examen. Le silence électrocérébral a été prouvé chez les neuf patients qui ont subi une électroencéphalographie. Chez 26 des 30 patients examinés, on n'a pu détecter de débit sanguin cérébral, et un débit sanguin anormal a été constaté chez les 4 autres. Une mort cérébrale certifiée a été diagnostiquée chez ces quatre patients.

Conclusions : Les pédiatres de cet important centre de soins tertiaires utilisent des critères cliniques fondés sur les lignes directrices adoptées en 1987 par l'AMC pour diagnostiquer la mort cérébrale chez les patients en pédiatrie, y compris les nouveau-nés. Lorsqu'on ne peut appliquer entièrement des critères cliniques, on utilise régulièrement des moyens auxiliaires d'investigation. Même si cette façon d'agir est justifiée dans le cas des adultes et des enfants plus âgés, la possibilité de l'appliquer aux nouveau-nés et aux jeunes enfants reste à valider.


CMAJ October 1, 1995 (vol 153, no 7) / JAMC le 1er octobre 1995 (vol 153, no 7)