Administration of vitamin K to newborns: implications and recommendations

Douglas D. McMillan, MD

Journal de l'Association médicale canadienne 1995; 154 : 347-349


Dr. McMillan is in the Department of Pediatrics at the University of Calgary, Calgary, Alta.
On peut obtenir des réimpressions du texte complet en s'adressant à : Dr. Douglas D. McMillan, Division of Neonatology, Foothills Hospital, C211-1403 29th St. NW, Calgary AB T2N 2T9
Texte complet, en anglais seulement.

Résumé

L'analyse des Drs Brousson et Klein (voir pages 307 à 315 du présent numéro [résumé)] dégage des controverses relatives à l'administration de vitamine K aux nouveau-nés peu après la naissance. Il y a peu de chances que l'on procède à des études contrôlées pour comparer l'effet de l'administration par voie orale et par voie intramusculaire, à cause du nombre important de sujets nécessaires. Les données probantes présentées dans l'analyse devraient dissiper les préoccupations selon lesquelles on peut établir un lien entre l'administration par voie intramusculaire et le cancer chez les enfants. Si on a établi un lien entre l'administration par voie orale d'une seule dose de vitamine K peu après la naissance et une importante carence biochimique de vitamine K à 1 mois, le lien entre l'anomalie biochimique et les signes cliniques du syndrome hémorragique tardif du nouveau-né est cependant moins clair. Des études épidémiologiques indiquent une augmentation légère mais significative du taux d'incidence du syndrome hémorragique après l'administration de vitamine K par voie orale (1,0 à 6,4 incidences par 100 000 nouveau-nés), par rapport au taux d'incidence après une administration par voie intramusculaire (0,25 incidences par 100 000 nouveau-nés). Même si l'administration par voie orale de doses répétées de vitamine K peut constituer un substitut efficace, il n'existe aucune formulation approuvée de vitamine K à administrer par voie orale, l'observation par les patients suscite des préoccupations et il existe peu d'études sur un tel régime. C'est pourquoi l'administration par voie intramusculaire d'une seule dose de 1,0 mg de vitamine K après la naissance est recommandée.
| JAMC le 1er février 1996 (vol 154, no 3) | Guides de pratique clinique |
>