Preventive therapies: weighing the pros and cons

Andreas Laupacis, MD, MSc, FRCPC

Canadian Medical Association Journal 1996; 154: 1510-1512

Résumé


Dr. Laupacis is director of the Clinical Epidemiology Unit, Loeb Medical Research Institute, Ottawa Civic Hospital, and is the recipient of a Career Scientist Award from the Medical Research Council of Canada, Ottawa, Ont.
Paper reprints of the full text may be obtained from: Dr. Andreas Laupacis, Clinical Epidemiology Unit, Loeb Medical Research Institute, Ottawa Civic Hospital, 1053 Carling Ave., Ottawa ON K1Y 4E9

© 1996 Canadian Medical Association (text and abstract/résumé)


Abstract

The author comments on three issues raised by Dr. Kenneth G. Marshall in his series on the benefits and harms of preventive therapies, which begins in this issue on page 1493 [abstract]. First, because the method by which the results of clinical trials are presented markedly affects the perception of those results some measure of absolute benefit and harm must be used when the results of clinical trials are presented. Second, there is increasing interest in decision aids as a means of helping patients to understand evidence and make therapeutic choices. It is important that these aids undergo rigorous testing before they are adopted for common use. Third, evidence-based clinical practice guidelines are a welcome resource for busy clinicians. However, physicians and patients should bear in mind that interpretations of the available evidence can vary, leading to different conclusions about the appropriateness of preventive therapies.

Résumé

L'auteur commente trois questions soulevées par le Dr Kenneth G. Marshall dans sa série d'articles sur les avantages et les préjudices des thérapies de prévention, qui commence dans ce numéro, à la page 1493 [résumé]. Tout d'abord, comme la méthode de présentation des résultats d'études cliniques joue de façon marquée sur la perception des résultats en question, il est indispensable d'avoir recours à une mesure des avantages et préjudices absolus lorsque l'on présente les résultats d'études cliniques. Deuxièmement, on s'intéresse de plus en plus aux aides à la décision comme moyen d'aider les patients à comprendre les données probantes et à faire des choix thérapeutiques. Il est important de soumettre ces aides à la décision à des essais rigoureux avant de les adopter et de les propager. Troisièmement, si les guides de pratique clinique fondés sur des données probantes sont une ressource bien accueillie par les cliniciens occupés, les médecins et les patients ne doivent cependant pas oublier que les interprétations des données probantes disponibles peuvent varier et qu'elles peuvent déboucher sur des conclusions différentes au sujet de la pertinence de thérapies de prévention.
| CMAJ May 15, 1996 (vol 154, no 10)  /  JAMC le 15 mai 1996 (vol 154, no 10) |