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Outbreak of measles in a highly vaccinated secondary school population

Penny A. Sutcliffe, MD, MHSc; Elizabeth Rea, MD, MSc, FRCPC

Canadian Medical Association Journal 1996; 155: 1407-1413

[résumé]


Dr. Sutcliffe is a resident in the Community Medicine Residency Program, University of Toronto, Toronto, Ont., and Dr. Rea is an associate medical officer of health with the Department of Public Health, City of Toronto, Ont.

Paper reprints may be obtained from: Dr. Elizabeth Rea, Department of Public Health, City Hall, 100 Queen St. W, Toronto ON M5H 2N2; fax 416 392-0713; erea@pmb.med.utoronto.ca

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© 1996 Canadian Medical Association (text and abstract/résumé)


See also:
  • Editorial: Elimination of measles in the Americas
  • Letter: Wiping out measles: When to vaccinate?, S. Ratnam, R. West, V Gadag

    Abstract

    Objective: To examine the factors associated with measles vaccine effectiveness and the effect of two doses of vaccine on measles susceptibility during an outbreak.

    Design: Retrospective cohort study.

    Setting: A secondary school in the City of Toronto.

    Subjects: The entire school population (1135 students 14 to 21 years of age).

    Main outcome measures: Risk of measles during an outbreak associated with age at first measles vaccination, length of time since vaccination, vaccination before 1980 and whether date of vaccination was estimated; vaccine efficacy of one dose versus two doses.

    Results: Eighty-seven laboratory-confirmed or clinically confirmed cases of measles were identified (for an attack rate of 7.7%). The measles vaccination rate was 94.2%, and 10% of the students had received two doses of measles vaccine before the outbreak. Among those who had received only one dose of vaccine, vaccination at less than 15 months of age was associated with vaccine failure (relative risk 3.62, 95% confidence interval 2.32 to 5.66). There was no increased risk of vaccine failure associated with length of time since vaccination once the relative risk was adjusted for age at vaccination in a stratified analysis. Vaccination before 1980 and an estimated date of vaccination were not associated with increased risk of vaccine failure. Administration of a second dose of vaccine during the outbreak was not protective. Two doses of vaccine given before the outbreak conferred significant protection, and the relative risk of failure after one dose versus two doses was 5.0 (95% confidence interval 1.25 to 20.15). Of the 87 cases, 76 (87%) could have been prevented had all the students received two doses of measles vaccine before the outbreak, with the first at 12 months of age or later.

    Conclusions: Delayed primary measles vaccination (at 15 months of age or later) significantly reduced measles risk at later ages. However, revising the timing of the current 12-month dose would leave children vulnerable during a period in which there is increased risk of complications. The findings support a population-based two-dose measles vaccination strategy for optimal measles control and eventual disease elimination.


    Résumé

    Objectif : Examiner les facteurs associés à l'efficacité du vaccin antirougeoleux et l'effet de deux doses du vaccin sur la susceptibilité à la rougeole pendant une poussée.

    Conception : Étude comparative rétrospective de cohortes.

    Contexte : École secondaire de Toronto.

    Sujets : Toute la population de l'école (1135 élèves de 14 à 21 ans).

    Principales mesures de résultats : Risque de rougeole pendant une poussée associé à l'âge à la première vaccination antirougeoleuse, la période écoulée depuis la vaccination, la vaccination avant 1980 et l'indication ou non d'une date de vaccination estimative; comparaison de l'efficacité d'une et deux doses du vaccin.

    Résultats : On a décelé 87 cas de rougeole confirmés par test en laboratoire ou observation clinique (pour un taux d'attaque de 7,7 %). Le taux de vaccination antirougeoleuse s'est établi à 94,2 %, et 10 % des élèves ont reçu deux doses du vaccin avant la poussée. Parmi ceux qui avaient reçu seulement une dose du vaccin, on a associé l'échec du vaccin à une vaccination reçue avant l'âge de 15 mois (risque relatif de 3,62, intervalle de confiance à 95 %, de 2,32 à 5,66). Le risque d'échec du vaccin associé à la période écoulée depuis la vaccination n'a pas augmenté lorsqu'on a rajusté le risque en fonction de l'âge à la vaccination, lors d'une analyse stratifiée. On n'a pas associé à un risque accru d'échec du vaccin une vaccination reçue avant 1980 ni une date estimative de vaccination. L'administration d'une deuxième dose du vaccin pendant la poussée n'a pas eu d'effet protecteur. Deux doses reçues avant la poussée ont conféré une protection appréciable, et le risque d'échec après une dose plutôt que deux a atteint 5,0 (intervalle de confiance à 95 %, de 1,25 à 20,15). Des 87 cas, 76 (87 %) auraient pu être évités si tous les élèves avaient reçu deux doses du vaccin antirougeoleux avant la poussée, le premier à l'âge de 12 mois ou après.

    Conclusions : En reportant la première vaccination antirougeoleuse après l'âge de 15 mois, le risque de rougeole diminue largement par la suite. Toutefois, si l'on modifie la date actuelle de vaccination (à l'âge de 12 mois), les enfants seraient alors vulnérables pendant une période où ils courent un risque plus élevé de complications. Les résultats appuient une stratégie de vaccination antirougeoleuse à deux doses dans la population afin d'atteindre une répression optimale de la maladie et son élimination éventuelle.


    | CMAJ November 15, 1996 (vol 155, no 10)  /  JAMC le 15 novembre 1996 (vol 155, no 10) |