Canadian Medical Association Journal 1996; 155: 395-401
[résumé]
© 1996 Canadian Medical Association (text and abstract/résumé)
Design: Estimates of the number of general surgeons needed using a ratio approach, a and a population-needs-based approach.
Setting: Rural southern Manitoba.
Outcome measure: Number of general surgeons needed.
Results: The ratio approach supported the recruitment of 7.8 to 14.5 additional general surgeons to rural southern Manitoba. The repatriation approach suggested that the area might support five additional general surgeons, if residents could be persuaded to undergo their surgery closer to home. The population-needs-based approach suggested that the health status of area residents was similar to that of residents of other areas of the province and that they had a higher rate of surgery than residents of other areas; no additional surgeons were apparently needed.
Conclusions: Each method has certain advantages, and none is necessarily useful in isolation. Hence, the most effective approach to planning for general surgeons is likely a combination of all three methods. Other factors that may be important include the type of payment structure and the need for professional groups to monitor variations in rates of surgery.
Conception : Estimation du nombre de chirurgiens généraux nécessaires par la méthode des ratios et la méthode fondée sur les besoins de la population.
Contexte : Région rurale du sud du Manitoba.
Mesure des résultats : Nombre de chirurgiens généraux nécessaires.
Résultats : La méthode des ratios a appuyé le recrutement de 7,8 à 14,5 chirurgiens généraux supplémentaires dans la partie rurale du sud du Manitoba. Selon la méthode du rapatriement, la région pourrait faire vivre cinq chirurgiens généraux supplémentaires si l'on pouvait persuader les résidents de la région de subir leurs interventions chirurgicales plus près de chez eux. La méthode fondée sur les besoins de la population indique que l'état de santé des résidents de la région ressemblait à celui des résidents d'autres régions de la province et qu'ils subissaient plus d'interventions chirurgicales que les résidents d'autres régions; aucun chirurgien supplémentaire n'était apparemment nécessaire.
Conclusions : Chaque méthode offre certains avantages et aucune n'est nécessairement utile à elle seule. C'est pourquoi la façon la plus efficace de planifier les effectifs en chirurgie générale consiste probablement à combiner les trois méthodes. D'autres facteurs peuvent être importants, dont le type de structure de rémunération et la nécessité pour les groupes professionnels de suivre les fluctuations des taux des interventions chirurgicales.