The benefits of privatization

Victor Dirnfeld, MD, FRCPC

Canadian Medical Association Journal 1996; 155: 407-410

[résumé]


Dr. Dirnfeld is a consulting internist in the Department of Medicine, Richmond Hospital, Richmond, BC, chairman of the Medical Review Panel, Workers' Compensation Board of BC, and immediate past president, British Columbia Medical Association, Vancouver, BC.
Paper reprints may be obtained from Dr. Victor Dirnfeld, British Columbia Medical Association, 1665 West Broadway, Vancouver BC V6J 5A4; fax 604 736-4566

© 1996 Canadian Medical Association (text and abstract/résumé)


See also:
  • Letter: About those waiting lists ...
  • The alluring myth of private medicine [abstract / résumé]
  • Letter: Show me the proof, Dr. Avery

    Abstract

    The promise of a universal, comprehensive, publicly funded system of medical care that was the foundation of the Medical Care Act passed in 1966 is no longer possible. Massive government debt, increasing health care costs, a growing and aging population and advances in technology have challenged the system, which can no longer meet the expectations of the public or of the health care professions. A parallel, private system, funded by a not-for-profit, regulated system of insurance coverage affordable for all wage-earners, would relieve the overstressed public system without decreasing the quality of care in that system. Critics of a parallel, private system, who base their arguments on the politics of fear and envy, charge that such a private system would "Americanize" Canadian health care and that the wealthy would be able to buy better, faster care than the rest of the population. But this has not happened in the parallel public and private health care systems in other Western countries or in the public and private education system in Canada. Wealthy Canadians can already buy medical care in the United States, where they spend $1 billion each year, an amount that represents a loss to Canada of 10 000 health care jobs. Parallel-system schemes in other countries have proven that people are driven to a private system by dissatisfaction with the quality of service, which is already suffering in Canada. Denial of choice is unacceptable to many people, particularly since the terms and conditions under which Canadians originally decided to forgo choice in medical care no longer apply.


    Résumé

    Le système de soins médicaux financé par l'État, intégral et universel promis qui constitue le pilier de la Loi sur les soins médicaux adoptée en 1966 n'est plus possible. L'énormité de la dette publique, la montée des coûts des soins de santé, une population croissante et vieillissante et les progrès de la technologie posent des défis au système qui ne peut plus répondre aux attentes de la population ou des professions de la santé. Un système privé parallèle, financé par un régime réglementé et sans but lucratif d'assurance abordable pour tous les salariés soulagerait le système public écrasé sans réduire la qualité des soins offerts. Les critiques d'un système privé parallèle qui fondent leurs arguments sur la politique de la crainte et de l'envie, soutiennent qu'un tel système privé «américaniserait» les soins de santé au Canada et que les nantis pourraient acheter des soins meilleurs et plus rapides que le reste de la population. Cela ne s'est toutefois pas produit dans les systèmes de soins de santé publics et privés parallèles d'autres pays occidentaux ou dans le système d'éducation publique et privé au Canada. Les Canadiens nantis peuvent déjà acheter des soins médicaux aux États-Unis, où ils dépensent un milliard de dollars par année, ce qui représente pour le Canada une perte de 10 000 emplois dans le secteur de la santé. Les systèmes parallèles d'autres pays ont démontré que les patients sont poussés vers un système privé par l'insatisfaction à l'égard de la qualité du service, ce qui est déjà le cas au Canada. Le refus du choix est inacceptable pour beaucoup de gens, surtout que les conditions qui ont incité à l'origine les Canadiens à renoncer au choix dans le domaine des soins médicaux ne valent plus.


    | CMAJ August 15, 1996 (vol 155, no 4)  /  JAMC le 15 août 1996 (vol 155, no 4) |