Canadian Medical Association Journal 1997; 156: 25-35
[résumé]
Members of the British Columbia/Ontario Working Group:
Dr. Sharon Allan, Dr. Darlene Dale, Dr. Peter Kirkbride, Josephine Kula, Dr. David McCready, Dr. Gregory McGregor, Dr. Ian Plenderleith, Dr. Kathleen Pritchard, Carmen Radolovich, Beth Tompkins and Caroline Trevisan.
Paper reprints may be obtained from: Dr. Vivek Goel, Department of Preventive Medicine and Biostatistics, University of Toronto, Toronto ON M5S 1A8; vivek.goel@utoronto.ca
This article has been peer reviewed.
© Canadian Medical Association (text and abstract/résumé)
Design: Retrospective, population-based, cohort study.
Participants: All 942 newly diagnosed cases of node-negative breast cancer in 1991 in British Columbia and a random sample of 938 newly diagnosed cases in Ontario in the same year.
Outcome measures: Number and proportion of patients with newly diagnosed node-negative breast cancer who received breast-conserving surgery (BCS) or mastectomy and who received radiation therapy after BCS.
Results: BCS was used in 413 cases (43.8%) in British Columbia and in 634 cases (67.6%) in Ontario (p < 0.001). After BCS, radiation therapy was received by 378 patients (91.5% of those who had undergone BCS) in British Columbia and 479 patients (75.6% of those who had undergone BCS) in Ontario (p < 0.001). In both provinces, lower patient age, smaller tumour size, a noncentral unifocal tumour, absence of extensive ductal carcinoma in situ and initial surgery by a surgeon with an academic affiliation were associated with greater use of BCS. Lower patient age and larger tumour size were associated with greater use of radiation therapy after BCS in both provinces.
Conclusion: Patient, tumour and physician factors are associated with the choice of initial management of breast cancer in these two Canadian provinces. However, the differences in management between the two provinces are only partly explained by these factors. Other possible explanations, such as the presence of provincial guidelines, differences in the organization of the health care system or differences in patient preference, require further research.
Conception : Étude de cohortes rétrospective stratifiée.
Participantes : Les 942 nouveaux cas de cancer du sein sans ganglions lymphatiques axillaires homolatéraux palpables diagnostiqués en 1991 en Colombie-Britannique et un échantillon aléatoire de 938 nouveaux cas en Ontario au cours de la même année.
Mesures des résultats : Nombre et proportion des patientes chez lesquelles on venait de diagnostiquer un cancer du sein sans ganglions lymphatiques axillaires homolatéraux palpables qui ont subi une intervention chirurgicale conservatrice ou une mastectomie, et qui ont reçu de la radiothérapie après l'intervention chirurgicale conservatrice.
Résultats : On a pratiqué une intervention chirurgicale conservatrice du sein dans 413 cas (43,8 %) en Colombie-Britannique et dans 634 (67,6 %) en Ontario (p < 0,001). Après avoir subi une intervention chirurgicale conservatrice du sein, 378 patientes (91,5 % de celles qui avaient subi une intervention chirurgicale conservatrice du sein) ont reçu des traitements de radiothérapie en Colombie-Britannique et 479 patientes (75,6 % de celles qui avaient subi une intervention chirurgicale conservatrice du sein) en ont reçu en Ontario (p < 0,001). Dans les deux provinces, on a établi un lien entre l'utilisation plus fréquente de l'intervention chirurgicale conservatrice du sein et l'âge moins élevé des patientes, la taille plus faible de la tumeur, la présence d'une tumeur non centrale à foyer unique, l'absence de carcinome intracanalaire non infiltrant étendu et une première intervention chirurgicale pratiquée par un chirurgien affilié à une université. On a établi un lien entre, d'une part, l'âge moins élevé des patientes et la taille plus importante de la tumeur et, d'autre part, une utilisation plus fréquente de la radiothérapie après une intervention chirurgicale conservatrice du sein dans les deux provinces.
Conclusion : On établit un lien entre des facteurs relatifs aux patientes, à la tumeur et au médecin et le choix du traitement initial du cancer du sein dans ces deux provinces du Canada. Ces facteurs n'expliquent toutefois qu'en partie seulement les différences enregistrées entre les deux provinces au niveau du traitement. Il faut toutefois pousser les recherches sur d'autres explications comme l'existence de guides provinciaux, les structures différentes des systèmes de soins de santé ou les préférences différentes des patientes.