Canadian Medical Association Journal 1997; 156: 169-176
[résumé]
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Paper reprints may be obtained from: Dr. Benjamin Chan, Institute for Clinical Evaluative Sciences in Ontario, G Wing, Sunnybrook Health Science Centre, 2075 Bayview Ave., North York ON M4N 3M5; fax 416 480-6048; ben@ices.on.ca
© 1997 Canadian Medical Association (text and abstract/résumé)
Design: Retrospective analysis of Ontario Health Insurance Plan (OHIP) fee-for-
service billing data for spirometry from the 198990 to 199495 fiscal years.
Setting: Physicians' office practices in Ontario.
Outcome measures: Number of flow studies and associated expenditures, number and specialty of physicians performing flow studies and the distribution of their billings, number of studies per capita by age group of patients, expenditures by region and measures of variation among regions.
Results: In 199495, $14.13 million was spent on flow studies in Ontario. This expenditure increased by 36.9% from 198990 to 199495, exceeding the overall growth rate of 20.8% for all expenditures under OHIP. Expenditure growth was driven by an increase in the number of physicians performing spirometry rather than a higher volume of services performed per physician. The substitution of flowvolume loops, for which the fee is higher, for simple spirograms also contributed to expenditure growth. There were wide regional variations in spirometry utilization. A small number of general practitioners and family physicians accounted for much of the regional variation.
Conclusions: The rapid growth in spirometry utilization may stem from the diffusion of inexpensive spirometers in physicians' offices and from increased awareness of guidelines promoting the use of flow measurements. However, the wide regional variation in utilization may indicate either incomplete implementation of spirometry guidelines or lack of direction on the appropriate frequency of spirometry use. Clearer, evidence-based guidelines and an implementation strategy are needed. Also required is further study of possible inadequate access to spirometry in low-use regions and inappropriate use in high-use regions, where spirometry use is concentrated among a small number of physicians.
Conception : Analyse rétrospective des données du Régime d'assurance-maladie de l'Ontario (RAMO) sur la rémunération à l'acte dans le cas de la spirométrie, pour les exercices 19891990 à 19941995.
Contexte : Cabinets de médecins de l'Ontario.
Mesures des résultats : Nombre de tests de spirométrie et dépenses consacrées à ces tests, nombre et spécialité des médecins qui ont procédé à des tests de spirométrie et répartition de leur facturation, nombre de tests par habitant par groupe d'âge de patients, dépenses par région et mesures de la variation entre les régions.
Résultats : En 19941995, on a consacré 14,13 millions de dollars aux tests de spirométrie en Ontario. Cette dépense a augmenté de 36,9 % de 19891990 à 19941995, ce qui est supérieur au taux de croissance global de toutes les dépenses du RAMO, qui ont grimpé de 20,8 %. La croissance des dépenses a été propulsée par une augmentation du nombre de médecins qui ont effectué des tests de spirométrie plutôt que par l'augmentation du volume des services rendus par médecin. Le remplacement des spirogrammes simples par des tests à boucle débitvolume qui entraînent le paiement d'honoraires plus élevés a aussi contribué à l'augmentation des dépenses. L'utilisation de la spirométrie a varié considérablement entre les régions. Un petit nombre d'omnipraticiens et de médecins de famille sont à l'origine de la majeure partie de la variation entre les régions.
Conclusion : La croissance rapide de l'utilisation de la spirométrie peut découler de la diffusion de spiromètres peu coûteux dans les cabinets de médecins et d'une plus grande connaissance de guides qui préconisent l'utilisation de mesures de débit. L'importante variation de l'utilisation entre les régions peut toutefois indiquer soit une mise en oeuvre incomplète des guides sur la spirométrie, soit un manque d'orientation quant à la fréquence appropriée du recours à la spirométrie. Des guides plus clairs fondés sur des données probantes et une stratégie de mise en oeuvre s'imposent. Il faut aussi pousser plus loin l'étude sur la possibilité d'un accès insuffisant à la spirométrie dans les régions à faible utilisation et de l'utilisation indue dans les régions à forte utilisation, où l'utilisation de la spirométrie est concentrée chez un petit nombre de médecins.