CMAJ/JAMC Evidence
Études

 

Emergency physicians and sexual involvement with patients: an Ontario survey

Howard J. Ovens, MD; Joanne A. Permaul-Woods, BSc

CMAJ 1997;157:663-9

[ résumé ]


Dr. Ovens is with the Division of Emergency Services, Mount Sinai Hospital and the Department of Family and Community Medicine, University of Toronto, Toronto, Ont. Ms. Permaul-Woods is with the Department of Family Medicine, Mount Sinai Hospital, Toronto, Ont.

This article has been peer reviewed.

Reprint requests to: Dr. Howard Ovens, Division of Emergency Services, Mount Sinai Hospital, 600 University Ave., Rm. 323, Toronto ON M5G 1X5; fax 416 586-4719

© Canadian Medical Association (text and abstract/résumé)


Abstract

Objective: To describe Ontario emergency physicians' knowledge of colleagues' sexual involvement with patients and former patients, their own personal experience of such involvement, and their attitudes toward postvisit relationships.

Design: Mailed survey.

Setting: Ontario.

Participants: Emergency physicians practising in Ontario.

Results: Of 974 eligible mailed surveys, 599 (61.5%) were returned. Of these respondents, 52 (8.7%) reported being aware of a colleague in emergency practice who had been sexually involved with a patient or former patient. When describing their own behaviour, 37 respondents (6.2%) reported sexual involvement with a former patient. However, of this group, only 9 (25.0%) had met the patient in an emergency department. Thus, of the total number of respondents, only 1.5% (9/599) reported sexual involvement arising out of an emergency department visit. Most respondents (82.4%) agreed that it is inappropriate behaviour to ask a patient for a date after an emergency assessment and before the patient's departure, and 66.4% felt that it is inappropriate to contact the patient after discharge. However, only 10.6% believed it to be unacceptable to request a social meeting after encountering a patient previously cared for in the emergency department in a nonprofessional setting. Most respondents (96.5%) did not believe that sexual involvement could ever be therapeutic for the patient. However, only 66% felt that it was always an abuse of power and 62.4% supported zero tolerance of all sexual involvement between physicians and patients.

Conclusions: Vague regulatory guidelines currently in place have failed to dispel confusion regarding what is acceptable social behaviour for physicians providing emergency care. Our results support the need for clarification, and suggest a basis for guidelines that would be acceptable to the emergency medical community: that an emergency visit should not form the basis for the initiation of personal or sexual relationships, yet neither should it preclude their development in nonmedical settings.


Résumé

Objectif : Décrire les connaissances que les urgentologues de l'Ontario ont de contacts de nature sexuelle entre des collègues et des patients et d'anciens patients, leur propre expérience de tels contacts et leurs attitudes au sujet des relations post-consultation.

Conception : Sondage postal.

Contexte : Ontario.

Participants : Urgentologues pratiquant en Ontario.

Résultats : Sur 974 sondages admissibles, 599 (61,5 %) ont été renvoyés. Parmi ces répondants, 52 (8,7 %) ont déclaré connaître un collègue urgentologue qui a eu des contacts de nature sexuelle avec un patient ou un ancien patient. Au sujet de leur propre comportement, 37 répondants (6,2 %) ont déclaré avoir eu des contacts de nature sexuelle avec un ancien patient. De ce groupe, toutefois, 9 (25,0 %) seulement avaient rencontré la personne en cause dans un service d'urgence. Ainsi, sur le nombre total de répondants, 1,5 (9/599) seulement ont signalé avoir eu des contacts de nature sexuelle à la suite d'une consultation à l'urgence. La plupart des répondants (82,4 %) ont reconnu qu'il est inconvenant de demander un rendez-vous à un patient après un examen d'urgence et avant son départ, et 66,4 % étaient d'avis qu'il est inconvenant de communiquer avec la personne après son départ. Cependant, 10,6 % seulement étaient d'avis qu'il est inacceptable de demander une rencontre sociale après avoir rencontré, dans un contexte non professionnel, un patient traité auparavant au service d'urgence. La plupart des répondants (96,5 %) ne croyaient pas que des contacts de nature sexuelle pourraient un jour être thérapeutiques pour la personne en cause. Cependant, 66 % seulement étaient d'avis que de tels contacts constituent toujours un abus de pouvoir et 62,4 % étaient en faveur de la tolérance zéro de tout contact de nature sexuelle entre médecins et patients.

Conclusion : Les lignes directrices réglementaires vagues en vigueur n'ont pas réussi à dissiper la confusion qui règne quant à ce qui constitue un comportement social acceptable pour les urgentologues. Nos résultats appuient le besoin de clarification et laissent entrevoir une base sur laquelle fonder des lignes directrices qui seraient acceptables pour les milieux de la médecine d'urgence : une consultation à l'urgence ne devrait pas servir à amorcer des relations personnelles ou sexuelles, mais elle ne devrait pas empêcher non plus l'évolution de telles relations en contexte non médical.

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| CMAJ September 15, 1997 (vol 157, no 6) / JAMC le 15 septembre 1997 (vol 157, no 6) |