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La carrière en médecine perd-elle son attrait pour les hommes? JAMC 1998;159:740 © 1998 Association médicale canadienne Le choix d'une carrière en médecine semble de plus en plus populaire chez les femmes du Canada, ce qui est un autre signe de l'évolution de la médecine canadienne. L'enthousiasme que la carrière en médecine suscite chez les hommes semble par ailleurs s'estomper. Chez les citoyens canadiens et les immigrants reçus, le nombre de femmes qui demandent l'admission aux 16 facultés de médecine du Canada a bondi de 74 % pour passer de 2218 en 19761977 à 3852 en 19961997. Entre-temps, les demandes d'admission des hommes sont tombées de 4822 en 19761977 à 3700 en 19961997 : le recul atteint 23 %. Les chiffres de 19961997 se traduisent en 384 candidates pour 100 000 femmes et 358 candidats pour 100 000 hommes.
Le nombre des demandes présentées en 19961997 indique que les femmes avaient 9 % de plus de chances que les hommes d'être admises à une faculté de médecine, chiffre qui a varié considérablement d'une faculté à l'autre. À l'Université McMaster, les femmes avaient deux fois plus de chances que les hommes d'être admises, mais à l'Université du Manitoba, leurs chances s'établissaient à 63 % seulement de celles des hommes. Peu importe le sexe, les candidats ont maintenant tendance à être plus âgés. En 19781979, environ 60 % de tous les candidats avaient moins de 23 ans, mais ce total était tombé à 47 % en 19961997. Un peu plus de la moitié (51,6 %) des candidates avaient 23 ans ou plus, contre 55,2 % des hommes. Cet article a été rédigé par Lynda Buske, chef, information sur la planification des effectifs médicaux, AMC. Nous invitons les lecteurs à faire parvenir des sujets possibles de recherche à l'attention Patrick Sullivan (sullip@cma.ca; 613 731-8610 ou 800 663-7336 poste 2126; télécopieur 613 523-0937).
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