Societas Criticus, Revue de critique sociale et politique
On n'est pas vache…on est critique !
D.I. revue d’actualité et de culture
Où la culture nous émeut !
Regard sur le Monde d'une perspective montréalaise !
On est sceptique, cynique, ironique et documenté !
Revues en ligne, version archive pour bibliothèques
Vol. 19 n° 07, du 2017-07-03 au 2017-08-08. En mod’été !
Depuis 1999!
Cette revue est éditée à compte d'auteurs.
CP 37308
Succ Marquette
Montréal (QC) H2E 3B5
Le Noyau !
Michel Handfield, M.Sc. Sociologie (U de M), cofondateur et éditeur;
Gaétan Chênevert, M.Sc. (U de Sherbrooke), cofondateur et pensif de service;
Luc Chaput, diplômé de l'Institut d'Études Politiques de Paris, recherche et support documentaire.
Sylvie Dupont, lectrice et correctrice d'épreuves.
ISSN : 1701-7696
Soumission de texte: societascriticus@yahoo.ca. Si votre texte est en pièce jointe, le sauvegarder sans les notes automatiques.
Note de la rédaction
Nous avons placé notre correcteur à « graphie rectifiée » de façon à promouvoir la nouvelle orthographe: www.orthographe-recommandee.info/. Il est presque sûr que certaines citations et références sont modifiées en fonction de l’orthographe révisée sans que nous nous en rendions compte vu certains automatismes parfois, comme de corriger tous les mots identiques! Ce n'est pas un sacrilège que de relire les classiques du français en français moderne. On n'y comprendrait parfois peu si on les avait laissés dans la langue du XVIe siècle par exemple. L'important est de ne pas trafiquer les idées ou le sens des citations, ce que n'implique généralement pas la révision ou le rafraichissement orthographique de notre point de vue.
Les paragraphes sont justifiés pour favoriser la compatibilité des différents formats que nous offrons aux bibliothèques (collection.nlc-bnc.ca/100/201/300/societas_criticus; collections.banq.qc.ca/ark:/52327/61248) avec différents appareils. Ceci favorise aussi la consultation du site sur portables.
« Work in progress » et longueur des numéros (2013-06-18)
Comme il y a un délai entre la mise en ligne et la production du n° pour bibliothèques, il se peut que quelques fautes d’orthographe, de ponctuation ou de graphie aient été corrigées, mais le texte n’est pas changé à quelques virgules près! On a beau lire un texte plus d'une fois, quand on vient de l’écrire on ne voit pas toujours certaines coquilles. On peut cependant les voir en préparant ce n°.
La longueur des n° varie en fonction des textes que nous voulons regrouper, par exemple pour un festival de films. Si nous visons les 30 pages pour des raisons de lecture, notamment sur téléphone intelligent, certains n° peuvent en avoir plus ou moins pour des raisons techniques, comme de le terminer avant le début d'un festival ou de regrouper tous les textes sur un même sujet. Renseignements pris, la question de la taille à respecter pour envoyer un n° aux bibliothèques est beaucoup plus grande qu'avant. Cette limitation ne se pose donc plus pour nous.
Societas Criticus, revue de critique sociale et politique
- Nos brèves du 2017-07-28 au 2017-08-07 /Vol. 19 No. 07 (en version corrigée et, parfois, augmentée) (avec index des textes)
- Nos brèves du 2017-07-04 au 2017-07-20 /Vol. 19 No. 07 (en version corrigée et, parfois, augmentée) (avec index des textes)
- Simone Veil, 13 juillet 1927 - 30 juin 2017
- Nos brèves du 2017-06-22 au 2017-07-02 /Vol. 19 No. 07 (en version corrigée et, parfois, augmentée) (avec index des textes)
D.I., Delinkan Intellectuel, revue d’actualité et de culture
- DE LA SABLIERE, Jean-Marc, 2017, Indispensable ONU (Livre)
- Reçu le 2017-08-04 : CARDI, Coline et PRUVOST, Geneviève, 2017, Penser la violence des femmes (Livre)
- Livres : Valière, Laurent, 2017, « Cinéma d'animation, La French touch »
- PARIS PIEDS NUS (Film)
- Film : « Manifesto » de Julian Rosefeldt
- Reçu le 2017-07-05 : Baby, Antoine et Simard, Denis, 2017, « Le goût d'apprendre. Une valeur à partager »
Societas Criticus, revue de critique sociale et politique
Vous trouverez ici des éditos, essais et reportages de la revue Societas Criticus.
Nos brèves du 2017-07-28 au 2017-08-07 /Vol. 19 No. 07 (en version corrigée et, parfois, augmentée) (avec index des textes)
Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 19 no 07, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com
Michel
Handfield (
- Pourtant, la plupart des guerres se font au nom de Dieu…
- Avec la multiplication des genres…
- Stratégie : « diviser pour régner »
- Transparent comme de l’eau brouillée
- Aussi bien de tout légaliser
- Sur Trump et la Maison-Blanche !
Pourtant, la plupart des guerres se font au nom de Dieu… (Michel Handfield, Facebook, 2017-08-07)
C’était mon mot après la lecture d’« Agence France-Presse » Paris, « Atheists tend to be seen as immoral – even by other atheists: study », theguardian.com, 7 aout 2017 : www.theguardian.com/world/2017/aug/07/anti-atheist-prejudice-secularity
Index des brèves du 2017-07-28
Avec la multiplication des genres… (Michel Handfield, Facebook, 2017-08-06)
Moi, je trouve la question intéressante, certains hommes ayant leur côté féminin plus développé et certaines femmes ayant une pensée plus masculine, cela sans égard à leur sexualité (qui n'est qu'une caractéristique parmi d'autres soi dits en passant). Certains sont transgenres, d'autres se disent asexués. En fait, plusieurs déclinaisons sont maintenant possibles.
Bref, cette division homme/femme existe-t-elle toujours en emploi si nous engageons une femme qui pense à 95% comme les hommes qui l'entourent?
Avec la multiplication des genres et des divisions, l'accès des chances doit-il être autre? Utilisons-nous ces programmes pour aller chercher une diversité de pensée ou une diversité de personnes pensant pareillement? Elle est là la vraie question maintenant.
C’était mon mot après la lecture de Molly Redden and Nicola Davis, « Google staffer's hostility to affirmative action sparks furious backlash », theguardian.com, 6 aout 2017 : www.theguardian.com/world/2017/aug/06/google-staffers-manifesto-against-affirmative-action-sparks-furious-backlash
Un
ajout (
Et, vous comprendrez bien que je n'appuie pas cette position sexiste, par contre, même si j'en profite pour poser la question du sexisme aujourd'hui, où l’on se définit de moins en moins par notre sexe physique seulement. C'est que la question du genre a changé dans le temps et se complexifie.
J’ai ajouté ce mot pour présenter le texte de « La Presse », en français, sur le sujet : LUC OLINGA / « Agence France-Presse » (New York), « Sexisme: Google à son tour au centre de la polémique », lapresse.ca, 6 aout 2017 : www.lapresse.ca/techno/internet/201708/06/01-5122497-sexisme-google-a-son-tour-au-centre-de-la-polemique.php
Index des brèves du 2017-07-28
Stratégie : « diviser pour régner » (Michel Handfield, Facebook, 2017-08-06)
Mais, il y a probablement des programmes de subventions qui visent la multiplication des groupes et des sous-groupes, car qu'elle meilleure stratégie que de « diviser pour régner » pour nos gouvernements? Politiquement correct, on appelle ça le clientélisme maintenant.
C’était mon mot suite à la lecture Richard Martineau, « Vive le vivre-ensemble ! », journaldemontreal.com, 6 aout 2017 : www.journaldemontreal.com/2017/08/06/vive-le-vivre-ensemble
Index des brèves du 2017-07-28
C'est écolo ! (Michel Handfield, Facebook, 2017-08-03)
Chez moi piments forts, tomates, « mauvaises herbes », tout pousse. Une partie pour nous, l'autre pour Chaplin, notre lapin. C'est écolo. Je lui entre des « mauvaises herbes » tous les soirs et il aime ça.
Index des brèves du 2017-07-28
Transparent comme de l’eau brouillée (Michel Handfield, Facebook, 2017-08-01)
On est un pays sous-développé... D'ailleurs, on a le même type d'économie, basée sur les ressources naturelles plutôt que sur le savoir et le partage de l'information ! Et, l'État et ses fonctionnaires protègent jalousement l'information. C'est vrai du fédéral, du provincial et du municipal. Nos gouvernants sont-ils si transparents qu'ils le disent?
C’était ma réflexion suite à la lecture de Christopher Nardi, « Bateaux pris en otage sur le canal Rideau », journaldemontreal.com 1er aout 2017 : www.journaldemontreal.com/2017/08/01/bateaux-pris-en-otage-sur-le-canal-rideau
Index des brèves du 2017-07-28
Hommage à Jeanne Moreau (Michel Handfield, Facebook, 2017-07-31) :
https://www.youtube.com/watch?v=uNok773yirQ&
Index des brèves du 2017-07-28
Aussi bien de tout légaliser (Michel Handfield, Facebook, 2017-07-31)
Aussi bien de tout légaliser - de toute façon on parle de libre marché; de réduire les impôts et de taxer les produits pour en contrôle la vente et l'usage. Par exemple, une drogue dure pourrait être taxée à 100$ le gramme. Et, contrairement aux autres lois, celui qui n'a pas payé ses taxes ou impôts n'est pas présumé innocent devant l'impôt, mais coupable. C’est lui qui doit prouver qu'il ne l'était pas. C'est donc un renversement de la preuve.
C’était mon mot après la lecture de Richard Martineau, « Quand l’État blanchit l’argent de la drogue », journaldemontreal.com, 31 juillet 2017 : www.journaldemontreal.com/2017/07/31/quand-letat-blanchit-largent-de-la-drogue
Index des brèves du 2017-07-28
Sur Trump et la Maison-Blanche ! (Michel Handfield, Facebook, 2017-07-28)
- Plouc, plouc, plouc !
C’était mon mot après la lecture de CHRISTOPHE VOGT/ « Agence France-Presse » (WASHINGTON), « Le navire Trump prend l'eau de toute part », lapresse.ca, 28 juillet 2017 : www.lapresse.ca/international/etats-unis/201707/28/01-5120082-le-navire-trump-prend-leau-de-toute-part.php
- Le règne de l'argent.… Mais, oui sont passés les savoirs et la culture? C'est peut-être ça la décadence.
C’était mon mot après la lecture de « Radio-Canada » avec « CNN, CBC, AP, AFP et The New Yorker », « Maison-Blanche : Scaramucci lance une tirade vulgaire contre ses collègues », 28 juillet 2017 : http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1047500/directeur-communications-anthony-scaramucci-maison-banche-insulte-collegues-reince-priebus-fuites-mediatiques-trump-etats-unis
- Ça me fait penser à un titre de film: « le déclin de l'empire américain ! »
C’était mon mot après la lecture David Smith/Washington, « Scaramucci in furious, foul-mouthed attack on White House rivals », theguardian.com, Jul. 28Th, 2017: www.theguardian.com/us-news/2017/jul/27/anthony-scaramucci-white-house-reince-priebus-steve-bannon?
Index des brèves du 2017-07-28
Nos brèves du 2017-07-04 au 2017-07-20 /Vol. 19 No. 07 (en version corrigée et, parfois, augmentée) (avec index des textes)
Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 19 no 07, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com
Michel
Handfield (
Une liberté fondamentale doit l'être partout…
L'Iran plus ouvert que l'Arabie Saoudite?
Un lapin joue dans ma poubelle…
Montréal, future banlieue tranquille…
L'entreprise privée vise-t-elle notre bien ou le profit?
Pas juste l'environnement qui est en danger
La division de Montréal et de ses riverains n'est pas unique
Des ponts de quelque mille ans !
: ) (Michel Handfield, Facebook, 2017-07-18 et 2017-07-19)
Cohn-Bendit verrait un Québec indépendant entrer dans l'Union européenne, après tout on est à côté de la France (Saint Pierre et Miquelon), alors que de l'autre côté les « brits » vont perdre leurs droits européens dixit le Brexit : « Britons living in Europe could lose right to live in another EU country ». (Ajouté le 19 !)
C’était notre mot au sujet de Romain Schué, « Daniel Cohn-Bendit propose au Québec de rejoindre l’Union européenne », « journalmetro.com », 18 juillet 2017 :
Et de Jennifer Rankin in Brussels, Britons living in Europe could lose right to live in another EU country, The guardian, Jul. 20, 2017 : https://www.theguardian.com/politics/2017/jul/20/britons-living-in-europe-could-lose-right-to-live-in-another-eu-country?CMP
Index des brèves du 2017-07-04
Une liberté fondamentale doit l'être partout… (Michel Handfield, Facebook,2017-07-18)
Les gouvernements britanniques et canadiens devraient la défendre bec et ongles si le multiculturalisme est une liberté fondamentale, car une liberté fondamentale doit l'être partout. Sinon, elle n'est pas fondamentale.
Au sujet du texte de Matthew Weaver and Mona Mahmood, « Saudi police question woman accused of wearing 'indecent' clothing », « The guardian », Jul. 18Th, 2017 :
Index des brèves du 2017-07-04
Questionner ! (Michel Handfield, Facebook,2017-07-18)
En fait, on peut questionner toutes les croyances, car il s'agit toujours de croire sans avoir vu !
C’était mon mot au sujet d’Indy 100 staff, « Historians are questioning if Jesus ever existed at all », « Indy 100 » from « The Independent », 21 June 2017 : https://www.indy100.com/article/historians-are-questioning-if-jesus-ever-existed-at-all-7801396?amp
Index des brèves du 2017-07-04
L'Iran plus ouvert que l'Arabie Saoudite? (Michel Handfield, Facebook,2017-07-16)
On a d'ailleurs droit à certains films critiques iraniens – généralement passés sous le manteau - dans certains festivals de films. Avec la bonne approche diplomatique pourrait-on ouvrir un dialogue vers une plus grande liberté en Iran? Possible, je crois.
C’était mon mot après la lecture de « Le Monde.fr » avec « AFP », « La presse iranienne rend hommage à la mathématicienne Mirzakhani, morte aux États-Unis », lemonde.fr, 16 juillet 2017 :
Index des brèves du 2017-07-04
Un lapin joue dans ma poubelle… (Michel Handfield, Facebook,2017-07-15)
Ça
ferait aussi une belle image pour Societas Criticus : on est
tout ouïe à ce qui se passe ! (
C’est Chaplin, notre lapin.
Montréal, future banlieue tranquille… (Michel Handfield, Facebook,2017-07-15 et 17)
Un jour, pas si lointain, avec nos pistes cyclables, nos aménagements piétonniers, les entraves à l'automobile, Montréal va devenir la banlieue tranquille. Manque juste des liens de transports collectifs avec ses Rive-Sud et Nord pour diminuer l'entrée de voitures en ville. À quand des trains, trams et traversiers? On a déjà un aéroport !
Je suis cynique, mais pas tant que ça, car on perçoit un mouvement qui envoie de plus en plus les usines et la distribution sur les Rive-Sud et Nord, et on spécialise Montréal dans les emplois tertiaires pendant ce temps, mais pas nécessairement les plus payants, car il y a beaucoup de communautaires, bénévolat et de créations et travail artistique. Bref, Montréal se divise entre richesse et pauvreté pendant que les banlieues vont chercher la classe moyenne.
Cependant, le transport ne sera pas moins pénible. L'employé de « Molson » qui verra peut-être son emploi migrer vers la rive sud, n'y déménagera pas nécessairement, mais le voyagera. Et, à part les ponts de Montréal pour traverser entre les deux rives, il n'y a que le pont de Trois-Rivières à l’Est. À l'ouest je sais qu'il y a une traverse dans le coin de Valleyfield, mais il faut repasser par Montréal pour aller à Laval ou Repentigny par exemple.
Si nous regardons Montréal sur une carte, on voit que l’on fait partie d’un archipel. Alors, pas beaucoup de voies de contournement possibles, car on est entourée d'eau et d'iles. On parle de Montréal comme si l'ile était seule entre les deux rives, mais en fait on passe aussi d'une ile à l'autre. Moi je parlerais de plus en plus de l'archipel de Montréal pour notre région immédiate. Mais, dans les faits, après une petite recherche, il s’agit de l'archipel d'Hochelaga: https://fr.wikipedia.org/wiki/Archipel_d%27Hochelaga. Je vais me coucher moins niaiseux.
C’était mon long commentaire au sujet du texte de Jeiel-Onel Mézil, « Vivre en campagne, parmi les camions », « La Presse + », Édition du 15 juillet 2017, section ACTUALITÉS, écran 2: http://plus.lapresse.ca/screens/713e6077-0ea1-4f99-9cb6-d24babddaab1%7C_0.html
Index des brèves du 2017-07-04
Science versus croyances (Michel Handfield, Facebook,2017-07-13)
Bravo, car une liberté de croyances ne devrait jamais être un droit. Et la science devrait être incluse et protégée par notre Charte des droits et libertés, à laquelle j'ajouterais même « et responsabilités ». Voilà un changement constitutionnel à faire au plus tôt.
C’était mon mot au sujet du texte de Nicolas Saillant, « Témoins de Jéhovah : la Cour autorise la transfusion de sang à un bébé malgré le refus des parents », « Le Journal de Montréal », 14 juillet 2017 : http://www.journaldemontreal.com/2017/07/14/temoins-de-jehovah-la-cour-autorise-la-transfusion-de-sang-a-un-bebe-malgre-le-refus-des-parents
Index des brèves du 2017-07-04
L'entreprise privée vise-t-elle notre bien ou le profit? (Michel Handfield, Facebook,2017-07-13)
« Chrysler », « Mercedes », « VW »... L'entreprise privée vise-t-elle notre bien ou le profit? L'économie d'État, la fonction publique ne sont pas parfaites. C'est vrai, mais le privé non plus. Bref, il serait temps que la droite s'ouvre elle aussi les yeux. Car, droite ou gauche, il y d'une part d'aveuglement volontaire de chaque côté.
C’était mon commentaire au sujet de Michael Nguyen, « Des moteurs Chrysler «inutilisables»? », « Le Journal de Montréal », 13 juillet 2017 : http://www.journaldemontreal.com/2017/07/13/des-moteurs-chrysler-inutilisables
Index des brèves du 2017-07-04
Pas juste l'environnement qui est en danger; les environnementalistes aussi ! (Michel Handfield, Facebook,2017-07-13)
C’était mon mot au sujet de Jonathan Watts and John Vidal, « Environmental defenders being killed in record numbers globally, new research reveals », « The Guardian », Jul. 13th, 2017
Index des brèves du 2017-07-04
La 6e extinction… (Michel Handfield, Facebook,2017-07-12)
Ça doit être partagé, mais j'en ai encore entendu rincer leur moteur. Vous vous dites, mais qu'est ce qu'on peut faire ?
C’était mon commentaire suite à la lecture de « Agence France-Presse »/Paris, « La faune sauvage se meurt, selon une étude », « La Presse », 11 juillet 2017 : http://www.lapresse.ca/environnement/201707/11/01-5115103-la-faune-sauvage-se-meurt-selon-une-etude.php
Étude: http://www.pnas.org/content/early/2017/07/05/1704949114.abstract
Index des brèves du 2017-07-04
Non, mais.… (Michel Handfield, Facebook,2017-07-08)
Que dire de plus après avoir lu HUGO DUCHAINE, « Gaétan Barrette coupe le nombre de futurs médecins », « Le Journal de Montréal », samedi 8 juillet 2017 :
http://www.journaldemontreal.com/2017/07/08/gaetan-barrette-coupe-le-nombre-de-futurs-medecins
Index des brèves du 2017-07-04
Danger nucléaire? (Michel Handfield, Facebook,2017-07-06)
Oups ! Est-ce que le profit (privé) ou la réduction des couts de l'état (public) peuvent nous mettre à risque ?
C’était mon mot au sujet du texte de l’« Agence France-Presse »/Washington, « Des centrales nucléaires dans le viseur de cyberpirates », « La Presse », 6 juillet 2017 : http://www.lapresse.ca/international/etats-unis/201707/06/01-5113891-des-centrales-nucleaires-dans-le-viseur-de-cyberpirates.php
Index des brèves du 2017-07-04
La division de Montréal et de ses riverains n'est pas unique. (Michel Handfield, Facebook,2017-07-05)
C’est ce que l’on comprend après avoir lu Chitra Ramaswamy, « A river between us : the cities culturally divided by water », « The Guardian », Jul. 5Th, 2017 :
Index des brèves du 2017-07-04
Des ponts de quelque mille ans ! (Michel Handfield, Facebook,2017-07-04)
Quand on nous dit que le travail syndiqué est un gage de qualité dans la construction, pourrait-on trouver à quelle centrale étaient syndiqués ceux qui ont fait nos infrastructures dans les années 1960-70, car on aurait des explications à leur demander...
C’était mon mot au sujet de Nicola Davis, « Why Roman concrete still stands strong while modern version decays », « The Guardian », Jul. 4Th, 2017 :
https://www.theguardian.com/science/2017/jul/04/why-roman-concrete-still-stands-strong-while-modern-version-decays?CMP
Index des brèves du 2017-07-04
Simone Veil, 13 juillet 1927 - 30 juin 2017
Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 19 no 07, Éditos : www.societascriticus.com
Michel
Handfield (
Elle était d'une droite progressiste et intellectuelle, ce que j'appelle le centre droit, contrairement à la droite populiste, religieuse et néolibérale d'aujourd'hui. De la lignée des anciens progressistes conservateurs qui croyaient que si l’on devait évoluer, on ne devait pas faire table rase de tout et détruire les traces du passé contrairement à la gauche qui était prête à tout détruire pour reconstruire à neuf. De centre gauche, je ne renierais pas certaines des idées de Simone Veil comme de Luc Ferry (1), car on a quand même une certaine affinité de centre et progressiste ici. (2) C’est parfois davantage une différence de moyens et de quelques nuances de gris qui nous distinguent entre centre gauche et droit. La conciliation est toujours possible. (3)
Il est vrai que la droite progressiste et intellectuelle française est peut-être plus à gauche que notre droite canadienne. Elle se retrouverait plutôt dans notre mouvance libérale, car les droites et les gauches sont différentes d’une région à l’autre; d’une province à l’autre; et d’un pays à l’autre ! Elles sont aussi mouvantes. On l’a vu en 2003 face à l’appui ou non à la guerre préventive de 2003 en Irak alors que le Gouvernement de Tony Blair (Parti travailliste en Angleterre), classé à gauche, marchera au pas avec George W. Bush, le républicain états-unien de droite, vers cette guerre ! Jean-Chrétien, Libéral canadien (centre), n’engagera pas le Canada dans ce conflit tout comme Jacques Chirac, classé à droite sur l’échiquier politique Français. (4)
Cette droite était fort différente du conservatisme économique qui nous menace actuellement, que ce soit le néolibéralisme et sa version encore plus libérale du libertarisme économique, où l’État laisse le champ libre à l’économie comme si l’autorégulation n’était pas davantage une utopie que l’économie planifiée des anciens pays totalitaires communistes ! Ce conservatisme économique met d’ailleurs des vies en jeu pour des économies de bouts de chandelles comme nous apprend aussi « Le Devoir » du 1er juillet :
« La municipalité du plus riche quartier de Londres était sous le feu des critiques vendredi pour avoir réclamé une réduction des coûts des travaux de rénovation de la tour Grenfell, où au moins 80 personnes sont mortes dans un incendie le 14 juin.
(…)
« Parmi les trois options permettant de réduire les coûts, la Kensington and Chelsea Tenant Management Organisation (KCTMO), l’organisme public qui administre le parc de logements sociaux pour la municipalité, évoque la possibilité d’utiliser des panneaux d’aluminium moins chers mais aussi moins résistants au feu, plutôt que du zinc en façade, pour une économie d’environ 500 000 $CAN. » (5)
Simone Veil aurait-elle accepté ce genre de marchandage? Je ne le crois pas vu son passé et ses positions sociales progressistes pour les femmes et les autres. (6) Là, beaucoup de gens voudront s’en dire les héritiers spirituels pour la rattacher à leur mouvement et profiter de sa renommée. L’histoire tranchera plus tard.
Notes
1. J’ai fait une critique du livre de Luc Ferry, 2014, « Chroniques du temps présent II, Le Figaro, 2011- 2014 », Paris : « Plon », dans Societas Criticus, Vol. 17 no 9, 2015-12-02 @ 2016-01-01 Livres :
http://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/bs2506432 (PDF)
http://epe.lac-bac.gc.ca/100/201/300/societas_criticus/html/2015/SCVol17no9html.html (HTML)
2. D’ailleurs Simone Veil fut ministre de la Santé et de la Famille dans le premier gouvernement de Jacques Chirac (27 mai 1974 au 25 aout 1976) sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing (droite). Luc Ferry fut ministre de la Jeunesse, de l’Éducation nationale et de la Recherche sous la présidence du même Jacques Chirac !
Puis, elle fut ministre d'État, des Affaires sociales, de la Santé et de la Ville (30 mars 1993 – 11 mai 1995) dans un gouvernement de droite (Édouard Balladur) sous la présidence de François Mitterrand (socialiste) !
Voir :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Simone_Veil
https://fr.wikipedia.org/wiki/Luc_Ferry
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Chirac
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gouvernement_Jacques_Chirac_(1)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gouvernement_Jacques_Chirac_(2)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gouvernement_Édouard_Balladur
https://fr.wikipedia.org/wiki/François_Mitterrand
3. C’est d’ailleurs ce que tente actuellement Emmanuel Macron avec « En marche ! » en France.
Voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Macron
4. À ce sujet, quelques références :
http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMDictionnaire?iddictionnaire=1648
https://fr.wikipedia.org/wiki/2003_en_France
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Chirac
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gouvernement_Blair_(2)
5. « Agence France-Presse », « TOUR GRENFELL : La municipalité voulait faire des économies », Le Devoir, 1 juillet 2017 :
6. À lire : Annabelle Caillou, « Simone Veil, l'inspiration de toute une génération de femmes », « Le Devoir », 1 juillet 2017 :
www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/502501/simone-veil
Nos brèves du 2017-06-22 au 2017-07-02 /Vol. 19 No. 07 (en version corrigée et, parfois, augmentée) (avec index des textes)
Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 19 no 07, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com
Michel
Handfield (
Liberté créatrice, protection des droits d’auteurs
En ville, il faut réduire la place des véhicules
Pourquoi devoir toujours répéter?
Mais, le lobby du moteur et du sport est fort !
Fort intéressant : Aucune personne n’a le droit de parler en mon nom
Manque de nuances et de faits !
Sur le malaise de la fête du Québec
Il faut pouvoir juger et classifier, car tout ne se vaut pas
Incompréhension et relecture de l'histoire
Liberté créatrice, protection des droits d’auteurs (Michel Handfield, Facebook,2017-07-02)
Au sujet du texte d’Isabelle Porter, « La liberté des photographes compromise durant les festivals », « Le Devoir », 1 juillet 2017 :
www.ledevoir.com/culture/actualites-culturelles/502378/des-photographes-recadres
Moi, je préfère faire mes photos, car je sais où va mon texte. Mais, notamment, au théâtre on n'a pas le droit. Quand il y a de la nudité, c'est encore pire même si les photos officielles peuvent en montrer plus explicitement que les miennes. (1) Je comprends le contrôle, mais on peut être professionnel. Dans un évènement multidisciplinaire où il y avait de la nudité, j'avais justement photographié les ombres sur le mur, car ça illustrait très bien le propos du spectacle, genre l'inconscient, les non-dits… Du moins l’angle que je prenais, car les photos officielles ne vont pas nécessairement dans le sens de l’analyse que je peux faire. Mais, d’un autre côté, les acteurs et le théâtre ont aussi un droit de contrôle sur leur image. Bref, deux droits artistiques qui se confrontent.
Pour en revenir à ma photo d’ombres, j’ai fait quelques recherches dans nos archives. J’avais écrit « En fait, la vie que l'on vie (vit - je ne l'avais pas vu! ) est l'ombre de tous les possibles, car il y a ce que l'on contrôle, ce que l'on croit contrôler et ce que l'on ne peut contrôler – les hasards de la vie – qui font que la vie est ce qu'elle est ! » à côté de la photo. C’était sur « NOMBREUX SERONT NOS ENNEMIS (Théâtre) » au théâtre « LA CHAPELLE ». Vous trouverez le texte et la photo dans Societas Criticus, Vol. 16 no 9, Textes ciné et culture :
HTML : http://epe.lac-bac.gc.ca/100/201/300/societas_criticus/html/2014/SCVol16no9html.html
PDF : http://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/bs2413817
C’était très respectueux des artistes et de la pièce et je n’aurais jamais eu une telle photo du photographe officiel. Maintenant, je fais de moins en moins de photos dans les spectacles pour éviter les problèmes de ce genre. Suffit de mettre quelques mots de plus ou de contourner avec une photo autre qui illustre notre propos si nécessaire. J’ai déjà illustré une pièce dans un texte commun avec une exposition du « Musée des beaux-arts de Montréal », car l’un et l’autre se répondaient d’une part et, d’autre part, les œuvres illustraient bien mon propos sur la pièce ! De plus, comme ça, ce sont mes photos; mon choix éditorial. J’assume donc ce que je fais. Pour les curieux, il s’agissait de « Le voyeurisme!
Texte au sujet de la pièce multidisciplinaire « PEEP SHOW » et de l'exposition « BENJAMIN-CONSTANT EN SON TEMPS », Societas Criticus, Vol. 17 no 2:
- HTML : http://epe.lac-bac.gc.ca/100/201/300/societas_criticus/html/2015/SCVol17no2html.html
- PDF : http://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/bs2435144
Au besoin, je mets par contre la photo officielle avec le résumé de presse du spectacle. Pas le choix, car les photos officielles ne correspondent pas nécessairement à mon angle d’analyse et si le lecteur se demande quel est le rapport entre la photo et le texte il risque de décrocher. Ça ne sert ni le texte ni l’œuvre de laquelle je parle. C’est ainsi que pour « SANS PAYS », présenté au « MAI/Montréal, arts interculturels » (14 et 15 février à 2014), j’ai mis la photo du « Airbus A-380 » que j'avais prise lors du passage de cet avion au-dessus de mon quartier alors qu'il était venu à Montréal. C’était en 2007 ou 2008. Voir Societas Criticus, Vol. 16 no 3 :
HTML : http://epe.lac-bac.gc.ca/100/201/300/societas_criticus/html/2014/SCVol16no3HTML/SCVol16no3html.html
PDF : http://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/bs2327662
Note
1. J’ai ajouté cette mise au point en corrigeant mon texte pour cette version de « Les brèves » de la revue. C’est le cas dans mon texte « Les dévoilements simples (Strip-tease) » (Photos de M Handfield et de Nans Bortuzzo, qui était le photographe officiel), in Societas Criticus, Vol. 17 no 3 :
HTML : http://epe.lac-bac.gc.ca/100/201/300/societas_criticus/html/2015/SCVol17no3html.html
PDF : http://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/bs2449103
En ville, il faut réduire la place des véhicules (Michel Handfield, Facebook,2017-07-01)
En ville, il faut réduire la place des véhicules. Subventionnons le transport actif, le transport en commun, l'autopartage et la location à court terme, par un crédit d'impôt si on loue un camion moins de 5 jours/années ou deux semaines pour tirer une roulotte plutôt que d’en acheter un et de polluer à l'année pour quelques jours d'utilité en vacances.
C’était mon mot au sujet du texte de FRANCIS VAILLES, « DÉBAT ANIMÉ AUTOUR DES AUTOS ÉLECTRIQUES », « LA PRESSE+ », Édition du 1 juillet 2017, section AFFAIRES, écran 5 : http://plus.lapresse.ca/screens/39af3478-350b-4daf-906b-6167b5d0f70b%7C_0.html
Pourquoi devoir toujours répéter? (Michel Handfield, Facebook,2017-06-30)
À quand un changement constitutionnel pour remettre en place les responsabilités personnelles, car n'avoir que des droits et libertés, c'est le droit du chaos ! Je le redis : à quand une charte des droits, libertés et RESPONSABILITÉS ?
Avoir été nommé sénateur, quand j'ai envoyé ma candidature, c'eut été l'un de mes combats !
C’était mon mot au sujet du texte de TRISTAN PÉLOQUIN, « Citoyen abattu par le SPVM: une «vraie zone de non-droit» », « La Presse », 30 juin 2017 : www.lapresse.ca/actualites/justice-et-affaires-criminelles/faits-divers/201706/29/01-5112228-citoyen-abattu-par-le-spvm-une-vraie-zone-de-non-droit.php
La réponse selon la police :
ISABELLE DUCAS, « CITOYEN ABATTU PAR LE SPVM DANS UN IMMEUBLE DU CENTRE-SUD : PAS DE « ZONE DE NON-DROIT », SELON LA POLICE », « LA PRESSE+ », Édition du 1 juillet 2017, section ACTUALITÉS, écran 12 :
http://plus.lapresse.ca/screens/78579447-7aba-4daf-b6bb-f244231f28f9%7C_0.html
Mais, le lobby du moteur et du sport est fort ! (Michel Handfield, Facebook,2017-06-29)
C’était mon mot au sujet du texte de VINCENT BROUSSEAU-POULIOT, « Le jazz plus payant pour le fisc que la F1 », « La Presse », 29 juin 2017 : http://affaires.lapresse.ca/economie/quebec/201706/29/01-5111841-le-jazz-plus-payant-pour-le-fisc-que-la-f1.php
Fort intéressant : Aucune personne n’a le droit de parler en mon nom (Michel Handfield, Facebook,2017-06-27)
Tout à fait d’accord avec Noomane Raboudi - Islamologue et politologue, Université d’Ottawa, « Couillard dit tout haut ce qu’une majorité de musulmans pensent tout bas », « Le Devoir », 28 juin 2017 : www.ledevoir.com/politique/quebec/502204/philippe-couillard-a-dit-tout-haut-ce-qu-une-majorite-de-musulmans-pensent-tout-bas
Réforme électorale manquée (Michel Handfield, Facebook,2017-06-27)
J'eusse fait une réforme du style municipale : on vote pour un député sur un bulletin et pour le premier ministre sur un autre. Possibilité de candidatures de PM et de députés indépendants.
C’était mon mot au sujet du texte de MÉLANIE MARQUIS / « La Presse Canadienne » (OTTAWA), « Réforme électorale : un choix « difficile mais nécessaire » », 27 juin 2017, « La Presse » : www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-canadienne/201706/27/01-5111287-reforme-electorale-un-choix-difficile-mais-necessaire.php
Manque de nuances et de faits ! (Michel Handfield, Facebook,2017-06-27)
Avec la commercialisation de l'information et du clic, il faut sortir la nouvelle rapidement. On ne l'a pas toujours validé, ce qui ne veut pas dire qu'elle est totalement fausse. Mais, elle n'est pas totalement vraie. Manque de nuances et de faits; manque de vérifications !
Au sujet de THOMAS URBAIN /« Agence France-Presse » (New York), « Article retiré, démissions: mauvaise passe pour CNN », « La Presse », 27 juin 2017 : www.lapresse.ca/international/etats-unis/201706/27/01-5111186-article-retire-demissions-mauvaise-passe-pour-cnn.php
Sur le malaise de la fête du Québec (Michel Handfield, Facebook,2017-06-27)
D'après moi, après avoir vu des images, écouté les explications, lu des commentaires, la plus grosse erreur pour l'affaire des jeunes noirs poussant le premier char allégorique... fut le costume. Ils auraient porté fièrement le chandail de leur école/équipe sportive que ça eût tout changé ! Sur un autre tableau, ils le portaient par contre.
Beaucoup fut dit et écrit dans les deux sens sur le sujet. Voici trois textes parmi ceux que j’ai lus :
- « Le Devoir » - avec « La Presse canadienne », « Une partie du défilé de la St-Jean suscite une controverse sur la diversité », « Le Devoir », 24 juin 2017 :
- Myrlande Pierre - Sociologue et chercheuse associée au « Centre de recherche en immigration et citoyenneté de l’UQAM », « Le goût amer laissé par le défilé montréalais de la fête nationale », « Le Devoir », 27 juin 2017 :
- RICHARD MARTINEAU, « Racistes ! Racistes ! Racistes ! », « Le Journal de Montréal », 27 juin 2017 : www.journaldemontreal.com/2017/06/27/racistes-racistes-racistes
Il faut pouvoir juger et classifier, car tout ne se vaut pas (Michel Handfield, Facebook,2017-06-25 et 29)
Suite à la lecture du texte de SALLY MAIRS/« Agence France-Presse » (Bangkok), « Des filles pour «dessert», tradition bien ancrée en Thaïlande », « La Presse », 25 juin 2017 : www.lapresse.ca/international/asie-oceanie/201706/25/01-5110593-des-filles-pour-dessert-tradition-bien-ancree-en-thailande.php, j’avais écrit un mot que j’ai raffiné par la suite. Voici donc ces deux mots.
1) Avec le recul, j'ai raffiné mon mot sur ce sujet (2017-06-29)
C'est pour ça que je suis de centre gauche, non de gauche, car quand la gauche me dit qu'on ne peut juger les us, coutumes et traditions des autres, comme si tout se vaut, j'ai un malaise. J'ai le même malaise face à un multiculturalisme qui dit que tout est égal et qu'une liberté - comme celle de croyance religieuse par exemple - devient un droit et qu'on ne peut juger de son bien fondé, encore moins la critiquer !
Mais, même si je suis de centre gauche, je n'ai pas trop de malaise avec la droite tant qu'elle ne déborde pas le centre droit. (1) Mais, si la création biblique prend le dessus sur les théories scientifiques, c’est de l’extrême droite pour moi. On ne doit pas seulement les critiquer, mais en combattre l’enseignement à l’école. Les religions, c’est du rang des croyances comme pour l’horoscope. Tant mieux si ça fait du bien, mais ce n’est pas une preuve de vérité. Elles font aussi du mal parfois… (2)
Que ce soit pour les us et coutumes, traditions ethnoculturelles, religions et croyances. Il faut pouvoir juger et classifier, car tout ne se vaut pas. On doit séparer le bon du moins bon.
2) Le mot original (2017-06-25)
C'est pour ça que je suis de centre gauche, non de gauche, car quand la gauche me dit qu'on ne peut juger les us, coutumes et traditions des autres, comme si tout se vaut, j'ai un malaise. J'ai le même malaise face à un multiculturalisme qui dit que tout est égal et qu'une liberté - comme de croyance - devient un droit et qu'on ne peut juger de son bien fondé. Bref, je n'ai pas trop de malaise tant qu'on ne déborde pas le centre droit.
Notes
1. D’ailleurs, existe aussi une droite progressiste. Nous en parlons dans notre édito sur « Simone Veil, 1927-2017 ».
2. Il y a eu un excellent texte sur ce sujet dans « Le Devoir de philo » il y a quelques semaines :
François Doyon - L’auteur est professeur de philosophie au cégep de Saint-Jérôme, « Avoir une religion rend-il meilleur? », « Le Devoir », 17 juin 2017 :
www.ledevoir.com/societe/le-devoir-de-philo/501501/avoir-une-religion-rend-il-meilleur
Incompréhension et relecture de l'histoire (Michel Handfield, Facebook,2017-06-24)
Fort intéressant sur l'incompréhension - et je dirais la relecture - de l'histoire du Canada français et du Québec.
C’était mon mot au sujet du texte d’ALAIN DUBUC, « LES PÉRIPÉTIES D’UN HYMNE : « Ô CANADA » », « LA PRESSE+ », Édition du 24 juin 2017, section DÉBATS, écran 8
http://plus.lapresse.ca/screens/9653c5a6-584a-4af1-8393-571891e2bd23%7C_0.html
La source de l’argent… (Michel Handfield, Facebook,2017-06-23)
Public ou privé, l'argent vient toujours de la poche du citoyen-consommateur-payeur de taxe, car on paie un impôt sur le revenu. On achète avec nos revenus et notre crédit. Il faudrait passer à une taxation sur la plus-value et la création de valeur et reviser les programmes de subventions, car le privé a souvent tendance à dire que le secteur public dilapide nos taxes, mais ne dit pas comment lui il utilise ses avantages fiscaux...
C’était mon mot au sujet de :
- « INDUSTRIE DU JEU VIDÉO : PLUS DE CRÉDITS D’IMPÔT QUE DE PROFITS POUR UBISOFT », « LA PRESSE+ », Édition du 23 juin 2017, section AFFAIRES, écran 2 : http://plus.lapresse.ca/screens/7a33b82c-3a86-4b03-9e15-724aec641403%7CZsi_Ybz_Sa~K.html
- Jean-François Codère, « Ubisoft: plus de crédits d'impôt que de profits », « La Presse », 23 juin 2017 : http://affaires.lapresse.ca/economie/technologie/201706/22/01-5110283-ubisoft-plus-de-credits-dimpot-que-de-profits.php
- #JeSoutiensBAnQ (Michel Handfield, Facebook,2017-06-23)
#JeSoutiensBAnQ tout simplement parce-que c'est important pour la culture, la mémoire collective et le savoir !
https://www.facebook.com/AmisBAnQ/ JeSoutiensBAnQ tout simplement parce-que c'est important pour la culture, la mémoire collective et le savoir !
Il faut aussi lire cette « Lettre au premier ministre qui a dit que BAnQ est devenue « une institution clé de notre mémoire collective » » de Bibliomancienne :
- Parle, parle; coupe, coupe ! (Michel Handfield, Facebook,2017-06-28)
Ça fait des décennies qu'on nous parle de l'arrivée de la société du savoir et que les gouvernements coupent dans l'éducation et le savoir.
Il faut lire CAROL COUTURE, « OPINIONS : COUPES À BIBLIOTHÈQUE ET ARCHIVES NATIONALES DU QUÉBEC. LE MINISTRE LUC FORTIN DIT N’IMPORTE QUOI ! », « LA PRESSE+ », Édition du 28 juin 2017, section DÉBATS, écran 5 : http://plus.lapresse.ca/screens/67c32c0f-78d7-4a6b-bd41-a7f4925fd1aa%7C5BJ.bV960XR2.html
- Leçon comprise ? (Michel Handfield, Facebook,2017-06-22)
Espérons qu'ils ne reconstruiront plus aux mêmes endroits et qu'on commencera à prendre l'environnement au sérieux.
- Mais, des municipalités rechignent… (Michel Handfield, Facebook, 2017-06-24)
- Un moment donné faudrait comprendre… (Michel Handfield, Facebook, 2017-06-24)
> Toutes nos sources, c’est le cas de le dire :
- Rachel Lau, « Quebec floods: Hundreds of West Island homes may never be rebuilt », June 22, 2017, « Global News » :
- Jeanne Corriveau, « INONDATIONS : Entre 500 et 800 résidences ont été détruites. Québec aura à l’oeil les 65 municipalités qui n’ont pas cartographié les zones à risque », « Le Devoir », 23 juin 2017 :
www.ledevoir.com/politique/quebec/501908/entre-500-et-800-residences-detruites-dans-les-inondations
- « Ici-Mauricie-Centre-du Québec », « Interdiction de reconstruire en zone inondable : réactions mitigées des municipalités », VENDREDI 23 JUIN 2017 : http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1041533/inondations-maskinonge-louiseville-yamachiche-lac-saint-pierre
- « Ici-Grand-Montréal », « Les municipalités se sentent exclues par Québec dans le réaménagement des zones inondables », LE VENDREDI 23 JUIN 2017 : http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1041446/municipalites-fqm-orientation-quebec-reamenagement-zone-inondable-environnement-
- Ximena Sampson, « Pourquoi a-t-on laissé construire dans des zones à risque? », « Ici-Radio-Canada/nouvelles », VENDREDI 26 MAI 2017 : http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1035409/construction-zones-inondables-cartes
- VINCENT MARISSAL, « La guerre de l'eau fait rage entre Québec et les municipalités », « La Presse », 25 juin 2017 :
D.I., Delinkan Intellectuel, revue d’actualité et de culture
Vous trouverez ici les textes Cinéma, Théâtre, Livres, Expositions et autres regards culturels de la revue Societas Criticus.
Vous trouverez ici les textes Cinéma, Théâtre, Livres, Expositions et autres regards culturels. Plus simple pour les lecteurs, tant dans le format revue qu’internet, de retrouver tous ces textes sous un même volet.
Les citations sont rarement exactes, car, même si l’on prend des notes, il est rare de pouvoir tout noter. C’est généralement l’essence de ce qui est dit qui est retenue, non le mot à mot.
Si, pour ma part, j'écris commentaires, c'est que par ma formation de sociologue le film est un matériel et nourrit une réflexion qui peut le dépasser. J’accroche sur les problématiques et les questions soulevées. Le film est un matériel sociologique; un révélateur social, psychosocial, socioéconomique ou sociopolitique. C’est ainsi que, pour de très bons films selon la critique plus traditionnelle, je peux ne faire qu’un court texte alors que pour des films décriés en cœur, je peux faire de très longues analyses, car le film me fournit davantage de matériel. Je n’ai pas la même grille ni le même angle d’analyse qu’un cinéphile. Je peux par contre comprendre leur angle. J’encourage donc le lecteur à lire plus d'un point de vue pour se faire une idée.
Lorsque je ne suis pas le public cible, je l’écris tout simplement. Si je n’ai rien à dire ou que je n’ai pas aimé, je passerai mon tour, car pourquoi priverais-je le lecteur de voir un film qui lui tente? Il pourrait être dans de meilleures dispositions que moi. Une critique, ce n’est qu’une indication qu’il faut savoir lire, mais jamais au grand jamais une prescription à suivre à la lettre.
Michel Handfield, d’abord et avant tout sociologue.
DE LA SABLIERE, Jean-Marc, 2017, Indispensable ONU, Paris : Plon, 288 pages, ISBN 9782259251020 : www.plon.fr/ (Livre)
D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 19 no 05, Livres : www.societascriticus.com
Devant
les conflits qui ravagent le monde, on se demande souvent à
quoi sert l'ONU. Elle est à la fois dénigrée
pour ses insuffisances, souvent critiquée pour son impuissance
mais aussi louée pour ses réussites. Les chefs d'État
se pressent à New York tous les ans à l'ouverture de la
session de l'Assemblée générale. Le feraient-ils
si l'ONU ne pouvait agir, si sa tribune ne comptait plus ? Où
est la vérité ?
L'ONU est née il y a soixante-dix ans, à la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Elle devait assurer la paix et la sécurité internationales, favoriser le développement et le respect des droits l'homme. Les années ont passé. Les Nations Unies sont toujours là mais le Moyen-Orient est en feu, la population syrienne souffre le martyre, de nouveaux flots de réfugiés sont apparus, la pauvreté n'a pas été éradiquée, le réchauffement climatique menace le monde.
Alors, que fait l'ONU ? À quoi sert-elle ? Que peut-on attendre du nouveau Secrétaire général, Antonio Guterres ?
Jean-Marc de La Sablière, Ambassadeur de France, ancien représentant de la France au Conseil de sécurité qui fut également conseiller du Président Chirac est l'un des meilleurs connaisseurs en France de l'ONU. Il nous emmène sans complaisance au coeur de l'Organisation. Ce voyage parcourt avec réalisme tous les chemins, celui des crises et des conflits, des droits de l'homme et de l'action humanitaire, du développement et du climat. Il croise également dans une narration vivante, les Institutions ou s'élaborent les normes qui encadrent bien des activités de notre vie quotidienne à l'heure de la mondialisation. Il avance en répondant aux questions qui lui sont souvent posées et à chaque étape il s'interroge : quel est l'apport de l'ONU ? Est-il majeur, secondaire, remplaçable ?
La conclusion se construit au fil de la lecture : l'ONU, malgré toutes ses imperfections, reste indispensable ; c'est un bien commun trop précieux pour ne pas avoir l'ambition de le défendre et de le réformer.
Commentaires
de Michel Handfield (
Un très bon livre que j’ai aimé et « détesté » à la fois. Aimé, car, d'un côté, on voit la bonne volonté des humanistes et humanitaires. « Détesté » , puisque, de l'autre, on voit trop bien la mauvaise foi dictée par la politique parfois, où l’on va laisser des gens mourir pour des raisons de droits acquis et d'alliances stratégiques et économiques qui feront que certains États bloqueront toutes interventions possibles du Conseil de Sécurité de l’ONU et toutes réformes souhaitables, ne serait-ce que pour conserver leur pouvoir. Ce n’est pas l’humanisme qui dicte leur voix et leurs comportements, mais l’idéologie et la mauvaise foi.
Plus d’une fois, j’avais le gout de refermer ce livre, mais quelques lignes plus loin l’espoir surgissait à nouveau. Je poursuivais alors ma lecture. Je l’ai ainsi lu en entier et je ne le regrette pas, car on comprend que l’ONU n’est pas un gouvernement et que cette assemblée repose sur la bonne foi des États et la bonne volonté de son personnel pour faire progresser le monde vers une société plus humaine, plus pacifiste et plus juste comme nous l’espérons pour la plupart. Pas toujours facile ni linéaire, il y a parfois des reculs, car on y va à tâtons. (1) Mais, il faut continuer.
Bref, un livre nécessaire pour comprendre ce qu’est l’ONU; les changements à faire et ceux qui sont réellement possibles en l’état des lieux; puis ceux qui relèvent des vœux pieux vus la politique ! En un mot : instructif, car si on connait le nom, on ne connait pas vraiment l’organisation et son fonctionnement.
À défaut d’aller plus loin dans ce texte, car il y aurait trop à dire, vaut mieux lire le livre.
À la place, voici plutôt les notes que j’ai prises pendant cette lecture papier, car je ne note pas de la même façon pour la lecture d’un livre électronique puisqu’il y a la possibilité de rechercher par mots-clés par la suite, ce qui est fort pratique je trouve. C’est même pour cela que je préfère le livre électronique pour l’essai, les livres de références et académiques. Question de gout. Mais, si on revient à mes notes de lectures, elles reflètent parfois un commentaire personnel aussi. Si elles semblent bien organisée, c’est que je prends mes notes de lectures dans « Google keep » qui est continuellement synchronisé entre ma tablette, mon ordinateur que mon cellulaire. Bref, toujours disponible pour y faire l’ajout d’une réflexion de lecture par exemple. Voici donc ces notes de lecture que j’ai prise pendant ma lecture de « Indispensable ONU » :
De Villepin, pp. 11-2
ONU, tour de Babel fascinante, p. 13
La Question : que serions-nous sans l'ONU? p. 14
Dépassé ou débordé (p. 17), mais des plus (p 18)
Sécurité collective (p. 26) et des ratées p. 27
Conflit intra étatique p. 31
Paix par les armes p. 39
Difficulté avec Israël, mais plus facile avec la Libye p. 53. Véto anti humanitaire pp. 54-5
Que serait l'union africaine sans l'ONU? p. 58
Légitimer et rendre obligatoire un accord pour... pp. 64-5
Plusieurs parlent en langage diplomatique. Mais, ose-t-on se prononcer sur les vraies affaires, comme d’arrêter les chicanes de croyances qui menacent le monde? Parce qu’il faudrait aussi le dire! Mon commentaire sur les pp. 67-8 sur ces débats protocolaires et sans vrai dialogue
Article 1 des droits de l'homme (p. 75) Mais, la religion vient changer ça.... parce que la religion dit comment penser et juger l'autre, celui qui ne croit pas pareil !
Pour moi, tu peux croire tout ce que tu veux pourvu que tu sois conscient que c'est une croyance, non une vérité.
Difficile de défendre les droits de l'homme quand le ver est ds la pomme pp. 80-4
Canada et protection des populations (p. 89) Et les bâtons dans les jambes arrivent à la page suivante !
Prise de position qui est une avancée ailleurs peut-être jugée conservatrice en Occident pp. 94-5
+ Conférence de 1995 sur les droits pp. 95-6
Humanitaire n’est pas politique p. 106
FMI, banque mondiale et ONU p. 124
Le groupe des 77 pour… pp. 126-7
Causes de l'échec pp. 128-9
Objectifs du millénaire pp.132-3
Développement durable pp. 134-6 +
Accord de Paris et USA p. 145. - faut que ce soit non contraignant
UNESCO et FAO p. 152
De la vie quotidienne, normes ONU pp. 158-60 coopération avec les nations, industries et ONG pp. 162-3
Un pape laïque pp. 176-7
Écoute des ONG et réformes ne sont pas à la hauteur pp. 181-2
Pas un parlement du monde p. 184
Du meilleur et du pire, placement politique p. 185
Note
1. Ceci me fait penser aux changements scientifiques. On les présente comme linéaires alors qu’ils sont en fait beaucoup plus chaotiques. À ce sujet, il faut lire Thomas S. KUHN, 1972, « La structure des révolutions scientifiques », Paris : « Flammarion ».
Reçu le 2017-08-04 : CARDI, Coline et PRUVOST, Geneviève, 2017, Penser la violence des femmes, Paris : La découverte : www.editionsladecouverte.fr
D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 19 no 07, Livres : www.societascriticus.com
Tueuses,
ogresses, sorcières, pédophiles, hystériques,
criminelles, délinquantes, furies, terroristes, kamikazes,
cheffes de gang, lécheuses de guillotine, soldates,
policières, diablesses, révolutionnaires, harpies,
émeutières, pétroleuses, viragos, guerrières,
Amazones, boxeuses, génocidaires, maricides… Qu’y
a-t-il de commun entre toutes ces figures ? Pour le comprendre, il
importe d’exhumer, de dénaturaliser, d’historiciser
et de politiser la violence des femmes. Telle est l’ambition de
cet ouvrage qui propose une approche pluridisciplinaire sur un sujet
trop longtemps ignoré des sciences sociales.
Cette somme inédite, réunissant des études historiques, anthropologiques, sociologiques, linguistiques et littéraires, révèle combien la violence des femmes est au cœur d’enjeux d’ordre à la fois politique et épistémologique. Penser la violence des femmes, c’est en faire un véritable levier pour considérer autrement la différence des sexes, la violence et, par-delà, l’ordre social.
Coline Cardi est maîtresse de conférences en sociologie à l’université Paris-VIII, chercheuse au CRESPPA-CSU.
Geneviève Pruvost, médaille de bronze du CNRS, est sociologue, chargée de recherche au CESDIP. Elle est l’auteure de « Profession : policier. Sexe : féminin » (Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 2007).
Livres : Valière, Laurent, 2017, « Cinéma d'animation, La French touch », « Éditions de la Martinière », 256 pages.
D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 19 no 07, Livres : www.societascriticus.com
Préfaces
de Sébastien Laudenbach et Michel Ocelot
http://editionsdelamartiniere.fr/ouvrage/cinema-d-animation-la-french-touch/9782732480114
Commentaires
de Luc Chaput (
Aux Oscars 2017, « Ma vie de Courgette » (1), du Suisse Claude Barras, fut un des finalistes du long métrage d’animation. En 2010, le court métrage « Logorama » (2), d’ « H5 » (François Alaux, Hervé de Crécy, Ludovic Houplain), avait alors remporté cette statuette. Depuis plusieurs années, l’animation française, seule ou en coproduction avec d’autres pays européens, connait ainsi un succès sans précédent tant au niveau du long métrage que du court, de même qu’en téléséries (« Oggy et les cafards »). Ce livre, grand format, de Laurent Valière apporte plusieurs éléments de réponses à cette résurgence de cet art dans l’hexagone.
L’auteur est aussi animateur et producteur d’émissions sur le cinéma et la musique à la radio publique française. Il a ainsi pu rencontrer plusieurs des artisans de cet art en France et peut ainsi intercaler des entrevues explicatives avec plusieurs intervenants de ce milieu, dont un concepteur de personnages, un responsable des décors et un producteur qui permettent de mieux comprendre les démarches de ces divers artistes.
Le titre déjà, « French Touch », s’il fait référence à une expression anglo-saxonne sur l’ingéniosité française et la prise de risque dans ce domaine, signale aussi une américomanie qui se retrouve un peu partout dans le vocabulaire (3). Pourtant, les Québécois, entre autres, ont trouvé des équivalents élégants à « story-board » (scénarimage) et autres termes qui surgissent dans ce livre magnifiquement illustré de dessins et autres artéfacts souvent inédits qui établissent, tout au long de l’ouvrage, un riche dialogue entre le texte et l’image. Certaines sont même sur doubles pages.
Laurent Valière nous donne surtout une histoire de l’animation depuis ses débuts par les deux Émile (4) il y a 125 ans. D’abord, Émile Reynaud (1844-1918) invente le praxinoscope en 1876 puis le théâtre optique qu’il présente au « musée Grévin » en 1892. Son insuccès financier l’amène plus tard à détruire la plupart de ses œuvres. Puis, Émile Cohl (1857-1938), avec « Fantasmagorie » (5) en 1908, anime une série de dessins complets en un tout qui garde encore son attrait. Suivent, entre autres, la veine plus poétique de Berthold Bartosch avec « L’Idée » (6) ; Alexandre Alexieff et Claire Parker, avec « Nuit sur le Mont chauve » (7) ; et, après la 2e Guerre Mondiale, on aura le travail de Paul Grimault. Celui-ci collabore avec le poète Jacques Prévert, son ami du groupe Octobre, sur des scénarios comme le « Petit soldat » d’après Andersen. Ce soldat gagnera avec raison le prix de l’animation au festival de Venise en 1946.
L’importance des téléséries comme « Les Shadoks » (8) ou même « Inspecteur Gadget », dont un studio français est le moteur, constitue un autre épisode de cette longue histoire mouvementée. L’auteur donne une plus grande place encore au « Kirikou et la Sorcière » (9) de Michel Ocelot qui relançait le long métrage d’animation après l’élan salvateur du choc de « La Planète sauvage » (10) de René Laloux.
La place des studios comme pépinières d’artistes est aussi rapidement mise en relief., que ce soit « La Fabrique » de Jean-François Laguionie, réalisateur de « La traversée de l'Atlantique » , le « Folimage » de Jacques-Rémy Girerd, auteur du « Petit cirque de toutes les couleurs ». Des succès récents tels « Ernest et Célestine » (11) de Stéphane Aubier, Vincent Patar et Benjamin Renner, sont également mis en contexte.
L’ensemble des activités liées à l’animation et aux effets spéciaux numériques est détaillé dans les derniers chapitres qui sont également accompagnés de belle manière par des images et des entrevues. Ce livre-somme, doté d’une très belle bibliographie, mais auquel manque un index des films et artisans, constitue une belle suite à l’album « Du praxinosope au cellulo » (12) dirigé par Jacques Kermabon publié en 2007 et qui contenait un DVD de plusieurs des œuvres étudiées.
Notes
1. www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19564644&cfilm=236415.html
2.Logorama VF: https://www.youtube.com/watch?v=FYC01QN5KTE
3. Voir à ce sujet l’article récent du « Figaro », « L'anglais est la langue d'aujourd'hui dans les entreprises françaises » : www.lefigaro.fr/langue-francaise/actu-des-mots/2017/07/25/37002-20170725ARTFIG00004-l-anglais-est-la-langue-d-aujourd-hui-dans-les-entreprises-francaises.php
4. Ces deux pionniers ont donné leurs prénoms aux nouveaux « European Animation Awards »: http://film-animation.blogs.la-croix.com/les-emile-oscars-europeens-de-lanimation-seront-decernes-a-lille/2017/01/16/
5. https://www.youtube.com/watch?v=JuDBwBwVZcc
6. https://www.youtube.com/watch?v=zT__PCFqd2M
7- « Nuit sur le Mont Chauve » tourné selon la technique de l’écran d’épingles: https://www.youtube.com/watch?v=wYbjW7XrWDo
8. http://www.lesshadoks.com/index2.php?page=1
9. https://www.youtube.com/watch?v=VEY8BwbywLM
10. www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19448235&cfilm=99637.html
11. www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19409528&cfilm=202924.html
12. www.cnc.fr/web/fr/ouvrages/-/ressources/1466710;jsessionid=55E3EB3AA445076DD684F522FCEB3E9F.liferay
D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 19 no 07, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com
Un film de FIONA GORDON ET DOMINIQUE ABEL
Avec FIONA GORDON, DOMINIQUE ABEL, EMMANUELLE RIVA ET PIERRE RICHARD
Ce film est le troisième long métrage réalisé par l’indissociable duo de comédiens et metteurs en scène franco-canadien dont le précédent film, « La Fée », fut présenté en ouverture de la « Quinzaine des réalisateurs » du « Festival de Cannes » en 2011.
Fiona, bibliothécaire canadienne, débarque à Paris pour venir en aide à sa vieille tante en détresse. Mais Fiona se perd et tante Martha a disparu. C'est le début d'une course-poursuite dans Paris à laquelle s'invite Dom, SDF égoïste, aussi séducteur que collant.
Mettant en vedette Fiona Gordon et Dominique Abel (« Rumba », « La Fée ») qui se retrouvent une fois de plus derrière comme devant la caméra, ainsi qu’Emmanuelle Riva (« Hiroshima mon amour », « Amour ») et Pierre Richard (« La chèvre », « Le bonheur de Pierre »), « PARIS PIEDS NUS » résulte de l’aspiration des cinéastes à transposer les spécificités de la scène dans leur long métrage. Collaborant depuis plus de 25 ans à la création de spectacles et de films, Fiona Gordon et Dominique Abel continuent à explorer au travers d’un univers théâtral atypique leur thématique favorite : la maladresse des humains.
Distribué au Canada par « MK2 MILE-END », « PARIS PIEDS NUS » a pris l’affiche le 7 juillet en version originale anglaise et française avec sous-titres français.
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de Michel Handfield (
Au début, je croyais à un film belge, car je me sentais comme devant une grande BD. Et, les Belges sont reconnus pour leurs BD ! (1) On est dans une caricature du Canada des grands espaces de neiges et d’un Paris touristique fort agréable. Et, notre itinérant parisien a de la classe…
Ça, c’est le premier degré, le vernis. Un film agréable.
Mais, derrière, on a droit à un second degré : un film sur l’oubli. Quand on ne pense plus à nous, l’on n’est plus. L’on fut ! Des « has been » comme le veut l’expression populaire.
Tante Martha et Dom, notre itinérant sympathique, ont été connus et adulé autrefois, quand ils étaient danseurs. Ils ne font plus partie du système économique actuel. Ils ne sont plus. Maintenant, on ne sait même plus qui ils sont. On leur donne quelques pièces ou on les chasse de leur chez-soi, mais on n’engage pas la conversation. On les ignore. Et, c’est malheureusement le sort de plusieurs personnes âgées, surtout s’ils n’ont plus de famille autour d’eux. Une semaine après la sortie de ce film, « Le Journal de Montréal » nous apprend d’ailleurs qu’« Il y a urgence d’agir contre la solitude qui guette les aînés, alors que le tiers vit isolé et est délaissé au Québec. » (2) On y apprend aussi qu’en France une « loi a vu le jour à la suite d’une canicule qui a tué des milliers de personnes, alors que les hôpitaux débordaient et que des enfants sont restés indifférents au sort des aînés. » (3)
Naturellement, avec le vieillissement de la population, de plus en plus d’ainés seront seuls, soit qu’ils auront survécu à leur famille rapprochée ou qu’ils n’avaient pas d’enfants. Si l’État ne peut suppléer, qui le fera? Et, avec quel argent, la fiscalité étant basée sur le salariat et le travail s’automatisant? Ce film soulève donc des questions essentielles sans que ça ne paraisse. C’est plus qu’une comédie légère; c’est une comédie qui nous questionne collectivement face à un problème réel dont nous ne sommes pas encore pleinement conscients. Mais, il est là au tournant de la vie et de la rue. (4)
Notes
1. https://fr.wikipedia.org/wiki/Bande_dessinée_belge
2. Hugo Duchaine, Nos aînés attendent la mort seuls, Le Journal de Montréal, Samedi, 15 juillet 2017 : www.journaldemontreal.com/2017/07/15/nos-aines-attendent-la-mort-seuls
3. Ibid.
4. À ce sujet il faut écouter la discussion lucide entre « Jean Barbe et Betty Bonifassi: rebelles et sensibles » du samedi 15 juillet 2017 à « L’autre midi à la table d’à côté » (Ici-Radio-Canada Première) : http://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/l-autre-midi-a-la-table-d-a-cote/segments/entrevue/30907/autremidi-jean-barbe-betty-bonifassi
Film : « Manifesto » de Julian Rosefeldt
D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 19 no 07, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com
www.youtube.com/watch?v=Bk1HosLWM0o
Commentaires
de Luc Chaput (
Lors d’obsèques dans un cimetière rural, entouré d’arbres, une dame très bien habillée déclame, entre autres, le manifeste dadaïste de Tristan Tzara. La même actrice, Cate Blanchett, grimée et habillée en homme barbu et pauvre, avait lancé auparavant quelques phrases du « Manifeste du parti communiste » de Marx et Engels de 1848. Voilà quelques-unes des treize séquences qui forment cet objet incongru et hybride qu’est « Manifesto » du cinéaste allemand Julian Rosefeldt (1).
L'oeuvre est tout d'abord une installation née d'une rencontre entre l'actrice australienne Cate Blanchett et ce photographe et réalisateur allemand, Julian Rosefeldt, qui avait déjà plusieurs expositions à son actif. Dans une salle de musée ou de galerie d’art, les treize séquences étaient présentées simultanément. Cette installation est maintenant devenue un film pour salle de cinéma. Les divers épisodes ont été montés l’un à suite de l’autre même si celui du repas familial dominical est présenté en deux parties. (2)
Cate est une actrice de théâtre impliquée dans la vie culturelle de son pays, notamment avec son mari, l’auteur et metteur en scène Andrew Upton qui a un rôle de figurant dans un des épisodes. Sa participation à des œuvres comme « Carol » de Todd Haynes ou « Elizabeth » de Shekhar Kapur ont montré l’étendue immense de son talent et sa faculté à se transformer, allant même jusqu’à interpréter un des Bob Dylan dans « I’m Not There » également de Haynes. Les discussions entre Rosefeldt et Blanchett accouchèrent d’un tournage de 12 jours où divers textes, qui ont été écrits pour la plupart depuis environ cent-cinquante ans, furent mis en forme dans des versions plus ou moins longues et intégrées dans des monologues thématiques.
Rosefeldt et son équipe ont réussi à trouver des lieux très typés pour la plupart des scènes, ce dans la région de Berlin même. Ainsi, dans une centrale nucléaire, une scientifique regarde un parallélépipède noir que certains verront comme un hommage au monolithe du début de « 2001 » de Kubrick par exemple.
L’on est charmé par les diverses prestations de Blanchett soutenue par le travail de mise en scène de Rosefeldt et la photo précise de Christoph Krauss. Mais, la présentation de ces déclarations rend le travail du spectateur plus ardu. Certains passages pourront être facilement reconnaissables, mais pas tous. La recherche d’indices fait alors partie du jeu de découverte. L’exercice établit ainsi une distance entre le texte, les idées et la théâtralité de la représentation, où Blanchett se transforme en divers porte-paroles. On peut donc espérer que la version DVD inclura les références aux textes dans chaque partie. (3) Le produit final risque de devenir plutôt un objet de référence pour un cours en histoire de l’art ou en histoire des idées qu’une œuvre autonome qui appelle à une nouvelle lecture ou à une relecture de ces textes pourtant si contemporains.
Notes
1. http://www.julianrosefeldt.com/
2. Manifesto (film): http://www.imdb.com/title/tt4511200/
3. La liste complète de ces textes pour l’installation se trouve ici : www.beauxartsparis.fr/images/telechargements/pdf/presse/Manifesto-Antigone/DP-Manifesto-Antigone.pdf
Reçu le 2017-07-05 : Baby, Antoine et Simard, Denis, 2017, « Le goût d'apprendre. Une valeur à partager », « PUL, Collection Éducation et culture », 172 pages, PDF, www.pulaval.com
D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 19 no 07, Livres : www.societascriticus.com
Arrière de couverture
« L’utopie est à l’horizon. Je fais deux pas en avant, elle s’éloigne de deux pas. Je fais dix pas de plus, elle s’éloigne de dix pas. Aussi loin que je puisse marcher, je ne l’atteindrai jamais. Alors à quoi sert l’utopie ? À faire avancer. » Eduardo Galeano
C’est sans doute pour cette raison qu’Antoine Baby s'amuse à distiller un certain nombre d’utopies en éducation, dans l’espoir de faire avancer le monde scolaire dans le sens de l’émancipation des plus démunis.
De toutes ces utopies, celle qui consiste à faire partager par tous les citoyens et toutes les citoyennes de toutes conditions sociales, le goût d’apprendre tout au long de la vie, n’est pas la moindre.
Rouge 4