L'attaque de St. Albans
Le 19 octobre 1864, un groupe d'agents confédérés en civil déroba trois banques dans le village de St. Albans au Vermont, et s'empara de 200 000 dollars. Montant des chevaux volés, ils tuèrent un poursuivant américain et franchirent la frontière canadienne pour atteindre Montréal.
Le gouvernement du Canada arrêta les malfaiteurs et retourna l'argent, mais ces mesures n'assouvirent pas les craintes et ne réduirent pas la colère des États du Nord qui y voyaient un acte d'hostilité envers eux. Des troupes américaines reçurent l'ordre de poursuivre les voleurs au Canada et de les éliminer si cela s'avérait nécessaire. Si les ordres avaient été respectés, cela aurait violé la neutralité du Canada et une guerre aurait pu être déclenchée. Le président Lincoln révoqua l'ordre, constatant qu'un conflit canado-américain n'aurait fait que servir la cause du Sud. Néanmoins, le bruit courait que les États-Unis abrogeraient le Traité de réciprocité en guise de représailles.
Pour un récit de cet épisode, consultez « Nouvelles de Québec » (traduction officieuse de « New from Quebec »), Montreal Gazette, le 20 octobre 1864.
Voir aussi « Télégrammes américains de fin de soirée » (traduction officieuse de « Late American Telegrams »)sur l'attaque provenant du Colonial Standard (Pictou, Nouvelle-Écosse), le 25 octobre 1864.
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