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Anecdotes moins connues


Source : Anxious for a little war: the involvement of Canadians in the Civil War of the United States par Tom Brooks et Robert Trueman : Toronto: WWEC, c1993.


On situe entre 40 000 et 50 000 le nombre de Canadiens qui participèrent à la guerre de Sécession des États-Unis. Voici quelques-unes de leurs histoires.

Newton Wolverton

Newton Wolverton

À l'âge de 15 ans, Newton Wolverton, né à Wolverton en Ontario, travaillait comme cocher à Washington. Il présenta alors une pétition pour la paix au président Lincoln de la part d'un groupe de Canadiens à l'époque de l'affaire du Trent. Le président Lincoln lui répondit  [traduction officieuse] :

M. Wolverton, je veux que vous retourniez à vos concitoyens et que vous leur disiez que... tant qu'Abraham Lincoln sera président, les États-Unis d'Amérique ne déclareront jamais la guerre à la Grande-Bretagne.

Le 20 juillet 1861, Wolverton s'enrôla dans l'armée unioniste. Il revint au Canada au sein de l'armée canadienne pour protéger la frontière après l'attaque de St. Albans et pendant les incursions des Fenians. Plus tard, il devint directeur du Woodstock College et reçut un doctorat honorifique de l'université McMaster à Hamilton.

Sarah Emma Edmonds

Sarah Emma Edmonds

Sarah Emma Edmonds, du Nouveau-Brunswick, s'enrôla dans l'armée unioniste en 1861. Déguisée en garçon, elle servit en tant qu'infirmière, espion et aide de camp d'un général pendant deux ans. Elle combattit au sein de la cavalerie à Antietam et lutta contre les armées de l'Ouest avant de tomber malade. Elle s'établit alors à St. Louis, une ville remplie d'espions confédérés qu'elle espionnait à son tour au profit du Nord. Elle se maria et s'installa aux États-Unis où ses compagnons d'armes connurent sa vraie identité lors d'une réunion régimentaire en 1884.

 

Calixa Lavallée

Calixa Lavallée, compositeur de l'hymne national, Ô Canada, naquit à Verchères au Québec en 1842. Il partit pour les États-Unis en 1857 et vécut au Rhode Island où il s'enrôla dans l'armée unioniste. Pendant et après la guerre, il voyagea entre le Canada et les États-Unis développant sa carrière musicale. Il mourut à Boston en 1891 et ses restes furent ramenés à Montréal en 1933.

Jock Fleming

Jock Fleming venait d'Halifax en Nouvelle-Écosse. Comme pilote du navire confédéré le C.S.S. Tallahassee, il fut l'auteur d'un exploit dans le bassin de Bedford que les pilotes admirent encore aujourd'hui. Avec son capitaine, il fit du forceur de blocus Chameleon un des navires les plus craints durant la guerre. Le navire patrouillait la mer au large de Wilmington en Caroline du Nord, et en trois semaines au mois d'août 1864, il avait fait 30 prises. Après la guerre, Fleming retourna à Halifax où il passa le reste de sa vie.

Jerry Cronan

Le soldat Jerry Cronan mourut des blessures qu'il reçut lors de la bataille de Spotsylvania. C'est le seul Confédéré canadien enterré au cimetière national d'Arlington. Peu de temps après son enterrement, cet endroit devint un cimetière pour les soldats unionistes. Le soldat Cronan peut prétendre à la célébrité de deux manières : comme Canadien et comme Confédéré enterré dans un cimetière de l'ennemi vainqueur.

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