Par Dan del Villano
Des employés et des entrepreneurs de TPSGC se familiarisent avec le nettoyage des déversements en milieu marin, sujet très important, à la cale sèche d'Esquimalt. Ce barrage flottant gonflable, de couleur orange, sert à contenir les déversements de pétrole.
Au début du printemps, à la cale sèche d'Esquimalt (plus grande cale sèche au Canada), une formation sur l'intervention en cas de déversement de pétrole a été donnée aux employés et aux entrepreneurs de Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (TPSGC) travaillant sur place.
Le cours a porté sur les caractéristiques et le maniement sécuritaire des produits pétroliers, l'équipement de protection individuel, le confinement, le nettoyage, l'entreposage et la gestion des déchets. Certains aspects ont été abordés par des études de cas, des démonstrations concrètes et des exercices pratiques.
Daryl Lawes, coordonnateur des services environnementaux à la cale sèche, explique que cette formation n'a pas été donnée seule. « Il s'agit du suivi d'une activité précédente qui portait sur les mesures à prendre pour éviter les déversements terrestres et les nettoyer, le cas échéant, explique-t-il. Ces cours s'inscrivent dans notre plan d'urgence en cas de déversement de pétrole. » Depuis deux ans que M. Lawes travaille à la cale sèche, aucun déversement n'y a eu lieu en milieu marin, et il souhaite conserver ce dossier sans tache.
Dans le respect du principe de prudence, on déploie toujours un barrage flottant à la cale sèche d'Esquimalt.
La formation sur l'intervention en cas de déversement de pétrole constitue également une autre étape à franchir en vue de l'obtention prochaine, par la cale sèche, de la certification ISO 14001. Celle-ci est une norme de gestion de l'environnement reconnue à l'échelle internationale, et aucune grande installation de construction et de réparation de navires au monde n'est ainsi certifiée.
Bill Pleming, agent régional de sécurité de TPSGC, a fait le voyage depuis Vancouver pour participer à la formation. Ce qui l'a impressionné plus que tout, indique-t-il, est la collaboration qu'il a constatée entre TPSGC, le ministère de la Défense nationale et le secteur privé. « Ils ont vraiment établi des rapports proactifs », a-t-il affirmé.
Source : Ensemble, août 2000, volume 8, no 6