Les terrains de la Colline

Les terrains de la Colline

Cet instantané d'écran de la carte Microsoft Bing est une gracieuseté de la Microsoft Corporation.                   

De nombreuses célébrations, manifestations politiques et cérémonies publiques ont lieu sur les terrains de la Colline du Parlement.

Initialement, les terrains ont été conçus pour inclure des aménagements paysagers structurés et non structurés qui pouvaient offrir aux visiteurs des expériences diverses. Plus d'un siècle après leur aménagement, la vision de l'architecte Thomas Scott demeure intacte. Les visiteurs de la pelouse structurée, qui s'étend entre les trois édifices principaux de la Colline, peuvent prendre part aux célébrations de la fête du Canada, démontrer leur appui à une cause ou observer la cérémonie de la Relève de la garde. Par opposition, les visiteurs des jardins d'agrément situés derrière les édifices du Parlement et qui sont plus favorables à la détente, peuvent se promener dans les sentiers, apprécier la vue panoramique ou descendre sur le bord de la rivière des Outaouais.

Les terrains, conçus à la fin des années 1800, continuent d'accueillir plus de 1,5 million de visiteurs par année. Étant donné que les terrains couvrent une superficie de 88 480 mètres carrés (ou 290 289 pieds carrés), il y a beaucoup à admirer.

Les éléments les plus populaires comprennent : la Flamme du centenaire; les statue et monuments de monarques, de politiciens et de cinq activistes reconnus; et le service commémoratif des policiers et des agents de la paix.

Les terrains sont accessibles au public pendant toute l'année.

Comme tout centenaire, les terrains de la Colline, qui ont été conçus à la fin des années 1800, ont besoin une cure de rajeunissement de temps à autre. Le temps et la nature ont laissé leurs traces, et les terrains ont maintenant un besoin urgent de réhabilitation.

Des mesures sont présentement prises pour préserver les murs et les sentiers.

Flamme du centenaire

Le soir du 31 décembre 1966, Lester B. Pearson lançait les célébrations du 100e anniversaire du Canada en allumant pour la première fois la flamme du centenaire.

Flamme du centenaireEntourée des écussons des provinces et des territoires canadiens, et s'élançant au-dessus de l'eau de la fontaine, la flamme du centenaire symbolise l'unité canadienne d'un océan à l'autre.

Sur le rebord de la fontaine, on a inscrit l'année où chaque province ou territoire est entré dans la Confédération, en-dessous de l'écusson correspondant. Ainsi, en commençant par 1870, on trouve l'écusson du Manitoba. Puis, dans le sens des aiguilles d'une montre, on trouve dans l'ordre : Saskatchewan (1905), Alberta (1905), Colombie-Britannique (1871), Yukon (1898), Territoires du Nord-Ouest (1870), Terre-Neuve (1949), Île-du-Prince-Édouard (1873), Nouvelle-Écosse (1867), Nouveau-Brunswick (1867), Québec (1867) et Ontario (1867).

Chaque jour, des visiteurs jettent des pièces de monnaie dans le bassin de la fontaine. La bourse de recherches de la flamme du centenaire, financée en partie par les pièces de monnaie recueillies dans le bassin de la flamme du centenaire, est présentée annuellement par le Comité permanent des droits de la personne et de la condition des personnes handicapées.

Travaux publics et Services gouvernementaux Canada est responsable du fonctionnement et de l'entretien de cet important symbole national. La flamme du centenaire brûle toute l'année durant, sauf lorsqu'elle est éteinte à des fins d'entretien général, quatre fois par année, pour une journée complète si nécessaire. Durant la période hivernale, la flamme et le mouvement constant de l'eau empêchent le gel de la fontaine.

Fermeture du sanctuaire des chats

Le sanctuaire des chats, qui sert de refuge aux chats de la Colline du Parlement depuis les années 1970, a été démantelé à la demande des bénévoles qui en assuraient la gestion. Les quatre chats qui y trouvaient toujours refuge ont été adoptés par les bénévoles.

Les bénévoles ont pris la décision de fermer le sanctuaire en raison de l’âge des chats et de la dégradation de leur état de santé, ainsi que pour éviter de les exposer aux prédateurs et aux rudes conditions climatiques des mois d’hiver.

Travaux publics et Services gouvernementaux Canada démantèlera les structures de bois qui avait été érigées sur le site du sanctuaire. 

Sanctuaire des chats