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![]() Le Quotidien. Le mercredi 4 juillet 2001 Permis de bâtirMai 2001La valeur des permis de bâtir délivrés par les municipalités a connu une légère baisse en mai, malgré un vigoureux rebondissement des projets de construction envisagés dans le secteur du logement. Les constructeurs ont pris pour 3,2 milliards de dollars de permis de bâtir, en baisse de 0,6 % par rapport à avril. La valeur des permis de construction résidentielle a augmenté de 9,4 % par rapport à avril, passant ainsi à 1,7 milliard de dollars, après trois replis mensuels consécutifs. Une hausse appréciable de la valeur des permis de construction de logements multifamiliaux a contribué de façon importante à ce bond. Cependant, la progression dans le secteur du logement n'a pas été suffisante pour faire contrepoids à une baisse dans le secteur non résidentiel, où la valeur des intentions de construction a fléchi de 10,6 % pour atteindre 1,4 milliard de dollars. La principale cause de ce recul a été une diminution de la valeur des permis de construction commerciale. ![]() Pour les cinq premiers mois de 2001, la valeur des permis de construction a été de 16,7 milliards de dollars, soit 13,0 % de plus qu'au cours de la même période de 2000. Cela représente le niveau le plus élevé pour la période de janvier à mai depuis 12 ans. Ce résultat reflète de fortes hausses à la fois dans le secteur résidentiel (+7,8 %, valeur totale de 8,9 milliards de dollars) et dans le secteur non résidentiel (+19,6 %, valeur totale de 7,7 milliards de dollars). Parmi les régions, la progression la plus imposante (en dollars), depuis le début de l'année, a été observée à Montréal, où les projets de construction dans le secteur non résidentiel ont été près du double de ceux de la période correspondante de 2000. La deuxième hausse en importance est survenue dans la région de Toronto, où la progression a été équilibrée entre le secteur résidentiel et le secteur non résidentiel. Rebondissement des permis de construction de logements multifamiliauxAprès deux replis mensuels importants, la valeur des permis de construction de logements multifamiliaux a fait une remontée de 33,3 % en mai pour se situer à 535 millions de dollars. Les intentions de construction de logements unifamiliaux ont aussi connu une reprise, augmentant de 1,3 % par rapport à avril pour s'établir à 1,2 milliard de dollars.
La croissance soutenue du revenu disponible par habitant, le niveau élevé d'emploi, des taux hypothécaires avantageux et des taux élevés d'occupation des logements multifamiliaux sont autant de facteurs qui expliquent le bon résultat obtenu en mai. Ils annoncent également un marché de l'habitation encourageant pour le proche avenir. Les intentions de construction de logements ont crû dans toutes les provinces en mai, sauf à l'Île-du-Prince-Édouard. L'augmentation la plus prononcée (en dollars) est survenue en Ontario (+7,8 %, valeur totale de 818 millions de dollars), conséquence d'une forte croissance de la valeur des permis de construction de logements multifamiliaux. Le Québec (+10,3 %) et l'Alberta (+9,4 %) ont eu les deuxième et troisième hausses en importance. Depuis le début de l'année, le rythme soutenu dans le secteur résidentiel de janvier à mai est dans une large mesure le résultat d'intentions optimistes pour les logements multifamiliaux (+26,2 %, valeur totale de 2,6 milliards de dollars). La croissance des intentions de construction de logements unifamiliaux (+1,8 %, valeur totale de 6,3 milliards de dollars) a aussi contribué à ces bons résultats. Pour les cinq premiers mois de 2001, l'augmentation la plus marquée a été observée en Ontario (+8,5 %, valeur totale de 4,5 milliards de dollars), suivi de la Colombie-Britannique (+27,9 %, valeur totale de 1,2 milliard de dollars). Le recul le plus net est survenu en Nouvelle-Écosse (-29,0 %, valeur totale de 160 millions de dollars). ![]() Troisième baisse mensuelle pour le secteur non résidentiel en 2001Le repli de 10,6 % de la valeur des permis de construction dans le secteur non résidentiel en mai suivait une robuste progression de 16,3 % en avril. Les baisses considérables survenues dans la composante commerciale ont été dans une large mesure la cause du recul global. Cependant, la valeur cumulative des permis de construction non résidentielle pour les cinq premiers mois restait 19,6 % plus élevée que pour la même période en 2000. Les entreprises et les consommateurs ont donné des signaux non convergents. Le commerce de détail a augmenté pour un deuxième mois consécutif en avril. Cependant, au premier trimestre de 2001, les sociétés ont accusé une baisse de leurs bénéfices d'exploitation et de leurs taux d'utilisation de la capacité. La valeur des permis de construction commerciale a chuté de 18,2 % en mai pour atteindre 739 millions de dollars, après un bond de 23,3 % en avril. Les projets de construction d'immeubles à bureaux ainsi que de bâtiments de loisirs ont affiché les baisses les plus marquées. Après un très bon mois, l'Ontario a accusé la plus forte diminution (-36,5 %, valeur totale de 197 millions de dollars). Les intentions de construction industrielle ont connu une baisse pour un quatrième mois consécutif en mai (-1,8 %), ce qui les a ramenées à 292 millions de dollars. Il s'agit d'une baisse entièrement imputable à la catégorie de la construction d'usines de fabrication. Les intentions de construction institutionnelle ont atteint 396 millions de dollars, soit leur niveau mensuel le plus élevé des deux dernières années. La progression de 0,4 % a été pricipalement attribuable à des hausses des projets de construction d'immeubles à vocation médicale et de services sociaux. À l'échelon provincial, la baisse mensuelle la plus marquée est survenue en Ontario (-24,0 %, valeur totale de 444 millions de dollars), conséquence d'un repli important de la composante commerciale. Une bonne part de ce recul a été imputable à la région de Toronto, où chacune des trois composantes a fléchi. Par contre, l'Alberta a enregistré l'augmentation la plus forte (+16,2 %, valeur totale de 222 millions de dollars), grâce surtout à l'excellent résultat obtenu dans les projets de construction d'établissements d'enseignement dans la région de Calgary. Depuis le début de l'année, les intentions de construction non résidentielle ont atteint 7,7 milliards de dollars, en hausse de 19,6 %. Il s'agit du meilleur résultat pour les cinq premiers mois d'une année depuis 1989. La valeur cumulative des permis de construction commerciale en 2001 a été de 4,3 milliards de dollars, c'est-à-dire 17,4 % de plus que pour la même période en 2000; venait ensuite la composante institutionnelle, s'établissant à 1,7 milliard de dollars, en hausse de 29,4 %. Les intentions de construction industrielle ont aussi contribué à l'accroissement, ayant grimpé de 16,1 % pour se situer à 1,7 milliard de dollars. Parmi les provinces, c'est le Québec qui a connu l'augmentation la plus importante dans le secteur non résidentiel depuis le début de l'année (+57,6 %, valeur totale de 1,9 milliard de dollars) à la faveur des projets de construction commerciale et industrielle dans la région de Montréal. La Nouvelle-Écosse a été l'une des rares provinces à accuser un recul, qui a été attribuable à chacune des trois composantes. Valeur des permis de bâtir
Données stockées dans CANSIM: tableaux 260001 à 260008, 260010 et 260011 et matrices 80 (niveaux 3 à 7 et 33 à 48), 129, 137, 443, 989 à 995 et 4073. Le numéro de mai 2001 de Permis de bâtir (64-001-XIF, 14 $ / 145 $) paraîtra sous peu. Le communiqué sur les permis de bâtir de juin 2001 paraîtra le 7 août. Pour obtenir des données, communiquez avec Vere Clarke au (613) 951-6556 (clarver@statcan.ca). Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Valérie Gaudreault au (613) 951-1165 (gaudval@statcan.ca), Division de l'investissement et du stock de capital. Valeur des permis de bâtir
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