Le mercredi 2 avril 2003 Décès2000Selon de nouvelles données de l'état civil, l'écart entre l'espérance de vie des hommes et des femmes a encore diminué. En 2000, l'espérance de vie à la naissance, qui est un indicateur important de l'état de santé d'une population, a augmenté légèrement pour atteindre un nouveau sommet tant chez l'homme que chez la femme. Une femme née en 2000 pouvait s'attendre à vivre 82,0 ans, en hausse de 0,3 an par rapport à 1999. L'espérance de vie à la naissance des hommes s'est établie à 76,7 ans en 2000, en hausse de 0,5 an. L'écart entre l'espérance de vie des hommes et des femmes, qui n'a cessé de diminuer au cours des deux dernières décennies, est passé de 5,4 ans en 1999 à 5,2 ans en 2000. De 1979 à 2000, l'espérance de vie de l'homme s'est accrue de 5,4 ans, tandis que celle de la femme a augmenté de 3,2 ans. Comme cela a été le cas au cours des sept dernières années pour les hommes et au cours de cinq des sept dernières années pour les femmes, la Colombie-Britannique représentait la province où l'espérance de vie des hommes et des femmes était la plus élevée. L'espérance de vie des hommes en Colombie-Britannique est passée de 77,3 ans en 1999 à 78,2 ans en 2000 et celle des femmes, de 82,6 ans à 82,9 ans. En 2000, 218 062 personnes sont décédées au Canada, en baisse de 0,7 % par rapport à 1999. Il s'agit de la première diminution annuelle du nombre de décès depuis 1981. De ces personnes, 111 742 étaient des hommes, en baisse de 1,7 % par rapport à 1999 et 106 320 étaient des femmes, en légère hausse de 0,4 %. La diminution du nombre de décès, conjuguée à la croissance de la population canadienne, a produit un taux brut de mortalité de 7,1 décès pour 100 000 habitants en 2000, en baisse de 1,5 % par rapport à 1999. Ce taux a été le plus faible enregistré depuis 1994. Près de 35 % des décès (plus de 76 000 décès) survenus en 2000 ont été causés par une maladie de l'appareil circulatoire, tandis que 29 % (62 600 décès) ont été causés par une tumeur maligne (cancer). Parmi les maladies de l'appareil circulatoire, les causes les plus courantes de décès ont été la cardiopathie ischémique (19 %) et la maladie cérébrovasculaire (7 %). La moitié (50,1 %) des décès par cancer étaient attribuable à une tumeur localisée dans un poumon, le côlon et le rectum, le sein (chez la femme et chez l'homme) ou la prostate. En 2000, les tumeurs malignes du poumon ont causé plus de 16 000 décès et, à elles seules, ont été la cause d'un décès par cancer sur quatre. Nota : Statistique Canada a adopté la dixième révision de la Classification statistique internationale des maladies et des problèmes de santé connexes (CIM-10) comme norme nationale de classification des données sur la mortalité à compter des décès survenus en 2000. L'analyse des tendances relatives aux causes de décès devrait donc se faire avec prudence. Information sur les méthodes et la qualité des données disponible dans la Base de métadonnées intégrée : numéro d'enquête 3233. Les tableaux standards Décès, 2000 (84F0211XPB, 20 $) sont maintenant en vente. Pour commander ce produit ou des totalisations spéciales, communiquez avec les Services à la clientèle au (613) 951-1746 (hd-ds@statcan.ca), Division de la statistique de la santé. Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Patricia Tully au (613) 951-1759 (patricia.tully@statcan.ca) ou avec Leslie Geran au (613) 951-5243 (leslie.geran@statcan.ca), Division de la statistique de la santé.
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