![]() |
|
![]() ![]() ![]() | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
![]() |
![]() Le vendredi 25 novembre 2005 Recettes monétaires agricolesJanvier à septembre 2005Pendant les trois premiers trimestres de 2005, les recettes monétaires du marché des agriculteurs, soit les recettes tirées de la vente de cultures et de bétail, ont augmenté de 1,0 % pour s'établir à 23,3 milliards de dollars, la progression des recettes du bétail ayant plus que compensé la diminution des recettes des cultures. Ce niveau de recettes est de 1,5 % supérieur à la moyenne quinquennale précédente atteinte entre 2000 et 2004, mais est inférieur de 3,7 % au sommet observé en 2001. Les recettes des éleveurs de bétail ont grimpé de 7,0 % pour s'établir à 13,4 milliards de dollars, en hausse de 3,4 % par rapport à la moyenne quinquennale précédente. L'augmentation était principalement attribuable aux recettes des bovins et des veaux, les prix et les mises en marché s'étant améliorées par rapport aux faibles niveaux enregistrés en raison de l'ESB en 2004. ![]() À l'opposé, les recettes tirées des cultures ont reculé de 6,2 % pour s'établir à 9,9 milliards de dollars, en baisse de 1,0 % par rapport à la moyenne quinquennale précédente. L'augmentation de la production dans les principaux pays exportateurs en 2004 et l'abondance de céréales de moindre qualité en raison du gel précoce et du temps pluvieux en 2004 ont fortement réduit les prix.
Les recettes monétaires agricoles totales, qui comprennent les paiements de programme et les recettes des cultures et du bétail, ont atteint le sommet de 27,4 milliards de dollars au cours des neuf premiers mois de 2005, en hausse de 3,1 % par rapport à la même période de 2004 et de 7,0 % par rapport à la moyenne quinquennale. Cependant, environ 15 % des recettes des agriculteurs ont été tirées des programmes de soutien agricole. Les producteurs ont touché des paiements de programme records de 4,0 milliards de dollars, en hausse de 17,8 % comparativement à la même période en 2004. Cette hausse est attribuable en grande partie aux paiements élevés versés en vertu du Programme canadien de stabilisation du revenu agricole (PCSRA) et du Programme de paiements relatifs au revenu agricole. Les recettes monétaires agricoles sont une mesure des recettes brutes des exploitations agricoles. Elles ne tiennent pas compte des dépenses telles que les salaires et les carburants et les frais des aliments pour animaux qui sont engagées par les agriculteurs. Les recettes monétaires peuvent varier énormément d'une ferme à l'autre en raison de plusieurs facteurs, dont les élevages ou les cultures choisis, les prix et les conditions climatiques. Les statistiques sur le revenu agricole net pour 2005, y compris les dépenses, seront publiées le 26 mai 2006. (Pour obtenir les estimations de 2004, veuillez consulter le communiqué Revenu agricole net publié aujourd'hui dans Le Quotidien.) Les plus fortes hausses en pourcentage des recettes monétaires agricoles totales ont été observées en Colombie-Britannique (+9,7 %) et à Terre-Neuve-et-Labrador (+6,3 %). Les recettes ont fléchi de 2,4 % en Alberta et de 1,9 % au Manitoba. Les recettes du bétail augmentent après l'ouverture de la frontière aux bovinsAprès un moratoire de 25 mois, les exportations internationales de bovins et de veaux vivants ont repris le 18 juillet 2005, ayant contribué à l'augmentation des recettes globales du bétail. Au cours de la dernière année de commerce sans restriction (2002), les exportations de bovins et de veaux vivants représentaient 9,7 % des recettes totales du bétail et près du quart des recettes totales des bovins et des veaux. Entre le 18 juillet et la fin de septembre, quelque 211 000 animaux ont été mis en marché à l'échelle internationale. Le prix des bovins mis en marché internationalement était toujours de 15,3 % inférieur aux niveaux de 2002. La réouverture de la frontière américaine a également contribué à faire monter le prix des bovins et des veaux mis en marché au Canada. De janvier à septembre, les prix des bovins d'abattage ont augmenté de 9,4 %, tandis que dans le cadre des échanges commerciaux interprovinciaux, le prix des animaux a augmenté de 21,2 % par rapport à la même période de 2004. Malgré la récente amélioration des prix des bovins et des veaux mis en marché au Canada, les prix étaient bien en deçà des moyennes historiques. Le prix moyen des bovins vendus pour l'abattage au Canada était de 10,5 % inférieur à la moyenne quinquennale précédente. Les recettes monétaires des producteurs de porcs ont reculé de 5,3 %, principalement en raison de la diminution du prix pour l'abattage. Les recettes tirées de l'abattage de porcs, qui représentaient 81,5 % des recettes totales du porc, ont subi le contrecoup d'une chute de 7,3 % du prix et d'un recul de 0,4 % des mises en marché. Les prix des porcs pour l'abattage ont continué à fléchir par rapport aux niveaux relativement élevés affichés en 2004. Les recettes du commerce international de porcs ont augmenté de 6,5 % à la suite de l'amélioration des prix de 11,5 %. Malgré un recul de 7,5 % du nombre de porcs exportés, le nombre d'animaux exportés dépassait d'environ 30 % la moyenne quinquennale précédente. En ce qui a trait aux secteurs assujettis à la gestion de l'offre, les recettes des produits laitiers, des poulets et des dindes ont toutes augmentées, alors que celles des oeufs ont reculé. Les recettes tirées du lait et de la crème ont augmenté de 5,0 % à la faveur d'une augmentation du prix de 6,6 %. Les produits du bétail soumis à la gestion de l'offre représentaient plus de 40 % des recettes totales du bétail au cours des neuf premiers mois de 2005. La diminution des prix des céréales et des oléagineux fait fléchir les recettes des culturesL'accroissement de la production dans les principaux pays exportateurs en 2004 a continué d'exercer des pressions à la baisse sur les prix des céréales et des oléagineux durant les neuf premiers mois de 2005. L'augmentation des approvisionnements de céréales et d'oléagineux de moindre qualité a également contribué au repli des recettes des cultures. Malgré une progression de 5,0 % des mises en marché, les recettes tirées du blé (sauf le blé dur) ont chuté de 28,9 % par rapport aux neuf premiers mois de 2004 pour se fixer à 1,3 milliard de dollars, les prix et les paiements de la Commission canadienne du blé (CCB) ayant tous les deux diminué. Les recettes tirées de l'orge ont dégringolé de 36,7 % pour s'établir à 273 millions de dollars à la suite de la baisse des prix, des mises en marché et des paiements de la CCB. Les recettes du canola se sont chiffrées à 1,3 milliard de dollars, en baisse par rapport au sommet de 1,5 milliard de dollars atteint l'année dernière. Les prix ont reculé de 27,4 % tandis que les livraisons ont progressé de 16,9 %, la production de canola ayant augmenté de façon considérable en 2004 par rapport à 2003. Les recettes tirées du maïs ont régressé de 28,9 % pour se chiffrer à 415 millions de dollars, les prix ayant chuté de 25,2 % et les livraisons ayant diminué. Les recettes des pommes de terre ont reculé de 1,9 % par rapport à 2004 en raison de la diminution de 7,9 % des mises en marché, alors que les prix ont augmenté de 6,5 %. Le Manitoba a enregistré les recettes les plus élevées (132,1 millions de dollars), suivi de l'Alberta et de l'Île-du-Prince-Édouard. Les recettes des cultures horticoles, qui comprennent les fruits, les légumes et les produits de floriculture, de pépinière et de gazonnière, ont crû de 4,1 % pour s'établir à près de 3,2 milliards de dollars de janvier à septembre 2005. Ces cultures représentaient le tiers des recettes totales des cultures. Les paiements de programme atteignent un sommet au cours des trois premiers trimestresDe janvier à septembre, les paiements de programme ont grimpé de 611 millions de dollars par rapport à la même période en 2004 pour atteindre un sommet de 4,0 milliards de dollars, en hausse de 56,1 % par rapport à la moyenne quinquennale précédente. Cette hausse était principalement attribuable aux paiements considérables versés en vertu du PCSRA et du Programme des paiements relatifs au revenu agricole. Les paiements au chapitre du PCSRA ont atteint 1,3 milliard de dollars au cours des neuf premiers mois de 2005, en hausse de 981 millions de dollars par rapport à la même période en 2004. Le PCSRA, qui a débuté durant le premier trimestre de 2004, a été conçu pour aider les producteurs à protéger leurs exploitations agricoles contre les baisses de revenu. Durant les neuf premiers mois de 2005, les paiements au chapitre du Programme de paiements relatifs au revenu agricole ont totalisé 733 millions de dollars. Ce programme fédéral a été créé pour fournir aux producteurs canadiens une aide dans l'immédiat, en guise de première étape d'une initiative énergique visant à restructurer le secteur agricole et agroalimentaire au Canada. Au cours des neuf premiers mois de 2005, les paiements d'assurance-récolte ont augmenté de 19,4 % par rapport à la même période l'an dernier pour atteindre environ 600 millions de dollars. Données stockées dans CANSIM : tableau 002-0002. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 3473. Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Estelle Perrault au (613) 951-2448 (estelle.perrault@statcan.ca), Division de l'agriculture, Statistique Canada.
|
![]() |
|