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Exemples de devoirs d'élèves

Le 14 avril 1998

LES ÉLÈVES SUIVENT LEUR ÉPOQUE

Amy Nathan et Jill Leggett

Au Canada, les élèves ont compris que l’éducation était plus importante aujourd’hui étant donné que les emplois exigent plus qu’un diplôme d’études secondaires.

Le recensement de 1996 révèle que les Canadiens continuent d’atteindre des niveaux de scolarité qui ne cessent d’augmenter depuis les années 50. De tous les diplômés postsecondaires, plus d’un tiers détenaient un certificat, un baccalauréat ou un autre titre universitaire de premier cycle. Le nombre de jeunes fréquentant l’école est de plus en plus élevé; plus de 79 % des jeunes de 15 à 19 ans fréquentaient l’école à plein temps, pourcentage en hausse par rapport aux 66 % observés en 1981.

Au niveau universitaire, les sciences sociales représentent le domaine d’études choisi par les diplômés de deuxième et troisième cycles de 20 à 29 ans, suivi du commerce, de la gestion et de l’administration des affaires. Comme en 1986, première année pour laquelle le recensement a recueilli des données, les femmes ont été plus nombreuses que les hommes à choisir les sciences sociales.

En 1996, près de 59 % des femmes de 25 à 34 ans dans la population active ne possédaient pas de diplôme d’études secondaires et ne fréquentaient pas l’école. Autrement dit, elles avaient un emploi ou elles cherchaient du travail. Par comparaison, 74 % des femmes du même groupe d’âge qui possédaient un diplôme d’études secondaires et 90 % de celles qui détenaient un certificat ou un grade universitaire faisaient partie de la population active.

Les femmes des années 90 ont compris l’importance d’être instruites, ce qui explique pourquoi plus de la moitié des femmes dans la vingtaine fréquentent un établissement d’enseignement postsecondaire. Les moeurs évoluent rapidement et les étudiants sont de plus en plus conscients du monde qui les entoure.

COMPARAISON DE L’ARTICLE DU
GLOBE AND MAIL

Dans l’article du Globe and Mail intitulé «Women jump to head of class», bon nombre des statistiques publiées étaient identiques aux nôtres. Même si nous n’avons pas fait porter notre article sur le succès des femmes au travail et sur le fait qu’elles progressaient à un rythme plus rapide que les hommes, nous l’avons cependant mentionné.

Nous avons essayé, dans notre article, de parler, pas seulement des femmes, mais des étudiants en général qui se fixaient des buts plus élevés dans leurs études.

 


CE QUI TOMBE DOIT REMONTER

Le 20 avril 1998

Selon Statistique Canada, le prix du pétrole brut a chuté de 4,9 % en février, la sixième baisse mensuelle d’affilée. Au cours de la période de quatre mois, les prix du pétrole brut ont régressé de 23 % par comparaison à la baisse de 25 % pour la période 12 mois terminée en février 1997.

À quoi devons-nous ce coup de chance? Nous pourrions remercier la crise économique en Asie qui a affaibli la demande de pétrole brut de ce pays.

Graphique: Les prix du pétrole brut en baisse pour un quatrième mois consécutif

Les prix ont également baissé à la suite de l’hiver doux que nous avons connu et qui a fait diminuer la demande de mazout de chauffage. Toutefois, cette bonne fortune s’explique principalement par les approvisionnements abondants de l’heure.

Les pays membres et non membres de l’OPEP ont augmenté leur production. L’Iraq a reçu des Nations Unies, à mesure que son embargo est progressivement levé, la permission de faire passer sa production de 1,1 million de barils par jour à 2,3 millions de barils par jour au cours d’une période d’essai de six mois. Cela représente presque 2 % des approvisionnements mondiaux de pétrole.

Malheureusement, les prix de l’essence devront un jour remonter, car ils se situent en ce moment à des niveaux irréalistes par rapport aux coûts. Voilà pourquoi les ministres du pétrole des plus grands pays producteurs de pétrole brut espéraient mettre fin à cette baisse des prix qui se poursuit depuis six mois, en annonçant une diminution de la production mondiale qui pourrait atteindre deux millions de barils par jour.

Le Qatar a annoncé mardi qu’il diminuerait de 30 000 barils sa production quotidienne de pétrole. Le Qatar est un pays membre de l’OPEP qui est contingenté à 413 000 barils par jour, mais on croit partout qu’il produit près de 700 000 barils par jour.

Le ministre du pétrole de l’Iran a également déclaré mardi que l’OPEP tiendrait bientôt une réunion d’urgence pour «revoir les moyens d’augmenter les prix du pétrole».

L’agence officielle de nouvelles de la République islamique a indiqué que Bijan Namdar Zanganeh n’avait pas précisé la date de la réunion prévue de l’OPEP, se contentant uniquement de dire qu’elle «aurait lieu dans les jours à venir».

L’Iran, deuxième producteur de l’OPEP derrière l’Arabie saoudite, a accepté de diminuer sa production de 140 000 barils. Son contingent actuel est fixé à 3,94 millions de barils par jour.

La bonne nouvelle, c’est que les prix sont maintenant si bas qu’il leur faudra beaucoup de temps pour remonter.

Écrit par Sonia Riahi

 

L’article du Globe and Mail et celui que j’ai écrit reposent tous deux sur le communiqué de l’indice des prix à la consommation publié par Statistique Canada. J’ai décidé de mettre l’accent sur la baisse des prix du pétrole, tandis que l’article du Globe and Mail parlait d’une façon plus générale de l’inflation des prix. Cet article souligne qu’il y a eu diminution des prix, mais rien de plus. De mon côté, j’ai approfondi le sujet et j’ai cherché sur Internet la raison de la diminution et la probabilité qu’une augmentation survienne. La qualité de l’article convenait au sujet, cependant une personne en quête de détails en trouverait davantage dans mon article. Bien que nous ayons tous deux décidé d’aborder le sujet d’une façon différente, nous avons écrit d’excellents articles qui répondent à des besoins différents chez les lecteurs.