Les résultats concernant le marché du travail pour les diplômés en santé indiquent l'existence d'une demande manifeste pour leurs compétences. Environ 96 % des diplômés en santé de la promotion de 2000 de l'Enquête nationale auprès des diplômés qui n'avaient pas poursuivi d'études supplémentaires avaient un emploi cinq ans après l'obtention de leur diplôme, la plupart dans des emplois à temps plein et la plupart, bien que pas tous, dans des professions de la santé.
Les taux d'emploi à temps plein étaient les plus élevés pour les diplômés de programmes menant à des professions dans les domaines des services de diagnostic, d'intervention et de traitement1 (93 %), de la pharmacie (90 %), des sciences et services liés aux troubles de la communication2 (87 %), et de la médecine (86 %) (tableau 1). Les taux étaient légèrement inférieurs pour les diplômés de programmes menant à des professions dans le domaine de la réadaptation (83 %), du travail social (82 %) et des sciences infirmières (82 %). On constate des résultats similaires pour les diplômés de programmes dispensés dans les collèges.
Parmi les 96 % (6 900) de diplômés universitaires en santé qui n'avaient pas poursuivi d'études supplémentaires et étaient employés cinq ans après l'obtention de leur diplôme, environ 79 % ont déclaré travailler dans des professions en santé. Parmi eux, environ la moitié était des infirmiers autorisés, 11 % des médecins et 9 % des pharmaciens.
En raison de la nature variée du travail, certains programmes de santé ne conduisent pas nécessairement vers des professions incluses dans la catégorie «professions en santé». En fait, parmi les 96 % de diplômés universitaires en santé qui étaient employés cinq ans après l'obtention de leur diplôme, environ 21 % déclaraient ne pas travailler dans des professions en santé. La vaste majorité d'entre eux travaillaient soit dans des emplois liés à la santé tels que la psychologie ou le travail social (28 %) ou dans des emplois dans le domaine des sciences sociales, de l'éducation, des services gouvernementaux et de la religion (36 %).
Des résultats similaires ont pu être observés auprès des diplômés en santé au niveau collégial, avec un peu moins du quart ayant déclaré travailler dans d'autres domaines.
Université | Collège | ||
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Tous les programmes | 85,3 | 84,6 | |
Programmes de santé | 83,2 | 74,2 | |
Troubles de la communication | 86,8 | x | |
Services de diagnostic | 93,2 | 91,2 | |
Science des laboratoires médicaux | .. | 82,3 | |
Médecine | 85,7 | .. | |
Services de santé mentale et sociale | 69,4 | 49,7E | |
Sciences infirmières | 82,3 | 81,7 | |
Pharmacie | 90,4 | F | |
Réadaptation | 82,8 | 81,1 | |
Certains programmes liés à la santé | 79,2 | 79,3 | |
Psychologie | 76,3 | x | |
Travail social | 81,6 | 77,2 | |
Tous les autres programmes | 86,1 | 86,8 | |
.. indisponible pour une période de référence précise |
De façon générale, presque tous les diplômés en santé de la promotion de 2000 qui n'avaient pas poursuivi d'études supplémentaires étaient employés cinq ans après avoir obtenu leur diplôme, pour la plupart dans le domaine étudié. Cette information est importante pour les planificateurs des soins de santé car elle leur fournit des indicateurs de la proportion de nouveaux diplômés en santé qui entrent dans des professions de ce domaine et de la proportion de ceux qui choisissent de travailler dans d'autres secteurs de l'économie. Les tendances à cet égard pourraient avoir des répercussions sur la prestation du service.