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Bibliothèque nationale du Canada
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Septembre / Octobre
2001
Vol. 33, no 5

Message de l'Administrateur général de la Bibliothèque nationale

À la recherche de l'équilibre

Roch Carrier
© Couvrette/Ottawa

Durant l'année écoulée, j'ai passé en revue l'investissement de la Bibliothèque nationale du Canada dans le développement des bibliothèques à l’échelle nationale et internationale. La Bibliothèque nationale du Canada a pour tradition de participer activement à une variété de grandes organisations multilatérales. Nous y avons joué un rôle constructif et avons fait avancer la cause du développement des bibliothèques à l'échelle internationale. De même, à l'intérieur du Canada, la Bibliothèque nationale appartient à de nombreuses associations et prête sa voix et son soutien à la cause des bibliothèques partout au pays afin de renforcer le réseau des bibliothèques pour le bien des Canadiens.

Mais nous y prenons-nous de la bonne façon ? Compte tenu que notre objectif est d'améliorer les services de bibliothèque aux lecteurs et apprenants du pays et du monde, notre investissement est-il le meilleur possible ? Je veux être certain que la Bibliothèque a bien examiné l'emploi de ses ressources. De plus, je veux optimiser ces investissements pour obtenir les meilleurs résultats possibles  -  et m'assurer que nous aidons les gens, au pays et à l'étranger, à participer activement à une société mondiale du savoir.

Une partie de la réponse à cette question m'a été donnée lors de ma participation à la visite d'État de la Gouverneure générale en Argentine et au Chili, en mai dernier. En tenant compte de la composition multi-culturelle de notre société, j’ai constaté combien il serait avantageux pour nos partenaires et pour nous si les membres du personnel de la Bibliothèque nationale du Canada pouvaient travailler en étroite collaboration avec leurs collègues sur leur propre territoire. C'est d’ailleurs pour cette raison que j'ai signé, en présence de Son Excellence la Très Honorable Adrienne Clarkson, Gouverneure générale du Canada, un accord avec mon collègue du Chili qui a pavé la voie au lancement du Proyecto Adrienne. (Veuillez vous reporter à la page 7 pour plus de détails.)

Nous voulons non seulement aider activement les bibliothèques canadiennes, mais nous essayons de trouver des façons d’aider les membres de la communauté internationale des bibliothèques. Il n’y a rien de plus typiquement canadien que de vouloir prêter main-forte pour venir en aide à la population canadienne et aux autres pays en facilitant le développement de leurs bibliothèques.

Les organisations internationales ont leur utilité, et nous continuerons à y participer. La société mondiale de l'information exige que nous collaborions avec d'autres pour nous attaquer à des problèmes tels que l'accès gratuit à l'information pour tous et la conservation de notre patrimoine culturel, tout en tenant compte d'une diversité de voix et de choix.

Travaillant avec nos collègues d'autres bibliothèques nationales, nous pourrions apprendre et nous entraider; nous pourrions améliorer le rendement de notre investissement par une collaboration plus directe. Si la Bibliothèque nationale du Canada devenait un partenaire culturel actif ici et à l'étranger, cela signifierait un transfert de dépenses, en réduisant notre soutien aux organisations internationales et en investissant davantage dans des accords bilatéraux avec certaines bibliothèques nationales. Voilà une idée à explorer, à discuter avec la communauté et nos différents partenaires.

Nous vous tiendrons au courant des progrès de cet examen et je vous invite à me faire parvenir vos idées et commentaires à roch.carrier@nlc-bnc.ca.

L'Administrateur général,

Roch Carrier