Sauter les liens de navigation (touche d'accès : Z)
Bibliothèque nationale du Canada
Page d'accueil BNC EnglishContactez-nousAideRecherche BNCGouvernement du Canada

Bulletin SommaireArticle suivant


Janvier / Février
2002
Vol. 34, no 1

Explorateurs de l'Arctique au travail et dans les loisirs, 1824-1854 : six affiches rares récemment acquises pour la Collection des livres rares

Elaine Hoag, Services de recherche et d'information

Caricature of a pilot balloon

En 1845, sir John Franklin est parti d'Angleterre à la recherche du passage du Nord-Ouest. Trois ans plus tard, ses navires n'étant toujours pas revenus, l'Amirauté britannique lança le premier de plusieurs spectaculaires efforts de sauvetage. Entre 1848 et 1857, des douzaines d'expéditions ont été envoyées dans l'Arctique à la recherche de Franklin et de son équipage. L'Amirauté a recouru à plusieurs tactiques pour contacter Franklin dans l'Arctique, dont l'utilisation de petits ballons-pilotes lancés des vaisseaux de recherche quand le temps était favorable. Ces ballons allaient porter des messages imprimés informant Franklin de l'emplacement de navires de sauvetage et de réserves de provisions enfouies. Comme cette information ne serait connue que lorsque les navires atteindraient l'Arctique, l'Amirauté avait équipé chaque expédition d'une presse qui produisait à la chaîne des messages au printemps, à l'été et à l'automne. Quand les tempêtes hivernales empêchaient le lancement des ballons et les autres efforts de recherche, les équipes préservaient leur moral en organisant des pièces de théâtre, des concerts et des bals masqués, recourant avec enthousiasme aux services de la presse pour imprimer des affiches-programmes et des annonces de toutes sortes. Ainsi, entre 1850 et 1855, l'Arctique canadien a été témoin de la plus importante prolifération d'imprimés à bord d'un navire que l'histoire ait connue. Même si ces documents sont très difficiles à trouver et rarement offerts en vente, la Bibliothèque nationale a eu la chance d'en acquérir quatre durant ces cinq dernières années, en plus de deux affiches tout aussi rares, reliées de près à ces documents imprimés en mer.

Royal Arctic Theatre

En janvier 1997, les Nouvelles de la Bibliothèque nationale ont publié un article très approprié à la saison froide, sur le 150e anniversaire de la disparition de l'explorateur de l’Arctique sir John Franklin. L'article décrivait la collection d'affiches rares imprimées dans l'Arctique entre 1850 et 1854 à bord des vaisseaux de l'Amirauté britannique envoyés à la recherche de Franklin, recueillie par la Bibliothèque. Au moment de la rédaction de cet article, la Bibliothèque ne détenait que quatre de ces affiches. En moins de cinq ans, notre collection a doublé, s'enrichissant entre autres de deux documents extrêmement rares, intimement liés aux exemples imprimés à bord.

Bombastes Furioso

Trois des affiches récemment acquises comptent parmi les premières imprimées à bord des vaisseaux de l'Arctique, parues entre décembre 1850 et février 1851 à bord du navire d'Horatio Austin, le Resolute. La première de ces affiches 1 annonce la représentation d'une « grande pièce burlesque, tragique mélodramatique, à la fois un drame et une comédie » intitulée Bombastes Furioso. Une splendide ornementation de plumes Prince de Galles orne l'en-tête de l'affiche, des filets de bois de diverses longueurs divisent le texte, et des titres imprimés au moyen de plaques de bois, gravées en trois styles de lettrage bien disposés, imitent parfaitement les affiches du théâtre victorien familières à l'équipage. Tous les blocs et filets ont été sculptés par le charpentier du navire, William Dean, selon les dessins du lieutenant Walter May, un des trois artistes 2 de l'expédition. L’exemplaire de la Bibliothèque nationale est imprimé sur soie blanche plutôt que sur papier, et était donc peut-être destiné à l'un des officiers. De plus, les titres des pièces sont imprimés à l'encre rouge, ce qui en fait un exemplaire exceptionnel. Seulement trois de la centaine d'affiches rescapées de cette expédition présentent un lettrage 3 rouge.

La seconde nouvelle acquisition 4 annonce la dernière représentation théâtrale de la saison 1850-1851 et illustre le sommet de l'art de l'imprimeur naval. En plus de deux filets décoratifs gravés sur bois  -  l'un de feuilles de laurier, l'autre d'un bouquet de roses, de trèfles et de chardons  -  l'affiche a pour en-tête un blason sculpté sur bois et des bords sculptés de feuilles de chêne et de laurier de chaque côté de la tranche. Réalisant que cette affiche-programme serait la dernière de la série hivernale, plusieurs membres de l'équipage avaient demandé qu'on en fasse un souvenir spécial. Deux des dix copies rescapées sont imprimées sur des chemises de toile de lin (un ancêtre oublié des t-shirts souvenirs modernes), et une troisième est imprimée sur une longue pièce de chamois en pointe tirée d'une manche de veston 5 . Le lieutenant Sherard Osborn a fait remarquer que

L'intérêt très vif pour toutes ces productions doit être vu pour être bien compris. Ceux qui voulaient des copies ne se contentaient pas d'impressions sur papier; toute sortes de matériaux ont été mis sous presse, jusqu'à l'excès : mouchoirs de poche en soie, chemises, coton, satin et même une couverture. Nous pensions bien que l'engouement allait cesser quand, à notre grande surprise, une personne a amené une vareuse ajustée et une autre un cuir de chamois… Durant le plus clair de ces trois jours, il y a eu beaucoup de travaux de la sorte 6.

L’exemplaire dont dispose la Bibliothèque nationale est imprimé sur un modeste papier rose pâle plutôt que sur le satin osé ou le chamois rustique, mais l’affiche est en parfait état, ayant le même aspect qu'il y a 150 ans, quand elle est sortie des presses.

Découverte de liens

La troisième affiche 7 récemment acquise par la Bibliothèque est imprimée sur le papier-journal vert de qualité utilisé pour les messages des ballons; c'est la première impression du jeune commis de bord, James Lewis. Seulement cinq autres de ces exemplaires nous sont parvenus 8 . Même si elle est antérieure aux deux autres affiches  -  annonçant un bal masqué tenu en décembre 1850 à bord du Resolute  -  elle semble au premier abord la moins intéressante des trois, car ses titres de pièces et filets imprimés sur une plaque de bois sculpté sont très grossiers, comparés aux imprimés subséquents, bien plus ouvragés. Dans un contexte plus large, toutefois, la forme grossière des lettres et le filet ornemental unique (un cercle plein flanqué de deux queues en pointe) sont des liens significatifs entre les divertissements nautiques de l'Arctique du milieu du 19e siècle et les affiches manuscrites et divertissements qui les avaient précédés d'un quart de siècle.

En juillet 2001, la Bibliothèque nationale a eu la rare occasion de découvrir ce lien en acquérant l’exemplaire unique d'une affiche manuscrite annonçant un bal masqué tenu à bord du Hecla de sir William Edward Parry, durant l'hiver arctique de décembre 1824 9 . Parry avait compris que les expéditions de ses prédécesseurs dans l'Arctique avaient souvent été mises en danger, non par les péripéties de l'expédition elle-même, mais par la longue escale inactive de l'hiver, avec sa diète monotone, sa compagnie sans variété, son activité physique restreinte, son manque de lumière et de chaleur, et, tout simplement, l'ennui. Pour cette raison, Parry avait institué, entre autres éléments, un excellent régime hivernal incluant théâtre amateur, concerts et bals masqués à bord. Les affiches publicitaires étaient une addition logique à ces activités.

L'affiche manuscrite du second voyage de Parry, maintenant conservée dans la collection de la Bibliothèque nationale, représente un croquis de Parry lui-même, transformé en violonneux unijambiste, accompagné du commissaire de bord, William H. Hooper, déguisé en hôtelière aux formes rebondies dispensant libéralement un punch corsé durant toute la soirée 10 . Participant aussi à la mascarade, un lieutenant de 23 ans qui, un quart de siècle plus tard, aurait l'occasion d'appliquer le régime hivernal de Parry sur son vaisseau. Ce jeune lieutenant était nul autre qu'Horatio Austin, qui, en 1850, dirigerait l'une des premières expéditions dans l'Arctique à la recherche de sir John Franklin. Quand cette expédition tint son bal masqué inaugural en décembre 1850, non seulement l'heure d'admission serait la même qu'en 1824 (18 h), mais nul ne serait admis sans un costume; un groupe jouerait de la musique, et le commissaire (déguisé encore une fois en hôtelière aux formes rebondies) recueillerait les droits d'entrée et verserait le punch aux invités 11 .

Même l'affiche imprimée du bal masqué de 1850 imite son prédécesseur manuscrit à certains égards, en particulier dans la forme et les filets des lettres. En général, les grandes lettres majuscules des deux affiches, avec leurs filets fins/épais contrastants et leurs empattements ultra-minces, reflètent simplement le style de caractère courant durant la première moitié du 19e siècle (en tenant compte de la difficulté de sculpter ces lettres dans le bois ou de les dessiner à l'encre). Des similitudes entre ces formes de lettres ne peuvent donc révéler grand-chose d'autre qu'une source commune. Mais certaines lettres dévient de façon marquante de celles que le scribe ou l'imprimeur aurait trouvé dans les pages d'un roman contemporain. C'est le cas des lettres « E », « F » et « M ». Tant dans le manuscrit que dans les exemples imprimés, « E » et « F » affichent des barres médianes beaucoup plus tronquées qu'à l'ordinaire, presque en forme de cale, alors que le tourbillon de la fourche du « M » va bien au-dessus de la ligne de fuite des deux affiches. Ces caractéristiques sont peu usitées dans les caractères de cette époque, et suggèrent que les affiches manuscrites ont directement influencé leur contrepartie imprimée. Une similitude plus évidente entre les affiches réside dans le filet décoratif en trois parties qui aboutit près du haut de l'une et du bas de l'autre. Il est tentant de prétendre que certaines des affiches manuscrites du voyage de Parry ont été emportées par l'expédition d'Austin pour servir d'exemples.

L'affiche manuscrite acquise par la Bibliothèque nationale a aussi une provenance particulièrement intéressante. Jusqu'à la fin du 19e siècle, elle était gardée dans la famille de W.H. Hooper, le commissaire déguisé en aubergiste représenté au haut de l'affiche.

Exploration des terres

A Prayer

Au premier signe du printemps, les équipes de recherche de Franklin abandonnaient leurs jeux d'hiver et entamaient une préparation vigoureuse pour les voyages en traîneau qui leur permettraient d'explorer les terres, là où les navires ne pouvaient aller  -  ils enterreraient des provisions pour l'expédition perdue, construiraient des cairns et déposeraient des messages pour Franklin. Par rapport aux dangers notoires du voyage en mer arctique, les difficultés brutales de ces voyages en traîneau sont peu connues. Comme les Anglais ne savaient pas contrôler les attelages de chiens, les hommes eux-mêmes durent tirer d'énormes charges sur un terrain extrêmement accidenté  -  gelés, atteints de la cécité des neiges, et parfois dans l'eau jusqu'aux genoux durant la fonte printanière. Il est difficile de comprendre pourquoi ces hommes se portaient résolument volontaires pour endurer de telles souffrances, certains retournant dans l'Arctique une seconde et même une troisième fois pour accomplir de bon gré ce qu'aucune force morale ne pouvait les forcer à faire  -  participer à la tentative noble quoique de plus en plus futile de sauver un de leurs compagnons, et un Anglais de surcroît.

Pour inspirer courage et camaraderie, chaque équipe de traîneau a reçu un nom, une devise et un pavillon (la similitude avec les méthodes d'édification d'une équipe dans les écoles publiques anglaises n'est sûrement pas accidentelle). L'expédition conduite par sir Edward Belcher, envoyée dans l'Arctique après l’échec de l'expédition d'Austin à retrouver Franklin, fut équipée avec soin d'autres moyens de remonter le moral des équipes de traîneaux. Avant que les navires de Belcher ne quittent l'Angleterre, l'Amirauté a fait imprimer des douzaines d’exemplaires de A Prayer to be Used on the Departure of the Sledges 12. Alors que chaque équipe se préparait à partir, le capitaine Belcher récitait la prière suivante devant la compagnie assemblée :

Grand attraction for the New Year!

Les équipes de l'escadron, unies sous l'Union Jack sur la banquise, ont été informées de leur devoirs multiples. La belle prière composée par le révérend H. Lindsay pour le début du voyage a été lue et distribuée à chaque personne. Après plusieurs (certains très chaleureux) effusions et serrements de main, nous sommes partis 13...

Un exemplaire en était amené par chaque équipe de traîneau, avec une petite bible 14. La prière encourageait la soumission aveugle à l'autorité et exaltait la vertu du travail d'équipe, ainsi que la soumission volontaire à l'épreuve et aux privations :

Tu sais, ô Seigneur, que nous nous exposons à ces dangers sans objectifs égoïstes, sans esprit de présomption, mais dans l'espoir réel de porter secours et assistance, si possible, à nos compatriotes perdus, s'ils survivent encore au sein des barrières de glace de ces régions désolées.

Préserve parmi nous l'esprit de paix et d'harmonie que rien ne doit troubler; prépare-nous à la bonté et à la patience mutuelles; et qu'avec l'unité de dessein, nous ayons aussi l'unité d'action, maintenant en nous une juste soumission à l'autorité; une acceptation volontaire de toutes les privations et épreuves qui peuvent nous attendre...

Tout comme le régime hivernal de Parry, la prière du traîneau encourageait le tempérament et la conduite qui assureraient le succès d'une mission dans l'Arctique. Même si sans doute plus de 200 exemplaires de la Prière furent imprimés, plusieurs ont été chéris et préservés par leur propriétaire pendant des années; elle est donc aujourd'hui extrêmement rare 15, et la Bibliothèque nationale a eu la chance d'en obtenir un exemplaire en mars 2001. Document intéressant en lui-même, il complète un document imprimé à bord acheté voilà quelques années  -  Song of the Sledge, imprimé à bord du Resolute en 1851 16  -  dans lequel l'auteur, le lieutenant Sherard Osborn, transforme le ton sérieux et religieux de la Prière en une chanson joyeuse et héroïque :

Nous sommes partis! Nous sommes partis! sur la lugubre mer gelée,
Quand la gloire est devant nous, rien ne nous fait reculer;
Le danger est notre héritage, nous l'avons dédaigné auparavant,
Quand nos amis ont besoin de nous, nous irons de l'avant.
Nul foyer que notre tente, nul lit que la neige froide,
Le ciel n'est-il pas au-dessus de nous, où que nous allions ?
Des disputes pour toute épreuve, nous travaillerons encore plus fort,
À travers la grande banquise, le long de la rive isolée.

Le Plover

Acrtic Expedition

Tandis qu'Austin et Belcher exploraient l'est de l'Arctique en traîneau à la recherche de Franklin, l'ouest de l'Arctique était exploré par Richard Collinson sur l'Enterprise et Robert McClure sur l'Investigator. Leur navire de ravitaillement, le Plover, était ancré juste au large de la côte de l'Alaska. Le commandant du Plover, Rochfort Maguire, avait persuadé l'Amirauté qu'il pourrait jouer un rôle plus actif dans les recherches en utilisant sa presse à bord pour imprimer des avis sur les emplacements précis des vaisseaux de secours et des provisions enterrées. L'équipage du Plover distribuerait alors les avis aux Inuits, leur demandant de les remettre à tout Européen qu'ils rencontreraient dans leur migration  -  car cet homme pourrait être Franklin lui-même 17.

Des huit avis imprimés à bord du Plover entre 1852 et 1854, seulement 17 exemplaires sont arrivés jusqu'à nous  -  sauvegardés par la British Library, la Royal Geographical Society à Londres, le Public Record Office de Grande-Bretagne et l'Université Duke de la Caroline du Nord. La dernière vente connue d'un imprimé du Plover a eu lieu en 1969, quand un avis daté de juillet 1854 a été vendu aux enchères par Parke-Bernet à New York, durant la vente de la prestigieuse Americana Collection 18 de Thomas Winthrop Streeter. Aucun individu ou institution au Canada ne semblait être en possession d'un imprimé du Plover jusqu'en mars 2001, alors que la Bibliothèque nationale acquit un exemplaire de l’avis imprimé à bord du Plover en juillet 1853 19. En acquérant cet avis, la Bibliothèque nationale a pu ajouter un imprimé particulièrement rare d'un nouveau vaisseau à sa collection déjà respectable d'imprimés des voyages de Austin et Belcher. Plus important encore, la Bibliothèque a acquis son premier document imprimé à bord d'un navire relié aux vaisseaux de recherche « au travail » plutôt qu'« aux loisirs », montrant l'importance de l'imprimé dans l'effort de recherche lui-même.

« Souvenirs »

Quelques phrases enfouies au milieu de la publication de février 1851 du journal manuscrit de l'expédition d'Austin, l'Aurora borealis, se lisent comme suit :

Dans les années à venir, chaque petit souvenir de notre séjour ici sera apprécié pour les mémoires qu'il évoquera  -  du réconfort et de l'amitié entre les membres de la « joyeuse famille d'Austin 20. »

En effet, le temps (et les prix des ventes aux enchères) ont démontré que ces « petits souvenirs »  -  les moufles en peau de mouton, les cuillers d'argent, les croquis au crayon, les affiches-programmes  -  sont appréciés par d'autres que leurs créateurs et utilisateurs. Que tant d'articles aient été conservés avec tant de soin durant ces 150 dernières années témoigne de leur pouvoir durable d'intermédiaires avec notre passé.

La Division des livres rares de la Bibliothèque nationale du Canada continuera d'enrichir sa collection d'imprimés de vaisseaux de l'Arctique et de documents connexes, reliant les Canadiens à leur patrimoine. La collection peut être consultée dans la salle de lecture des collections spéciales durant les heures d'ouverture, du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 17 h.

__________
Notes :

1 Grand attraction for the New Year!: on Thursday the 9th of January 1851, the favorite actors of the ship's companies present will perform the truly laughable farce of the Turned head! to be followed by the grand farcical, tragical, melo-dramatical, serio-comic play of Bombastes Furioso!!! ... : the whole to conclude with the entirely new pantomime of Zero! ... Griffith's Island Printing Office, [1851] (affiche-programme imprimée sur soie de couleur crème, 445 x 140 mm).

2 Clements Markham, Journal, 1850/51, documents de Clements Markham, Royal Geographical Society, London.

3 Des sept exemplaires connus, un seul autre est imprimé sur soie, et seulement deux autres présentent du lettrage en rouge. Ces exemplaires sont conservés à la National Maritime Museum Library, de Greenwich.

4 Last night of the season!!: on Friday the 28th February 1851 ... will be performed the grand historical drama of Charles the Twelfth ... Griffith's Id. Printing Office, F.J.K. & W.D., [1851] (affiche-programme imprimée sur papier vélin rose pâle fabriqué à la machine, 573 x 252 mm).

5 La British Library possède l’exemplaire sur chamois (C58.3.17) et l'un des exemplaires sur toile de lin (Cup.651.e.128). Le second exemplaire sur toile de lin est conservé dans la collection d'antiquités du National Maritime Museum, de Greenwich (TXT0089).

6 Sherard Osborn, ed., Arctic miscellanies: a souvenir of the late polar search by the officers and seamen of the expedition. (London: Colburn, 1852), 248.

7 Mr Punch, M.C.: the first Grand Bal Masque! will be held on Thursday the 5th December 1850 ... J.L., printer, Resolute, [1850] (annonce imprimée sur papier vélin vert fait à la machine, 385 x 187 mm).

8 Deux exemplaires sont conservés au National Maritime Museum de Greenwich. Un autre exemplaire se trouve dans les documents d'Erasmus Ommanney à la Royal Geographical Society, à Londres, et un autre dans une collection britannique privée. Un cinquième exemplaire a été vendu aux enchères par Christie de Londres le 26 septembre 1997: son emplacement actuel est inconnu.

9 Hecla's Royal and Original Polar Rooms established at Port Bowen will be opened on Wednesday the 1st of December next, for a grand masquerade and fancy ball ... [1824] (annonce manuscrite sur une demi-feuille de papier-vergé gris, 305 x 195 mm, comprenant le mot Britannia en filigrane).

10 W.H. Hooper, Journal (Mss. 387c, vol. e), entrée du 1er décembre 1824, Royal Geographical Society, à Londres.

11 Francis Leopold McClintock, Journal (MS1), entrée de déc. 1850, Scott Polar Research Institute, Cambridge, U.K. « L'adjoint du commissaire, un sergent, servit des rafraîchissements en échange de billets remis au préalable à chaque personne… Quand le gâteau et le punch furent servis, le sergent, vêtu comme une serveuse, surveillait de très près pour éviter toute imposition, ou ‘ coming the double recover ’ comme l'appellent les marins. »

12 H. Lindsay, A Prayer to be Used on the Departure of the Sledges [Londres: s.n., 1852] (une demi-feuille imprimée d'un seul côté sur du papier-vergé bleu pâle fait à la machine, 385 x 240 mm).

13 Edward Belcher, The Last of the Arctic Voyages (Londres: Lovell Reeve, 1855), 1:82.

14 Grande-Bretagne, Parlement, Chambre des communes, Sessional Papers, 1852, Accounts and Papers, vol. 50, no. 1436, p. 284. Une liste de l'équipement de chaque traineau inclut « la prière adaptée au service arctique et une petite Bible. »

15 Le seul autre exemplaire que j'aie pu localiser est conservé dans les documents de William Mumford (MG24 H80), aux Archives nationales du Canada. William Mumford était un charpentier de l'expédition de Belcher.

16 Sherard Osborn, Song of the Sledge ... J. Beauchamp, printer, Arctic regions, 1851 (affiche imprimée d'un seul côté sur une demi-feuille de papier fort brun blanchi fait main, filigrané de la flèche large de l'Amirauté, 437 x 198 mm).

17 Grâce à la bonne volonté des Inuits, ces messages furent largement distribués. Certains ont été remis par les officiels de la Hudson Bay à l'Amirauté. D'autres (incluant des exemplaires de l’avis acquis par la Bibliothèque nationale) atteignirent Richard Collinson, lui donnant de l’information sur l'emplacement courant du Plover et confirmant l'absence de tout contact avec l'Investigator de McClure. Cf. Edward Collinson, Journal of H.M.S. Enterprise, on the expedition in search of Sir John Franklin's ships by Behring Strait, 1850-55 (Londres: S. Low, Marson, Searle & Rivington, 1889), 315.

18 The celebrated collection of Americana formed by the late Thomas Winthrop Streeter, Morristown, New Jersey (New York: Parke-Bernet Galleries, 1966-1969), no. 3525. Streeter a acheté l’avis d'un marchand de livres canadien, Bernard Amtmann, en 1954.

19 Arctic expedition in search of Sir John Franklin: this paper is printed for distribution by the natives of Point Barrow ... with the hope that it may fall into the hands of any persons belonging to the Arctic expeditions who may be on or near the coast ... Printed on board H.M.S. Plover, on the 4th of July 1853 (avis imprimé sur un quart de feuille de papier ministre bleu pâle fait à la machine par T.H. Saunders, avec filigrane vryheyt d'un lion d'un côté et la contremarque ‘THSAUNDERS & Co | 1851’ centrée de l'autre côté, 204 x 159 mm). On connaît trois autres exemplaires de cet avis : British Library (legs de Barrow, Mss Add. 35,305, f. 57); Public Record Office, Kew (ADM 7/195); Duke University, Caroline du Nord (Documents de John Simpson).

20 Arctic miscellanies, 248.