Histoires à sensation à la Bibliothèque nationale du Canada
L’exposition Histoires à sensation : la littérature à bon marché à la Bibliothèque nationale du Canada, qui présente de la littérature populaire à sensation des années quarante et cinquante, se poursuit jusqu’en janvier 2003, dans la salle d’exposition A de la Bibliothèque nationale du Canada, au 395, rue Wellington, à Ottawa. L’entrée à l’exposition est libre tous les jours de 9 h à 22 h 30. Histoires à sensation présente des publications canadiennes du genre « bon marché » parues dans les années quarante et cinquante. Les magazines, les digests (condensés) et les livres de poche exposés sont caractéristiques des histoires policières, d’amour et western colorées des magazines et des couvertures imprimées en anglais et en français. Étant donné que leurs activités littéraires étaient jugées marginales au Canada, la majorité des éditeurs n’ont pas conservé leurs documents imprimés et de production, lesquels ont été détruits pour la plupart lorsque la possession de ce genre de magazines policiers présentés dans cette exposition est devenue illégale. Les publications de langue anglaise de ce genre sont particulièrement rares et celles qui sont présentées à la Bibliothèque proviennent des archives de l’éditeur d’ouvrages à bon marché Al Valentine. Les collections de littérature à bon marché, qui font partie de la collection grandissante de publications populaires conservées par la Bibliothèque nationale du Canada, permettent aux chercheurs d’étudier en tant que tel le genre de magazines à bon marché (une catégorie qui comprend les bandes dessinées, les romans à bon marché et les digests) ainsi que l’ensemble des médias de masse au Canada. Ces collections uniques étayent également la recherche historique entourant les débats sur l’indécence et l’obscénité au Canada, telle que la campagne de censure qui a mené à la promulgation de la Loi Fulton de 1949, qui interdisait l’impression, la publication, la vente ou la possession de tout magazine, périodique ou livre illustrant en partie ou en totalité des scènes montrant la perpétration de crimes réels ou imaginaires. Refrénés par la loi au Canada et rendus démodés en raison de l’arrivée de la télévision, les éléments sensationnels de ce genre sont toutefois reconnaissables de nos jours dans la popularité des journaux et des émissions de télévision en vogue, des romans d’amour de poche, des films d’horreur à petit budget et du divertissement vidéo interactif. Pour en savoir davantage au sujet de Histoires à sensation ou au sujet de nombreuses autres activités tenues à la Bibliothèque nationale du Canada cet été, veuillez composer le (613) 995-7969 ou le 1-877-896-9481 (sans frais au Canada) ou consulter le site Web de la Bibliothèque à www.nlc-bnc.ca et cliquer sur « Activités culturelles ». |