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Immunisation des voyageurs

Il n'existe pas de calendrier unique pour l'administration de produits immunisants aux voyageurs. Ce calendrier doit être personnalisé en fonction des antécédents vaccinaux de chaque voyageur, des pays visités, de la nature et de la durée du voyage et du délai avant le départ.

© 2002 Propriété de la Division de l'immunisation et des infections respiratoires, Agence de la santé publique du Canada

Il convient de souligner que les problèmes de santé les plus fréquents auxquels font face les voyageurs internationaux ne peuvent pas être prévenus par des produits immunisants. De plus, indépendamment des vaccins reçus, les voyageurs doivent toujours faire preuve de discernement dans le choix et la manipulation des aliments et de l'eau.

Il y a lieu de consulter un professionnel de la santé ou une clinique santé-voyage au moins 2 ou 3 mois avant le départ afin d'avoir suffisamment de temps pour compléter les calendriers de vaccination recommandés.

On trouvera une liste des cliniques santé-voyage des différentes régions du Canada à la section Programme de médecine des voyages sur le site Web de l'Agence de la santé publique du Canada (http://www.santevoyage.gc.ca).

Les voyages offrent une bonne occasion aux dispensateurs de soins de vérifier l'état vaccinal des nourrissons, des enfants, des adolescents et des adultes. Des voyageurs non immunisés ou incomplètement immunisés devraient être invités à se faire vacciner conformément aux recommandations énoncées dans les chapitres du Guide Canadien d'immunisation, septième édition - 2006 pour chacun des vaccins.

L'immunisation des voyageurs

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Vaccins administrés de façon systématique

La section qui suit traite spécifiquement des indications des doses « supplémentaires » ou de rappel des vaccins faisant partie de l'immunisation de base ou de modifications apportées au calendrier vaccinal habituel qui sont indiquées dans le cas des voyageurs.

Calendrier accéléré de primovaccination - nourrissons

Dans le cas des nourrissons qui partent en voyage, la série primaire de vaccins contre la diphtérie, le tétanos, acellulaire contre la coqueluche, contre la polio, contre Haemophilus influenzae de type b (DCaT-VPI-Hib) et conjugué contre le pneumocoque peut être entreprise dès l'âge de 6 semaines.

Vaccin contre l'hépatite B - adultes

Les voyages sont une bonne occasion d'offrir le vaccin contre l'hépatite B aux adultes qui n'ont pas déjà été immunisés contre cette maladie. Le vaccin devrait être recommandé en particulier aux voyageurs qui séjourneront dans des régions où le taux d'endémicité de l'hépatite B est élevé ou qui travailleront dans des établissements de santé, de même qu'aux personnes qui risquent d'être exposées par voie sanguine ou sexuelle à des résidants de ces régions.

Vaccin contre l'hépatite B - nourrissons et enfants

L'âge recommandé pour l'administration du vaccin contre l'hépatite B aux nourrissons, aux enfants et aux adolescents varie d'une province à l'autre au Canada. Comme le taux de portage du virus de l'hépatite B est beaucoup plus élevé dans les pays en développement, il faut s'efforcer par tous les moyens d'administrer une série vaccinale complète contre l'hépatite B aux enfants de tout âge qui vivront dans une région où l'hépatite B est endémique.

Vaccin contre la rougeole, la rubéole et les oreillons - adultes

La rougeole, la rubéole et les oreillons sont endémiques dans bien des pays. Il est particulièrement important pour les personnes qui prévoient voyager à l'étranger d'être protégés contre la rougeole, notamment les adolescents et les adultes qui n'ont jamais eu la maladie ou qui n'ont pas été adéquatement vaccinés. Deux doses du vaccin contenant le composant antirougeoleux (RRO) sont recommandées pour tous les voyageurs adultes non immunisés qui sont nés en 1970 ou après et qui se dirigent vers une région où la rougeole est endémique, à moins qu'on n'ait une preuve sérologique de l'immunité ou une attestation du médecin selon laquelle la personne a déjà eu la rougeole. Il est aussi particulièrement important pour les femmes non immunes en âge de procréer de se protéger contre la rubéole.

Vaccin contre la rougeole - nourrissons et enfants

Le vaccin contre la rougeole devrait être administré plus tôt que prévu dans le calendrier régulier aux enfants qui se rendent dans des pays où la rougeole est endémique. Un vaccin contenant le composant antirougeoleux (RRO) peut être administré dès l'âge de 6 mois; dans un tel cas, la série prévue de deux doses du vaccin contre la rougeole devra être reprise après l'âge de 12 mois.

Vaccin contre la coqueluche

Chez les adultes qui n'ont pas déjà reçu une dose du vaccin acellulaire contre la coqueluche, il est recommandé de remplacer la dose de rappel contre le tétanos et la diphtérie (dT) par le vaccin combiné dcaT.

Vaccin contre la poliomyélite

Le risque de contracter la polio pendant un voyage a diminué considérablement à mesure qu'on progresse vers l'éradication mondiale de cette maladie. Les voyageurs internationaux qui projettent de visiter une région où la polio sévit à l'état endémique ou épidémique devraient recevoir une dose unique de rappel du VPI à l'âge adulte. La nécessité d'administrer des doses subséquentes de rappel du vaccin contre la polio n'a pas encore été établie.

Anatoxines diphtérique et tétanique - adultes

Les voyageurs adultes devraient recevoir une dose de rappel d'anatoxines tétanique et diphtérique (dT) tous les 10 ans pour bénéficier d'une protection optimale.

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Vaccins exigés

Les vaccins qui suivent peuvent être exigés par une législation internationale, ou encore une preuve de vaccination peut être requise pour l'obtention d'un visa.

Vaccin contre le choléra

Depuis 1973, le vaccin contre le choléra n'est plus exigé comme condition d'entrée en vertu du Règlement sanitaire international. Certaines personnes qui ont voyagé dans des régions d'Afrique se sont fait demander un certificat de vaccination contre le choléra. Cette « exigence » n'est habituellement pas une politique du gouvernement national, mais plutôt des autorités locales. Étant donné les risques associés à la vaccination dans certains pays, certaines cliniques santé-voyage délivrent un « certificat d'exemption de vaccination contre le choléra », qui permet aux voyageurs d'éviter de se faire vacciner contre le choléra à l'étranger.

Vaccin contre le méningocoque

L'Arabie saoudite exige comme condition d'entrée une preuve de vaccination contre le méningocoque dans le cas des pèlerins qui se rendent à La Mecque durant le Hadj. Le vaccin polysaccharidique quadrivalent est recommandé. Pour connaître les autres indications du vaccin, se reporter à la section Indications du chapitre Vaccin contre le méningocoque, du Guide Canadien d'immunisation, septième édition - 2006.

Vaccin contre la fièvre jaune

Le vaccin contre la fièvre jaune est le seul vaccin pouvant être exigé comme condition d'entrée en vertu du Règlement sanitaire international de l'Organisation mondiale de la santé. Un Certificat international de vaccination valide, délivré dans les 10 années précédentes, est obligatoire pour être admis dans certains pays d'Afrique et d'Amérique du Sud. D'autres pays exigent une preuve de vaccination pour certains voyageurs qui ont transité par des zones où la fièvre jaune est endémique. Pour plus de détails, prière de consulter les cartes dans le chapitre Vaccin contre la fièvre jaune, du Guide Canadien d'immunisation, septième édition - 2006.

La période de validité du Certificat international de vaccination contre la fièvre jaune est de 10 ans, débutant 10 jours après la primovaccination et tout de suite après la revaccination. Seules les cliniques de vaccination contre la fièvre jaune désignées par l'ASPC peuvent délivrer le Certificat international de vaccination au Canada. On peut obtenir la liste de ces cliniques sur le site Web du Programme de médecine des voyages de l'ASPC (http://www.santevoyage.gc.ca).

La décision de vacciner contre la fièvre jaune dépendra de l'itinéraire du voyageur et des exigences spécifiques du pays visité (y compris les escales). En plus d'être nécessaire pour être admis dans certains pays, le vaccin contre la fièvre jaune est recommandé pour tous les voyageurs qui séjournent ou habitent dans des pays d'Afrique et d'Amérique du Sud où des cas d'infection par le virus de la fièvre jaune ont été signalés. Le vaccin est également recommandé pour les voyageurs se rendant à l'extérieur des zones urbaines dans les pays qui ne déclarent pas officiellement les cas de fièvre jaune mais qui se situent dans les zones d'endémicité.

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Vaccins recommandés

Après avoir évalué les risques associés à son itinéraire, au type de voyage effectué et à son état de santé, le voyageur doit discuter avec un professionnel de la santé de la nécessité de recevoir les vaccins suivants.

Bacille de Calmette-Guérin (BCG)

On peut envisager d'administrer le BCG aux voyageurs qui séjourneront durant une longue période dans des régions où la prévalence de la tuberculose est élevée, en particulier lorsque des tests cutanés sériés et une chimioprophylaxie appropriée ne peuvent être administrés ou lorsque la résistance primaire de Mycobacterium tuberculosis à l'isoniazide est élevée. On recommande aux voyageurs de consulter un spécialiste de la médecine des voyages ou des maladies infectieuses avant de décider de recevoir ou non le BCG. Veuillez consulter le Guide canadien d'immunisation, Septième édition, 2006, chapitre Vaccin Bacille de Calmette-Guérin pour plus d'information.

Vaccin contre le choléra

Dans certaines circonstances spécifiques très particulières (p. ex. expatriés à risque élevé, tels que les travailleurs humanitaires et des services d'aide ou les professionnels de la santé travaillant dans des zones d'endémie), le vaccin oral contre le choléra (Chol-Ecol-O, DukoralMC) peut être une option. Une évaluation détaillée du risque individuel devrait être effectuée afin de déterminer quels voyageurs auraient avantage à être vaccinés.

Des études ont montré que le vaccin Chol-Ecol-O conférait une protection limitée et de courte durée contre la diarrhée causée par Escherichia coli entérotoxinogène. Une évaluation détaillée du risque individuel devrait être effectuée afin de déterminer quels voyageurs bénéficieraient le plus de ce vaccin à titre de mesure de prévention contre la diarrhée des voyageurs. Veuillez consulter le Guide canadien d'immunisation, Septième édition, 2006, chapitre Vaccin contre le choléra pour plus d'information.

Vaccin contre l'hépatite A

L'hépatite A est la maladie évitable par la vaccination qui survient le plus fréquemment chez les voyageurs. La vaccination contre l'hépatite A est fortement recommandée pour tous les voyageurs qui se rendent dans des pays en développement, en particulier dans des régions rurales ou des endroits où les conditions d'hygiène sont inadéquates dans des pays où la maladie est endémique. Les anticorps protecteurs peuvent être décelés dans les deux semaines suivant l'administration. Étant donné la longue période d'incubation de l'hépatite A (de 2 à 7 semaines), le vaccin peut être administré jusqu'au jour du départ et protéger quand même la majorité des voyageurs.

L'arrivée sur le marché d'agents d'immunisation active a fait en sorte qu'il n'est pratiquement plus nécessaire d'administrer des immunoglobulines aux voyageurs à titre prophylactique. Les seules exceptions demeurent les cas où la vaccination contre l'hépatite A est contre-indiquée ou peut ne pas être efficace (p. ex. voyageurs immunodéprimés et nourrissons de < 1 an). Les immunoglobulines assurent une protection pendant 3 à 5 mois seulement et devraient être administrées juste avant le départ.

Vaccin contre l'influenza

Les personnes à haut risque de complications de l'influenza s'apprêtant à faire un voyage dans un pays où le virus de l'influenza circule probablement devraient recevoir le vaccin le plus récent qui est disponible. Le virus se transmet plus facilement lorsqu'il y a foule, comme durant les voyages en avion, les croisières et les voyages en groupes. Dans les régions tropicales, l'influenza peut survenir pendant toute l'année. Dans l'hémisphère Sud, l'activité grippale culmine entre avril et septembre, alors que dans l'hémisphère Nord, le pic survient entre novembre et mars. On n'a pas actuellement accès au Canada aux vaccins préparés expressément contre les souches susceptibles de circuler dans l'hémisphère Sud.

Vaccin contre l'encéphalite japonaise

Le virus de l'encéphalite japonaise est la principale cause d'encéphalite virale en Asie, mais il atteint rarement les voyageurs. L'incidence de la maladie est à la baisse en Chine, en Corée et au Japon, mais à la hausse au Bangladesh, en Inde, au Népal, au Pakistan, dans le Nord de la Thaïlande et au Vietnam. La maladie survient sous forme d'épidémies à la fin de l'été et au début de l'automne dans les zones tempérées et de façon sporadique tout au long de l'année dans les régions tropicales de l'Asie. La vaccination devrait généralement être envisagée dans le cas des personnes qui passeront un mois ou plus dans des zones où la maladie sévit à l'état endémique ou épidémique durant la saison de transmission du virus, en particulier si elles doivent séjourner dans des régions rurales. Dans certaines circonstances particulières, il faut envisager de vacciner certaines personnes qui passeront < 1 mois dans des zones d'endémie, p. ex. les voyageurs qui se rendent dans des régions où sévit une épidémie, ceux qui effectuent plusieurs courts voyages répétés ou les personnes qui s'adonneront souvent à des activités en plein air en région rurale.

Vaccin contre le méningocoque - adultes

On recommande l'administration du vaccin polysaccharidique quadrivalent contre le méningocoque aux voyageurs qui prévoient séjourner longtemps dans une région où l'incidence des infections à méningocoque est élevée. Les voyageurs qui prévoient un court séjour (< 3 semaines) pour affaires ou pour des vacances (y compris des safaris) et qui auront peu de contacts avec les populations locales courent un très faible risque et n'ont pas à se faire systématiquement vacciner. En cas de doute sur le type d'exposition possible, il peut être prudent d'offrir le vaccin. Cependant, dans certaines circonstances particulières, la vaccination devrait être envisagée même dans le cas de courts séjours si les voyageurs : a) auront des contacts étroits avec la population locale dans des zones d'endémie, b) se rendront dans des régions où sévit une épidémie ou c) prodigueront des soins à d'autres personnes.

Comme nous l'avons mentionné précédemment, certains pays peuvent exiger une preuve de vaccination contre le méningocoque, p. ex. l'Arabie saoudite pour les pèlerins qui se rendent à La Mecque durant le Hadj. Des éclosions d'infection à méningocoque ont eu lieu parmi les pèlerins dans le passé; l'éclosion survenue en 1987 a été attribuée au sérogroupe A, alors que celles de 2000 et de 2001 étaient dues aux sérogroupes A et W-135.

Le vaccin conjugué contre le méningocoque de sérogroupe C a été homologué au Canada en 2001. Ce vaccin ne protège que contre le sérogroupe C et n'est donc pas indiqué pour les voyageurs, car il n'offre aucune protection contre les sérogroupes A, Y ou W-135. Les voyageurs devraient donc recevoir un vaccin quadrivalent qui confère une protection contre les sérogroupes A, C, Y et W-135.

Vaccin contre le méningocoque - nourrissons et enfants

Comme la réponse immunitaire des très jeunes enfants au vaccin polysaccharidique est relativement faible, les nourrissons de 2 à 12 mois devraient recevoir les doses appropriées du vaccin conjugué contre le méningocoque de sérogroupe C selon leur âge et les recommandations du fabricant, s'ils n'ont pas déjà été vaccinés. Toutefois, le vaccin polysaccharidique bivalent AC ou le vaccin quadrivalent ACYW-135 peut être envisagé dès l'âge de 3 mois chez les enfants qui voyagent dans des régions où une plus grande protection est nécessaire. Veuillez consulter le Guide canadien d'immunisation, Septième édition, 2006, chapitre Vaccin contre le méningocoque pour plus d'information.

Vaccin contre la rage

On envisagera la vaccination pré-exposition dans le cas des personnes qui ont l'intention de vivre ou de travailler dans des zones d'enzootie où les programmes de lutte contre la rage chez les animaux domestiques sont inadéquats et où l'accès à une prophylaxie post-exposition adéquate et sécuritaire n'est pas assuré. Les enfants, en particulier ceux qui sont trop jeunes pour comprendre qu'il faut éviter les animaux ou signaler les morsures, peuvent avoir intérêt à recevoir une prophylaxie pré-exposition. L'administration de deux doses additionnelles du vaccin contre la rage s'impose le plus tôt possible après une exposition à un animal enragé. Il n'est pas indiqué d'administrer des immunoglobulines antirabiques aux personnes qui ont déjà reçu une série prophylactique complète. Veuillez consulter le Guide canadien d'immunisation, Septième édition, 2006, chapitre Vaccin contre la rage pour plus d'information.

Vaccin contre la typhoïde

Le vaccin contre la typhoïde est recommandé pour tous les voyageurs qui sont exposés pendant une longue période (> 4 semaines) à des aliments et à de l'eau potentiellement contaminés, en particulier ceux qui séjournent dans des petites villes, des villages ou des régions rurales en dehors des circuits touristiques habituels dans des pays où le taux d'incidence de la maladie est élevé. Les personnes hébergées par des familles ou rendant visite à des familles dans ces régions peuvent courir un risque particulièrement élevé. La vaccination devrait être également envisagée dans le cas des voyageurs qui ont des problèmes de sécrétion gastrique. Le vaccin n'est pas recommandé de façon systématique dans le cas des voyages d'affaires ou des vacances de courte durée (< 4 semaines) dans des hôtels de villégiature situés dans ces pays. Un vaccin inactivé à administration parentérale et un vaccin vivant oral sont disponibles.

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Immunisation des voyageurs souffrant d'un déficit immunitaire

En règle générale, il faut éviter d'administrer des vaccins vivants à des personnes présentant un déficit immunitaire. Au nombre de ces vaccins figurent le vaccin contre la fièvre jaune, le vaccin oral contre la typhoïde, le vaccin contre la varicelle, le RRO et le BCG. Veuillez consulter le Guide canadien d'immunisation, Septième édition, 2006, chapitre Immunisation des sujets immunodéprimés pour connaître les recommandations relatives à la vaccination des sujets souffrant d'un déficit immunitaire.

Voir aussi:
Le voyageur immunodéprimé
Comité consultatif de la médecine tropicale et de la médecine des voyages (CCMTMV) - 1 avril 2007

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Immunisation des voyageuses enceintes

En général, l'administration de vaccins vivants doit être évitée durant la grossesse; cependant, les vaccins inactivés (tués) sont jugés sûrs. Pour plus de détails, veuillez consulter le Guide canadien d'immunisation, Septième édition, 2006, chapitre Immunisation durant la grossesse et l'allaitement de même qu'aux chapitres relatifs à chaque vaccin pour connaître les recommandations et les contre-indications durant la grossesse.

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Prophylaxie du paludisme

Aucun vaccin contre le paludisme n'a encore été homologué.

Il importe de discuter avec les voyageurs de quatre aspects importants de la protection contre le paludisme : a) le risque de contracter le paludisme, b) les mesures de protection individuelle pour éviter les piqûres de moustiques, c) les médicaments chimioprophylactiques (si indiqués) et d) la nécessité de consulter tôt pour obtenir un diagnostic et un traitement en cas de maladie fébrile. L'information concernant le paludisme, les souches de Plasmodium résistantes, les médicaments recommandés pour la prophylaxie et les autres mesures préventives est mise à jour régulièrement par le CCMTMV et publiée dans le Relevé des maladies transmissibles au Canada. Il est également possible d'obtenir des renseignements à cet égard auprès des services de santé locaux, des cliniques de santé-voyage, et en consultant la section Programme de médecine des voyages sur le site Web de l'ASPC, http://www.phac-aspc.gc.ca/tmp-pmv/index_f.html.

Il faut avertir tous les voyageurs que le paludisme devrait être suspecté si une fièvre se déclarait durant ou après un voyage. Le voyageur devrait alors consulter un médecin le plus tôt possible et demander qu'un frottis sanguin soit effectué pour la recherche de parasites du paludisme.

Voir aussi:

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Références choisies

Centers for Disease Control and Prevention. Travelers' health: yellow book. Health information for international travel 2005-2006. Atlanta, GA: US Department of Health and Human Services, Public Health Service, 2005.

World Health Organization (WHO). International travel and health: vaccination requirements and health advice. Geneva: WHO, 2005.