Le 23 mars 2011
Pour Publication Immédiate
OTTAWA – L’honorable Leona Aglukkaq, ministre de la Santé, a annoncé aujourd’hui la création du Système canadien de surveillance de la sclérose en plaques (SCSSP).
« Nous sommes heureux d’appuyer l’Institut canadien d’information sur la santé qui, en collaboration avec les administrations provinciales et territoriales, le Réseau canadien des cliniques de sclérose en plaques et la Société canadienne de la sclérose en plaques, met en œuvre ce système destiné à surveiller la santé des personnes ayant reçu un diagnostic de sclérose en plaques », a déclaré la ministre Aglukkaq. « La santé et la sécurité des Canadiens sont extrêmement importantes, et nous devons disposer de données nationales fiables sur la sclérose en plaques pour aider les personnes ayant reçu un diagnostic de sclérose en plaques ainsi que les personnes qui leur prodiguent des soins. »
« Nous avons besoin de renseignements fiables sur l’état de santé des Canadiens vivant avec la sclérose en plaques », a expliqué l’administrateur en chef de la santé publique, le Dr David Butler-Jones. « À long terme, ce système aidera à surveiller les résultats et à déterminer les thérapies les plus efficaces pour le traitement de la sclérose en plaques. Les renseignements qu’il fournira pourront également aider les planificateurs du système de santé à cerner les besoins futurs et à planifier plus efficacement la répartition des ressources, afin que les personnes ayant reçu un diagnostic de sclérose en plaques aient accès aux soins dont elles ont besoin. »
Le nouveau système de surveillance permettra aux Canadiens vivant avec la sclérose en plaques, aux professionnels de la santé, aux chercheurs, aux décideurs et aux Canadiens de mieux comprendre les manifestations de la maladie et l’utilisation des traitements à l’échelle du Canada. Il fournira de nouveaux renseignements aux fournisseurs de soins pour les aider à offrir des soins de santé et possiblement à cerner des éléments à améliorer.
La sclérose en plaques touche de nombreux Canadiens. En fait, le Canada a l’un des plus hauts taux de sclérose en plaques au monde.
« Le Réseau canadien de cliniques de sclérose en plaques est heureux de faire partie de cette nouvelle initiative de collaboration », a déclaré le Dr Anthony Traboulsee, du Réseau canadien de cliniques de sclérose en plaques. « Nos cliniques s’efforcent de garantir les meilleurs soins possibles aux personnes ayant reçu un diagnostic de sclérose en plaques, et ce système nous aidera à obtenir l’information dont nous avons besoin pour ce faire. »
Le président-directeur général de la Société canadienne de la sclérose en plaques, Yves Savoie, a aussi réaffirmé qu’il reste encore de nombreuses questions à résoudre. « Nous sommes ravis que le gouvernement du Canada ait choisi de soutenir ce nouveau système national de surveillance de la sclérose en plaques. Les personnes vivant avec la sclérose en plaques ont besoin de plus amples renseignements pour faire des choix éclairés en ce qui concerne leur santé. »
Les résultats de cette initiative de surveillance seront présentés aux personnes vivant avec la sclérose en plaques, aux professionnels de la santé, aux chercheurs, aux décideurs, aux intervenants et aux Canadiens. Le gouvernement du Canada finance également d’autres projets de recherche sur la sclérose en plaques, et fournira du financement pour des essais cliniques du traitement de l’insuffisance veineuse céphalorachidienne chronique (IVCC) si le groupe d’experts recommande la tenue d’essais cliniques en fonction des éléments scientifiques probants. L’Agence de la santé publique du Canada mène une étude quadriennale de 15 millions de dollars sur les troubles neurologiques au sein de la population canadienne. À ce jour, le gouvernement du Canada a investi 49 millions de dollars dans la recherche sur la sclérose en plaques.
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