Table des matières
- Qu’est-ce que les mauvais traitements à l’égard des aînés?
- Pourquoi les aînés sont-ils particulièrement exposés à des mauvais
traitements en établissement?
- Quelle est l’étendue du problème?
- Comment déceler les mauvais traitements à l’égard des aînés en établissement
- Comment prévenir les mauvais traitements à l’égard des aînés en établissement
- Dénoncer les mauvais traitements à l’égard d’aînés en établissement
- Conseils pour aider les aînés à prévenir les mauvais traitements
- Lectures suggérées
- Documents audiovisuels suggérés
- Renvois
Renseignements au sujet du document
1. Qu’est-ce que les mauvais traitements à l’égard
des aînés?
On entend par mauvais traitements à l’égard des aînés toute exploitation
des relations entre un travailleur de la santé et un aîné. L’abus profite
à l’exploiteur et nuit à la personne exploitée1.
Le Centre national d’information sur la violence dans la famille (1998)
classe les mauvais traitements à l’égard des aînés en quatre grandes
catégories :
- La violence physique, où l’agresseur inflige de la douleur,
des blessures ou des malaises corporels au moyen de gifles, de coups,
de coups de poing, de volées de coups, de brûlures, d’agressions
sexuelles ou de brutalité.
- La violence psychologique porte atteinte à l’identité,
à la dignité et à la confiance en soi de l’aîné. Ainsi, l’agresseur
peut proférer des injures ou des menaces, blasphémer, crier après l’aîné,
le parodier, l’ignorer, l’isoler, l’exclure d’événements importants
ou le priver de ses droits.
- L’exploitation financière, ou exploitation matérielle, consiste
en l’utilisation à mauvais escient d’argent ou de biens. L’agresseur
peut voler de l’argent ou des biens, contrefaire une signature
sur des chèques de pension ou des documents juridiques, abuser d’une
procuration, forcer un aîné ou l’amener par des voies détournées
à vendre ou à donner ses biens.
- La négligence se produit lorsqu’un aidant ne répond pas aux
besoins d’un aîné qui ne peut y subvenir lui-même. L’aidant peut refuser
à l’aîné eau, nourriture, médicaments, soins médicaux, thérapie, soins
infirmiers, produits de santé, vêtements ou visites.
Violer les droits de l’aîné est une autre forme de mauvais traitements2.
Il peut s’agir, par exemple, de le soigner, de lui faire subir
des interventions ou de le faire participer à des recherches sans son
consentement.
Voici des exemples de mauvais traitements possibles en établissement :
- recours inutile à la force physique;
- recours inutile à des moyens de contention3;
- coups, pincements, poussées3;
- aîné malmené ou traitement administré avec rudesse3;
- emploi d’un ton brusque avec l’aîné;
- commentaires désobligeants susceptibles de causer des torts psychologiques,
ou cruauté mentale3;
- harcèlement sexuel ou attentat à la pudeur3;
- violence verbale qui menace, contrarie ou incommode l’aîné3;
- exploitation financière, comme le vol3;
- toute forme de punition pour le comportement de l’aîné3;
- prestation de soins contre la volonté de l’aîné;
- pressions pour que l’aîné se dépêche lorsqu’on lui donne des soins,
alors qu’il serait moins agressif s’il prenait son temps4;
- toute forme de négligence, comme de ne pas répondre à l’appel d’un
aîné, le laisser reposer dans des draps souillés ou le faire manger
trop vite3;
- absence d’examen régulier du programme de soins de chaque aîné3;
- déplacement en fauteuil roulant sans dire à l’aîné où on l’emmène;
- emprunt d’effets personnels de l’aîné sans sa permission;
- refus d’appeler l’aîné par le nom qu’il préfère; et
- règlements en apparence sensés mais qui nuisent aux aînés. Ainsi,
un règlement qui interdit les bains sans surveillance aurait pour
but de sensibiliser les soignants à leur obligation de superviser
la toilette des aînés mais il empêcherait un aîné autonome de prendre
son bain sans surveillance.
2. Pourquoi les aînés sont-ils particulièrement
exposés à des mauvais traitements en établissement?
Le phénomène des mauvais traitements à l’égard des aînés en établissement
peut être attribuable à la pénurie de ressources ou aux difficultés éprouvées
par les travailleurs en santé.
L’établissement
- Parfois, les établissements n’ont pas assez d’infirmières ou d’infirmiers
autorisés pour superviser les autres travailleurs de la santé et leur
servir de modèle de comportement, ces travailleurs n’ayant peut-être
pas reçu de formation en gériatrie5.
- L’établissement ne communique peut-être pas clairement sa position
sur la question des mauvais traitements. Il n’a peut-être pas de politiques
ou de lignes directrices pour renseigner le travailleur de la santé
sur ce qui est considéré comme des mauvais traitements et lui indiquer
les mesures à prendre s’il en est témoin6.
- L’établissement n’est peut-être pas en mesure de fournir des soins
de qualité et un environnement sécuritaire à ses résidents. Il ne tient
peut-être pas suffisamment compte des effets des soins qu’il est en
mesure d’offrir7.
Les travailleurs de la santé
- Lorsque la plupart des soins sont dispensés par des travailleurs de
la santé qui n’ont à peu près pas d’autorité dans l’établissement,
ces travailleurs sont susceptibles de maltraiter les aînés encore plus
impuissants qu’eux1.
- Le personnel de l’établissement croit peut-être que l’aîné n’a besoin
que de soins de protection, et ne répond donc qu’aux besoins
physiques de base. Il risque ainsi de ne pas satisfaire l’ensemble
des besoins de l’aîné1. Résultat :
l’aîné n’a pas la chance de s’occuper de lui-même, d’assumer des responsabilités
ou de prendre sa situation en main8.
- Les travailleurs de la santé doivent peut-être s’occuper d’un trop
grand nombre d’aînés chaque jour, d’où un niveau de stress élevé6.
Ce stress professionnel conduit parfois les travailleurs à maltraiter
les aînés.
- Le travailleur de la santé en établissement qui est très jeune et
qui s’occupe d’aînés depuis peu de temps pourrait avoir une attitude
négative envers eux. Celui qui est mal formé à la prestation de
soins aux aînés est lui aussi susceptible d’avoir une attitude
négative qui peut l’amener à maltraiter les aînés5.
- Il se peut que le travailleur de la santé soit d’une culture différente
de celle de l’aîné et qu’il risque ainsi de ne pas respecter ou comprendre
ce qui importe pour l’aîné9.
- Il se peut que les travailleurs ne sachent pas qu’ils maltraitent
les aînés. Ainsi, ils peuvent croire que conduire un aîné à une activité
lui fera du bien, même lorsque celui-ci ne veut pas y aller.
C’est de l’abus, puisque l’aîné est privé de son droit de choisir
ce qu’il fera de sa journée10.
Les aînés
- Les aînés vivant en établissement peuvent souffrir de maladies comme
la maladie d’Alzheimer qui leur fait perdre la mémoire ou
la capacité de se débrouiller. Ils font parfois des choses qui irritent
le personnel. Ce qui rend la situation plus dangereuse pour ces aînés, c’est
que leur maladie les empêche de signaler d’éventuels mauvais traitements6.
- Parfois, les aînés capables de signaler des mauvais traitements ne
le font pas, soit parce qu’ils craignent des représailles de la part
du travailleur de la santé, soit parce qu’ils croient n’avoir aucun
droit11.
- Les aînés sont parfois violents et agressifs envers les travailleurs
de la santé. Il arrive souvent qu’ils frappent, égratignent, mordent
ou injurient les travailleurs ou crient après eux12.
Si le travailleur n’a personne à qui en parler, il se défoule parfois
sur l’aîné
3. Quelle est l’étendue du problème?
En 1994-1995, plus de 5 p. 100 des adultes de plus de 65 ans vivaient
en établissement (Statistique Canada).
Il est très difficile d’obtenir de l’information sur l’ampleur réelle
des mauvais traitements infligés dans les établissements de soins pour
aînés. Les trois études répertoriées qui portaient sur les mauvais
traitements étaient toutes des enquêtes. Quoique peu fiables du point
de vue scientifique, puisqu’elles n’indiquent pas l’incidence des mauvais
traitements, ces études démontrent que la violence envers les aînés existe
vraiment.
L’Ordre des infirmières et infirmiers de l’Ontario13
a mené une enquête auprès de 804 infirmières et infirmiers et
804 infirmières et infirmiers auxiliaires :
- 20 p. 100 ont dit avoir vu des aînés maltraités dans des foyers
de soins infirmiers;
- 31 p. 100 ont dit avoir vu des patients malmenés;
- 28 p. 100 ont dit avoir entendu des employés crier ou jurer après
des patients;
- 28 p. 100 ont dit avoir entendu des commentaires déplacés à l’endroit
de patients;
- 10 p. 100 ont dit avoir vu d’autres employés frapper ou pousser
des patients.
Dans le cadre d’une autre enquête menée au Québec14, 140 professionnels
ont été interrogés sur la violence dans les établissements et les foyers
:
- 974 actes de violence ont été signalés;
- de ces 974 actes, 35,5 p. 100 ont été observés dans des
centres résidentiels et des hôpitaux;
- 28,4 p. 100 ont été observés dans des établissements,
dont des établissements privés subventionnés par le gouvernement.
Deux chercheurs américains5 ont fait
un sondage auprès de 577 infirmières, infirmiers, aides-infirmières
et aides-infirmiers travaillant dans 31 foyers de soins au New Hampshire.
Les employés ont déclaré que dans l’année précédant l’étude :
- 36 p. 100 d’entre eux avaient été témoins de violence physique;
- 21 p. 100 avaient été témoins de recours excessif à des moyens
de contention;
- 17 p. 100 avaient vu des patients poussés, empoignés ou pincés;
- 15 p. 100 avaient été témoins de gifles ou de coups;
- 81 p. 100 avaient été témoins d’actes de violence psychologique,
les employés en colère criant ou jurant après les résidents, les insultant
ou les isolant indûment.
4. Comment déceler les mauvais traitements
à l’égard des aînés en établissement
Les indices qui suivent peuvent être des signes de mauvais traitements
infligés à un aîné par un travailleur de la santé.
- L’aîné et le travailleur ne donnent pas la même version des faits.
- Le récit ne cadre pas avec la gravité du traumatisme.
- Le travailleur donne une explication vague ou étrange du traumatisme
subi par l’aîné15.
- L’aîné a peur, semble paranoïaque, est déprimé, renfermé, mécontent
ou agité.
- L’aîné change de comportement lorsque le travailleur entre dans la
pièce ou en sort15.
- Les aînés atteints de démence parlent parfois de ce qui leur est arrivé.
Il faudrait que le travailleur de la santé écoute l’aîné même quand
ce qu’il dit paraît confus. Souvent, les propos qui semblent décousus
renferment un grain de vérité16.
En cas de violence physique soupçonnée, il faudrait examiner l’aîné afin
de dépister :
- des traumatismes autour de la bouche, de la figure et des yeux;
- des touffes de cheveux manquantes ou une hémorragie sous le cuir chevelu,
qui indiqueraient que l’aîné s’est fait tirer les cheveux;
- des contusions, en particulier des empreintes de main ou de doigts,
ou des contusions à des endroits inexplicables;
- des traumatismes aux cuisses et au périnée, en cas d’agression sexuelle.
5. Comment prévenir les mauvais traitements à l’égard des
aînés en établissement
Il y a deux niveaux de responsabilité en prévention de mauvais traitements.
D’abord, l’établissement doit prendre les mesures nécessaires pour
réduire les risques de mauvais traitements à l’égard des aînés. Il peut,
par exemple :
- mettre au point un énoncé de mission axé sur les résidents, où
l’établissement s’engage à offrir des soins et une vie de qualité17;
- afficher une déclaration des droits des résidents17;
- veiller à ce que tous les travailleurs sachent ce qui est considéré
comme des mauvais traitements à l’égard des résidents;
- adopter une politique de tolérance zéro à l’égard des mauvais traitements
(cela peut varier selon les normes du travail des différentes provinces);
- voir à ce qu’une procédure d’enquête complète soit conçue et engagée
sans délai dans tous les cas présumés ou réels de mauvais traitements
à l’égard de résidents17;
- offrir régulièrement à tous les employés des séances d’information
au sujet du processus du vieillisse-ment afin de les sensibiliser aux
besoins des aînés;
- encourager et aider tous les travailleurs à suivre des cours de gérontologie
pour se renseigner davantage sur le vieillissement;
- donner une formation en résolution de conflits à tous les travailleurs17;
- tenir régulièrement des réunions pluridisciplinaires de planification
des soins, et plus particulièrement, de prise en charge des résidents
difficiles à soigner;
- encourager les travailleurs à parler à leur superviseur
de leurs préoccupations et frustrations à l’égard des résidents difficiles
à soigner, étant donné que des discussions franches et régulières
contribuent à réduire les tensions et aident les travailleurs à envisager
les problèmes avec plus d’objectivité.
- encourager les travailleurs à prendre cinq minutes pour se calmer
lorsque la tension et la frustration les empêchent de faire preuve de
compassion à l’égard des résidents;
- assurer une rotation régulière des travailleurs affectés à des groupes
de résidents nombreux ou difficiles, en vue de réduire les risques
d’épuisement et de mauvais traitements;
- ou bien, charger régulièrement un travailleur de la santé de donner
des soins à un cas lourd ou à un résident agressif. Cela peut aider
le travailleur et l’aîné à nouer des liens qui réduiront les risques
de mauvais traitements de part et d’autre;
- mettre sur pied un bon conseil des résidents qui donnera suite aux
dossiers.
Ensuite, chaque travailleur de la santé doit adopter diverses stratégies
pour ne pas maltraiter les résidents :
- Insistez pour que la question des soins aux résidents difficiles ou
agressifs soit abordée aux réunions du personnel.
- Parlez à vos collègues des cas difficiles et demandez-leur ce qu’ils
auraient fait ou ce qu’ils ont fait en pareille situation.
- S’il y a impasse, que le résident refuse les soins et qu’il est impossible
de le raisonner, laissez-le seul et revenez plus tard. Si le résident
est capable de raisonner, entendez-vous sur un autre moment ou demandez-lui
s’il a d’autres solutions à vous proposer.
- Arrêtez-vous un moment si vous sentez que vous commencez à perdre
patience.
- Excusez-vous auprès du résident si vous lui avez dit quelque chose
de blessant.
- Assurez-vous de bien connaître la politique et les procédures de votre
établissement en matière de mauvais traitements. Sachez ce qui constitue
des mauvais traitements et comment procéder à cet égard.
- Si votre établissement n’a pas de politique à cet égard, demandez
à votre superviseur ce qu’il pense des mauvais traitements envers
les résidents, en quoi ils consistent et ce qu’il faut et ne faut pas
faire.
- Si vous faites partie d’une association professionnelle, renseignez-vous
sur ses normes concernant les mauvais traitements à l’égard des aînés.
- Si vous n’êtes pas membre d’une association professionnelle, renseignez-vous
auprès d’un collègue qui en fait partie.
- Traitez le résident avec tout le respect que vous aimeriez vous-même
recevoir.
- Signalez tout mauvais traitement observé ou présumé.
6. Dénoncer les mauvais traitements
à l’égard d’aînés en établissement
Il y a deux niveaux de responsabilité en ce qui concerne la dénonciation
des mauvais traitements.
D’abord, l’établissement doit établir des mécanismes pour que les travailleurs
de la santé sachent ce qu’il faut dénoncer et à qui. Les travailleurs
doivent sentir qu’ils peuvent signaler un cas de mauvais traitements sans
trop craindre les représailles. Ils doivent aussi avoir l’assurance qu’une
enquête appropriée aura lieu. Il faudrait également rassurer les
résidents pour qu’ils ne craignent pas de dénoncer les mauvais traitements.
Pour encourager la dénonciation, l’établissement peut aborder la question
des mauvais traitements aux réunions d’équipe afin que les travailleurs
se sentent à l’aise d’en parler ouvertement.
Ensuite, il faut que les travailleurs de la santé eux-mêmes dénoncent
les mauvais traitements. En fait, plusieurs provinces obligent les travailleurs
de la santé à dénoncer les mauvais traitements dont ils sont témoins18.
Bien des raisons peuvent empêcher le travailleur de la santé de dénoncer
les mauvais traitements dont il est témoin. Il se sent peut-être
impuissant. Il croit peut-être que ce type de comportement est accepté
par l’établissement. Le travailleur de la santé ne sait peut-être pas
que ce qu’il voit peut causer du tort au résident. Le travailleur
hésitera peut-être à dénoncer un collègue, de peur d’être considéré comme
un traître ou d’être rejeté par ses collègues lorsqu’ils apprendront la
nouvelle. Or, ne pas dénoncer revient à dire qu’il est normal qu’un membre
du personnel maltraite un aîné.
7. Conseils pour aider les aînés à prévenir les mauvais
traitements
Il arrive souvent que les aînés maltraités qui vivent en établissement
ne dénoncent pas leur situation. Les raisons sont nombreuses :
- les aînés ne connaissent peut-être pas leurs droits;
- les aînés peuvent craindre qu’on ne les croie pas s’ils dénoncent
les mauvais traitements, ou penser qu’il n’y a personne qui serait
suffisamment digne de confiance pour qu’ils leur parlent de leur
situation;
- les aînés peuvent croire que s’ils dénoncent l’employé, celui-ci les
maltraitera encore plus.
Il y a plusieurs choses que la famille, les amis et les aînés vivant
en établissement peuvent faire pour prévenir les mauvais traitements :
- Parlez à un employé de l’établissement en qui vous avez confiance
de la façon dont vous, un être cher ou un autre aîné est traité.
- Connaissez vos droits. La plupart des établissements ont une déclaration
des droits du résident où il est question du droit à la dignité. De
plus, dans bien des cas, les mauvais traitements peuvent constituer
un acte criminel.
- N’ayez pas peur de dire à un travailleur de la santé que vous n’aimez
pas sa façon de prodiguer des soins. Notez les détails de ce qui est
arrivé pour vous en souvenir lorsque vous signalerez la situation à
l’administration.
8. Lectures suggérées
Beaulieu, M., et M. Tremblay. Les mauvais traitements envers les personnes
aînées en milieu institution-nel : Document de discussion rédigé
à partir de documentation en langue française, Ottawa, Direction
générale de la promotion et des programmes de la santé,
1995.
Centre national d’information sur la violence dans la famille. Les
mauvais traitements et la négligence envers les personnes âgées en milieu
institutionnel, Ottawa, Direction générale des programmes et
des services de santé, Santé Canada, 1994.
MacLean, Michael J. Abuse and neglect of older Canadians: Strategies
for change, Ottawa et Toronto, Association canadienne de gérontologie
et Thompson Educational Publishing, 1995.
Murphy, N. Trousse de formation et ressources à l’intention des fournisseurs
de services : Mauvais traitements et négligence envers les personnes
âgées, Ottawa, Direction générale des programmes et des
services de santé, Santé Canada, 1994.
Pillemer, K., et B. Hudson. « A model-abuse prevention program for nursing
assistants », Gerontologist, vol. 33, no 1, 1993, p.
128-131.
9. Documents audiovisuels suggérés
Baycrest Centre for Geriatric Care (1996). Institutional Abuse: Everyone’s
Problem. Cette trousse éducative renferme une vidéo et un guide de
l’animateur. Les annexes contiennent des modèles de formulaires et
les principes du centre Baycrest en matière de mauvais traitements.
La vidéo part de l’hypothèse que les mauvais traitements
dans les établissements sont systémiques; on y voit donc divers scénarios
de mauvais traitements, et des suggestions pour les prévenir. Différents
types de mauvais traitements sont présentés : entre employés,
d’un employé à un résident, d’un résident à un bénévole et d’un membre
de la famille à un employé.
Ordre des infirmières et infirmiers de l’Ontario (1995). Un, c’est
un de trop : Programme d’apprentissage pour la prévention des mauvais
traitements infligés aux patients. Cette trousse éducative comprend
une vidéo, un guide de l’animateur et un guide d’autoformation. Destinée
au personnel infirmier, elle traite de divers types de mauvais traitements,
dont ceux infligés aux aînés. La vidéo emploie diverses techniques pour
illustrer des expériences et des situations pouvant provoquer des mauvais
traitements, et suggère des stratégies pour les prévenir ou en atténuer
les risques.
Services de santé des Sœurs de la Charité d’Ottawa (1997). Prévention
des mauvais traitements dans les établissements de soins de longue
durée. Cette trousse éducative comprend deux vidéos : Prévention
des mauvais traitements dans les établissements de soins de longue durée - intervention
et prévention et Favoriser un milieu de soutien et de
respect dans les établissements de soins de longue durée. Elle
comprend aussi un guide de l’animateur et des diapositives pour rétroprojecteur.
La trousse se compose de neuf modules qui portent sur un large éventail
de questions : mauvais traitements, intervention, droits et devoirs des
résidents, défense des droits en matière de soins de longue durée, prévention
des mauvais traitements, mort et deuil, et prise de décisions.
10. Renvois
- Cassell, E.J. « Abuse of the elderly: Misuses of power », New York
State Journal of Medicine, vol. 89, no 3, 1989, p. 159-162.
- Spencer, C. Les mauvais traitements et la négligence envers les
personnes âgées en milieu institutionnel : Document de travail
rédigé à partir de documentation en langue anglaise, Ottawa, Direction
générale des programmes et des services de santé, Santé Canada, 1994.
- Ontario Hospital Association. Guidelines for the protection of
patients and residents in healthcare facilities, 1984.
- Meddaugh, D.I. « Covert elder abuse in the nursing home », Journal
of Elder Abuse and Neglect, vol. 5, no 3, 1993,
p. 21-37.
- Pillemer, K., et D.W. Moore. « Abuse of patients in nursing homes:
Findings from a survey of staff », Gerontologist, vol. 29, no 3,
1989, p. 314-320.
- Ordre des infirmières et infirmiers de l’Ontario. Un, c’est
un de trop : Programme d’apprentissage pour la prévention des mauvais
traitements infligés aux patients, 1995.
- Pillemer, K., et R. Bachman-Prehn. « Helping and hurting: Predictors
of maltreatment of patients in nursing homes », Research on Aging,
vol. 13, no 1, 1991, p. 74-95.
- Goodridge, D.M., P. Johnston et M. Thomson. « Conflict and aggression
as stressors in the work environment of nursing assistants: Implications
for institutional elder abuse », Journal of Elder Abuse & Neglect,
vol. 8, no 1, 1996, p. 49-67.
- Chappell, N.L., et M. Novak. « The role of support in alleviating
stress among nursing assistants », The Gerontologist, vol. 32,
no 3, 1992, p. 351-359.
- Hall, B.L., et J.G. Bocksnick. « Therapeutic recreation for the
institutionalized elderly: Choice or abuse », Journal of Elder Abuse
& Neglect, vol. 7, no 4, 1995, p. 49-61.
- Kimsey, L., A. Tarbox et D. Bragg. « Abuse of the elderly. The
hidden agenda: The caretakers and the categories of abuse », Journal
of the American Geriatric Society, vol. 29, 1981, p. 465-472.
- Pillemer, K., et D.W. Moore. « Highlights from a study of abuse
of patients in nursing homes », Journal of Elder Abuse & Neglect,
vol. 2, 1990, p. 5-29.
- Ordre des infirmières et infirmiers de l’Ontario. « Abuse of clients
by RNs and RNAs: Report to Council on Result of Canada Health Monitor
Survey of Registrants », Toronto, The College, 1993, p. 1-11.
- Bélanger, L., T. Darche, H. de Ravinel et P. Grenier. « Violence et
personnes âgées », (1) Montréal, Les cahiers de l’Association
québécoise de gérontologie, 1981.
- Patterson, C., et E. Podnieks. « A guide to the diagnosis and treatment
of elder abuse », Ontario Medical Review, janvier 1993, p. 11-17.
- Mullan, C. « It doesn’t happen here... Action on elder abuse », Elderly
Care, vol. 7, no 4, 1995, p. 36.
- Health Horizons. A model for the prevention of elder abuse in long-term
care facilities, Owen Sound (Ontario), 1991.
- Robertson, G.B. Legal approaches to elder abuse and neglect in Canada.
Dans : Abuse and neglect of older Canadians: Strategies for
change, Michael J. MacLean (éd.), Ottawa et Toronto, Association
canadienne de gérontologie, Thompson Educational Publishing, 1995, p.
54-62.
Ce document a été préparé par Irene Ens, du Baycrest Centre for Geriatric
Care, à Toronto.
Renseignements au sujet du document
Pour obtenir plus d’information, communiquez avec le :
Centre national d’information sur la violence dans la famille
Unité de la prévention de la violence familiale
Division des questions relatives à la santé
Direction générale de la promotion et des programmes de santé
Santé Canada
Indice de l’adresse : 1909D1
9e étage, immeuble Jeanne-Mance, Pré Tunney
Ottawa (Ontario) K1A 1B4 CANADA
Téléphone : 1-800-267-1291 ou (613) 957-2938
Télécopieur : (613) 941-8930
Téléimprimeur : 1-888-267-1233 ou (613) 941-7285
ATME : 1-888-561-5643 ou (613) 952-6396
Site Web : www.phac-aspc.gc.ca/nc-cn
On peut obtenir, sur demande, la présente publication dans des formats
de substitution.
This fact sheet is also available in English under the title Abuse
of Older Adults in Institutions.
Mars 1999 (révisé)
Les opinions exprimées dans ce document sont celles de l’auteure et ne
reflètent pas nécessairement les points de vues de Santé Canada.
Notre mission est d’aider les Canadiens et les
Canadiennes à maintenir et à améliorer leur état de santé.
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